TBEF 2022 - Compilé - 23 - 08 - 2023
TBEF 2022 - Compilé - 23 - 08 - 2023
Tableau de
Bord Statistique
De
L’Économie et des Finances
2022
AVANT-PROPOS
Le Ministère de l'économie, des finances et de la prospective (MEFP), dans le cadre de la modernisation de son
système d’informations statistiques s’est engagé depuis 2013 dans la production et la diffusion régulière des données
économiques et financières. Toute chose qui devrait faciliter l'accès et l'exploitation de ces données aux utilisateurs et
contribuer à l'amélioration des prises de décisions, notamment dans la formulation et le suivi-évaluation des politiques
publiques.
A ce titre, un Tableau de bord statistique de l’économie et des finances (TBSEF) est produit annuellement à l’issue de
l’élaboration de l’Annuaire statistique de l’économie et des finances (ASEF).
Le TBSEF 2022, onzième du genre, analyse l'évolution des principaux indicateurs économiques et financiers contenus
dans l'Annuaire statistique sur la période 2013-2022. Cet outil est destiné aux parties prenantes du développement et
vise à faciliter une bonne visibilité de la situation économique et financière du pays dans divers domaines.
C'est une fierté pour mon département de pouvoir mettre à la disposition des acteurs et actrices du développement, de
façon régulière, des statistiques fiables et actualisées permettant d'appréhender l'évolution de la situation économique
et financière du Burkina Faso.
Je réitère ma reconnaissance aux différentes structures participantes pour les efforts consentis dans l'élaboration du
TBSEF tout en les exhortant à continuer d'assurer la qualité des données dudit tableau.
Aboubakar NACANABO
Chevalier de l’Ordre du Mérite de l’Economie et des Finances
TABLE DE MATIÈRES
AVANT-PROPOS.................................................................................................2
TABLE DE MATIÈRES........................................................................................3
SIGLES ET ABREVIATIONS...............................................................................5
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................6
LISTE DES GRAPHIQUES..................................................................................7
RESUME EXECUTIF..........................................................................................9
INTRODUCTION...............................................................................................11
I. GÉNÉRALITÉS...........................................................................................12
I.1 Situation socio-démographique........................................................................13
I.2 Personnel du Ministère de l’économie, des finances et de la prospective..........................15
I.3 Budget du Ministère de l’économie, des finances et de la prospective.............................17
II. SECTEUR RÉEL.........................................................................................19
II.1 Éléments de la comptabilité nationale (production du PIB)..........................................20
II.2 Éléments de la comptabilité nationale (emploi du PIB)...............................................22
III. SECTEUR MONÉTAIRE.............................................................................24
III.1. Situation monétaire......................................................................................25
IV. SECTEUR EXTÉRIEUR..............................................................................27
IV.1 Situation de la Balance des Paiements................................................................28
IV.2 Situation du commerce extérieur.......................................................................29
V. FINANCES PUBLIQUES............................................................................32
V.1 Situation des prévisions et mobilisations des recettes budgétaires.................................33
V.2 Situation des dotations et exécutions des dépenses budgétaires...................................35
V.3 Opérations Financières de l’Etat (recettes et dépenses).............................................37
V.4 Opérations Financières de l’État (soldes caractéristiques)...........................................39
V.5 Situation de la dette publique (Encours de la dette et service de la dette)..........................41
V.6 Situation de la dette publique (ratios d’endettement).................................................43
V.7 Situation globale de l’Aide Publique au Développement.............................................45
V.8 Évolution des composantes des recettes et dépenses des collectivités territoriales par nature. .47
V.9 Évolution des recettes et des dépenses des conseils régionaux....................................49
VI. AUTRES STATISTIQUES DU MEFP............................................................51
VI.1 Indicateurs de la surveillance multilatérale............................................................52
VI.2 Situation d’exécution des marchés publics............................................................54
VI.3 Indicateurs des prestataires de services financiers...................................................56
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 3
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
CONCLUSION..................................................................................................58
GLOSSAIRE......................................................................................................59
CHIFFRES CLES DU SECTEUR « ECONOMIE ET FINANCES ».....................71
SIGLES ET ABREVIATIONS
AEN Avoirs Extérieurs Nets
APD Aide Publique au Développement
APFI Association Professionnelle de la Finance Inclusive
ASEF Annuaire Statistique de l’Économie et des Finances
BCEAO Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest
CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CF Consommation Finale
CNE Caisse Nationale d’Épargne
CNPE Comité National de Politique Économique
DDP Direction de la Dette Publique
DGB Direction Générale du Budget
DG-CMEF Direction Générale du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers
DGCOOP Direction Générale de la Coopération
DGCT Direction Générale des Collectivités Territoriales
DGD Direction Générale des Douanes
DGDT Direction Générale du Développement Territorial
DGEP Direction Générale de l’Économie et de la Planification
DGESS Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles
DGI Direction Générale des Impôts
DGTCP Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
EME Etablissement de monnaie électronique
FBCF Formation Brute de Capital Fixe
FMI Fonds Monétaire International
FOB Free On Board (Sans frais à bord)
FCFA Franc de la Communauté Financière d'Afrique
IDH Indice de Développement Humain
IHPC Indice Harmonisé des Prix à la Consommation
INSD Institut National de la Statistique et de la Démographie
MEFP Ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective
MINEFID Ministère de l’Économie, des Finances et du Développement
ONG Organisation non gouvernementale
PDI Personne déplacée interne
PIB Produit Intérieur Brut
PNUD Programme des Nations Unis pour le Développement
PTF Partenaires Techniques et Financiers
RCPB Réseau des Caisses Populaires du Burkina
RGPH-V Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitation
Rev Revenu
SFD Système Financier Décentralisé
SIFIM Services d'Intermédiation Financière Indirectement Mesurés
SP-PIF Secrétariat Permanent pour la Promotion de l’Inclusion Financière
TBSEF Tableau de Bord Statistique de l’Économie et des Finances
TGUSF Taux Global d’Utilisation des Services Financiers
TOFE Tableau des Opérations Financières de l'État
UEMOA Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine
VAN Valeur Actualisée Nette
XBS Exportation des Biens et Services
RESUME EXECUTIF
Le Tableau de bord statistique 2022 de l'économie et des finances analyse l’évolution des principaux indicateurs
contenus dans l’Annuaire statistique 2022 regroupés dans cinq domaines : (i) secteur réel, (ii) secteur monétaire, (iii)
secteur extérieur, (iv) finances publiques et (v) autres statistiques du ministère.
Secteur réel : l’activité économique a enregistré une décélération de son rythme de croissance passant de 6,9%
en 2021 à 1,5% en 2022. Cette décélération est liée au secteur secondaire qui a contribué négativement (-2,4
points de pourcentage) à la croissance. Les secteurs tertiaire et primaire y ont contribué positivement,
respectivement de 2,5 et 1,5 points de pourcentage.
Secteur monétaire : la situation monétaire du Burkina Faso à fin décembre 2022 a été marquée par une hausse
des créances intérieures de 26,1% et des passifs à caractère non monétaire de 16,4%, conjuguée à une baisse
des Actifs extérieurs nets de 25,2%, induisant un faible accroissement de la masse monétaire de 0,7%, soit de
25,55 milliards FCFA.
Secteur extérieur : Le compte des transactions courantes afficherait un solde déficitaire de 694,96 milliards
FCFA en 2022 en lien avec la détérioration du solde de la balance commerciale (déficit de 524,11 milliards
FCFA). Le solde du compte de capital ressortirait excédentaire de 260,33 milliards FCFA, en hausse de 2,99%.
L'ensemble des transactions avec le reste du monde afficherait un solde global déficitaire de 664,68 milliards
FCFA contre un excédent de 721,32 milliards FCFA en 2021.
Finances publiques
En 2022, les recettes totales et dons se sont établis à 2 551,94 milliards FCFA, enregistrant une amélioration de 328,08
milliards FCFA par rapport à 2021, soit un taux d’accroissement de 14,8%. Sur la période 2013-2022, ils ont connu une
tendance haussière, passant de 1 441,75 milliards FCFA à 2 551,94 milliards FCFA, avec une progression annuelle
moyenne de 6,6%.
Les dépenses totales et prêts nets ont enregistré une hausse de 24,2% en 2022 pour s’établir à 3 617,83 milliards
FCFA. Sur la période 2013-2022, ils ont connu une croissance annuelle moyenne de 9,1%. Cette tendance est
imprimée par les dépenses totales qui sont passées de 1 677,41 milliards FCFA à 3 627,35 milliards FCFA,
enregistrant ainsi une croissance annuelle moyenne de 8,9%.
Dette publique
En 2022, l’encours de la dette a connu un accroissement de 12,5% par rapport à 2021. Sur la période 2013-2022,
l’encours de la dette publique est passé de 1 733,76 milliards FCFA à 6 952,46 milliards FCFA, soit une progression
annuelle moyenne de 16,7%.
Le service de la dette s’est établi à 709,26 milliards FCFA en 2022 contre 807,00 milliards FCFA en 2021, soit une
baisse de 12,1%. Sur la période sous revue, le service de la dette est en constante progression avec un taux
d’accroissement annuel moyen de 23,6%.
En 2021, les recettes totales et dons se sont établis à 2 223,83 milliards FCFA, enregistrant une amélioration de 248,49
milliards FCFA par rapport à 2020, soit un taux d’accroissement de 17,3%. Sur la période 2012-2021, ils ont connu une
tendance haussière, passant de 1 276,41 milliards FCFA à 2 223,83 milliards FCFA, avec une progression annuelle
moyenne de 6,4%.
Les dépenses totales et prêts nets ont enregistré une hausse de 12,9% pour s’établir à 2 867,23 milliards FCFA. Sur la
période 2012-2021, ils ont connu une croissance annuelle moyenne de 7,8%. Cette tendance est imprimée par les
dépenses totales qui sont passées de 1 453,74 milliards FCFA à 2 856,99 milliards FCFA, enregistrant ainsi une
croissance annuelle moyenne de 7,8%.
Dette publique
En 2021, l’encours de la dette a connu un accroissement de 29,3% par rapport à 2020. Sur la période 2012-2021,
l’encours de la dette publique est passé de 1 642,26 milliards FCFA à 6 178,71 milliards FCFA, soit une progression
annuelle moyenne de 15,9%.
Le service de la dette s’est établi à 807,00 milliards FCFA en 2021 contre 558,53 milliards FCFA en 2020, soit un taux
d’accroissement de 44,5%. Sur la période sous revue, le service de la dette est en constante progression avec un taux
d’accroissement annuel moyen de 27,2%.
En 2021, les recettes et les dépenses des collectivités territoriales (CT) ont connu des progressions positives.
Les recettes ont augmenté de 38,25 milliards FCFA (+15,8%) pour atteindre 279,05 milliards FCFA et les
dépenses de 2,59 milliards FCFA (+1,8%) pour s’établir à 149,55 milliards FCFA.
INTRODUCTION
L’activité économique en 2022 s’est déroulée dans un contexte international marqué par la crise russo-ukrainienne, les
tensions géostratégiques et le durcissement des conditions financières mondiales. Le taux de croissance s’est établi à
3,5% en 2022 en contraction de 2,8 points de pourcentage par rapport à 2021.
Au plan national, l’économie a été caractérisée par la persistance des attaques terroristes entrainant un déplacement
interne de populations, l’avènement de transitions politiques et des tensions inflationnistes concernant notamment les
produits de grande consommation. La campagne agro-pastorale, quant à elle, a été globalement favorable en dépit des
attaques parasitaires.
Dans ce contexte, l’activité économique a enregistré une décélération de son rythme de croissance en 2022 en
revenant à une croissance de 1,5% après 6,9% une année plus tôt. La croissance économique, bien qu’en décélération
en 2022, a été portée par les secteurs primaire (+8,5%) et tertiaire (+5,9%), le secteur secondaire ayant connu une
baisse de 7,4% après une hausse de 8,3% en 2021.
Dans le cadre de l’amélioration de la croissance économique, le Gouvernement Burkinabè élabore et met en œuvre des
politiques de développement opérationnalisées par les différents départements ministériels.
Afin de faciliter l’interprétation des informations sur l’évolution de la mise en œuvre de ces politiques, et une meilleure
appréhension de la situation des différents domaines économiques et financiers, le Ministère de l’économie, des
finances et de la prospective (MEFP), à travers la Direction générale des études et des statistiques sectorielles
(DGESS), produit un Tableau de bord statistique de l’économie et des finances (TBSEF), qui analyse les principaux
indicateurs de l’Annuaire statistique de l’économie et des finances (ASEF).
A l’instar des éditions précédentes, cette onzième production du TBSEF a suivi une démarche participative à travers
l’implication de personnes de ressources et des correspondants statistiques de la DGESS auprès des structures
productrices des données.
Le TBSEF 2022 est articulé autour de six points à savoir (i) les généralités, (ii) le secteur réel, (iii) le secteur monétaire,
(iv) le secteur extérieur, (v) les finances publiques et (vi) les autres statistiques du ministère.
I. GÉNÉRALITÉS
Points saillants :
Population à forte composante jeune ;
baisse de la proportion de la population à charge passant de 50,9% en 2013 à 49,6% en 2022 ;
Commentaire
Évolution démographique
Le Burkina Faso a connu au cours de ces dernières décennies une situation démographique marquée par une forte
croissance de la population. En effet, avec un taux d’accroissement annuel moyen de la population de 2,8% issu du
RGPH 2019, les projections démographiques estiment à près de 22 100 874 habitants l’effectif de la population en
2022. La structure par sexe montre que les femmes représentent en moyenne 51,7% 1 de la population par an sur la
période 2013-2022. Il ressort une population majoritairement jeune avec plus de 78,6% qui ont moins de 35 ans. La
population à charge (moins de 15 ans et plus de 64 ans) est de 49,6% en 2022 contre 50,9% en 2013.
Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle s’est progressivement améliorée, passant de 56,7 ans en 2006 à 61,9
ans en 2019. L’espérance de vie des femmes est passée de 57,5 ans en 2006 à 64 ans en 2019, tandis que celle des
hommes est passée de 55,8 à 60 ans sur la même période.
Note méthodologique :
Accroissement démographique (taux d’accroissement) : Mesure de l’augmentation d’une population au cours d’une
période donnée du fait de la natalité, de la mortalité et de la migration.
Indice de développement humain : Outil synthétique de mesure du développement humain. Il chiffre le niveau moyen
atteint par un pays donné sur trois aspects essentiels à savoir l’aptitude à vivre longtemps et en bonne santé
(espérance de vie), l’instruction et l’accès au savoir (taux d’alphabétisation des adultes et taux de scolarisation) et la
possibilité de bénéficier d’un niveau de vie décent (PIB par habitant).
Espérance de vie à la naissance : Nombre moyen d’années que peut espérer vivre un enfant à la naissance.
1
Projection démographique 2013 à 2020 effectué à partir du RGPH 2006 et 2021 et 2022 à partir du
RGPH 2019
2
Les rapports 2020 et 2022 ne sont pas disponibles
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 14
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Effectif total 17 322 796 17 880 386 18 450 494 19 034 397 19 632 147 20 244 080 20 505 155 20 818 036 21 455 644 22 100 874
Sexe
Hommes 48,25 48,25 48,26 48,27 48,28 48,30 48,28 48,30 48,33 48,36
Femmes 51,75 51,75 51,74 51,73 51,72 51,70 51,72 51,70 51,67 51,64
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Points saillants :
personnel du ministère jeune (47,0%) en 2022 ;
faible proportion des femmes (19,0%) en 2022 ;
prédominance des agents de catégorie A et assimilés (34,8%) en 2022 ;
forte concentration du personnel dans la région du centre.
Commentaire général
Structure du personnel selon la catégorie
En 2022, l’effectif du personnel du Ministère est de 8 489 agents. Par rapport à l’année 2021, il est en hausse de 311
agents. Les agents des catégories A, B, C et assimilés ont les plus fortes proportions avec respectivement 34,8%,
28,2% et 30,5%. Ceux des catégories D, E et assimilés représentent 6,3% du personnel. La proportion la plus faible
s’observe au niveau des agents de la catégorie P (0,1%). Le taux élevé de l’effectif de la catégorie A par rapport aux
autres catégories pourrait en partie se justifier par la diversité des postes stratégiques et de conception dans le cadre du
contrôle et de l’exécution de la dépense publique, du pilotage de l’économie et de la gestion du développement.
De 2013 à 2019, l’effectif du personnel du MEFP est passé de 7 648 à 9 411 agents soit une croissance annuelle
moyenne de 3,5% avant de connaitre une baisse de 1 289 agents entre 2019 et 2020, pour croitre à nouveau jusqu’en
2022 (2,2%). Cette baisse qui s’explique d’une part, par les effets de la mise en œuvre de la nouvelle politique de
recrutement en lien avec la maitrise de la masse salariale et d’autre part, par le changement du mode de comptage. Le
dénombrement du personnel ne tient compte que des agents en activité au sein du ministère, excluant de ce fait les
agents en position de détachement, de stage, en disponibilité et ceux mis à disposition.
Graphique I.3 : Évolution de l’effectif du personnel du ministère Tableau I.4 : Structure de l’effectif du personnel par catégorie
10,000 en 2022 (%)
9,000 Variation
absolue
8,000
2022 /2013 /2021
7,000
Agents de catégorie P 0,1 0,0 0,0
6,000
Agents de catégorie A et assimilés 34,8
5,5 1,4
5,000
Agents de catégorie B et assimilés 28,2
2,7 0,3
4,000
Agents de catégorie C et assimilés 30,5
6,0 -1,4
3,000
Agents de catégorie D et assimilés 3,1
-12,0 0,0
2,000
1,000
Agents de catégorie E et assimilés 3,3
-2,3 -0,3
18.0
25 à 29 ans 149
17.5
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
20 à 24 ans 0
Source : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des Source : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des
finances finances
Graphique I.5 : Répartition du personnel par tranche d’ancienneté Graphique I.6 : Répartition du personnel par région en 2022
en 2022 (%) Centre 5369
1.0 Hauts-Bassins 632
3
Projection démographique 2012 à 2020 effectué à partir du RGPH 2006 et 2021 à partir du RGPH
2019
4
Les rapports 2020 et 2021 ne sont pas disponibles
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 18
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
[I.46] Effectif [I.47] 17 322 [I.48] 17 880 [I.49] 18 450 [I.50] 19 034 [I.51] 19 632 [I.52] 20 244 [I.53] 20 505 [I.54] 20 818 [I.55] 21 455 [I.56] 22 100
total 796 386 494 397 147 080 155 036 644 874
[I.57] Sexe [I.58] [I.59] [I.60] [I.61] [I.62] [I.63] [I.64] [I.65] [I.66] [I.67]
[I.68] Homme
[I.69] 48,25 [I.70] 48,25 [I.71] 48,26 [I.72] 48,27 [I.73] 48,28 [I.74] 48,30 [I.75] 48,28 [I.76] 48,30 [I.77] 48,33 [I.78] 48,36
s
[I.79] Femme
[I.80] 51,75 [I.81] 51,75 [I.82] 51,74 [I.83] 51,73 [I.84] 51,72 [I.85] 51,70 [I.86] 51,72 [I.87] 51,70 [I.88] 51,67 [I.89] 51,64
s
[I.202] Graphique I.3 : Évolution de l’effectif du personnel du ministère [I.204] Tableau I.8 : Structure
[I.203]
10,000
de l’effectif du personnel
9,000
par catégorie en 2022 (%)
I.3 Variation
8,000
absolue
7,000 I.2 2
0 I.4 / I.5 /
I.1 2 2
6,000 2
2 0 0
5,000
1 2
4,000 3 1
3,000 I.7 0
I.6 Agents de catégorie P , I.8 0, I.9 0,
2,000 1 0 0
1,000 I.11 3
I.10 Agents de catégorie A et 4
0 assimilés , I.12 5, I.13 1,
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 8 5 4
Source : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et I.15 2
des finances I.14 Agents de catégorie B et 8
assimilés , I.16 2, I.17 0,
2 7 3
I.19 3
I.18 Agents de catégorie C et 0 I.21 -
assimilés , I.20 6, 1,
5 0 4
I.23 3
I.24 -
I.22 Agents de catégorie D et 1
, I.25
assimilés 1
2, 0,
0 0
18.5 18.7
18.4
25 à 29 ans 149
18.0
20 à 24 ans 0
17.5
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Points saillants :
hausse des prévisions de dépenses de 17,1% en 2022 ;
hausse du taux d’exécution des dépenses budgétaires de 10,6 points de pourcentage en 2022.
