Chapitre I :Notions de base

sur lessupports
detransmission
 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

I-1-Introduction
Le choix d’un support de transmission guide largement le choix de l’infrastructure d’un
réseau. Il influe aussi sur la qualité de service offerte et les solutions logicielles à mettre en
œuvre. Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductivité des métaux (paires
torsadées, câble coaxial), celles des ondes électromagnétiques (faisceaux hertziens, guides
d’onde) ou encore celles du spectre visible de la lumière (fibre optique). Généralement, les
supports de transmission sont classés en:
- supportspour propagation guidée (supports métalliques et non métalliques
(diélectriques)),
- supportspour propagation libre (faisceaux hertziens et liaisons satellites),
- supports mixtes si une liaison peut emprunter différents supports.[1]

Figure I-1:Liaison de transmission mettant en œuvre plusieurs types de supports[1]

.
Le système de transmission devra alors réaliser l’adaptation du signal à transmettre à
chaque type de support utilisé. Les caractéristiques des supports diffèrent selon la nature
physique de celui-ci et du mode de propagation choisi. Cependant, certaines caractéristiques sont
communes à tous les types de support (bande passante, atténuation...), d’autres sont spécifiques
(impédance caractéristique...). Les supports sont à l’origine de nombreux problèmes de
transmission. Aussi, il est important de bien connaître leurs caractéristiques pour en comprendre
l’utilisation et prévenir les différents problèmes d’exploitation pouvant survenir.

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 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

I-2-Historique
1837 : Un premier système de transmission de lettres de l’alphabet est né grâce à Samuel
Morse.Ainsi, le Télégraphe, codage des lettres par points et traits de longueurs différentes,est
inventé et le temps de transmission optimisé.
1866 : Maxwell prédit l’existence d’ondes radioet formula les fameuses équations qui portent son
nom.
1865 : L’Union Télégraphique Internationale est crée en tenant sa 1ère conférence.
1870 : Réalisation des premières transmissions télégraphiques à longue distance (plusieurs
milliers de km).
1876 : Baudot invente le multiplexage temporel.
1876 : Graham Bell déposeun brevet sur un système électrique de transmission du son.Le
Téléphone est né.

1887 : Hertzréalise une brillante démonstration expérimentale sur l’existence des ondes
radios.
1891 : Invention d’un premier commutateur téléphonique.
1896 : Lodge réalise unepremière communication sans fils d’une portée de 150 m
1901 : Marconi réussit une transmission d’ondes radio longues distances après l’invention de
l’antenneparPopov.
1902 : Suite à une première liaison radio point-à-point, la télégraphie sans fil est née.
1906 : Fessendenréussit une première transmission radio en modulation d’amplitude (AM).
1907 : Invention de la Triode, amplification analogique, pour latéléphonie longue distance.
1928 : Nyquist établit les bases de la Théorie de l’échantillonnage.
1936 : Reevesinvente les transmissions numériques (Pulse Code Modulation (PCM)).

1948 : Avec l’invention du transistor, l’électronique des télécomsse développe rapidement.

1948 : Shannon développe la théorie de la capacité du canal.
1958 : Le 1er satellite de communications (SCORE) est mis sur une orbite basse.
1960 : Le cryptage est inventé grâce aux techniques d’étalement de spectres.
1962: Fabrication d’un1er câble à 1.566 Mbits/s (USA, Bell).
1965 : Le 1er satellite géostationnaire de télécommunications (INTELSAT) est mis sur orbite.
1966 : Conception des 1ères fibres optiques à faibles pertes (début des hauts débits numériques)
1967 : Naissance de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)) pour réglementer les
télécommunications internationales.
1970 : Apparition des premiers autocommutateurs numériques (CNET).
1980 : Mise en service d’un premier réseau informatique national en France(MINITEL).

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 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

1981 : Apparition de la 1ère génération de téléphones mobiles (analogiques).

