L’entreprise et la mondialisation qu’elle interaction ?

Introduction
Ces dernières années, nous avons assisté à un processus d'accélération de la mondialisation
alimenté par le développement technologique et son impact sur les coûts de production, les coûts
de transport et de communication. Les entreprises publiques et privées de toute taille continuent de
s'intégrer de plus en plus dans ces processus de mondialisation. Cela les oblige à "penser
globalement" et à les prendre en considération comme éléments clés des différents concepts
stratégiques. Cependant, que ce soit en haut ou en bas de la chaîne de valeur, les employés, les
concurrents, les fournisseurs ou les clients peuvent provenir de tous les horizons.
La problématique se pose « La mondialisation met-elle en danger l’activité des entreprises ? »
Donc pour fournir les éléments de réponse j’ai divisé mon travail en deux parties.
La première sera consacrée à l’impact de la mondialisation sur les entreprises en se basant sur les
facteurs d’interaction entre l’entreprise et l’internationalisation ainsi que les obstacles liés à
l’internationalisation. Alors que la deuxième partie sera réservée aux possibilités stratégiques des
entreprises dans le cadre de mondialisation.
1ère partie : l’impact de la mondialisation sur les entreprises (PME)
1. Facteurs clés d’interaction entre PME et internationalisation
 Enjeux de l’internationalisation
A. La motivation des PME : L'élan le plus courant pour le lancement des PME dans le processus
d'internationalisation est l'accès à de nouveaux marchés. Ce résultat reflète le potentiel des PME à
trouver de nouveaux débouchés sur le marché ou même à étendre leur marché existant. Il est nécessaire
pour les PME d'étendre leurs activités à l'étranger afin d'échapper à un marché d'approvisionnement
saturé.
B. Accès à un nouveau savoir-faire ou à une technologie avancée : la décision d'internationaliser de l'activité
des PME n'est pas toujours d'élargir son marché mais aussi parfois dans le but d'élargir les connaissances.
Les PME cherchent parfois à procurer une expertise technique ou à approcher de nouvelles technologies
qui peuvent donner un avantage concurrentiel.
 Les doutes des PME face à l’internationalisation

Après avoir cité les différents enjeux liés à la mondialisation, nous pouvons citer les raisons pour
lesquelles une PME n'est pas internationalisée.
Les raisons de ce rejet de l'internationalisation peuvent être multiples : certaines petites et moyennes
entreprises pensent tout simplement que leurs activités n'auront aucun avantage à l'internationalisation.
Pour les autres PME, la demande nationale est suffisante et le restera à l'avenir, et il n'y a pas besoin de
marché.
2. Les obstacles liés à l’internationalisation
Les principaux « obstacles » qui freinent l’internationalisation des petites et moyennes entreprises sont :
 La culture d’entreprise : Une culture très difficile et géographiquement limitée peut être un obstacle
majeur à la dynamique d'internationalisation et de nombreuses difficultés lors de l'ouverture d'une
entreprise sur les marchés étrangers.
 La manque d’information : L'entreprise initie parfois des opérations d'internationalisation sans même
obtenir toutes les données liées aux opportunités et menaces du nouvel environnement. La PME
surestime parfois les difficultés par manque de connaissance des opportunités.
 Les obstacles de la loi et de règlementation : Les obstacles rencontrés par l’entrepreneur ou les PME
elles-mêmes liés aux lois sont de deux types : d'une part le manque d'harmonisation des législations
relatives au commerce international entre pays et d'autre part la méconnaissance des PME en
matière juridique.
 Les obstacles liés à la technologie : Les technologies des produits et de la fabrication sont en
constante évolution et il est souvent difficile pour les PME de suivre le rythme de ces
développements en cours.
Les PME sont confrontées à un défi important face à la mondialisation et aux multinationales.
Aujourd'hui, il est nécessaire d'adapter l'entreprise non seulement à un environnement régional et
fermé mais à un environnement ouvert et global.
2ème partie : les possibilités stratégiques des PME dans le cadre d’internationalisation
1. Les stratégies de soutien d’internationalisation adaptées par les PME
 La focalisation : Cette stratégie a été rejetée dans de nombreuses définitions, également
appelée stratégie de concentration où elle est encore de niche, ces noms convergent avec
toute la même entité : le client. Par conséquent, l'entreprise essaie de se concentrer sur un
groupe de clients, un type de produit ou une zone géographique, et dans ce secteur, elle
bénéficie d'un emplacement imbattable en termes de coûts, de différenciation de services,
ou même de ces deux facteurs combinés.
 L’impartition : Ces stratégies sont des manœuvres de coopération entre différents
partenaires, disposant de potentiels complémentaires et désireux de réaliser des synergies. Il
existe différents types d’impartitions : la co-traitance, la sous-traitance, le contrat de
franchise, la fourniture spéciale.
 Les alliances : Les alliances sont des accords de coopération entre deux ou plusieurs
entreprises qui permettent de mutualiser les ressources ou d'améliorer le jeu compétitif. Le
but de l'alliance peut être de maîtriser la technologie plus rapidement ou de réduire les coûts
grâce à des économies d’échelle.
Les stratégies correspondantes à la structure des PME permettant une amélioration dans son
intégration dans la mondialisation.
2. Les PME et l’acquisition des compétences d’internationalisation
L’apprentissage organisationnel et stratégique : L'apprentissage est basé sur le principe de la
perfection des personnes dans le cercle social. L'attention se concentre sur la personne, son
environnement et l'interaction entre ces deux dimensions. Ce processus comprend divers domaines :
psychologie cognitive, théories d'apprentissage et statut d'erreur.
L’adaptation relève généralement d’une démarche adaptative dans laquelle l’organisation se plie à
son environnement et recherche l’optimisation de ses ressources dans le but d’accroître ses
avantages concurrentiels et d’accéder aux facteurs clés de succès des marchés. Les règles du jeu
concurrentiel sont à la base des décisions de la firme.

Conclusion
Ces dernières années, le développement des PME a été étroitement lié au développement de la
mondialisation des marchés et des économies. Il est désormais déraisonnable de s'attaquer aux
problèmes des petites et moyennes entreprises sans tenir compte de l'environnement mondial.