Commentaire
Évolution des dotations budgétaires
En 2022, les prévisions budgétaires du Ministère se chiffrent à 169,48 milliards FCFA en augmentation de 24,68
milliards FCFA (+17,1%) par rapport à 2021. Cette situation est la résultante de la hausse des dépenses ordinaires de
12,97 milliards FCFA et des dépenses en capital de 11,71 milliards FCFA. La hausse des dépenses ordinaires est
principalement expliquée par l’accroissement des dépenses de personnel.
Sur la période 2013-2022, les dotations budgétaires affichent une tendance haussière avec une croissance annuelle
moyenne de 6,84%. Cependant, elles ont enregistré des baisses en 2015 (-26,8%) et en 2019 (-1,4%). Les dotations
budgétaires sont principalement dominées par les dépenses courantes qui représentent 69,9% de la dotation globale
depuis 2015.
La répartition des dotations par programme 5 en 2022 montre que le programme « Pilotage de l'économie et du
développement » représente 49,9% du budget, suivi du programme « Pilotage et soutien des services du ministère »
avec 23,8%. Les programmes « Mobilisation des ressources », « Gestion budgétaire, tenue des comptes publics,
exercice de la tutelle et supervision des systèmes financiers » et « Contrôle, audit et sauvegarde des intérêts de l’Etat »
représentent respectivement 16,3%, 7,1% et 2,8%.
Évolution de l’exécution des dépenses budgétaires
Le taux d’exécution des dépenses budgétaires 6 est de 95,3%7 en 2022 contre 76,9% en 2021, soit une hausse de 18,4
points de pourcentage. Cette hausse s’explique principalement par la reprise de l’activité économique après la crise
sanitaire.
Sur la période 2013-2022, il a été enregistré des taux d’exécution des dépenses totales satisfaisants avec une moyenne
annuelle de 87,7%. Concernant les dépenses courantes, le taux d’exécution moyen a été de 93,1% sur la période sous
revue. Cette situation est imputable à une meilleure absorption des dépenses de fonctionnement (acquisition de biens et
services) et de transferts courants, qui ont enregistré respectivement des taux d’exécution moyens de 98,7% et 93,1%.
Pour ce qui est de l’exécution des dépenses d’investissement, il a été enregistré un taux d’exécution moyen de 77,2%
sur la période.
En 2022, les programmes « Pilotage et soutien des services du ministère » et « Contrôle, audit et sauvegarde des
intérêts de l'Etat » enregistrent des taux d’exécution respectifs de 89,8% et 66,8%. Concernant les programmes
« Pilotage de l'Economie et du développement », « Mobilisation des ressources » et « Gestion budgétaire, tenue des
comptes publics, exercice de la tutelle et supervision des systèmes financiers », ils affichent des taux d’exécution
respectifs de 96,9%, 26,8% et 14,8%.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Taux d'exécution des dépenses : Rapport entre les dépenses exécutées et les dotations budgétaires y relatives
Taux de croissance annuel moyen : Il s'agit d'un ratio à progression géométrique qui donne un taux de croissance
constant sur la période étudiée (t – t0).
Sources statistiques : Direction de l’administration des finances, circuit informatisé de la dépense/MEFP
5
A partir de 2020, suite à la revue des programmes budgétaires et aux recommandations du CASEM de décembre 2018, une mise en
cohérence entre le budget programme et le plan d’actions ministériel en 2019 a permis de ramener le nombre de programmes de sept (7) à cinq
(5).
6
Les dépenses budgétaires intègrent les financements extérieurs.
7
Un dysfonctionnement de l’interfaçage entre le Circuit intégré de la dépense (CID) et le Système intégré de gestion administrative et salariale
du personnel de l’Etat (SIGASPE) n’a pas permis de capitaliser l’ensemble des dépenses de personnel effectivement exécutées.
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 24
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Tableau I.9 : Évolution des taux d’exécution des dépenses budgétaires du ministère (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dépenses 88,9 82,9 97,6 100,0 98,3 93,1 97,8 79,2 97,5 93,7
courantes
Dépenses de 87,8 92,0 96,7 100,0 97,1 87,4 98,2 50,1 94,8 87,1
personnel
Dépenses de 116,3 92,5 98,1 99,7 99,3 98,6 99,3 99,5 98,6 96,0
fonctionnement*
Transferts 86,7 74,0 98,7 100,0 97,3 85,2 95,5 97,3 99,4 99,2
courants
Dépenses en 85,1 63,2 81,9 86,0 95,6 68,5 81,4 83,0 35,0 98,4
capital
Total des 86,9 71,7 89,7 93,2 97,6 89,6 95,6 80,4 76,9 95,3
dépenses
Source : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
(*) à partir de 2017, cette nature de dépense s’intitule « dépenses d’acquisitions de biens et service, conformément à la nomenclature
programme
Graphique I.13 : Évolution des dotations et exécutions budgétaires du Graphique I.14 : Évolution de la structure des dotations
ministère (millions FCFA budgétaires du ministère (millions FCFA)
100%
180,000
90%
160,000 80%
140,000 70%
120,000 60%
100,000 50%
80,000 40%
60,000 30%
20%
40,000
10%
20,000
0%
0 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dotations budgétaires Execution des depenses budgétaires Dépenses courantes Dépenses en capital
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire
l’économie et des finances. statistique 2022 de l’économie et des finances.
Graphique I.15 : Répartition des dotations d’investissements par source Graphique I.16 : Répartition des dotations budgétaires
de financement en 2022(%) par programme en 2022 (%)
24%
Mobilisation des ressources
7%
Contrôle, audit et sauvegarde des intérêts de l'Etat
77%
Financement sur budget national Financement sur ressources Extrerieures 16%
Pilotage et soutien des services du ministère
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire
l’économie et des finances. statistique 2022 de l’économie et des finances.
hausse des prévisions de dépenses de 13,3% en 2021 ;
hausse du taux d’exécution des dépenses budgétaires de 10,6 points de pourcentage en 2021.
Commentaire général
Évolution des dotations budgétaires
En 2022, les prévisions budgétaires du Ministère se chiffrent à 169,48 milliards FCFA en augmentation de 24,68
milliards FCFA (+17,1%) par rapport à 2022. Cette situation est la résultante de la hausse des dépenses ordinaires de
12,97 milliards FCFA et des dépenses en capital de 11,71 milliards FCFA. La progression des dépenses en capital est
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 25
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
due essentiellement à l’augmentation des dotations du Projet d’appui à l’inclusion financière et d’accès aux petites et
moyennes entreprises PAIF/PME. La hausse des dépenses ordinaires est principalement expliquée par l’accroissement
des dépenses de personnel.
Sur la période 2013-2022, les dotations budgétaires affichent une tendance haussière avec une croissance annuelle
moyenne de 6,89%. Cependant, elles ont enregistré des baisses en 2015 (-26,8%) et en 2019 (-1,4%). Les dotations
budgétaires sont principalement dominées par les dépenses courantes qui représentent 69,9% de la dotation globale
depuis 2015.
La répartition des dotations par programme 8 en 2022 montre que le programme « Pilotage de l'économie et du
développement » représente 49,9% du budget, suivi du programme « Pilotage et soutien des services du ministère »
avec 23,8%. Les programmes « Mobilisation des ressources » ; « Gestion budgétaire, tenue des comptes publics,
exercice de la tutelle et supervision des systèmes financiers » et « Contrôle, audit et sauvegarde des intérêts de l’Etat »
représentent respectivement 16,3%, 7,1% et 2,8%.
Évolution de l’exécution des dépenses budgétaires
Le taux d’exécution des dépenses budgétaires9 est de 95,3%10 en 2022 contre 76,9% en 2021, soit une hausse de 18,4
points de pourcentage. Cette hausse s’explique principalement par la reprise de l’activité économique après la crise
sanitaire.
Sur la période 2013-2022, il a été enregistré des taux d’exécution des dépenses totales satisfaisants avec une moyenne
annuelle de 87,7%. Concernant les dépenses courantes, le taux d’exécution moyen a été de 92,9% sur la période sous
revue. Cette situation est imputable à une meilleure absorption des dépenses de fonctionnement (acquisition de biens et
services) et de transferts courants, qui ont enregistré respectivement des taux d’exécution moyens de 99,8% et 93,3%.
Pour ce qui est de l’exécution des dépenses d’investissement, il a été enregistré un taux d’exécution moyen de 77,8%
sur la période.
En 2022, les programmes « Pilotage et soutien des services du ministère » et « Contrôle, audit et sauvegarde des
intérêts de l'Etat » enregistrent des taux d’exécution respectifs de 111,6% et 95,4%. Concernant les programmes
« Pilotage de l'Economie et du développement », « Mobilisation des ressources » et « Gestion budgétaire, tenue des
comptes publics, exercice de la tutelle et supervision des systèmes financiers », ils affichent des taux d’exécution
respectifs de 90,0%, 89,5% et 82,1%.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Taux d'exécution des dépenses : Rapport entre les dépenses exécutées et les dotations budgétaires y relatives
Taux de croissance annuel moyen : Il s'agit d'un ratio à progression géométrique qui donne un taux de croissance
constant sur la période étudiée (t – t0).
Sources statistiques : Direction de l’administration des finances, circuit informatisé de la dépense/MEFP
8
A partir de 2020, suite à la revue des programmes budgétaires et aux recommandations du CASEM de décembre 2018, une mise en
cohérence entre le budget programme et le plan d’actions ministériel en 2019 a permis de ramener le nombre de programmes de sept (7) à cinq
(5).
9
Les dépenses budgétaires intègrent les financements extérieurs.
10
Un dysfonctionnement de l’interfaçage entre le Circuit intégré de la dépense (CID) et le Système intégré de gestion administrative et salariale
du personnel de l’Etat (SIGASPE) n’a pas permis de capitaliser l’ensemble des dépenses de personnel effectivement exécutées.
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 26
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Tableau I.10 : Évolution des taux d’exécution des dépenses budgétaires du ministère (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dépenses 88,9 82,9 97,6 100,0 98,3 93,1 97,8 79,2 97,5 93,7
courantes
Dépenses de 87,8 92,0 96,7 100,0 97,1 87,4 98,2 50,1 94,8 87,1
personnel
Dépenses de 116,3 92,5 98,1 99,7 99,3 98,6 99,3 99,5 98,6 96,0
fonctionnement*
Transferts 86,7 74,0 98,7 100,0 97,3 85,2 95,5 97,3 99,4 99,2
courants
Dépenses en 85,1 63,2 81,9 86,0 95,6 68,5 81,4 83,0 35,0 98,4
capital
Total des 86,9 71,7 89,7 93,2 97,6 89,6 95,6 80,4 76,9 95,3
dépenses
Source : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
(*) à partir de 2017, cette nature de dépense s’intitule « dépenses d’acquisitions de biens et service, conformément à la nomenclature
programme
Graphique I.17 : Évolution des dotations et exécutions budgétaires du Graphique I.18 : Évolution de la structure des dotations
ministère (millions FCFA budgétaires du ministère (millions FCFA)
Dotations budgétaires Execution des depenses budgétaires
100%
180,000
90%
160,000 80%
140,000 70%
120,000 60%
50%
100,000
40%
80,000 30%
60,000 20%
40,000 10%
0%
20,000 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
24%
Mobilisation des ressources
7%
Contrôle, audit et sauvegarde des intérêts de l'Etat
77%
16%
Pilotage et soutien des services du ministère
Quant au secteur tertiaire, sa valeur ajoutée s’est établie à 4 379,88 milliards FCFA en 2022, en progression de 5,9%
après une croissance de 10,6% enregistrée un an plus tôt. Cette performance est essentiellement attribuable à la bonne
performance des activités des branches « services financiers et assurances » (+22,3%), « activités professionnelles,
scientifiques, techniques, services de soutien et de bureau » (+16,8%) et « commerce et réparation » (+4,6%). En
revanche, la branche « transport et entreposage » enregistre une baisse de 2,5%. Le secteur a contribué à hauteur de
44,7% à la formation du PIB en 2022.
Sur la période 2013-2022, il a connu un accroissement de sa valeur ajoutée de 5,2% en moyenne par an. Sa
contribution moyenne au PIB ressort à 43,6% par an.
S’agissant des impôts et taxes, ils ont régressé de 1,7% en 2022 par rapport à 2021. La part contributive des impôts et
taxes à la formation du PIB se chiffre à 10,9% en 2022 et à 10,2% en moyenne sur la période 2013-2022. Les impôts et
taxes affichent une croissance moyenne de 5,5% sur la période.
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Produit intérieur brut réel (PIB réel) : Le PIB réel ou en volume (constant) est la valeur du PIB en tenant compte
de la variation des prix, c'est-à-dire de l'inflation.
PIB réel base 2015 : Le PIB réel constitué par la valeur des biens i produits au cours de la période t mesurés à prix
constants avec l’année de base notée t0=2015.
PIB/habitant : PIB rapporté à l’effectif de la population.
Sources statistiques : Institut national de la statistique et de la démographie
Tableau II.11 : Taux de croissance des valeurs ajoutées sectorielles, base 2015 (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Secteur primaire 6,2 4,4 -3,2 4,2 -0,2 8,6 1,0 5,1 -5,8 8,5
Secteur secondaire 4,6 10,4 6,5 5,0 5,9 9,5 2,4 12,2 8,7 -7,4
Secteur tertiaire 5,4 5,1 5,6 6,7 6,2 5,1 7,8 -5,5 10,6 5,9
Impôts et taxes 9,7 -12,3 7,7 9,3 21,6 2,0 14,8 1,6 10,1 -1,7
Produit intérieur brut 5,8 4,3 3,9 6,0 6,2 6,6 5,7 1,9 6,9 1,5
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau II.12 : Contribution des secteurs d'activité à la croissance du produit intérieur brut
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Secteur primaire 1,5 1,1 -0,8 1,0 0,0 1,8 0,2 1,0 -1,2 1,5
Secteur secondaire 1,1 2,3 1,5 1,2 1,4 2,3 0,6 2,9 2,3 -2,4
Secteur tertiaire 2,3 2,2 2,4 2,9 2,7 2,3 3,4 -2,5 4,4 2,5
Impôts et taxes 1,0 -1,3 0,7 0,8 2,0 0,2 1,5 0,2 1,1 -0,1
Produit intérieur brut 5,8 4,3 3,9 6,0 6,2 6,6 5,7 1,9 6,9 1,5
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique II.21 : Évolution du PIB aux prix constants, base 2015 Graphique II.22 : Taux de croissance des valeurs ajoutées
(milliards FCFA) sectorielles en 2022 (en %).
10,000
8.0
9,500
6.0
9,000
4.0
8,500
2.0
8,000
0.0
Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire Impôts et taxes
7,500
-2.0
7,000
-4.0
6,500
-6.0
6,000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 -8.0
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Graphique II.23 : Évolution de la part contributive des secteurs à Graphique II.24 : Évolution du PIB réel/habitant (milliers FCFA)
la formation du PIB réel (%) 550
100
90
500
80
70
60 450
50
40
400
30
20
350
10
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
300
Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire Impôts et taxes 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Créances intérieures
Les créances intérieures sont ressorties à 4 396,14 milliards FCFA à fin décembre 2022 en progression de 908,74 milliards FCFA
par rapport à 2021. Cette augmentation est tributaire liée aux créances sur l’économie (créances sur les autres secteurs) et les
Créances Nettes sur l'Administration Centrale (CN-AC). En effet, les Créances sur l’économie se sont accrues de 700,17 milliards
FCFA, en lien avec les crédits octroyés par les AID à la banque centrale (+155,97 milliards FCFA). Quant aux Créances Nettes sur
l'Administration Centrale (CN-AC), elles ont progressé de 208,56 milliards FCFA imputable aux Créances Nettes des AID (+698,67
milliards FCA).
Sur la période 2013-2022, les Créances intérieures ont connu une hausse annuelle moyenne de 12,5%, expliquée essentiellement
par les Créances sur l’économie (+11,8%).
Note méthodologique :
Masse monétaire : Ensemble des créances détenues par le reste de l’économie sur les institutions monétaires. Elle recouvre les
disponibilités monétaires (circulation fiduciaire + dépôts à vue) et quasi monétaires (comptes d’épargne et dépôts à terme).
Actifs extérieurs nets : Solde de l’ensemble des opérations de la Banque Centrale et des banques commerciales avec l’extérieur.
Il s’obtient en déduisant des créances brutes sur l’extérieur l’ensemble des engagements extérieurs.
Créances intérieures : Somme des créances sur l’économie et des créances nettes des institutions de dépôts sur l’Administration
Centrale.
Créances sur l’économie : Ensemble des créances détenues par la BCEAO et les Autres Institutions de Dépôt sur les sociétés
non-financières publiques et privées, les sociétés financières non collectrices de dépôt, les ménages, les ISBLSM et les
administrations locales.
Sources statistiques : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances, à partir des publications statistiques de
mars 2022 de la BCEAO.
11
La nomenclature utilisée dans la présente édition est conforme à l’édition 2000 du Manuel de statistiques monétaires et financières du FMI
12
Il s’agit des dépôts à termes et comptes d’épargne à régime spécial ouverts auprès des banques, dépôts rémunérés ouverts dans les livres de la Banque centrale
Graphique III.25 : Évolution de la masse monétaire et de ses Tableau III.14 : Variation des indicateurs monétaires (milliards
contreparties (milliards FCFA) FCFA)
6000 Valeur Variation
2022 2022/2021 2021/2020
Actifs extérieurs nets 1 972,07 -664,68 653,09
5000 BCEAO -624,09 -1 091,51 261,95
Banques 2596,16 426,82 391,13
Créances intérieures 4 396,14 908,74 106,55
Créances nettes
4000 Sur l'Administration 142,06 208,56 -258,88
Centrale
Créances sur les autres
4254,07 700,17 365,43
3000 secteurs
Passifs à caractère non 1187,88 167,78 177,80
monétaire (2)
2000
Autres postes nets -536,55 -55,45 -224,10
Masse monétaire (M2) 5716,87 131,77 805,89
Circulation fiduciaire 828,75 -4,79 135,86
Dépôts transférables 2 813,94 30,34 483,12
1000 BCEAO 0,43 -1,43 -1,03
Banques 2 511,91 31,72 472,28
Masse monétaire (M2) Actifs extérieurs nets Créances intérieures CCP et CNE 301,60 0,00 11,91
0 Masse monétaire (M1) 3 642,69 25,55 618,98
2013 Passifs
2014 à caractère
2015 non monétaire
2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Autres dépôts inclus 2 074,18 106,28 186,85
dans la masse
monétaire (1)
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de
2022 de l’économie et des finances l’économie et des finances
Graphique III.26 : Évolution des composantes de la masse Tableau III.15 : Évolution Créances nettes des ID sur
monétaire ( milliards FCFA) l'Administration Centrale (milliards FCFA)
6000
Valeur Variation
5000
2022 2022/2021 2022/2021
Créances nettes sur
4000
l'Administration 281,64 348,14 -258,88
Centrale
Créances nettes
3000 60,57 155,97 -116,85
de la BCEAO
Créances 276,06 -13,93 75,27
2000
Engagements 215,48 -169,90 192,12
Créances nettes
1000 221,07 192,18 -142,04
des banques
Créances 1158,82 284,74 129,14
0
2013
Circulation fiduciaire
2014 2015
Dépôts transférables
2016 2017
Autres dépôts inclus dans la masse monétaire
2018 2019 2020 2021 2022 Engagements 937,75 92,57 271,17
Source: DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique l’économie et des finances
2022 de l’économie et des finances
13
Les données de la balance des biens et services communiquées par la BCEAO prennent en compte les valeurs estimées du fret.