1988 : Création du Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS)
1991 : Mise sur le marché de téléphones mobiles de 2ème génération numériques (GSM/IS-56),
Internet.
………………

I-3-Classification des supports

A l’information que délivre la source, on peut associer un certain nombre de grandeurs
descriptives dont, en premier lieu, son énergie puis sa description temporelle (propriétés et
évolution du signal associé à cette information) et enfin sa description fréquentielle
(transformation de Fourier). Nous proposons ici un classement à deux variables : la première est
le type de support de transmission envisagé et la deuxième est la fréquence (en termes de plages
de fréquences admissibles sur ce support). Le support de transmission peut être un support
électrique de base (nécessitant donc 2 conducteurs de cuivre, « paire de cuivre »), ou un support
à un seul conducteur (comme l’est la « fibre optique »), ou encore l’espace (liaison « sans fil »
ou « ondes radio »). [2]
Tableau I - 1 : Ondes électromagnétiques [2]

 300km 30km 3km 300m 30m 3m 30cm 3cm 3mm 0.3mm 30 3 µm 1 µm 0.4 0.3 30nm
µm µm µm
gammes TGO GO PO OC VHF UHF SHF EHF
VLF LW MW SW
F(Hz) 1 10 100 1k 10k 100k 1M 10M 100M 1G 10G 100G 1T 10T 100T 300T 700T 1P 10P
terminologie Basses fréquences (BF) Radiofréquences Hyperfréquences Infrarouge Visible Ultraviolet
(RF)
2 ------------------------ -------Paire métallique----------------------------------- a
Conducteur --------------------------------Câble coaxial--------------------------------------
1 b Guide d’ondes Fibre optique c
Conducteur
0 d - Propagation en espace libre e
Conducteur - liaison «« hertzienne » et liaison « faisceau laser »

a : ce domaine est difficilement utilisable pour les câblesà 2 conducteurs à cause des pertes
croissantes avec la fréquence (effet de peau dans les conducteurs augmentant la résistance, pertes
diélectriques de l’isolant).
b : ce domaine est difficilement utilisable pour les câbles à 1 conducteurà cause des
dimensions prohibitives de la structure pour les fréquences « faibles » (ses dimensions doivent
être de l’ordre de )

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 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

c : ce domaine est difficilement utilisable pour les câbles à 1 conducteurà cause des pertes
dans le diélectrique qui constitue la fibre (essentiellement absorption et résonances moléculaires)
d : ce domaine est difficilement utilisable sans fil à cause des dimensions prohibitives de
l’antenne à l’origine de l’onde électromagnétique (ses dimensions devraient être de l’ordre de )
e : ce domaine est difficilement utilisable sans filà cause de la réflexion et de la diffraction
sur tous les obstacles rencontrés, même « petits » [2]

I-4-Modélisation d’une ligne de transmission

I-4-1- Schéma électrique équivalent

Ci-dessous, nous schématisons, puis analysons un petittronçon de la ligne de longueur dx.

Figure I-2:Représentationd’une ligne bifilaire et schéma équivalent d’un élément dx

dx : partie élémentaire (fonction de la longueur d’onde 3) de la ligne (en m)

, , , : paramètres linéiques de la ligne
R:représente la résistance en série des conducteurs en(/m)
L:représente l’inductance série de la ligne en(H/m)
G:représente les pertes dans le diélectrique qui sépare les conducteurs, en (fuite des isolants) (S
/m)
C:représente la capacité parasite en (F/m), puisque les deux conducteurs sont séparés par un
diélectrique.

I-4-2- Equations différentielles régissant la propagation des ondes incidente et

réfléchie dans la ligne de transmission
En appliquant leslois de Kirchhoffpour la tension et le courant et en prenant la limite dx→0, on
obtient :
56(8)
58
= −( += ). ?(@) (I.1)

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 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

5A(8)
= −( += ). B(@) (I.2)
58

En dérivant une seconde fois par rapport à x, on trouve :

5C 6(8) 5[(EFGH ).A(8)]
=− = −( + = ). ( + = ). B(@)
58 C 58

5C A(8) 5[(JFGK ).6(8)]

 =− = −( + = ). ( + = ). ?(@) 
58 C 58

Posons:
L = ( + = ). ( + = )
On obtientdes équations différentielleshomogènes du second ordre de la forme :
B MM (@) − L . B(@) = 0 
? MM (@) − L . ?(@) = 0 
Leurs solutionssont de la forme :
B(@) = B(@)F + B(@)O 
?(@) = ?(@)F + ?(@)O 
(Onde incidente + onde réfléchie).