Tableau IV.16 : Variation des soldes de la Balance des paiements (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Compte des transactions
-581,70 171,33 -36,13 67,01 50,27 42,83 62,34 734,71 -9,17 -1113,58
courantes
Biens et services -489,15 236,43 -49,66 129,73 58,51 49,08 38,68 657,47 121,28 -977,40
Balance des biens -437,32 200,20 -14,09 142,35 105,61 55,89 53,20 551,18 207,59 -963,67
Balance des services -51,84 36,23 -35,57 -12,62 -47,10 -6,81 -14,52 106,28 -86,31 -13,72
Revenu primaire -54,19 -84,27 -21,96 -32,29 1,35 -36,55 -32,50 -20,39 -55,53 -116,45
Revenu secondaire -38,36 19,17 35,48 -30,43 -9,59 30,30 56,16 97,64 -74,91 -19,74
Compte de capital 100,63 -38,22 -46,42 -3,63 22,70 3,00 -49,91 85,69 41,14 7,57
Compte financier -344,63 119,44 -491,38 99,95 64,18 177,52 60,62 416,98 -217,80 283,47
Solde global -143,65 14,10 416,49 -44,17 7,58 -130,69 -48,88 403,35 250,57 -1386,00
Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
NB : au niveau du compte financier, le signe négatif traduit une augmentation des entrées nettes. Pour les autres comptes, il traduit une
Graphique IV.27 : Évolution du compte des transactions Graphique IV.28 : Évolution de la structure du compte financier
courantes et ses composantes (milliards FCFA) et ses composantes (milliards FCFA)
600
500
400
900
300
700 200
100
500
0
300 -100
-200
100 -300
-100 -400
-500
-300 -600
-700
-500
-800
-700 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Investissement direct Investissements de portefeuille
Balance des biens Balance des services Compte des transactions courantes Autres investissements Compte financier
Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances
de l’économie et des finances
Graphique IV.29 : Évolution du compte de capital et ses Graphique IV.30 : Évolution du solde global de la balance de
composantes (milliards FCFA) paiement
275 800
700
250
600
225 500
200 400
300
175
200
150 100
125 0
-100
100
-200
75 -300
50 -400
-500
25
-600
0 -700
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-800
Administrations publiques Autres secteurs non bancaires Compte de capital 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Points saillants :
Solde commercial déficitaire de 680,13 milliards FCFA en 2022 ;
Exportation d’or en baisse de 72,88 milliards FCFA en 2022.
Commentaire général
Notes méthodologiques
Concepts : Voir Glossaire
Solde commercial : Différence entre les exportations et les importations d’un pays au cours d’une période donnée ;
Taux de couverture : Rapport entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services. Il
mesure la proportion dans laquelle les exportations du pays couvrent ses importations.
Sources statistiques : DGESS, Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances, à partir des publications
statistiques de l’annuaire du commerce extérieur 2022 de l’INSD
Tableau IV.17 : Évolution de la variation des composantes de la balance des biens (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Exportations 118,23 49,76 25,70 188,04 190,08 126,50 94,87 607,26 288,10 35,79
Importations 411,80 -381,50 44,65 169,23 305,24 153,46 52,46 -90,01 206,89 909,49
Solde commercial -293,57 431,26 -18,95 18,81 -115,16 -26,96 42,41 697,26 81,21 -873,70
Source : DGESS, à partir des données de l’Annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
V. FINANCES PUBLIQUES
Points saillants
tendance haussière des réalisations des recettes budgétaires de 2013 à 2022 ;
dépassement des prévisions de recouvrements des recettes budgétaires en 2022 (+101,6%).
Commentaire général
Évolution des recettes budgétaires par nature15
Les prévisions de recettes budgétaires totales sont passées de 2 131,98 milliards FCFA en 2021 à 2 349,11 milliards FCFA en
2022, soit une hausse de 217,13 milliards FCFA (+10,2%). Cette hausse est consécutive à celle observée au niveau des recettes
ordinaires (+10,6%) et des recettes extraordinaires (+7,8%). L’augmentation des recettes ordinaires est portée par les recettes
fiscales (+10,4%) et les recettes non fiscales (+12,3%). Quant aux recettes extraordinaires, elles ont été principalement tirées par
les dons programmes (+25,7%). De 2017 à 2022, les prévisions des recettes budgétaires ont évolué en dents de scie avec
notamment des hausses de 17,4% en 2019 et de 10,2% en 2022. Sur la période 2013-2022, il est observé une tendance haussière
des prévisions des recettes avec une variation annuelle moyenne de 2,4%.
Le recouvrement des recettes budgétaires totales16 s’est situé à 2 386,44 milliards FCFA en 2022 avec un taux de recouvrement
de 101,6%. Ces recouvrements sont en progression de 223,79 milliards FCFA par rapport à 2021, soit un taux d’accroissement de
10,3%. Cette hausse est attribuable principalement aux recettes ordinaires (+14,2%), les recettes extraordinaires ayant connu une
baisse (-15,7%). L’augmentation des recettes ordinaires portée par les recettes fiscales (+18,6%) s’explique par les mesures
entreprises par les régies de recettes, notamment la mise en œuvre des téléprocédures et le renforcement des actions et mesures
de recouvrement. Quant à la contraction des recettes extraordinaires, elle est imputable principalement à la baisse des dons
programmes (-50,0%) en lien avec la suspension des appuis budgétaires de certains partenaires, consécutive aux changements
institutionnels intervenus en janvier et en septembre 2022.
Sur la période de 2013 à 2016, les recettes budgétaires enregistrent une tendance haussière avec une croissance annuelle
moyenne de 4,2%. Les recouvrements des recettes budgétaires de 2017 à 2022 affichent également une tendance haussière avec
un taux de croissance annuel moyen de 10,1%. La mobilisation des recettes budgétaires rapportées aux prévisions ressort à
101,6% en 2022. Sur la période 2013-2016, le taux de recouvrement annuel moyen s’est situé à 79,8% et celui de 2017-2022 est
ressorti à 91,6%.
Évolution des recettes propres mobilisées par régie
En 2022, les recouvrements de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) se sont affichés à 239,84
milliards FCFA avec un taux de recouvrement de 103,2%. Comparé à 2021, ils ont enregistré une baisse de 5,6% par rapport en
lien avec la contraction des recettes attendues au titre de la licence 4G de la téléphonie mobile (32,50 milliards FCFA en 2021
contre 8,00 milliards FCFA en 2022). Sur la période 2013-2022, les recouvrements sont en progression de 7,9% en moyenne par
an.
S’agissant de la Direction générale des impôts (DGI), ses recouvrements en 2022 au profit du Budget de l’Etat se sont situés à
1215,12 milliards FCFA avec un taux de recouvrement 110,0%. Par rapport à 2021, les recouvrements sont en hausse de 164,19
milliards FCFA soit une progression de 15,6%. Ce résultat s’explique essentiellement par la résilience des acteurs économiques en
2022, la digitalisation continue de l’administration fiscale, le suivi rapproché du portefeuille des contribuables et le renforcement du
contrôle fiscal et des procédures de recouvrement. Sur la période sous revue, elle a connu une progression continue de ses
recouvrements, excepté 2015, avec une croissance annuelle moyenne de 9,9%.
Quant aux recouvrements de la Direction générale des douanes (DGD) en 2022, ils se sont établis à 945,26 milliards FCFA
correspondant à un taux de 122,4%. Il en ressort une hausse de 35,8% par rapport à 2021. Cette performance s’explique par les
actions fortes entreprises par la DGD, notamment l’interconnexion du SYDONIA avec les systèmes des pays voisins à travers le
Système Informatisé de Gestion des Marchandises en Transit, l’intensification des contrôles après dédouanement et
l’implémentation des modules de gestion des exonérations. De 2013 à 2022, les recouvrements de la DGD ont connu une
croissance annuelle moyenne de 7,9%.
En 2022, sur les recettes propres mobilisées, la DGI a contribué à 50,6%, la DGD à 39,4% et la DGTCP à 10,0 %. Sur la période
sous revue, les taux de réalisation des régies affichent des niveaux satisfaisants. En effet, le taux moyen annuel de mobilisation
des recettes s’établit à 109,9% pour la DGTCP, 98,8% pour la DGI et 97,7% pour la DGD, soit un taux global annuel moyen de
99,4%.
Notes méthodologiques :
Taux de réalisation : Rapport des recouvrements sur les prévisions. Le taux annuel moyen est déterminé à partir de la moyenne
arithmétique.
Taux de variation : Variation relative entre le recouvrement/prévisions de l’année (n) par rapport à l’année (n-1). Le taux moyen
annuel est déterminé à partir de la moyenne géométrique.
Sources statistiques : Direction générale du Budget/Circuit informatisé de la dépense, Régies de recettes
14
L’analyse de la période sous revue est faite en deux temps : période budget objet (avant 2017) et celle du budget programme (à partir de 2017)
15
Le budget est présenté suivant la configuration « Budget programme » depuis l’année 2017 et les emprunts projets et programmes sont classés dans les opérations de
trésorerie.
16
Il s’agit des recettes mobilisées par les régies au profit du Budget de l’Etat, augmentées des dons projets et programmes.
Graphique V.34 : Évolution de la contibution des régies à la Graphique V.35 : Évolution comparée des réalisations et des
mobilisation des recettes (%) prévisions de recettes (milliards FCFA)
100 3000
90
2500
80
70 2000
60
1500
50
40 1000
30
500
20
10 0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances, régies de recettes de l’économie et des finances, régies de recettes
Graphique V.36 : Évolution de la structure par nature des Graphique V.37 : Évolution des recettes ordinaires et
recettes (milliards FCFA) extraordinaires (milliards FCFA)
2,500
2,500
2,000
2,000
1,500
1,500
1,000
1,000
500
500
0
2017 2018 2019 2020 2021 2022
0
2017 2018 2019 2020 2021 2022
Recettes fiscales Recettes non fiscales Dons programmes Dons projets et legs
Recettes ordinaires Recettes extraordinaires
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances, régies de recettes.
de l’économie et des finances, régies de recettes.
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 42
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Amortissement, charges de la
dette et dépenses en atténuation 12,8 51,8 21,7 18
des recettes
Charges financières de la dette 37,6 21,9 19,8 37,1 19,6
Dépenses de personnel 6 23,3 7,2 19,1 11,2 12,3 21,4 6,3 5,8 6,3
Dépenses d’acquisitions de biens
et services (dépenses de -2,2 -13,9 15,8 8 36,7 10,7 4,5 -12,6 11,9 6,5
fonctionnement)
Dépenses de transferts courants -8,4 3 -5,7 14 19,3 -8,7 12,9 0,6 -3 11,9
Dépenses en atténuation des
814,9 -15,7 27,7 79,8 19,6
recettes
Dépenses en capital 16,4 -31,7 -15,1 21,3 51,2 -32,2 -7 40,3 10 22,6
Investissements exécutés par
11,3 -29,2 -14,5 21 24,2 -17,4 -3,4 28,9 18,7 23,5
l’Etat
Part Etat 26,7 -38,9 -2,8 13,3 73,8 -22,1 -9 4,6 20,8 46,4
Subvention 39,6 -12,7 -35 -4,8 14,7 -51,7 -11,7 221,4 26,5 -4
Prêt -57,1 -3,4 -15,1 119,7 136,3 34,6 43,5 41,2 2,2 -28,7
Transferts en capital 621,3 -77 -48,7 49,4 136,4 34,6 -94,1 4619,5 -84,5 -49,4
Dépense globale 6,8 -6,7 -1 17,7 -12,9 15,6 9,8 12,4 7,7 13,3
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
80 110
70 3500 100
60 3000
90
50 2500
40 2000 80
30 1500
70
20 1000
500 60
10
0 0 50
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Dépenses ordinaires Dépenses en capital Dépenses globales Dépenses ordinnaires Dépense en capital Total dépenses budgétaires
Dépenses ordinaires Dépenses en capital
Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données de
l’annuaire statistique 2022 de l’économie et l’annuaire statistique 2022 de l’économie et l’annuaire statistique 2022 de l’économie et
des finances des finances des finances
Graphique 41 : Évolution de la structure des recettes totales et Graphique 42 : Évolution des dépenses par composante
dons (milliards FCFA) (milliards FCFA)
2800 4000
3800
2600
3600
2400 3400
3200
2200
3000
2000 2800
1800
2600
2400
1600 2200
1400 2000
1800
1200 1600
1000 1400
1200
800 1000
600 800
600
400 400
200 200
0
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Recettes totales Dons Dépenses courantes Dépenses en capital
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Points saillants
aggravation du déficit global base engagement de 2,2 points de pourcentage en 2022 ;
solde courant déficitaire de 65,30 milliards FCFA en 2022.
Commentaire général
Variation en valeur
Montant en 2021 Montant en 2022
2019/2018 2020/2019 2021/2020 2022/2021
Solde courant
23,99 -65,30 -44,20 -208,41 129,19 -89,29
Solde global base
engagement -708,06 -1 065,89 86,29 -269,14 -143,46 -357,83
Solde global hors dons
(base engagement) -985,33 -1 329,58 167,10 -450,82 -104,78 -344,25
Ajustement caisse
4,24 190,14 94,06 34,34 -27,52 185,90
Solde global base caisse
-703,82 -875,75 180,34 -234,79 -170,98 -171,93
Solde de base
-514,45 -931,99 78,44 -301,92 80,70 -417,53
Solde primaire de base
-321,90 -702,40 98,27 -247,85 102,11 -380,49
Solde primaire courant
216,54 164,29 -24,37 -184,91 181,17 -52,25
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
- Variation négative = détérioration du solde
- Variation positive = amélioration du solde
Graphique.43 : Évolution du solde globale base engagement, du solde global base caisse et du solde courant (milliards FCFA)
400
300
200
100
0
-100 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-200
-300
-400
-500
-600
-700
-800
-900
-1000
-1100
-1200
Solde global base engagements Solde global base caisse Solde courant
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
2018 (-0,2%) et en 2020 (-2,4%) . Sur la période 2013-2022, il est observé une tendance haussière des prévisions des recettes
avec une variation annuelle moyenne de 2,4%. Cependant, des baisses de prévisions sont constatées en 2014 (-2,5%),en 2015 (-
6,2%) et en 2017.
Le recouvrement des recettes budgétaires totales18 s’est situé à 2 386,44 milliards FCFA en 2022, en progression de 223,79
milliards FCFA par rapport à 2021, soit un taux d’accroissement de 10,3%. Cette hausse est attribuable principalement aux
recettes ordinaires (+14,2%) portée par les recettes fiscales (+18,6%). L’augmentation des recettes ordinaires s’explique par la
reprise de l’activité économique mais aussi par les mesures entreprises au niveau des régies de recettes en lien avec l’optimisation
de la mobilisation des ressources internes, notamment la mise en œuvre des téléprocédures et le renforcement des actions et
mesures de recouvrement. Quant aux recettes extraordinaires, elles ont connu une régression de 15,7% imputable principalement
par la contraction des dons programmes (-50,0%) en lien avec la fin de certains programmes budgétaires.
Sur la période de 2013 à 2016 on note une tendance haussière des recettes budgétaires avec une croissance annuelle moyenne
de 4,2%. La situation des recouvrements des recettes budgétaires de 2017 à 2022 affiches une tendance haussière avec un taux
de croissance annuel moyen de 10,1%. La mobilisation de recettes budgétaires rapportées aux prévisions affiche un taux de
recouvrement de 101,6% en 2021. Sur la période 2013-2016, le taux de recouvrement annuel moyen s’est situé à 79,8% et celui
de 2017-2021 est ressorti à 91,6%.
Évolution des recettes propres mobilisées par régie
En 2022, les recouvrements de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) ont baissé de 5,6% par
rapport à 2021 soit 12,81 milliards FCFA en lien avec la hausse des recettes attendues au titre de la licence de téléphonie mobile
(51,5 milliards FCFA en 2020 contre 32,5 milliards FCFA en 2021). Sur la période 2013-2022, les recouvrements sont en
progression de 7,9% en moyenne par an.
S’agissant de la Direction générale des impôts (DGI), ses recouvrements en 2022 au profit du Budget de l’Etat ont connu une
hausse de 15,6% par rapport à 2021 soit 164,19 milliards FCFA. Ce résultat s’explique essentiellement par la résilience des
acteurs économiques en 2021, la digitalisation continue de l’administration fiscale, le suivi rapproché du portefeuille des
contribuables et le renforcement du contrôle fiscal et des procédures de recouvrement. Sur la période sous revue, elle a connu une
progression continue de ses recouvrements, excepté 2015, avec une croissance annuelle moyenne de 9,9%. Quant aux
recouvrements de la Direction générale des douanes (DGD) en 2022, ils sont en hausse de 35,8% par rapport à 2021. Cette
hausse s’explique essentiellement par l’interconnexion du SYDONIA avec les systèmes des pays voisins à travers le Système
Informatisé de Gestion des Marchandises en Transit (SIGMAT). De 2013 à 2022, les recouvrements de la DGD ont connu une
croissance annuelle moyenne de 7,9%.
En 2022, sur les recettes propres mobilisées, la DGI a contribué à 50,6%, la DGD à 39,4% et la DGTCP à 10,0 %. Les taux de
recouvrement de la DGD, la DGI et la DGTCP sont respectivement de 122,4%, 110,0% et de 103,2% en 2022. Sur la période sous
revue, les taux de réalisation des régies affichent des niveaux satisfaisants. En effet, le taux moyen annuel de mobilisation des
recettes s’établit à 109,9% pour la DGTCP, 98,8% pour la DGI et 97,7% pour la DGD, soit un taux global annuel moyen de 99,4%.
Notes méthodologiques :
Taux de réalisation : Rapport des recouvrements sur les prévisions. Le taux annuel moyen est déterminé à partir de la moyenne
arithmétique.
Taux de variation : Variation relative entre le recouvrement/prévisions de l’année (n) par rapport à l’année (n-1). Le taux moyen
annuel est déterminé à partir de la moyenne géométrique.
Taux de décaissement : Rapport entre les décaissements et les prévisions des recettes extraordinaires.
Sources statistiques : Direction générale du Budget/Circuit informatisé de la dépense, Régies de recettes
Tableau V.24 : Taux de réalisation des recettes budgétaires (%)
2012 2013 2014 2015 2016
Recettes ordinaires 107,1 94,9 84,6 97,2 93,4
Recettes fiscales 109,0 95,0 82,1 96,7 92,3
Recettes non fiscales 94,9 96,6 112,5 101,1 102,2
Recettes en capital 80,6 51,4 43,5 116,2 49,5
Recettes extraordinaires 49,0 50,5 43,8 59,4 70,8
Dons 44,8 41,5 34,7 65,5 59,4
Emprunts 55,9 67,6 59,6 52,9 79,5
Recettes budgétaires 82,8 77,5 71,1 82,5 85,7
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances, régies de recettes
Graphique V.44 : Évolution de la contibution des régies à la Graphique V.45 : Évolution comparée des réalisations et des
mobilisation des recettes (%) prévisions de recettes (milliards FCFA)
100 3000
90
2500
80
70 2000
60
1500
50
40 1000
30
500
20
10 0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021
de l’économie et des finances, régies de recettes de l’économie et des finances, régies de recettes
Graphique V.46 : Évolution de la structure par nature des Graphique V.47 : Évolution des recettes ordinaires et
recettes (milliards FCFA) extraordinaires (milliards FCFA)
2,500
2,500
2,000
2,000
1,500
1,500
1,000
1,000
500
500
0
2017 2018 2019 2020 2021 2022
0
2017 2018 2019 2020 2021 2022
Recettes fiscales Recettes non fiscales Dons programmes Dons projets et legs
Recettes ordinaires Recettes extraordinaires
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021
de l’économie et des finances, régies de recettes.
de l’économie et des finances, régies de recettes.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Taux d’exécution budgétaire : L’exécution budgétaire rapportée à la dotation budgétaire
Sources statistiques : Direction général du budget, Circuit informatisé de la dépense
Tableau V.26 : Taux d'accroissement des dépenses exécutées (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Dépenses ordinaires -0,1 14,4 6,1 16,2 1,6 6,4 16,6 3,3 6,7 9,1
Amortissement, charges de la
dette et dépenses en atténuation 12,8 51,8 21,7 18,0
des recettes
Charges financières de la dette 37,6 21,9 19,8 37,1 19,6
Dépenses de personnel 6,0 23,3 7,2 19,1 11,2 12,3 21,4 6,3 5,8 6,3
Dépenses d’acquisitions de biens 6,5
et services (dépenses de -2,2 -13,9 15,8 8,0 36,7 10,7 4,5 -12,6 11,9
fonctionnement)
Dépenses de transferts courants -8,4 3,0 -5,7 14,0 19,3 -8,7 12,9 0,6 -3,0 11,9
Charges financières de la dette 814,9 -15,7 27,7 79,8 19,6
Dépenses en capital 16,4 -31,7 -15,1 21,3 25,7 -16,1 -7,0 40,3 10,0 22,6
Investissements exécutés par 23,5
11,3 -29,2 -14,5 21,0 24,2 -17,4 -3,4 28,9 18,7
l’Etat
Part Etat 26,7 -38,9 -2,8 13,3 73,8 -22,1 -9,0 4,6 20,8 46,4
Subvention 39,6 -12,7 -35,0 -4,8 -39,3 -18,4 -11,7 221,4 26,5 -4,0
Prêt -57,1 -3,4 -15,1 119,7 -62,8 48,9 43,5 41,2 2,2 -28,7
Transferts en capital 621,3 -77,0 -48,7 49,4 136,4 34,6 -94,1 4619,5 -84,5 -49,4
Dépense globale 6,8 -6,7 -1,0 17,7 8,7 -1,3 9,8 12,4 7,7 13,3
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
80 110
70 3500 100
60 3000
90
50 2500
40 2000 80
30 1500
70
20 1000
500 60
10
0 0 50
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Dépenses ordinaires Dépenses en capital Dépenses globales Dépenses ordinnaires Dépense en capital Total dépenses budgétaires
Dépenses ordinaires Dépenses en capital
Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données de
l’annuaire statistique 2021 de l’économie et l’annuaire statistique 2021 de l’économie et l’annuaire statistique 2021 de l’économie et
des finances des finances des finances
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Recettes totales et dons: Recettes courantes (recettes fiscales, recettes non fiscales) + Recettes en capital + Dons.
Dépenses totales et prêts nets: Dépenses courantes (dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement,
intérêts dus et transferts courants) + Dépenses en capital + prêts nets
Sources statistiques: Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique
Graphique 51 : Évolution de la structure des recettes totales et Graphique 52 : Évolution des dépenses par composante
dons (milliards FCFA) (milliards FCFA)
2800 4000
3800
2600
3600
2400 3400
3200
2200
3000
2000 2800
1800
2600
2400
1600 2200
1400 2000
1800
1200 1600
1000 1400
1200
800 1000
600 800
600
400 400
200 200
0
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Recettes totales Dons Dépenses courantes Dépenses en capital
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
Points saillants
aggravation du déficit global base engagement de 357,83 milliards FCFA en 2022 ;
solde courant déficitaire de 65,30 milliards FCFA en 2022.
Commentaire général
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Prêts nets : Différence entre les prêts effectués par l’État et les remboursements
Solde courant : Différence entre les recettes courantes et les dépenses courantes
Solde global base engagement : somme des recettes totales y compris dons moins les dépenses totales et prêts nets
Solde global base caisse : Solde global base engagement plus ajustement caisse
Sources statistiques : Direction générale du trésor et de la comptabilité publique
Variation en valeur
Montant en 2021 Montant en 2022
2019/2018 2020/2019 2021/2020 2022/2021
Solde courant
23,99 -65,30 -44,20 -208,41 129,19 -89,29
Solde global base
engagement -708,06 -1 065,89 86,29 -269,14 -143,46 -357,83
Solde global hors dons
(base engagement) -985,33 -1 329,58 167,10 -450,82 -104,78 -344,25
Ajustement caisse
4,24 190,14 94,06 34,34 -27,52 185,90
Solde global base caisse
-703,82 -875,75 180,34 -234,79 -170,98 -171,93
Solde de base
-514,45 -931,99 78,44 -301,92 80,70 -417,53
Solde primaire de base
-321,90 -702,40 98,27 -247,85 102,11 -380,49
Solde primaire courant
216,54 164,29 -24,37 -184,91 181,17 -52,25
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
- Variation négative = détérioration du solde
- Variation positive = amélioration du solde
Graphique.53 : Évolution du solde globale base engagement, du solde global base caisse et du solde courant (milliards FCFA)
400
300
200
100
0
-100 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-200
-300
-400
-500
-600
-700
-800
-900
-1000
-1100
-1200
Solde global base engagements Solde global base caisse Solde courant
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Service de la dette : Principal remboursé ou à rembourser ainsi que les autres charges liées à l’emprunt (intérêts,
commissions) payées ou à payer pendant une période donnée.
Encours de la dette : Montant à une date donnée des décaissements de dette non encore remboursés
Sources statistiques : Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique
Tableau V.30 : Évolution des taux d’accroissement de l’encours de la dette publique (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dette extérieure 0,4 9,0 14,3 9,4 -1,3 9,6 14,6 12,6 15,8 7,1
Dette multilatérale 0,9 10,2 15,3 10,6 -1,2 10,6 16,9 11,9 16,1 7,5
Dette bilatérale -2,1 2,9 8,8 1,9 -8,3 1,1 0,0 11,8 6,2 5,8
Créditeurs privés - - - - - 31,9 -12,6 93,3 61,9 -5,7
Dette intérieure 24,5 19,5 9,6 27,5 40,1 42,2 22,1 30,0 43,8 17,2
Bons du Trésor -100,0 - 15,1 87,7 21,7 3,3 -13,5 -1,0 47,3 -75,6
Obligations du Trésor 43,0 -2,8 14,5 22,3 63,9 42,2 29,8 28,4 42,0 17,6
Dettes titrisées -19,9 -5,9 -36,5 -82,4 -16,7 3553,8 -7,2 -8,5 -69,4 619,0
Banques commerciales 65,4 -8,9 11,9 -24,1 -22,1 -28,4 252,7 155,0 70,1 33,2
Arrièrés auditées non titrisées - - - - - - - - - -
Autres dettes - - - - -33,8 -50,9 -85,1 -80,4 45720,0 0,0
Dette publique Totale 5,6 11,7 13,0 14,1 10,8 21,6 17,9 20,4 29,3 12,5
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau V.31 : Évolution des taux d’accroissement du service de la dette publique (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dette extérieure 3,8 17,1 7,1 15,5 24,9 11,0 3,0 5,5 19,1 44,2
Principal 19,2 18,4 6,7 19,8 27,5 9,7 8,2 3,0 18,2 54,0
Charges -17,7 14,7 8,0 6,7 19,0 14,3 -9,5 12,8 21,6 19,5
Dette intérieure 20,8 66,5 7,8 43,9 -7,6 11,9 48,7 79,0 49,0 -20,2
Principal 67,4 67,8 12,6 33,1 -10,3 -5,3 125,7 49,9 54,7 -32,1
Charges -30,8 62,9 -5,3 79,4 -1,1 50,1 -58,6 300,3 32,8 19,5
Total service de la
13,9 48,3 7,6 35,7 0,4 11,7 34,8 61,9 44,5 -12,1
dette publique
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique V.54 : Structure de la dette Graphique V.55 : Évolution de l’encours de la Graphique V.56 : Évolution du service de la
intérieure par institution en 2022 (%) dette publique (milliards FCFA) dette publique (milliards FCFA)
8,000 900
02 02
800
7,000
18 700
6,000
600
5,000
08 500
4,000 400
3,000 300
69
2,000 200
100
1,000
0
Bons du Trésor Obligations du Trésor Dettes titrisées Banques commerciales 0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Autres dettes
Service total Dette extérieure
Encours Total Dette extérieure Dette intérieure Dette intérieure
Source : DGESS, à partir des données
de l’annuaire statistique 2022 de
l’économie et des finances Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données de
l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des
finances finances
Point saillant
respect de l’ensemble des normes
Commentaire général
Évolution de quelques ratios de la dette
Les principaux ratios calculés sont : « Service de la dette extérieure/exportations (SD/XBS) », « Service de la dette
extérieure/recettes budgétaires hors dons (SD/Rev) » et « Encours de la dette publique/PIB ».
Le ratio SD/XBS est passé de 2,9% et 4,2% sur la période sous revue pour une norme de 15% au maximum.
Le ratio SD/Rev a oscillé entre 3,4% et 7,9% sur la même période pour une norme de 18% au maximum.
Quant au ratio encours/PIB19, il est en progression entre 2013 et 2022, passant de 29,4% à 54,3% pour une norme de
70% maximum.
Sur la période 2013-2022, toutes les normes ont été respectées.
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Encours de la dette : C’est le montant à une date donnée des décaissements de dette non encore remboursés ou
annulés.
Ratio d’endettement : Ce ratio compare les dettes du Burkina Faso à ses richesses et ses ressources budgétaires en
vue d’évaluer sa capacité de remboursement.
NB : Le calcul du ratio Encours/PIB prend en compte l’encours de la dette des sociétés d’Etat.
Sources statistiques : Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique
19
Comptes nationaux selon la nouvelle base de 2015
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 60
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Graphique V.57 : Évolution de l'encours de la Graphique V.58 : Évolution du service de Graphique V.59 : Évolution du service de
dette/PIB la dette/Exportation la dette/Revenu
80 16 20
18
70 14
16
60 12
14
10 12
50
8 10
40
8
6
30 6
4
4
20
2 2
10 0
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
du stock de la dette intérieur est principalement expliquée par les émissions de titres publics sur le marché sous-
régional.
De 2012 à 2021, l’encours de la dette intérieure a connu un accroissement annuel moyen de 28,4%, passant de 351,69
milliards FCFA à 3 326,23 milliards FCFA. Sa proportion dans l’encours total de la dette est de plus en plus importante
sur la période passant de 21,4% à 53,8%, soit une moyenne annuelle de 35,7%. Cette situation s’explique entre autres
par la souplesse des décaissements et par la volonté du gouvernement de développer le marché intérieur.
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Service de la dette : Principal remboursé ou à rembourser ainsi que les autres charges liées à l’emprunt (intérêts,
commissions) payées ou à payer pendant une période donnée.
Encours de la dette : Montant à une date donnée des décaissements de dette non encore remboursés
Sources statistiques : Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique
Tableau V.34 : Évolution des taux d’accroissement de l’encours de la dette publique (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dette extérieure 0,4 9,0 14,3 9,4 -1,3 9,6 14,6 12,6 15,8 7,1
Dette multilatérale 0,9 10,2 15,3 10,6 -1,2 10,6 16,9 11,9 16,1 7,5
Dette bilatérale -2,1 2,9 8,8 1,9 -8,3 1,1 0,0 11,8 6,2 5,8
Créditeurs privés - - - - - 31,9 -12,6 93,3 61,9 -5,7
Dette intérieure 24,5 19,5 9,6 27,5 40,1 42,2 22,1 30,0 43,8 17,2
Bons du Trésor -100,0 - 15,1 87,7 21,7 3,3 -13,5 -1,0 47,3 -75,6
Obligations du Trésor 43,0 -2,8 14,5 22,3 63,9 42,2 29,8 28,4 42,0 17,6
Dettes titrisées -19,9 -5,9 -36,5 -82,4 -16,7 3553,8 -7,2 -8,5 -69,4 619,0
Banques commerciales 65,4 -8,9 11,9 -24,1 -22,1 -28,4 252,7 155,0 70,1 33,2
Arrièrés auditées non
- - - - - - - - - -
titrisées
Autres dettes - - - - -33,8 -50,9 -85,1 -80,4 45720,0 0,0
Dette publique Totale 5,6 11,7 13,0 14,1 10,8 21,6 17,9 20,4 29,3 12,5
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau V.35 : Évolution des taux d’accroissement du service de la dette publique (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Dette extérieure 3,8 17,1 7,1 15,5 24,9 11,0 3,0 5,5 19,1 44,2
Principal 19,2 18,4 6,7 19,8 27,5 9,7 8,2 3,0 18,2 54,0
Charges -17,7 14,7 8,0 6,7 19,0 14,3 -9,5 12,8 21,6 19,5
Dette intérieure 20,8 66,5 7,8 43,9 -7,6 11,9 48,7 79,0 49,0 -20,2
Principal 67,4 67,8 12,6 33,1 -10,3 -5,3 125,7 49,9 54,7 -32,1
Charges -30,8 62,9 -5,3 79,4 -1,1 50,1 -58,6 300,3 32,8 19,5
Total service de la
13,9 48,3 7,6 35,7 0,4 11,7 34,8 61,9 44,5 -12,1
dette publique
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique V.60 : Structure de la dette Graphique V.61 : Évolution de l’encours de la Graphique V.62 : Évolution du service de la
intérieure par institution en 2022 (%) dette publique (milliards FCFA) dette publique (milliards FCFA)
8,000 900
02 02
800
7,000
18 700
6,000
600
08 5,000 500
4,000 400
69 300
3,000
200
2,000
Bons du Trésor Obligations du Trésor Dettes titrisées Banques commerciales 100
1,000
Autres dettes
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Service total Dette extérieure
Source : DGESS, à partir des données Dette intérieure
de l’annuaire statistique 2022 de Encours Total Dette extérieure Dette intérieure
l’économie et des finances
Source : DGESS, à partir des données de
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des
l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
finances
Point saillant
respect de l’ensemble des normes
Commentaire général
Évolution de quelques ratios de la dette
Les principaux ratios calculés sont : « Service de la dette extérieure/exportations (SD/XBS) », « Service de la dette
extérieure/recettes budgétaires hors dons (SD/Rev) » et « Encours de la dette publique/PIB ». Toutes les normes ont
été respectées sur la période 2013-2022.
Le ratio SD/XBS est passé de 2,6% et 3,1% sur la période sous revue pour une norme de 15% au maximum.
Le ratio SD/Rev a oscillé entre 3,8% et 6,2% sur la même période pour une norme de 18% au maximum.
Quant au ratio encours/PIB20, il est en progression entre 2013 et 2022, passant de 28,8% à 57,2% pour une norme de
70% maximum.
Note méthodologique
Concepts : Voir Glossaire
Encours de la dette : C’est le montant à une date donnée des décaissements de dette non encore remboursés ou
annulés.
Ratio d’endettement : Ce ratio compare les dettes du Burkina Faso à ses richesses et ses ressources budgétaires en
vue d’évaluer sa capacité de remboursement.
NB : Le calcul du ratio Encours/PIB prend en compte l’encours de la dette des sociétés d’Etat.
Sources statistiques : Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique
20
Comptes nationaux selon la nouvelle base de 2015
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 65
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Graphique V.63 : Évolution de l'encours de la Graphique V.64 : Évolution du service de Graphique V.65 : Évolution du service de
dette/PIB la dette/Exportation la dette/Revenu
80 16 20
18
70 14
16
60 12
14
10 12
50
8 10
40
8
6
30 6
4
4
20
2 2
10 0
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
21
Les instruments de financement comprennent l’aide projet, l’appui budgétaire, l’aide alimentaire et l’assistance et secours d’urgence
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 67
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Tableau V.38 : Évolution de la structure de l’Aide extérieure par nature de financement (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Prêts 10,3 23,2 25,3 28,7 24,9 28,9 34,4 34,8 31,0 nd
Dons 89,7 76,8 74,7 71,3 75,1 71,1 65,6 65,2 69,0 nd
Total APD 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.39 : Évolution de la structure de l’Aide publique au développement selon les instruments de financements (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Aide projet 69,1 72,7 58,8 70,7 83,6 78,8 72,2 67,8 83,1 nd
Appui budgétaire 22,3 24,4 38,2 25,8 11,8 16,8 21,2 26,9 11,9 nd
Aide alimentaire 3,4 2,0 2,3 2,9 4,6 3,5 2,6 0,3 3,0 nd
Assistance et secours d’urgence 5,2 0,9 0,7 0,6 0,1 0,8 4,0 5,0 2,0 nd
Total APD 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.40 : Évolution du taux d’accroissement de l’APD selon les principaux instruments de financements (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Aide projet (en millions $US) 10,6 1,3 -19,3 19,5 22,5 19,7 -1,4 29,9 24,1 nd
Appui budgétaire (en millions $US) -26,4 5,3 55,7 -32,7 -52,8 81,8 35,5 74,9 -55,1 nd
Total APD (en millions $US) -1,3 -3,8 -0,4 -0,5 3,6 26,9 7,5 38,3 1,3 nd
Total APD (en milliards FCFA) -0,9 -3,8 -0,4 17,1 1,8 21,3 13,3 35,9 -2,4 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.41 : Évolution de la part contributive de l’Aide Publique au Développement par groupe donateur
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Bilatéral 47,0 36,8 37,2 36,2 37,4 29,2 30,5 36,6 32,2 nd
Multilatéral 50,1 59,4 57,8 60,3 56,8 66,6 64,5 59,6 63,8 nd
ONG Internationales 2,9 3,8 5,0 3,4 5,8 4,3 4,9 3,9 4,0 nd
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Graphique V.66 : Évolution de l'APD (millions $US) Graphique V.67 : Structure de l'APD selon le groupe de
donateur (millions $US)
2,250 2250
2000
2,000
1750
1,750
1500
1,500
1250
1,250 1000
1,000 750
750 500
250
500
0
250 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Bilatéral Multilatéral ONG Internationales
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
2021 de l’économie et des finances 2021 de l’économie et des finances
forte augmentation de l’aide alimentaire en 2021 ;
forte baisse des appuis budgétaires en 2022 ;
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 68
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Note méthodologique :
APD/habitant : Rapport de l’APD totale en dollars US sur la population totale de l’année.
APD/PIB : Rapport de l’APD totale sur le PIB nominal.