I-5 Quelques grandeurs caractéristiques d’une ligne de transmission

Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductibilité des métaux (paires
torsadées, coaxial...) ou celles des ondes électromagnétiques (faisceau hertzien, fibres optiques,
satellite...). Ces propriétés conditionnent les possibilités de transmission en termes de débits et de
distance franchissable.[3]

I-5-1-Constante de propagation
On définit pour la ligne un constant complexe de propagation par :
γ = α + jβ = T(R + jωL)(G + jωC)(I.10)
: Atténuation (Neper/m)
:Nombre d’ondes (rd/m)
\ = 2^( et ( : la fréquence du signal

I-5-2-Impédance caractéristique
Une ligne de transmission est constituée de deux conducteurs de cuivre séparés par un isolant.Les
paramètres linéiques de la ligne , , , sont liés par la relation :

EFGH`
= _JFGK`(I.11)

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 7
 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

, ou impédance caractéristique, est l’impédance d’une ligne de longueur infinie. On montre

qu’une ligne de longueur finie fermée sur un récepteur d’impédance a, tel que = a, se
comporte comme une ligne infinie, on dit alors que la ligne est adaptée.

Toute mauvaise adaptation d’impédance entre ( a, ) provoque une réflexion d’une partie
de l’onde incidente. L’onde réfléchie (ou écho) obtenue se combine à l’onde incidente pour
fournir des ondes stationnaires. Pour éviter ces réflexions parasites, il est nécessaire de réaliser
l’adaptation d’impédance.

Dans le cas d’une ligne sans pertes ( = 0et = 0), les expressions précédentes se simplifient :
= = = =\√
H
=_ ( est réelle)(I.12)
K

On obtient aussi :
Lh k
= \√ , 3= , ij = (I.13)
`√HK √HK

I-5-3- Coefficients de réflexion

Pour évaluer la qualité d’adaptation, on peut définir, en tout point @ de la
ligne,uncoefficient de réflexioncomme étant le rapport entre la tension de l’onde réfléchie et la
tension de l’onde incidente:

6(8)m o(8)Oo
*(@) = 6(8)n = o(8)Fop(I.14)
p

(@) : est l’impédance de la ligne en un point x.

I-5-3- Rapport d’ondes stationnaires

Un autre critère d’évaluation de la qualité d’adaptation de la ligne peut être obtenu en
définissant la grandeur « rapport d’ondes stationnaires » par :

6 6(8)n F 6(8)m kF‖*(8)‖

q# = 6rst = 6(8)n O 6(8)m = kO‖*(8)‖ (I.15)
ruv

I-5-4- Puissance moyenne sur une ligne

La puissance moyenne sur la ligne peut être définie par :

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 8
 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

k ‖6(@)n ‖C
$+,- = . . (1 − ‖*(@)‖L )(I.16)
L op

La puissance moyenne est constante et indépendante de x. [4]

I-5-5- Pertes par désadaptation d’impédances

Elles peuvent être évaluées par l’expression suivante:
. = −10. logz1 − ‖*(@)‖2 { |} ( ) (I.17)
ML: Mismatch Loss [4]

I-5-6-Bande passante
La largeur de la bande passante est la caractéristique essentielle d’un support de
transmission. En effet, celui-ci se comporte comme un filtre qui ne laisse donc passer qu’une
bande limitée de fréquence appelée « bande passante ».

Figure I-3: Atténuation du signal par le support de transmission

A titre d’exemple, une ligne téléphonique ordinaire ne laisse passer que les signaux de
fréquences comprises entre 300Hz et 3400Hz. En dehors de cette bande, les signaux sont
fortement atténuée et ne sont plus compréhensibles. La bande passante d’une telle ligne est de
(3400–300) Hz soit 3100Hz.
Il est important de noter que lorsqu’on parle de bande passante (en Hz), on indique une
longueur d’intervalle sans préciser les bornes de cet intervalle.