Sources statistiques : Direction générale de la coopération
22
Les instruments de financement comprennent l’aide projet, l’appui budgétaire, l’aide alimentaire et l’assistance et secours d’urgence
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 69
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Tableau V.42 : Évolution de la structure de l’Aide extérieure par nature de financement (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Prêts 10,3 23,2 25,3 28,7 24,9 28,9 34,4 34,8 31,0 nd
Dons 89,7 76,8 74,7 71,3 75,1 71,1 65,6 65,2 69,0 nd
Total APD 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.43 : Évolution de la structure de l’Aide publique au développement selon les instruments de financements (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Aide projet 69,1 72,7 58,8 70,7 83,6 78,8 72,2 67,8 83,1 nd
Appui budgétaire 22,3 24,4 38,2 25,8 11,8 16,8 21,2 26,9 11,9 nd
Aide alimentaire 3,4 2,0 2,3 2,9 4,6 3,5 2,6 0,3 3,0 nd
Assistance et secours d’urgence 5,2 0,9 0,7 0,6 0,1 0,8 4,0 5,0 2,0 nd
Total APD 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.44 : Évolution du taux d’accroissement de l’APD selon les principaux instruments de financements (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Aide projet (en millions $US) 10,6 1,3 -19,3 19,5 22,5 19,7 -1,4 29,9 24,1 nd
Appui budgétaire (en millions $US) -26,4 5,3 55,7 -32,7 -52,8 81,8 35,5 74,9 -55,1 nd
Total APD (en millions $US) -1,3 -3,8 -0,4 -0,5 3,6 26,9 7,5 38,3 1,3 nd
Total APD (en milliards FCFA) -0,9 -3,8 -0,4 17,1 1,8 21,3 13,3 35,9 -2,4 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Tableau V.45 : Évolution de la part contributive de l’Aide Publique au Développement par groupe donateur
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Bilatéral 47,0 36,8 37,2 36,2 37,4 29,2 30,5 36,6 32,2 nd
Multilatéral 50,1 59,4 57,8 60,3 56,8 66,6 64,5 59,6 63,8 nd
ONG Internationales 2,9 3,8 5,0 3,4 5,8 4,3 4,9 3,9 4,0 nd
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 nd
Source : DGESS, à partir de l’annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
Graphique V.68 : Évolution de l'APD (millions $US) Graphique V.69 : Structure de l'APD selon le groupe de
donateur (millions $US)
2,250 2250
2000
2,000
1750
1,750
1500
1,500
1250
1,250 1000
1,000 750
750 500
250
500
0
250 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Bilatéral Multilatéral ONG Internationales
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
2021 de l’économie et des finances 2021 de l’économie et des finances
V.12 Évolution des composantes des recettes et dépenses des collectivités territoriales par
nature23
Points saillants :
hausse des recettes propres de 16,8% en 2021 ;
hausse continue du « soutien équipement/Etat » à partir de 2019 ;
baisse du taux d’absorption de 7,4 points de pourcentage en 2021.
Commentaire général
Notes méthodologiques :
Concepts : Voir glossaire
Taux d’absorption : Rapport entre les dépenses exécutées et les recettes mobilisées par les collectivités territoriales
Taux de couverture : Rapport entre les recettes mobilisées et les dépenses exécutées par les collectivités territoriales
Sources statistiques : Direction générale du développement territorial /MEFP.
Tableau V.46 : Variation des recettes des collectivités territoriales par nature (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
RECETTES DE 3,24 -2,28 12,03 2,60 27,48 21,82 6,44 9,28 5,38
23
Les données de 2022 n’étant pas disponibles, l’analyse s’est focalisée sur la situation de 2021
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 71
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
FONCTIONNEMENT(A)
Recettes fiscales 2,87 0,76 -1,16 3,66 -0,44 5,39 2,45 1,83 3,80
Recettes non fiscales (hors autres
subventions) 0,70 1,05 -0,30 1,89 2,53 2,45 0,77 -0,24 4,40
Dotations liées aux compétences
transférées 2,52 -6,45 9,87 -5,94 21,95 0,46 -0,77 0,12 1,12
Appuis financiers de l'État (DGF,
TPP, participation de l'état) -1,84 2,40 1,53 -0,41 -1,08 3,17 3,98 -2,09 0,79
Autres subventions 0,76 0,72 -0,49 -0,74 -0,62 0,81 0,95 2,04 -3,12
Report de fonctionnement -1,77 -0,76 2,58 4,14 5,14 9,54 -0,94 7,62 -1,61
RECETTES
D'INVESTISSEMENT(B) 6,17 -1,95 7,25 9,06 23,59 -7,73 5,29 43,13 33,09
Epargne sur fonctionnement 0,21 0,31 0,40 0,65 2,17 3,93 3,92 2,84 0,23
Soutien équipement /État 0,03 -0,36 -4,13 8,08 -4,12 -3,98 14,52 20,04 18,92
Dotations liées aux compétences
transférées 3,31 -8,26 4,26 -2,36 19,67 -15,74 -1,85 -0,41 2,68
Autres recettes d'investissement -1,80 0,00 4,75 5,52 0,21 -1,24 -2,74 8,94 -5,08
Report investissement 4,41 6,34 1,98 -2,84 5,66 9,30 -8,56 11,72 16,34
TOTAL RECETTES (A+B-
Épargne) 9,20 -4,55 18,88 11,00 48,90 10,16 7,81 49,57 38,23
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau V.47 : Variation des dépenses des collectivités territoriales par nature (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Dépenses de fonctionnement (A) 4,25 -4,55 8,03 -2,95 17,64 23,18 -0,71 9,93 -1,77
Epargne section de fonctionnement 0,21 0,31 0,40 0,65 2,17 3,93 3,92 2,85 0,23
Dépenses d'investissement (B) -0,13 -3,81 11,41 3,13 13,51 2,13 -7,05 25,66 4,59
TOTAL (A+B-Epargne) 3,91 -8,67 19,04 -0,47 28,97 21,38 -11,67 32,75 2,59
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique V.70 : Évolution des recettes et des dépenses des Graphique V.71 : Évolution des taux d’absorption des dépenses
collectivités territoriales (milliards FCFA des collectivités territoriales (%)
300 100
90
250 80
70
200
60
50
150
40
100 30
20
50 10
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Taux d'absorption d'investissement Taux d'absorption de fonctionnement
Recettes des collectivités Depenses des collectivités Taux d'absorption global
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
V.13 Évolution des recettes et des dépenses des régions collectivités territoriales24
Points saillants :
augmentation des recettes totales des régions collectivités territoriales en 2021 (+29,7%);
hausse des dépenses du budget des régions collectivités territoriales en 2021 (+16,1%);
faible taux d’absorption des ressources par les régions collectivités territoriales en 2021 (39,5%).
Commentaire général
Évolution des recettes des régions collectivités territoriales (ex conseils régionaux)
Les recettes totales des régions CT se sont établies à 25 382,22 millions FCFA en 2021 contre un niveau de 19 568,20
millions FCFA une année plus tôt, soit une hausse de 29,7% correspondant à 5 814,02 millions FCFA.
Cette hausse est imputable principalement aux recouvrements et participations, aux dotations-subventions-dons et legs.
Des hausses ont été enregistrées au niveau de l’ensemble des régions CT allant de 34,53 millions FCFA (Centre-Sud) à
1339,96 millions FCFA (Boucle du Mouhoun).
L’évolution de ces recettes totales régions CT est restée quasiment régulière sur la période 2013-2021, avec une
croissance annuelle moyenne de 14,6%.
Évolution des taux d’absorption des ressources des régions collectivités territoriales.
Le taux d’absorption de l’exercice 2021 des régions collectivités territoriales s’est situé à 39,5%. Ce taux est en baisse
de 4,6 points de pourcentage par rapport à 2020. L’absorption des ressources reste assez faible dans la majorité des
régions collectivités territoriales en 2021. Ce faible taux d’absorption global est lié aux difficultés rencontrées dans
l’exécution des plans d’investissements locaux, notamment la situation sécuritaire délétère dans certaines régions et la
non maîtrise des procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics par les acteurs.
Sur la période 2013-2021, le taux d’absorption global des régions CT se situe à 52,4% en moyenne par an.
Notes méthodologiques :
Concepts : Voir glossaire
Taux d’absorption : Rapport entre les dépenses exécutées et les recettes mobilisées par les collectivités territoriales.
Région/Conseil régional : Subdivision du territoire dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle
est une entité d’organisation et de coordination de développement administrée par un président de conseil régional.
Sources statistiques : Direction générale des Collectivités Territoriales/ MATDS.
24
Les données de 2022 n’étant pas disponibles, l’analyse s’est focalisée sur la situation de 2021
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 73
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Tableau V.48 : Évolution du taux de variation des recettes par région collectivité territoriale (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Boucle du Mouhoun -5,5 20,7 -25,4 49,5 30,5 40,4 -2,4 58,5 106,8
Cascades 10,6 -7,6 10,5 -17,1 34,5 50,9 37,1 35,0 53,3
Centre -15,9 9,7 -1,7 -16,6 18,3 -10,2 -8,1 -6,0 34,1
Centre-Est 21,2 5,4 95,9 -32,0 -0,2 -49,6 177,2 -16,5 38,0
Centre-Nord 7,3 18,9 13,0 22,9 -60,5 211,3 43,9 59,5 6,5
Centre-Ouest 21,8 -10,9 12,3 5,2 16,9 16,5 38,5 18,2 2,8
Centre-Sud -21,7 -12,5 -18,3 123,5 5,3 99,2 -67,6 314,3 19,9
Est -9,9 39,2 -3,5 28,1 1,8 -25,8 113,5 34,1 49,3
Hauts-Bassins 43,7 -8,3 -18,6 -8,5 -3,3 -9,2 20,2 30,5 5,3
Nord 55,2 -24,3 -20,1 108,1 -32,2 163,9 -0,5 57,7 29,0
Plateau Central 10,8 3,7 6,1 5,5 -6,0 120,7 15,2 14,7 60,0
Sahel -3,1 -12,4 -7,6 43,9 53,4 113,1 -10,5 197,9 14,7
Sud-Ouest -14,0 11,3 -31,9 31,9 139,7 65,7 -0,3 47,3 19,2
Ensemble 4,9 2,5 -1,1 1,4 6,3 26,2 13,9 45,6 29,7
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau V.49 : Évolution du taux de variation des dépenses par région collectivité territoriale (%)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Boucle du Mouhoun -22,2 18,7 3,3 1,0 64,3 4,1 30,2 8,1 -14,8
Cascades 0,6 16,9 21,3 -59,7 43,2 -28,8 200,7 32,4 -29,1
Centre -37,5 2,6 -3,9 -40,3 7,3 36,1 -17,5 -7,1 18,9
Centre-Est 19,6 -62,7 745,5 -69,6 99,7 -47,2 193,6 -40,1 -20,4
Centre-Nord -14,7 -9,4 114,1 107,7 -58,9 20,9 -16,7 227,3 10,9
Centre-Ouest 40,5 -47,7 48,8 -5,8 89,9 16,3 -0,5 48,2 7,3
Centre-Sud -34,0 -31,7 51,6 7,7 72,0 109,3 -75,7 261,5 -3,3
Est -32,8 28,3 15,3 16,1 53,2 7,3 0,1 0,4 101,4
Hauts-Bassins 134,2 -8,4 -25,5 -24,1 71,6 -51,9 101,2 39,0 -4,8
Nord 36,7 -38,9 12,5 80,3 -14,2 81,7 -38,1 38,1 94,4
Plateau Central 36,9 -47,1 171,8 16,4 -27,5 -35,5 44,3 -5,3 76,4
Sahel 77,6 -63,5 29,1 82,7 26,5 45,0 -23,1 125,6 62,8
Sud-Ouest -24,2 20,5 33,4 -37,4 176,0 -19,6 27,1 58,2 -26,3
Ensemble -4,5 -12,7 21,8 -16,1 25,0 5,4 6,4 33,7 16,1
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique V.72 : Évolution des recettes et Graphique V.73 : Évolution du taux Graphique V.74 : Situation des taux
dépenses des régions (millions FCFA) d’absorption global des régions (%) d’absorption par régions en 2021 (%)
70
30,000
Centre-Ouest 64.4
Hauts-Bassins 62.5
25,000 60
Nord 54.6
Centre-Sud 49.4
20,000 50
Centre 46.4
Centre-Nord 46.4
15,000 40
Burkina 39.5
30 Est 39.1
10,000
Centre-Est 34.8
0 10 B. du Mouhoun 23.3
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Plateau Central 21.8
0 Cascades 19.0
Recettes Dépenses 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGESS, à partir des données de Source : DGESS, à partir des données Source : DGESS, à partir des données de
l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des de l’annuaire statistique 2022 de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et
finances l’économie et des finances des finances
Points saillants :
amélioration du ratio masse salariale sur recettes fiscales de 9,4 points de pourcentage en 2022 ;
forte hausse de taux d’inflation de 10,2 points de pourcentage en 2022 ;
détérioration du ratio du solde budgétaire global, dons compris (base engagement) de 2,3 points de
pourcentage en 2022.
Commentaire
A fin 2022, le ratio du solde budgétaire global, dons compris (base engagement) est ressorti à -8,6% contre
-6,3% à fin 2021, en détérioration de 2,3 points de pourcentage. S’agissant du taux d'inflation en moyenne annuelle, il
s’est établi à 3,9% en 2021 contre 14,1% en 2022, enregistrant ainsi une forte hausse de 10,2 points de pourcentage.
Pour le ratio de l'encours de la dette rapporté au PIB nominal, il reste pratiquement stable, passant de 53,3% à 53,9
(+0,6 point). Le ratio masse salariale sur recettes fiscales quant à lui s’est situé à 45,9% en 2022 contre 55,3% en 2021,
en baisse de 9,4 points de pourcentage. Concernant le taux de pression fiscale, il s’est légèrement amélioré de 1,1 point
de pourcentage pour se situer à 16,3% en 2022.
Sur la période 2013-2022, le Burkina Faso a respecté tous les critères de premier rang, excepté le « Ratio du déficit
budgétaire dons compris (base engagement) rapporté au PIB nominal » et le taux d’inflation en moyenne annuelle en
2022 contenus dans le pacte de convergence et de stabilité macroéconomique de la CEDEAO.
.
Critères de second rang de la CEDEAO
En 2022, les deux (02) critères de second rang de la CEDEAO ont été respectés. En effet, le « ratio de l'encours de la
dette rapporté au PIB nominal » est ressorti à 53,9%, en hausse de 0,6 point de pourcentage par rapport à 2021, pour
une norme de 70% au maximum. S’agissant de la « variation du taux de change nominal », elle est passé de 1,4% en
2021 pour se situer à -5,3% en 2022, pour une norme communautaire de +/-10%.
Sur la période 2013-2022 tous les deux (02) critères de second rang de la CEDEAO ont été respectés.
Notes méthodologiques :
Concepts : Voir glossaire
Réserves brutes en mois d’importation : Ce critère vise la stabilité du taux de change. On estime en effet que la
capacité d’une banque centrale à soutenir le cours de change de sa monnaie dépend du niveau de ses avoirs en
devises dont l’accumulation est fonction de la performance des secteurs d’exportation et la qualité de la gestion du
régime de change par la Banque Centrale.
Le taux de change nominal : Il exerce une grande influence sur le compte courant et sur la plupart des variables
macroéconomiques et constitue à ce titre, une variable fondamentale dans toute économie ouverte. Aussi, la recherche
de la stabilité des taux de change à travers ce critère a pour objectif de maintenir les effets des variations monétaires
sur les prix relatifs des importations et des exportations des pays membres de la région.
Sources statistiques : Comité national de politique économique.
baisse du ratio masse salariale sur recettes fiscales de 9,4 points de pourcentage en 2022 ;
25
Depuis 2008
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 76
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
A fin décembre 2022, le ratio du solde budgétaire global, dons compris (base engagement) est ressorti à -8,6% contre
-6,3% à fin 2021, en détérioration de 2,3 points de pourcentage. S’agissant du taux d'inflation en moyenne annuelle, il
s’est établi à 14,1% contre 3,9% en 2021, enregistrant ainsi une forte hausse de 10,2 points de pourcentage. Pour le
ratio de l'encours de la dette rapporté au PIB nominal, il reste pratiquement stable, passant de 53,3% à 53,9 (+0,6
point). Le ratio masse salariale sur recettes fiscales quant à lui s’est situé à 45,9% en 2022 contre 55,3% en 2021, en
baisse de 9,4 points de pourcentage. Concernant le taux de pression fiscale, il s’est légèrement amélioré de 1,1 point de
pourcentage pour se situer à 16,3% en 2022.
Notes méthodologiques :
Concepts : Voir glossaire
Réserves brutes en mois d’importation : Ce critère vise la stabilité du taux de change. On estime en effet que la
capacité d’une banque centrale à soutenir le cours de change de sa monnaie dépend du niveau de ses avoirs en
devises dont l’accumulation est fonction de la performance des secteurs d’exportation et la qualité de la gestion du
régime de change par la Banque Centrale.
Le taux de change nominal : Il exerce une grande influence sur le compte courant et sur la plupart des variables
macroéconomiques et constitue à ce titre, une variable fondamentale dans toute économie ouverte. Aussi, la recherche
de la stabilité des taux de change à travers ce critère a pour objectif de maintenir les effets des variations monétaires
sur les prix relatifs des importations et des exportations des pays membres de la région.
Sources statistiques : Comité national de politique économique.
Ratio dette / PIB ≤70% 25,4 27,4 30,9 32,3 36,0 37,3 42,2 46,2 53,3 53,9
Maintenir
Variation du taux de change
stable (+/- 4,1 0,1 -9,3 0,5 2,1 2,6 -2,8 1,0 1,4 -5,3
nominal*
10%)
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique VI.75 : Évolution du taux de pression fiscale (%) Graphique VI.76 : Évolution de la masse salariale sur recettes
fiscales (%)
24 70
22
20 60
18
16 50
14
12 40
10
8 30
6
4 20
2
0 10
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
(*) Le pacte de convergence et de stabilité macroéconomique, arrivé à échéance au 31 décembre 2019, a été renouvelé le 19 juin 2021
Points saillants :
baisse en nombre de 41,5% et en valeur de 7,7% des marchés publics conclus en procédures de droit
commun ;
baisse en nombre de 69,7% et en valeur de 83,2% des marchés publics conclus en procédures
exceptionnelles.
Commentaire
Évolution globale des marchés publics26
Le volume des marchés publics conclus en 2022 s’est affiché à 650 marchés contre 1 261 marchés en 2021, soit une
baisse de 48,5%. La valeur des marchés conclus en 2022 se chiffrent à 71,14 milliards FCFA contre 150,56 milliards
FCFA en 2021, soit une baisse de 52,8%. Ces différentes baisses en volume et en valeur s’expliquent par les
changements institutionnels qui n’ont pas permis la mise en œuvre de certaines procédures par les autorités
contractantes. En effet, 2022 a été une année charnière marquée par une adoption tardive des budgets et des plans de
passations des marchés publics de l’ensemble des autorités contractantes.
Sur la période 2013-2022, l’analyse de l’évolution globale des marchés suivant les types de procédures présente une
prédominance des marchés conclus selon les procédures de droit commun. Cette procédure a représenté une
proportion annuelle moyenne en volume de 79,8% et en valeur de 72,2%.
Marchés publics conclus selon les procédures de droit commun
Le nombre de marchés publics conclus suivant les procédures de droit commun s’est affiché à 556 en 2022 contre 951
en 2021, soit une baisse de 395 marchés publics (-41,5%). En valeur, cette procédure a connu une baisse de 4,65
milliards FCFA (-7,7%) pour s’afficher à 56,00 milliards FCFA en 2022.
Les marchés publics conclus suivant les procédures de droit commun représentent 85,5% en volume et 78,7% en
valeur en 2022, contre une norme communautaire de 85% minimum dans les deux cas. Cette norme constitue un
indicateur de bonne gouvernance au niveau de l’espace UEMOA. L’indicateur n’est pas respecté en valeur’
Sur la période sous revue, le nombre de marchés publics conclus selon cette procédure a connu une évolution
erratique, passant de 608 en 2013 à 556 en 2022, avec une tendance globalement haussière.
Marchés publics conclus selon les procédures exceptionnelles
En 2022, le nombre de marchés publics conclus suivant les procédures exceptionnelles enregistre une baisse
considérable de 216 marchés (-69,7%) pour s’afficher à 94 marchés. En valeur, ces marchés enregistrent également
une baisse de 74,77 milliards FCFA (-83,2%), liée principalement à la chute de la valeur des marchés conclus par la
procédure d’appel d’offres restreint (-49,20 milliards FCFA). Par mode de passation, il ressort que seulement 8 marchés
publics sont conclus par appel d’offres restreint pour un montant de 3,31 milliards FCFA contre 145 marchés en 2021.
Quant aux marchés conclus par entente directe, il ressort en volume 86 marchés en 2022 pour un montant de 11,83
milliards FCFA, contre 165 marchés en 2021. En somme, les marchés conclus suivant les procédures exceptionnelles
représentent 14,5% en nombre et 21,3% en valeur du montant total des marchés publics conclus pour une norme
communautaire de 15% maximum en volume et en valeur. L’indicateur de bonne gouvernance est respecté seulement
en volume.
Sur la période 2013-2022, le volume des marchés conclus selon les procédures exceptionnelles est passé de 115 à 94
avec une tendance relativement croissante. Un montant de 52,28 milliards FCFA en moyenne annuelle est utilisé dans
la conclusion des contrats par procédures exceptionnelles. De 2017 à 2021 les marchés suivant la procédure
exceptionnelle a connu une hausse. Cette hausse s’explique d’une part par la réforme du secteur de la commande
publique et d’autres part la mise en œuvre de la politique d’allègement des conditions de recours à la procédure
d’entente directe dans le cadre d’exécution des projets et programmes d’investissements, de la lutte contre la pandémie
de la COVID 19 et de la tranche du Programme d’urgence pour le sahel (PUS-BF).
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Procédure de droit commun : Il s’agit des marchés publics conclus par la procédure d’Appel d’offres ouvert, de
Demande de prix, de Demande de propositions précédée d’une manifestation d’intérêt et de demande de propositions
allégées.
26
Les marchés publics conclus au niveau des EPE, des Collectivités Territoriales, des Maitrises d’Ouvrage Délégués depuis 2011, par les procédures allégées
ne sont pas pris en compte dans les statistiques à l’exception de la demande de prix et de la demande de propositions allégées.
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 79
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Procédure exceptionnelle : Il s’agit des marchés publics conclus par la procédure d’entente directe ou par la
procédure de consultation restreinte (Appel d’offres restreint et demande de proposition restreinte).
Sources statistiques : Direction générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers, base de
données
Tableau VI.52 : Évolution de la variation des marchés publics en nombre par mode de passation
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Appels d'offres ouverts -507 -159 7 -79 64 140 -59 64 40 -196
Demandes de prix -481 -122 38 -3 71 179 -30 10 75 -67
Demandes de proposition
-94 -1 12 -23 -6 42 22 -37 98 -132
(avec manifestation d’intérêts)
Appels d'offres restreints -31 17 -45 -16 0 11 47 19 63 -137
Entente directe -48 -9 40 -44 9 102 -37 23 15 -79
Total -1161 -274 52 -165 138 474 -57 79 291 -611
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau VI.53 : Évolution de la variation des marchés publics en valeur par mode de passation (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Appels d'offres ouverts -65,31 128,22 -126,40 -12,37 -68,38 84,25 10,38 85,27 -175,39 3,07
Demandes de prix -2,11 -1,30 0,32 0,02 1,64 3,02 -0,28 -1,45 3,08 -2,29
Demandes de proposition (avec
-9,50 4,31 4,09 1,38 -12,48 6,66 0,34 -3,09 3,81 -5,43
manifestation d’intérêts)
Appels d'offres restreints -2,22 12,54 -23,44 -5,77 -0,06 7,90 89,42 -66,52 21,23 -49,20
Entente directe -9,25 -6,31 43,09 -40,44 6,67 -7,62 23,83 26,94 -25,69 -25,57
Total -88,38 137,45 -102,34 -57,17 -72,63 94,22 123,68 41,16 -172,96 -79,42
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique VI.77 : Evolution de la structure des marchés publics Graphique VI.78 : Evolution des marchés publics conclus en
en volume par type de procédures (%) valeur par type de procédures (milliards FCFA)
100 300
90
250
80
70
200
60
50 150
40
100
30
20
50
10
0 0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
16.6
Appels d'offres ouverts
13% Appels d'offres ouverts
1%
Demandes de prix 33% 4.7
Demandes de prix
8%
9.1
Demandes de proposition (avec manifestation Demandes de proposition (avec manifestation
d’intérêts) d’intérêts)
63.7
5.9
Appels d'offres restreints Appels d'offres restreints
44%
Entente directe Entente directe
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
de l’économie et des finances 2022 de l’économie et des finances
Concernant le taux d'intérêt nominal des dépôts, il s’est affiché à 5,2% en 2022, en baisse de 0,4 point de pourcentage
par rapport à 2021. Sur la période 2013-2022, il a évolué entre 4,8% et 5,2%.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Système Financier Décentralisé : C’est une institution dont l’objet principal est d’offrir des services financiers à des
personnes qui n’ont généralement pas accès aux opérations des banques et établissements financiers tels que définis
par la loi portant réglementation bancaire et habilitée aux termes de la loi n°023-2009/AN du 14 mai 2009 portant
réglementation des SFD à fournir ces prestations.
Taux global d’utilisation des services financiers : Il représente la proportion de la population adulte (âgée de 15 ans
et plus) détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne, le Trésor, les
institutions de microfinance, ou détenant un compte de monnaie électroniques (base comptes actifs).
Source statistique : Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière.
350
1000 000
300
200
600 000
150
50
200 000
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
l’économie et des finances 2022 de l’économie et des finances
Graphique VI.83 : Répartition des points de services agréés de SFD par région en 2022
Centre
Boucle du Mouhoun
Hauts-Bassins
Centre-Sud
Nord
Centre-Nord
Cascades
Est
Plateau Central
Centre-Ouest
Sud-Ouest
Centre-Est
Sahel
0 50 100 150 200 250 300
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022
de l’économie et des finances de l’économie et des finances
(*) Le pacte de convergence et de stabilité macroéconomique, arrivé à échéance au 31 décembre 2019, a été renouvelé le 19 juin 2021
Points saillants :
forte baisse en volume et en valeur des marchés en 2022 ;
baisse en nombre de 41,5% et en valeur de 7,7% des marchés publics conclus en procédures de droit
commun ;
baisse en nombre de 69,7% et en valeur de 83,2% des marchés publics conclus en procédures exceptionnelles.
Commentaire général
Évolution globale des marchés publics27
Le volume des marchés conclus en 2022 s’est affiché à 650 marchés, en baisse de 48,5% (611 marchés) par
rapport à 2021. La valeur des marchés conclus en 2022 se chiffrent à 71,14 milliards FCFA contre 150,56
milliards FCFA en 2021, soit une baisse de 52,8%. Sur la période 2012-2021, l’analyse de l’évolution globale des
marchés publics suivant le mode de passation, présente une prédominance des marchés conclus selon les
procédures de droit commun. Cette procédure a représenté une proportion annuelle moyenne en volume de
79,8% et en valeur de 72,2%.
Marchés publics conclus selon les procédures de droit commun
Le nombre de marchés conclus selon les procédures de droit commun s’est affiché à 556 en 2022 contre 951 en
2021, soit une baisse de 395 marchés (-41,5%). En valeur, cette procédure a connu une baisse de 4,65 milliards
FCFA (-7,7%) pour s’afficher à 56,00 milliards FCFA en 2022.
Ils représentent 85,5% en volume et 78,7% en valeur en 2022, contre une norme communautaire de 85%
minimum dans les deux cas.
Sur la période sous revue, le nombre de marchés publics conclus selon cette procédure a connu une évolution
erratique, passant de 608 en 2013 à 556 en 2022, avec une tendance globalement haussière.
Marchés publics conclus selon les procédures exceptionnelles
En 2022, le nombre de marchés conclus selon les procédures exceptionnelles a enregistré une baisse
considérable de 216 marchés (-69,7%) pour s’afficher à 94 marchés. En valeur, ces marchés ont également
enregistré une baisse de 74,77 milliards FCFA (-83,2%), liée principalement à la chute de la valeur des marchés
conclus par la procédure d’appel d’offres restreint (-49,20 milliards FCFA). Par mode de passation, il ressort
que seulement 8 marchés publics ont été conclus par appel d’offres restreint pour un montant de 3,31 milliards
FCFA contre 145 marchés en 2021. Quant aux marchés conclus par entente directe, il ressort en volume 86
marchés en 2022 pour un montant de 11,83 milliards FCFA, contre 165 marchés en 2021. En somme, les
marchés conclus selon les procédures exceptionnelles représentent 14,5% en nombre et 21,3% en valeur du
montant total des marchés publics conclus.
Sur la période 2013-2012, le volume des marchés conclus selon les procédures exceptionnelles est passé de
115 à 94 avec une tendance relativement croissante.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Procédure de droit commun : Il s’agit des marchés publics conclus par Appel d’offres ouvert, Demande de prix,
Demande de proposition suivi de manifestation d’intérêt.
Procédure exceptionnelle : Il s’agit des marchés publics conclus par entente directe ou par Appel d’offres
restreint.
Sources statistiques : Direction générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers, base
de données
27
les marchés conclus au niveau des EPE, des Collectivités Territoriales, des Maitrises d’Ouvrage Délégués depuis 2011, les procédures allégées ne sont pas
pris en compte dans les statistiques. La norme communautaire pour les marchés conclus selon les procédures exceptionnelles en nombre et valeur est de
15,0% au maximum.
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 86
Tableau de bord statistique 2022 de l’économie et des
Tableau VI.57 : Évolution de la variation des marchés publics en nombre par mode de passation
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Appels d'offres ouverts -507 -159 7 -79 64 140 -59 64 40 -196
Demandes de prix -481 -122 38 -3 71 179 -30 10 75 -67
Demandes de proposition
(avec manifestation -94 -1 12 -23 -6 42 22 -37 98 -132
d’intérêts)
Appels d'offres restreints -31 17 -45 -16 0 11 47 19 63 -137
Entente directe -48 -9 40 -44 9 102 -37 23 15 -79
Total -1161 -274 52 -165 138 474 -57 79 291 -611
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Tableau VI.58 : Évolution de la variation des marchés publics en valeur par mode de passation (milliards FCFA)
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Appels d'offres ouverts -65,31 128,22 -126,40 -12,37 -68,38 84,25 10,38 85,27 -175,39 3,07
Demandes de prix -2,11 -1,30 0,32 0,02 1,64 3,02 -0,28 -1,45 3,08 -2,29
Demandes de proposition
(avec manifestation -9,50 4,31 4,09 1,38 -12,48 6,66 0,34 -3,09 3,81 -5,43
d’intérêts)
Appels d'offres restreints -2,22 12,54 -23,44 -5,77 -0,06 7,90 89,42 -66,52 21,23 -49,20
Entente directe -9,25 -6,31 43,09 -40,44 6,67 -7,62 23,83 26,94 -25,69 -25,57
Total -88,38 137,45 -102,34 -57,17 -72,63 94,22 123,68 41,16 -172,96 -79,42
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
Graphique VI.86 : Evolution de la structure des marchés publics Graphique VI.87 : Evolution des marchés publics conclus en
en volume par type de procédures (%) valeur par type de procédures (milliards FCFA)
100 300
90
250
80
70
200
60
50 150
40
100
30
20
50
10
0 0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
16.6
Appels d'offres ouverts
13% Appels d'offres ouverts
1%
Demandes de prix 33% 4.7
Demandes de prix
8%
9.1
Demandes de proposition (avec manifestation Demandes de proposition (avec manifestation
d’intérêts) d’intérêts)
63.7
5.9
Appels d'offres restreints Appels d'offres restreints
44%
Entente directe Entente directe
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
2022 de l’économie et des finances 2022 de l’économie et des finances
Concernant le taux d'intérêt nominal des dépôts, il s’est affiché à 5,2% en 2022, en baisse de 0,4 point de
pourcentage par rapport à 2021. Sur la période 2012-2021, il a évolué entre 4,7% et 5,9%.
Note méthodologique :
Concepts : Voir Glossaire
Système Financier Décentralisé : C’est une institution dont l’objet principal est d’offrir des services financiers à
des personnes qui n’ont généralement pas accès aux opérations des banques et établissements financiers tels
que définis par la loi portant réglementation bancaire et habilitée aux termes de la loi n°023-2009/AN du 14 mai
2009 portant réglementation des SFD à fournir ces prestations.
Taux global d’utilisation des services financiers : Il représente la proportion de la population adulte (âgée de 15 ans
et plus) détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne, le
Trésor, les institutions de microfinance, ou détenant un compte de monnaie électroniques (base comptes
actifs).
Source statistique : Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière.
28
Annuaire statistique de l’Inclusion financière 2021
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 88
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Graphique VI.90 : Evolution de l’encours de l’épargne et du crédit Graphique VI.91 : Evolution du profil des clients /membres
des SFD (milliards FCFA) des SFD (nombre)
400 1200 000
350
1000 000
300
200
600 000
150
50
200 000
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
-
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique
de l’économie et des finances 2022 de l’économie et des finances
Graphique VI.92 : Répartition des points de services agréés de SFD par région en 2022
Centre
Boucle du Mouhoun
Hauts-Bassins
Centre-Sud
Nord
Centre-Nord
Cascades
Est
Plateau Central
Centre-Ouest
Sud-Ouest
Centre-Est
Sahel
0 50 100 150 200 250 300
Source : DGESS, à partir des données de l’annuaire statistique 2022 de l’économie et des finances
CONCLUSION
L’activité économique au Burkina Faso en 2022 s’est inscrite en décélération de son rythme de croissance après la
reprise enregistrée en 2021, cela dans un contexte de persistance de la crise sécuritaire, des changements
institutionnels et des tensions géopolitiques au niveau mondial. Au regard de ce contexte difficile, l’économie est restée
résiliente malgré le ralentissement de la croissance économique qui est passée de 6,9% en 2021 à 1,5% en 2022,
imputable à la récession du secteur secondaire (-7,4%).
Dans sa quête permanente d’une production statistique de qualité, le MEFP a continué de suivre les indicateurs de
performance des secteurs réel, monétaire, extérieur et des finances publiques. A cet effet, tous les indicateurs de suivi
des politiques et programmes ont été calculés par les structures productrices de données et mis à jour dans l’Annuaire
statistique de l’économie et des finances (ASEF). L’analyse des indicateurs les plus pertinents dans le tableau de bord
statistique de l’économie et des finances (TBSEF) a été rendu possible grâce à la production des données des secteurs
ci-dessus cités.
En général, l’analyse fait ressortir un ralentissement du rythme de la croissance économique expliqué par la
contreperformance du secteur secondaire. Cependant, les secteurs primaire et tertiaire ont connu une hausse de leur
performance par rapport à l’année précédente. En outre, les recettes propres ont connu une nette amélioration de leur
niveau de recouvrement. Pour faciliter la relance de l’activité économique, des efforts et des reformes doivent être
entrepris et poursuivis afin de relever les défis liés à la mobilisation des ressources pour le financement des actions de
développement.L’environnement socioéconomique du Burkina Faso a été caractérisé en 2021 par une situation
sécuritaire difficile et les conséquences de la maladie à corona virus. Malgré ce contexte, l’économie est restée
résiliente ; ce qui a permis d’enregistrer une croissance du PIB réel de 6,9% après 1,9% en 2020. Cette accélération du
rythme de la croissance est la résultante de la reprise de l’activité économique au niveau des secteurs secondaire et
tertiaire.
Au niveau de la production statistique, le MEFP a poursuivi le suivi des indicateurs de performances des secteurs réel,
monétaire, extérieur et des finances publiques. Ainsi, la quasi-totalité des indicateurs de suivi des politiques et
programmes ont été calculés par les structures productrices de données et mis à jour dans l’Annuaire statistique de
l’économie et des finances (ASEF). La production des données dans les secteurs ci-dessus cités a rendu possible leur
analyse suivant différents angles dans le tableau de bord de l’économie et des finances (TBSEF).
Globalement, l’analyse fait ressortir une reprise de performance de la plupart des secteurs de l’économie par rapport à
l’année précédente. La reprise de l’activité économique a été marquée notamment par une hausse de la mobilisation
des recettes propres. Pour une prise en charge des aspirations de développement, des efforts doivent être poursuivis
en vue de relever les défis liés à la mobilisation des ressources.
GLOSSAIRE
Concepts Définitions
L'aide alimentaire (FAO) Fourniture de vivres à des fins de développement, y
compris les dons et prêts pour l'achat de vivres. Les dépenses connexes
(transport, stockage, distribution, etc.) figurent aussi dans cette rubrique, ainsi
Aide alimentaire
que les articles apparentés fournis par les donateurs, la nourriture pour animaux
et les intrants agricoles, par exemple, pour les cultures vivrières lorsque ces
apports font partie d'un programme d'aide alimentaire.
L’aide projet comprend non seulement l’aide destinée aux projets
Aide projet d’investissements, mais également celle allant à la coopération technique liée
aux projets d’investissement et à la coopération technique autonome
L’Aide publique au développement (APD) correspond aux courants d'aide en
direction de pays en développement et d'institutions multilatérales émanant
d'organismes publics, y compris l'Etat et les autorités locales ou leurs agents
d'exécution, et dont chaque opération répond aux critères suivants : a) avoir
Aide publique au développement
pour objectif principal de promouvoir le développement économique et le bien-
être des pays en développement ; b) avoir un caractère concessionnel et
comprendre un élément don d'au moins 25% (au taux d'escompte de 10, cf. Prêt
libéral). (L’élément don a été revu au taux de 35%).
L’appel d’offres ouvert est la procédure d’appel à concurrence ouverte par
laquelle l’autorité contractante choisit l’offre conforme évaluée la moins disante,
Appel d'offres ouvert sans négociation, sur la base de critères objectifs préalablement portés à la
connaissance des candidats dans le dossier d’appel d’offres et qui peuvent être
exprimés en termes monétaires.
L'appel d'offres est dit restreint lorsque seuls peuvent remettre des offres, les
candidats que l'autorité contractante a décidé de consulter.
Le nombre de candidats admis à soumissionner, d'un minimum de trois (3), doit
Appel d'offres restreint assurer une concurrence réelle. Il est ensuite procédé de manière identique
comme en matière d'appel d'offres ouvert. Toutefois, lorsque le nombre
d’entreprises exerçant dans le domaine est inférieur à trois (03), l’autorité
contractante peut consulter les deux (02) entreprises.
Assistance qui ne s'inscrit pas dans le cadre de projets précis d'investissement
ou de coopération technique mais correspond plutôt à des objectifs plus larges
de développement macro-économique et/ou qui est fournie dans le but précis
d'améliorer la balance des paiements du pays bénéficiaire et de mettre à sa
Appui budgétaire
disposition des devises. Cette catégorie comprend l'assistance en nature pour
les apports de produits de base autres qu'alimentaires et les dons et prêts
financiers permettant de payer ces apports. Elle comprend aussi les ressources
correspondant aux annulations de dette publique.
Appuis financiers de l’État Les appuis financiers au profit des collectivités s’effectuent essentiellement sous
forme de subventions. Ils comprennent :
1. la subvention TPP servie aux communes depuis 1995. Il est issue de la
répartition des produits de la Taxe sur les Produits Pétroliers (TPP) entre
l’État et les collectivités territoriales ;
2. la subvention des salaires des ex-agents provinciaux : après, la suppression
des provinces en tant que collectivité territoriale, leur personnel a été
transféré aux communes et aux régions. Pour alléger le poids de ces
salaires sur les budgets de fonctionnement, l’Etat a décidé d’octroyer une
subvention chaque année pour la prise en charge des salaires de ces ex-
agents provinciaux ;
3. les dotations globales qui représentent la contribution de l’Etat aux
dépenses de fonctionnement et d’investissement des collectivités
territoriales ;
4. les interventions ponctuelles (participations) ;
Concepts Définitions
5. les transferts de ressources en accompagnement des compétences
transférées.
Impôt principalement perçu sur l’enregistrement des marchés publics et
Autres droits d'enregistrement
accessoirement par la taxation d’autres actes que ceux portant transmission de
(ADE)
propriété ou de jouissance de biens.
Solde de l’ensemble des opérations de la Banque Centrale et des banques
Actifs extérieurs nets (AEN) commerciales avec l’extérieur. Il s’obtient en déduisant des créances brutes sur
l’extérieur, l’ensemble des engagements extérieurs.
Compte de la balance des paiements qui retrace la valeur des biens exportés et
la valeur des biens importés. Pour calculer la balance commerciale, la
comptabilité nationale procède à l'évaluation des importations et des
exportations de biens à partir des statistiques douanières de marchandises. Si la
Balance commerciale
valeur des exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent
commercial ou que la balance commerciale est excédentaire ; si les importations
sont supérieures aux exportations, le pays a un déficit commercial ou sa balance
commerciale est déficitaire.
Elle regroupe la balance commerciale qui est la différence entre les exportations
et les importations de biens et la balance des services qui est la différence entre
Balance des biens et services
les exportations et les importations de services (transport, communication,
assurance, redevance et droits de licences, voyage, etc.)
État statistique qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux d'actifs
réels, financiers et monétaires entre les résidents d'une économie et les non-
résidents au cours d'une période déterminée. Les flux économiques et financiers
Balance des paiements à l'origine de ces opérations sont répartis en distinguant le compte des
transactions courantes (échanges de biens, de services, de revenus et de
transferts courants), le compte de capital (transferts en capital) et le compte
financier (investissements directs ou de portefeuille).
Différence entre les revenus des travailleurs expatriés et les revenus
Balance des revenus
d’investissements (intérêts et dividendes).
Compte regroupant les dépenses et revenus d’aide publique au développement,
les contributions aux organisations internationales, les transferts des émigrés /
Balance des transferts courants
immigrés. Le solde du compte des transactions courantes est le compte le plus
commenté et celui retenu par le FMI.
C’est le cadre préparatoire au CDMT global. Il met en cohérence les grandes
masses de ressources et de dépenses à l’effet de s’assurer de la cohérence et
de la soutenabilité du cadre budgétaire. Il offre un cadre de préparation du
budget cohérent à travers la conciliation des ambitions globales de dépenses et
Cadre budgétaire à moyen terme
les possibilités financières du budget de l’Etat issues d’un cadrage
macroéconomique dument élaboré. Il permet de s’assurer également du respect
des différentes normes (soutenabilité du déficit, respect des différents
engagements du gouvernement, efficacité du système de prélèvement fiscal…).
Il retrace les transferts en capital (remises de dette, aides à l’investissement)
entre le pays et l’étranger et les acquisitions d’actifs non financiers (brevets,
Compte de capital droits d’auteur, etc.). Il y a transfert en capital lorsque la propriété d'un actif fixe
est cédée ou lorsqu'un engagement financier est annulé par accord mutuel entre
le débiteur et le créancier sans que ce dernier ne reçoive de contrepartie.
Compte de transactions Élément de la balance des paiements regroupant la balance des biens et
courantes services, la balance des revenus et la balance des transferts courants.
Compte retraçant les différents flux financiers entre les résidents d’un pays et les
non-résidents. Il prend en compte : les IDE, les investissements de portefeuille
(achat ou vente d’actions et d’obligations de l’étranger ou à l’étranger), les autres
Compte financier
investissements (financement d’opérations commerciales et diverses opérations
de prêts ou d’emprunts), et les « avoirs de réserve » qui recensent la variation
des réserves de change d’un pays.
Comptes courants postaux (CCP) Solde des comptes de particuliers et entreprises auprès des chèques postaux.
Concepts Définitions
Dépenses courantes des administrations publiques consacrées à l’achat de
biens et de services (y compris la masse salariale). Elle comprend aussi la
Consommation finale des
plupart des dépenses au titre de la défense et de la sécurité nationale, mais non
administrations publiques
les dépenses militaires de l’État, qui font partie de la formation de capital par
l’État
Les créances en souffrance sont constituées des créances immobilisées, des
créances impayées et des créances douteuses. Les créances immobilisées sont
Créances en souffrances
des créances échues depuis plus de trois mois mais dont le recouvrement final,
sans être compromis, ne peut être effectué immédiatement.
Ensemble des créances des institutions de dépôt (BCEAO et AID) sur les
secteurs intérieurs autres que l’Administration Centrale. Elles correspondent à la
Créances sur l’économie (CE) quantité de crédits dont bénéficient les particuliers et les sociétés non-
financières publiques et privées pour le développement de leurs activités ou
pour leur consommation
Concours net des institutions de dépôts à l’Etat ; elles correspondent aux
Créances nettes sur les créances des institutions de dépôt (BCEAO et AID) nettes de leurs engagements
Administrations Publiques envers l'Administration Publique Centrale.
Centrales (CN-AC) NB : les CCP et CNE sont exclus du champ de l'Administration Publique
Centrale
Somme des créances sur l’économie et des créances nettes des institutions de
Créances intérieures
dépôts sur l’Administration Centrale
Ensemble des créances détenues par la BCEAO et les Autres Institutions de
Dépôt sur les sociétés non-financières publiques et privées, les sociétés
Créances sur l’économie
financières non collectrices de dépôt, les ménages, les ISBLSM et les
administrations locales
Procédure de mise en concurrence accélérée que l’on peut utiliser pour les
marchés publics de travaux, de fournitures, d’équipement et de services
courants d’un montant prévisionnel estimé en toutes taxes comprises n’excédant
pas les seuils suivants :
a. Pour les marchés de travaux :
- Montant prévisionnel supérieur ou égal à dix millions (10 000 000) de
FCFA TTC et strictement inférieur à soixante-quinze millions
(75 000 000) de FCFA TTC pour les ministères, les institutions, les
autorités administratives indépendantes, les établissements publics de
l’Etat, les collectivités territoriales et les autres organismes publics ;
- Montant prévisionnel supérieur ou égal à dix millions (10 000 000) de
Demande de prix
FCFA TTC et strictement inférieur à cent millions (100 000 000) de
FCFA TTC pour les sociétés d’Etat.
b. Pour les marchés de fournitures, d’équipement et services courants :
- Montant prévisionnel supérieur ou égal à dix millions (10 000 000) de
FCFA TTC et strictement inférieur à cinquante millions (50 000 000) de
FCFA TTC pour les ministères, les institutions, les autorités
administratives indépendantes, les établissements publics de l’Etat, les
collectivités territoriales et les autres organismes publics ;
Montant prévisionnel supérieur ou égal à dix millions (10 000 000) de FCFA TTC
et strictement inférieur à soixante-quinze millions (75 000 000) de FCFA TTC
pour les sociétés d’Etat.
La demande de proposition précédée d’un avis à manifestation d’intérêt est la
Demande de proposition procédure de droit commun pour la passation des marchés de prestations
précédée d’un avis à intellectuelles. Le contrat de prestations intellectuelles recouvre les activités qui
manifestation d’intérêt ont pour objet des prestations à caractère principalement intellectuel, dont
l’élément prédominant n’est physiquement quantifiable.
Engagements non remboursables des administrations, qu’il s’agisse
d’opérations avec ou sans contrepartie. Elles se décomposent en dépenses
Dépenses
courantes (salaires et traitements, charges de la dette publique, fonctionnement
et transferts courants) et en dépenses en capital
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 93
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Concepts Définitions
Section 99 du budget destinée à la prise en charge des besoins de financement
Dépenses communes
des ministères et institution, nés en cours c’année et de certaines dépenses
interministérielles
spécifiques (subvention hydrocarbure, remboursement TVA…..)
Dépenses d’investissement. Elles sont, en principe, destinées à l’acquisition de
biens de capital fixe, de stocks stratégiques ou d’urgence, de terrains ou d’actifs
incorporels ; elles concernent aussi les paiements sans contrepartie ayant pour
but de permettre aux bénéficiaires d’acquérir des biens de capital. Cependant,
l’acquisition par l’Etat de biens de capital pour les entreprises publiques est
Dépenses en capital considérée comme une prise de participation et enregistrée en prêts nets. Les
dépenses en capital sont regroupées selon l’origine du financement (ressources
propres ou ressources extérieures, ces dernières portant sur l’ensemble du
programme d’investissement public). On distingue également les
investissements directement exécutés par les administrations publiques et les
transferts en capital effectués par elles.
Somme de la charge de la dette et des dépenses en atténuation de la dette,
Dépenses ordinaires
dépenses de personnel, dépenses de fonctionnement et les transferts courants
Montant, à une date donnée, de l’encours des engagements courants effectifs
qui comportent l’obligation pour le débiteur de rembourser le principal et/ou
Dette verser des intérêts, à un ou plusieurs moments futurs, et qui sont dus à des
résidents d’une économie par des personnes ou entités de la même économie
et/ou d’autres économies.
Dette pour laquelle l’Etat ou ses démembrements est constitué aval (garant
Dette avalisée
personnel).
Ensemble des dettes contractées à une date donnée par un État auprès d’un
Dette bilatérale
autre État
Montant à une date donnée des engagements contractuels en cours et ayant
donné lieu à un versement des résidents d’un pays vis-à-vis des non-résidents,
Dette extérieure
comportant obligation de remboursement du principal avec ou sans paiement
d’intérêt.
Ensemble des dettes contractées auprès d’acteurs résidents dans le pays et
Dette intérieure (ou domestique)
exprimées en monnaie locale.
Appelée « instruments de dette intérieure» par les Institutions de Brettons
Woods, elle regroupe les dettes obtenues sur la base d’un contrat, d’une
convention ou tout autre engagement signé entre l’Etat et les partenaires ou tout
Dette intérieure contractuelle autre souscripteur, personne physique ou morale, résidents ; Ce sont les
conventions d’emprunts passées avec les institutions financières et celles non
financières, les obligations du Trésor, les bons du Trésor, les dettes titrisées ou
consolidées sur les entreprises publiques ou privées et sur la banque centrale
Appelée « autres dettes » par les Institutions de Brettons Woods, elle regroupe
les engagements financiers à court terme de l’Etat, qui ne nécessitent pas
Dette intérieure flottante l’établissement d’un contrat en tant que tel ; Elle regroupe deux catégories de
dépenses à savoir les instances de paiement auprès du Trésor Public et les
autres engagements de l’Etat à honorer par le biais du Trésor.
Ensemble des dettes contractées par un État auprès d’un groupe d’États ou
d’une Institution financière internationale (Banque mondiale, FMI, banques de
Dette multilatérale développement régionales (comme la Banque africaine de développement) et
autres institutions multilatérales (comme le Fonds européen de
développement)).
Dette résultant d’emprunts contractés par l’Etat ou ses démembrements auprès
Dette publique
d’entités résidentes et/ou non résidentes.
Elle représente l'ensemble des prêts contractés par les pouvoirs publics d'un
Dette publique extérieure pays auprès de créanciers (privés ou publics, bilatéraux ou multilatéraux)
extérieurs
Différé de remboursement Il correspond à la période, généralement au début de l’emprunt, pendant laquelle
l’emprunteur n’a pas à rembourser de capital. Mais durant cette période,
Concepts Définitions
l’emprunteur rembourse les intérêts de la dette.
Les droits fixes communément appelés frais de permis de recherche sont des
taxes perçues par l’Etat avant l’octroi du permis. Les droits fixes sont acquittés
Droits fixes en une seule fois par tout requérant lors de l’octroi, du renouvellement, du
transfert des titres miniers ou des autorisations administratives délivrés en vertu
du code minier.
Différence entre la valeur nominale (ou valeur actualisée des décaissements) et
la valeur actualisée du service de la dette, exprimée en pourcentage de la valeur
Elément don
nominale du prêt. C’est un indicateur qui permet de mesurer le degré de
confessionnalité de la dette.
Obligation ou titre de créance négociable émis généralement dans sa propre
Emprunt d’Etat
devise par un gouvernement.
Encours de la dette Montant à une date donnée des décaissements de dette non encore remboursés
Action du secteur public (administration centrale, sociétés à capitaux publics,
Endettement public collectivités territoriales, établissements publics de l’Etat) impliquant la création
d’une dette
Encore appelé prélèvement sur recettes de fonctionnement, l’épargne de
Epargne de fonctionnement fonctionnement est le montant provenant du prélèvement effectué sur les
recettes de fonctionnement. Le taux est d’au moins 20%.
Personne morale autres que les banques, les établissements financiers de
Etablissement de monnaie paiement et les systèmes financiers décentralisés, habilitée à émettre les
électronique moyens de paiement sous forme de monnaie électronique et dont les activités
se limitent à l’émission et la distribution de monnaie électronique.
Valeur de tous les biens et services marchands fournis au reste du monde :
marchandises, fret, assurances, voyages et autres services non facteurs. La
Exportations de biens et
valeur des revenus des facteurs et de la propriété (autrefois qualifiés de
services
services, y compris les revenus des facteurs), comme le produit des placements,
les intérêts et le revenu du travail, en est exclue.
Valeur des marchandises exportées sans les frais de transport et autres frais,
Exportations FOB
taxes et charges d’assurances.
Par définition, le financement total est égal au déficit ou à l’excédent des
opérations de l’Etat sur base caisse. Il représente donc les variations des
engagements de l’Etat au titre de ses remboursements futurs et celles de ses
avoirs liquides, qui lui sont nécessaires pour couvrir les différences entre ses
décaissements et ses encaissements. Le financement recouvre les opérations
par lesquelles les administrations publiques contractent des emprunts et les
remboursent, ou reçoivent des dépôts de tiers pour gérer leurs liquidités. Il
comprend aussi la variation nette des avoirs que ces administrations détiennent
Financement sous forme de monnaie et de dépôts.
Le financement a une importance particulière : il voudrait montrer les origines
des ressources qui ont pu financer des dépenses supérieures aux recettes et
dons (lorsqu’il y a déficit) ou les emplois des ressources qui ont dépassé les
dépenses.
Les opérations de financement ont la même fonction que les recettes et les dons
: elles permettent à l’Etat d’engager des dépenses. Mais, une opération de
financement crée une dette que l’Etat devra rembourser.
Instrument d’intervention des PTF. Ils permettent aux PTF de cofinancer des
Fonds communs ou paniers programmes d’envergure dans une perspective d’harmonisation des procédures
communs et des conditions de décaissements. Dans sa mise en œuvre, un PTF chef de
file est désigné pour assurer la coordination avec le gouvernement
Formation brute de capital fixe Dépenses consacrées à l’accroissement du capital fixe de l’économie, plus les
(FBCF) variations nettes du niveau des stocks. L’accroissement du capital fixe recouvre
les travaux d’amélioration foncière (clôtures, fossés, canaux d’écoulement, etc.) ;
les installations et achats d’outillages et de matériels ; et la construction de
routes, voies ferrées, et autres infrastructures, y compris les écoles, les
Concepts Définitions
immeubles de bureaux, les hôpitaux, les logements privés et les établissements
commerciaux et industriels. Les stocks comprennent les quantités de
marchandises détenues par les entreprises pour faire face à des fluctuations
temporaires ou imprévues des niveaux de la production ou des ventes, ainsi que
les « travaux en cours ». D’après le SCN de 1993, les acquisitions nettes de
biens de valeur font également partie de la formation de capital.
Lorsque l'autorité contractante engage les discussions qui lui paraissent utiles
avec un entrepreneur, un fournisseur, ou un prestataire de services et propose à
l'autorité compétente l’attribution du marché à celui qu'elle a retenu. Le marché
peut être passé par entente directe dans les cas suivants :
1. extrême urgence, pour les travaux, fournitures ou services que l'autorité
contractante doit faire exécuter en lieu et place de l'entrepreneur, du fournisseur
ou du prestataire défaillant ;
2. catastrophe naturelle renvoyant au déchaînement des forces de la nature
entraînant d'importants dégâts et tout autre évènement analogue imprévisible,
indépendant de la volonté de l’autorité contractante et qu'elle ne peut surmonter
en dépit de sa diligence et ne permettant pas de respecter les délais prévus
dans les conditions d'appel à la concurrence nécessitant une intervention
immédiate et lorsqu'elle n'a pas pu prévoir les circonstances qui sont à l'origine
de l'urgence ;
Entente directe 3. lorsque les besoins ne peuvent être satisfaits que par une prestation
nécessitant l'emploi d'un brevet d'invention, d'une licence ou de droits exclusifs
détenus par un seul entrepreneur, un seul fournisseur ou un seul prestataire ;
4. lorsque les marchés ne peuvent être confiés qu'à un prestataire déterminé
pour des raisons techniques ou s'il y a une nécessité de continuer avec le même
prestataire ou pour des raisons artistiques ;
5. lorsque les prestations requièrent la sélection d'un consultant particulier en
raison de sa qualification unique ou de la nécessité de continuer avec le même
prestataire ;
6. lorsque les prix unitaires des biens sont réglementés ou font l'objet d'une
tarification et que le montant du contrat est strictement inférieur à deux cent
cinquante millions (250 000 000) de FCFA toutes taxes comprises ;
7. lorsque la procédure de demande de cotation est infructueuse ;
8. pour les prestations spécifiques dont la liste et les modalités de mise en
œuvre sont données par arrêté du ministre en charge du budget.
Importations de biens et Valeur de tous les biens et services marchands provenant du reste du monde :
services marchandises, fret, assurances, voyages et autres services hors facteurs.
Importations Free On Board Valeur des marchandises importées sans les frais de transport et autres frais,
(FOB) taxes et charges d’assurances.
Impôt annuel perçu sur les bénéfices des activités ou des professions
Impôt sur les bénéfices industrielles, commerciales, artisanales, agricoles, pastorales et forestières
industriels des personnes exercées par les exploitants individuels.
physiques Il est également perçu sur les bénéfices réalisés par les titulaires de permis
d’exploitation minière et d’autorisation d'exploitation de carrières.
Impôt appliqué aux revenus de capitaux mobiliers entendus comme les intérêts,
Impôt sur les revenus des arrérages, primes de remboursement et tous autres produits des créances,
créances dépôts et dépôts, cautionnements et comptes courants ainsi que les produits des clauses
cautionnements (IRC) d'indexation afférentes aux sommes mises ou laissées à la disposition d'une
société par ses associés ou ses actionnaires
Impôt perçu sur les revenus distribués par les sociétés et personnes morales
soumises à l’impôt sur les sociétés. Cet impôt est prélevé à la Source sur les
Impôt sur les revenus des dividendes, jetons de présence, tantièmes, autres revenus des actions, parts
valeurs mobilières (IRVM) sociales et obligations mis à la disposition des bénéficiaires. Il est régi par les
articles 648 à 668 du Code de l'Enregistrement, du Timbre et de l‘Impôt sur les
Valeurs Mobilières.
Impôt sur les sociétés (IS) Impôt perçu sur l’ensemble des bénéfices ou revenus des sociétés, des autres
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 96
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Concepts Définitions
personnes morales et des organismes assimilés (regroupés sous le vocable de
« sociétés ») ayant une activité commerciale.
Impôt dû mensuellement par les salariés domiciliés au Burkina Faso sur leurs
revenus tels que les traitements publics et privés, les salaires, les indemnités,
les émoluments, y compris les avantages en nature à l'exception de ceux
Impôt unique sur les traitements supportés par l'Etat, les Collectivités territoriales et les Etablissements publics
et salaires (IUTS) n'ayant pas un caractère industriel ou commercial. Autrement dit, l’IUTS est
perçu sur toute rémunération versée à une personne à l’occasion ou en
contrepartie d’une activité qu’elle en vertu d’un contrat écrit ou tacite qui la place
en état de subordination vis-à-vis d’un employeur.
Impôts sur les revenus fonciers Impôt perçu sur les revenus de la location ou sous-location des immeubles bâtis
(IRF) ou non bâtis quel que soit leur usage, ainsi que les revenus accessoires.
Mesure de l’évolution moyenne des prix des biens et services consommés par
les ménages entre deux périodes. Il s’agit d’un indice synthétique de type
Indice harmonisé des prix à la
Laspeyres calculé mensuellement. L’indice annuel est une moyenne simple des
consommation (IHPC)
indices élémentaires mensuels. Il est dit harmonisé car sa méthodologie est
commune à tous les pays de l’UEMOA.
Acquisitions d’immobilisations incorporelles, de terrains, d’immeubles (bureaux,
logements, ouvrages et infrastructures), de meubles (matériel et outillages
Investissement, équipement techniques, matériels de transport en commun et de marchandises, stocks
stratégiques ou d'urgence, cheptel, etc.), prises de participations, placements et
cautionnements.
Achats de titres de propriété ou de créance émis par des agents non-résidents
(c'est-à-dire, schématiquement, à l'étranger) par des épargnants qui ne désirent
pas pour autant prendre le contrôle de l'entreprise, mais simplement placer leur
Investissements de portefeuille argent dans une optique de rentabilité. Conventionnellement, selon le FMI, on
considère qu'un achat d'action est un investissement de portefeuille (un
placement) tant que le Total des actions détenues représente moins de 10 % du
capital social de l'entreprise.
Achats de titres d'entreprises par des agents non-résidents afin d'obtenir "un
intérêt durable et la capacité d'exercer une influence dans la gestion". Ils
peuvent prendre la forme d’une création d’entreprise, du rachat d’une entreprise
existante, ou encore d’une simple prise de participation dans le capital d’une
entreprise, à condition que cela permette d’obtenir un pouvoir de décision effectif
Investissements directs à dans la gestion. Plus précisément, d’après la définition du FMI, les IDE
l’étranger (IDE) connaissent quatre formes : La création d’une entreprise ou d’un établissement ;
l’acquisition d’au moins 10 % du capital social d’une entreprise étrangère déjà
existante ; le réinvestissement de ses bénéfices par une filiale ou une succursale
située à l’étranger ; les opérations entre la maison mère d’une firme
transnationale et ses filiales (souscription à une augmentation de capital, prêts,
avances de fonds, etc.
Loi prévoyante et autorisant, pour chaque année civile, l’ensemble des
ressources et des charges de l’État. Elle comprend deux parties distinctes :
Dans la première partie, elle autorise la perception des ressources publiques et
comporte les voies et moyens qui assurent l’équilibre financier.
Dans la seconde partie, elle fixe pour le budget général le montant global des
Loi de finances initiale crédits applicables aux services votés et arrête les autorisations nouvelles par
titre et par ministère ; elle autorise, en distinguant les services votés des
opérations nouvelles, les opérations des budgets annexes et les opérations des
comptes spéciaux du Trésor.
La loi de finances initiale doit être votée avant le début de l’année à laquelle elle
se rapporte.
Loi modifiant en cours d’année, les dispositions de la loi de finances initiale de
Loi de finances rectificative
l’année (appelée aussi "collectif").
Loi de règlement Loi constatant les résultats financiers de chaque année civile et approuvant les
différences entre les résultats et les prévisions de la Loi de finances de l’année,
Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS/MEFP) 97
Tableau de bord statistique 2021 de l’économie et des
Concepts Définitions
complétée, le cas échéant par ses lois rectificatives
Contrat administratif écrit, conclu à titre onéreux par une autorité contractante
Marché public avec des entités privées ou publiques pour répondre à ses besoins en matière
de travaux, de fournitures, d'équipements ou de services.
Ensemble des créances détenues par le reste de l’économie sur les institutions
Masse monétaire (MM) monétaires. Elle recouvre les disponibilités monétaires (circulation fiduciaire +
dépôts à vue) et quasi monétaires (comptes d’épargne et dépôts à terme).
Impôt équivalent à l’impôt sur les sociétés, perçu au titre d'une année
Minimum forfaitaire de déterminée, sur les sociétés déficitaires ou dont le résultat fiscal ne permet pas
perception (MFP) de générer un impôt sur les sociétés supérieur à un montant déterminé indiqué
par le Code général des Impôts.
Traites douanières, cautionnées par une ou plusieurs banques, souscrites au
Obligations cautionnées (OC) profit du Trésor public par les particuliers ou entreprises, auxquels ont été
consentis des délais de paiement.
Dans le domaine des finances locales, la participation de l’Etat est constituée un
Participation de l’Etat montant prévisionnel des contributions financières de l’Etat aux dépenses de
fonctionnement d’une collectivité territoriale.
Portefeuille à risque de 90 jours Il s’agit de l’encours des crédits affichant au moins 91 jours de retard rapporté au
(PAR 90) Portefeuille de crédit total.
Un prélèvement perçu pour le compte de la CEDEAO sur toutes les importations
Prélèvement communautaire (PC) de marchandises originaires de pays tiers de la CEDEAO (0,5% de la valeur en
douane de la marchandise importée).
Un prélèvement perçu pour le compte de l’UEMOA sur toutes les importations
Prélèvement communautaire de
de marchandises originaires de pays tiers de l’Union (1% de la valeur en douane
solidarité (PCS)
de la marchandise importée).
Agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités
productrices résidentes. Il peut se définir de trois manières :
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs
institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts
moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux
secteurs et aux branches d'activité) ;
Produit intérieur brut (PIB)
le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services
(consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de
stocks), plus les exportations, moins les importations ;
le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs
institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les
importations moins les subventions, excédent brut d'exploitation et revenu mixte
Le Programme triennal d’investissements publics glissant décrit le cadre de
cohérence des investissements publics avec les grandes orientations de l’Etat
définies dans les différents référentiels de développement économique et social.
Programmation triennale Il s’appuie sur le CBMT et constitue de ce fait un outil de gestion qui permet
d’investissements publics d’améliorer la transparence budgétaire et la visibilité des investissements. C’est
glissant un cadre de programmation des investissements sur une période de trois (3)
ans, qui a pour ambition de présenter l’allocation des ressources budgétaires en
se fondant sur des programmes réalistes et réalisables par les différents
départements ministériels et institutions.
Rapport entre deux valeurs financières ou économiques (d'un pays) établissant
Ratio
la comparaison entre une situation et une norme donnée
Rapport entre le service de la dette et le total des recettes d'exportation de biens
Ratio de soutenabilité de la dette
et services (non facteurs de production). Elle mesure le poids de la charge de la
par rapport aux recettes
dette par rapport aux exportations de biens et services (non facteurs de
d’exportation
production).
Recettes Ensemble des encaissements non remboursables et sans contrepartie
provenant de prélèvements obligatoires (tels les impôts) ainsi que les
encaissements non remboursables et avec contrepartie (tels que le revenu de la
Concepts Définitions
propriété et du patrimoine, les droits divers et redevances) ne provenant pas
d’autres administrations publiques, nationales ou étrangères, ou d’organisations
internationales.
Paiements comportant une contrepartie correspondant à une opération en
capital telle que la vente de biens de capital fixe, de stock, de terrains ou d’actifs
incorporels. On rajoutera aux recettes en capital les recettes du portefeuille des
Recettes en capital participations de l’Etat et des transferts en capital (versements sans contrepartie
effectuées à des fins de formation de capital) provenant de Sources autres que
les administrations publiques. Elles ne comprennent pas le produit des
privatisations, qui doit être classé en financement.
Paiements sans contrepartie et non remboursables effectués au profit des
administrations publiques. Elles comprennent également les droits et frais
Recettes fiscales
perçus par les administrations n’ayant aucune commune mesure avec le coût ou
l’ampleur du service fourni au payeur.
Elles comprennent tous les encaissements non remboursables des
administrations publiques ayant une contrepartie à l’exception de ceux qui
proviennent des ventes de biens en capital, toutes les amendes et pénalités à
Recettes non fiscales
l’exception de celles relatives aux infractions fiscales, et tous les encaissements
courants des administrations publiques représentant des versements
volontaires, non remboursables et sans contrepartie.
Redevance perçue sur les déclarations en détail (5000 FCFA par déclaration en
Redevance informatique (RI) détail d’un article majoré de 1000 FCFA par article supplémentaire) pour les
bureaux de douane informatisé.
Taxe inscrit au tableau des droits du Tarif extérieur commun de la CEDEAO (1%
Redevance statistique
de la valeur en douane de la marchandise importée).
Subdivision du territoire dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie
Région/conseil régional financière. Elle est une entité d’organisation et de coordination de
développement administrée par un président de conseil régional
Remise payé sur les déclarations dont les droits et taxes sont liquidés à crédit (1
Remise spéciale (RSP)
pour milles sur le montant des droits et taxe liquidé).
Les ressources transférées sont des ressources affectées. En effet, la loi portant
code général des collectivités territoriales au Burkina Faso exige que tout
Ressources transférées
transfert de compétences soit accompagné d’un transfert de ressources. L’Etat a
commencé à procédé à partir de 2009 aux transferts de ressources.
Technique de prélèvement de l'impôt. Elle est réalisée pour l'État par un tiers
payeur tel qu'un employeur (pour les revenus provenant d'une activité salariée)
Retenues à la Source
ou encore une banque (pour les revenus découlant de valeurs mobilières),
comme un acompte sur la somme finale de l'impôt.
Retenues extérieures (RET/ EXT) Idem aux retenues à la Source
Idem aux retenues à la Source, avec la particularité d’être collectées par les
Retenues intérieures (RET/INT)
sociétés minières sur leurs fournisseurs.
C’est un ensemble de redevances dues, en échange d'un droit d'exploitation ou
Royaltie ou redevances de passage, au propriétaire d'un terrain. Les royalties ainsi reversées par des
proportionnelles exploitants, sont perçues sur la base d’un protocole préalablement établi. Elles
sont calculées en fonction de la valeur, du type de minerai ou carrière exploité.
Secteur d'activité composé des entreprises ou unités dont l'activité principale est
Secteur primaire
l'agriculture, l'élevage, la chasse, la pêche ou la sylviculture.
Secteur d'activité composé des entreprises ou unités dont l'activité principale
Secteur secondaire relève de l'industrie manufacturière ; de l'industrie extractive; de la production et
la distribution de l'électricité, de l'eau et du gaz; des bâtiments et travaux publics.
Secteur d'activité composé des entreprises ou unités dont l'activité principale
Secteur tertiaire relève du commerce, du transport, des communications, des banques et
assurances, des autres services et de l'administration.
Sections Ministères ou institutions bénéficiaires de dotations budgétaires. Elles sont
codifiées par deux (02) caractères et correspondent au premier niveau de la
Concepts Définitions
classification par destination.
Principal remboursé ou à rembourser ainsi que les autres charges liées à
Service de la dette l’emprunt (intérêts, commissions) payées ou à payer pendant une période
donnée.
Part des services rendus par les intermédiaires financiers qui n'est pas facturée
Services d'Intermédiation
à la clientèle. Pour ces services, les intermédiaires financiers se rémunèrent en
Financière Indirectement
prenant une marge de taux d'intérêt sur les dépôts de leurs clients et sur les
Mesurés (SIFIM)
prêts (crédits) qu'ils leur accordent.
Ce solde représente les recettes totales hors dons auxquelles il faut soustraire
Solde budgétaire de base les dépenses courantes et les dépenses d’investissement sur ressources
internes.
Solde budgétaire de base cohérent avec la préservation de la viabilité de la dette
Solde budgétaire de base et de la soutenabilité des finances publiques notamment le maintien durable du
soutenable ratio « service de la dette sur recettes budgétaires » en deçà du seuil requis
(actuellement de 15%).
Le solde global mesure l’écart entre les ressources (Recettes Totale et dons) et
Solde global (déficit ou excédent) les dépenses (Dépenses Totales et prêts nets). (Excédents si les ressources
sont supérieures aux dépenses, déficit dans le cas contraire).
C’est le solde global hors dons et hors investissements financés sur ressources
Solde global de base extérieures. Cet indicateur permet de mesurer la soutenabilité de la politique
budgétaire.
Différence entre les recettes Totales et les dépenses Totales et prêts nets. Il
indique véritablement l’ampleur de l’effort budgétaire nécessaire pour équilibrer
Solde global hors dons la situation financière de l’Etat, sans avoir recours aux dons. De plus, il permet
de tenir compte de la nature discrétionnaire et souvent difficilement prévisible
des dons.
Ce solde est la différence entre les recettes totales et les dépenses sur
ressources propres de l’Etat hors paiements d’intérêts. Les paiements d’intérêts
Solde primaire
ne peuvent pas être modifiés à court terme du fait que l’encours de la dette est
constant durant l’exercice de la dette. Il s’agit d’une dépense non discrétionnaire.
Situation dans laquelle un pays peut honorer toutes ses obligations en termes de
service de la dette, maintenant et dans un futur déterminé, sans recourir à des
Soutenabilité de la dette
restructurations de sa dette, sans accumuler d’arriérés et sans compromettre sa
croissance économique.
Situation dans laquelle un pays est en mesure de remplir ses obligations
Soutenabilité des finances actuelles et futures au titre du service de la dette, sans recourir aux
publiques financements exceptionnels (accumulation d’arriérés et/ou rééchelonnement) et
sans compromettre la stabilité de son économie.
Stock de la dette Il s’agit de l’encours de la dette qui prend en compte les intérêts échus.
Ensemble des décisions prises pour mettre en œuvre la politique d’endettement
Stratégie d’endettement public
public et de gestion de la dette.
Instrument statistique cohérent qui permet de mesurer d’une part, l’activité des
administrations publiques et leur impact sur les autres secteurs de l’économie et
Tableau des opérations d’autre part, l’interaction entre les finances publiques et les différents agrégats
Financières de l’Etat (TOFE) macro-économiques (balance des paiements, situation monétaire, épargne et
investissement). Il est essentiel pour la formulation, le suivi et la coordination des
politiques budgétaires.
Le taux d’inflation en moyenne annuelle est la variation du niveau moyen de
Taux d’inflation en moyenne
l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) entre deux années
annuelle
consécutives.
Impôt payé par les personnes physiques et morales ainsi que des organismes
Taxe patronale et qui paient des rémunérations à titre de traitements, indemnités, émoluments et
d'apprentissage (TPA) salaires, et le cas échéant, qui accordent des avantages en nature. La TPA est
due mensuellement par les employeurs.
TVA sur la marge bénéficiaire TVA sur la marge bénéficiaire est perçue sur le ciment importé. La base taxable
Concepts Définitions
de la TMB est le produit de la marge bénéficiaire et du poids net (en tonnes)
(TMB)
auquel on applique un taux de 18%.
C’est un impôt spécifique applicable aux activités bancaires et financières. La
taxe est acquittée par la personne bénéficiaire d’une prestation à caractère
Taxe sur les activités financières bancaire ou financier et d’une manière générale aux commerces des valeurs et
(TAF) de l’argent à l’exception des opérations de crédit-bail. Les opérations imposables
à la TAF sont ainsi exonérées de la TVA. La loi a fixé le taux de la taxe à 17%.
Ce taux de droit commun, s’applique à toute personne redevable de la TAF.
Impôt indirect sur les dépenses de consommation payé par les entreprises sur
les ventes ou les services rendus à des tiers. Dans la pratique, la TVA est payée
par le consommateur et collectée par les entreprises qui participent au
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
processus de production et de commercialisation, à concurrence d’un montant
proportionnel au prix de vente hors taxe (HT). Le taux unique de 18% est
applicable à toutes les opérations taxables.
La taxe superficiaire est une redevance perçue par l’Etat et les collectivités
territoriales sur tout exploitant de site minier. La somme dû est proportionnelle à
Taxes superficiaires
la superficie octroyée. Les taxes superficiaires sont calculées annuellement,
proportionnellement à la superficie occupée.
Taux d’intérêt nominal des Moyenne des coûts supportés par les clients pour accéder aux crédits octroyés
crédits des banques par les banques.
Décaissement partiel ou total accordé par un bailleur à l’emprunteur sur le
Tirages sur emprunts
montant initialement convenu entre les deux parties.
C’est un Acte règlementaire donnant la prérogative d'effectuer la recherche ou
l'exploitation des substances minérales conformément aux dispositions du code
minier. Sont des titres miniers le permis d'exploitation de grande ou de petite
Titre minier
mine, le permis d'exploitation semi-mécanisée de substance de mines,
l'autorisation d'exploitation industrielle de substance de carrière et l'autorisation
d'exploitation semi-mécanisée de substance de carrière.
Avant 2003, il était intitulé « charge de la dette publique »
Titre1 Depuis 2004, il s’intitule « amortissements, charge de la dette et dépenses en
atténuation des recettes »
Charge financière de la dette à compter de 2017
Titre2 Dépenses de personnel
Avant 2003, il était intitulé « dépenses de matériels »
Titre3 Depuis 2004, il s’intitule « dépenses de fonctionnement »
Dépense de biens et service à partir de 2017
Titre4 Transferts courants
Avant 2003, il était intitulé « dotation, amortissement de la dette publique »
Titre5
Depuis 2004, il s’intitule « investissements exécutés par l’Etat »
Titre6 Transfert en capital
Les transferts concernent les virements effectués par l’Etat pour soutenir ses
sous-secteurs ou d’autres secteurs de l’économie (par exemple, les subventions
aux entreprises publiques, les subventions aux collectivités publiques
Transferts
autonomes, les bourses d’études, les subventions aux produits de première
nécessité) mais aussi les dépenses liées à la participation de l’Etat aux
organisations internationales, comme par exemple les cotisations annuelles.
Différence entre la production et les consommations intermédiaires. C’est la
Valeur ajoutée
richesse produite par l’ensemble des unités de production.
Valeur des entrées en stocks diminuée de la valeur des sorties de stocks et des
Variations des stocks
pertes courantes sur stocks.
Situation dans laquelle l’évolution du rapport de la valeur actualisée nette (VAN)
Viabilité de la dette de la dette sur les exportations de biens et services et sur les recettes
budgétaires est en deçà des normes définies.
Tableau 04 : Évolution de l’encours de la dette publique du Burkina Faso (en milliards FCFA)
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Encours de
1 459,57 1 642,26 1 733,76 1 935,95 2 188,52 2 497,11 2 767,19 3 365,95 3 967,53 6 178,71
la dette
Dette
1 290,56 1 295,98 1 412,86 1 615,07 1 766,14 1 742,99 1 909,56 2 188,57 2 464,25 2 852,47
extérieure
Dette
351,69 437,78 523,10 573,46 730,97 1 024,20 1 456,39 1 778,96 2 313,42 3 326,23
intérieure
Service de la
92,55 105,46 156,41 168,35 228,39 229,30 256,04 345,07 558,53 807,00
dette
Service de la
dette 37,42 38,85 45,51 48,75 56,33 70,37 78,14 80,45 84,91 101,16
extérieure
Service de la
dette 55,13 66,61 110,90 119,60 172,06 158,93 177,90 264,62 473,62 705,84
intérieure
Source : DGESS, Annuaire statistique 2021 de l’économie et des finances
ANNEXE 1 : ÉQUIPE D’ÉLABORATION DU TABLEAU DE BORD STATISTIQUE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES 2021
ANNEXE 2 : LISTE DES PARTICIPANTS À L’ATELIER DE VALIDATION DU TABLEAU DE BORD DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES
2021
[email protected]
70 00 33 13
28. KI/OUEDRAOGO Fatoumata F SP-PIF
[email protected]
70 06 16 80
29. SEGUEDA P. N. Théophile M INSD
[email protected]
70 70 83 30
30. BOUDA/ YAMEOGO T. Odette F SP/CNPE
[email protected]
65 73 43 32
31. SAWADOGO Abdoulaye M DGDT
[email protected]