On montre que pour garantir une transmission correcte du signal, il n’est pas nécessaire de
transmettre toutes les fréquences du signal. [3]

I-5-7-Sensibilité aux bruits

Les supports de transmission déforment les signaux qu’ils transportent. En effet, plusieurs
sources de bruit peuvent altérer en amplitude ou de phase les signaux en sortie. Par ailleurs, la
distance est un facteur d’affaiblissement, particulièrement important pour les liaisons par
satellite. Enfin, certaines perturbations naturelles ou artificielles de l’environnement peuvent
également introduire des bruits (foudre, orages pour le milieu aérien, champs électromagnétiques

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 9
 Chapitre I : Notions de base sur les supports de transmissions

dans des ateliers pour les supports métalliques…). Même lorsque les signaux sont adaptés aux
supports de transmission, on ne pourra pas garantir à 100% leur exactitude à la réception.[5]

I-6-Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté quelques généralités sur les supports de transmissions
(structure, paramètres linéiques et grandeurs caractéristiques).Ces généralités sont nécessaires à
connaître pour un choix rationnel d’un support de transmission.D’autres critères sont à prendre
en compte comme les dimensions du support de transmission (diamètres, distance),lesgrandeurs
diélectriques (permittivité, angle de pertes) et les grandeurs électromagnétiques (conductivité,
perméabilité) qui vont influer sur la résistance, l’inductance, la conductance (fuites des isolants)
etla capacité (entre les conducteurs) des supports de transmissions.

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 10
Chapitre II :Quelques types
de supportsde transmissions
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

II-1-Introduction
L'objet de ce chapitre est de présenter les différents types de supports transmission utilisés
dans les télécommunications. Nous y étudierons successivement,les lignes bifilaires, les paires
torsadées, les câbles coaxiaux,les lignes micro ruban etles fibres optiques avec les caractéristique
de chaque ligne.
Pour que l'information soit transportée avec la plus grande fidélité possible, de la source
vers le destinataire, le support de transmission doit présenter les caractéristiques suivantes :
 le support ne doit pas déformer le signal transporté. Ce dernier peut être
éventuellement atténué,
 l'informationtransportée ne doit pas être altérée par des perturbations indésirables
telles que le bruit ou la diaphonie,
 la bande passante du support doit inclure le spectre fréquentiel du signal transporté.
En plus de ces spécifications, le support doit offrir :
 le débit d'information le plus élevé possible,
 le prix de l'infrastructure le plus faible possible.
Le support répondant à toutes ces exigences n'est malheureusement pas encore disponible.

II-2-Différents types de supports de transmission

Les supports permettant de transporter des données sous forme de signaux peuvent être
classés en :
 supports avec un guide physique : paire téléphonique classique, paire téléphonique
torsadée, câble coaxial en télévision, fibre optique,
 supports sans guide physique : faisceaux hertziens, faisceaux lasers…etc.

II-2-1-Ligne bifilaire à conducteurs cylindriques

II-2-1-1-Définition
Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils conducteurs,
cylindriques de même rayon, parallèles et séparés par un isolantqui est généralement de l’air.

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 11
 Chapitre II:Quelques types
ypes de supports de transmissions

Figure II-1:S
Schéma simplifié d’une ligne bifilaire
II-2-1-2-Caractéristiques
Caractéristiques de la ligne bifilaire à conducteurs cylindriques

Laa ligne bifilairepeut

bifilaire être caractérisée à travers:
 son impédance caractéristique , typiquement 300 ohms pour les antennes
ant de
TV et FM et anciennement 450 et 600 ohms en émission radio ;
 son facteur d'atténuation
tténuation α à une fréquence donnée ;
 un facteur de vélocité qui dépend du matériau isolant. Onn a 0,66 pour du
polyéthylène plein, 0,85 pour une ligne constituée de fils parallèles munis
d'écarteurs en matière plastique ;
 une tension de claquage déterminée par le rapport d'ondes stationnaires
admissible.

II-2-1-3-Paramètres
Paramètres linéiques d’une ligne
l bifilaire
L’impédance caractéristique est :
k ~• ~€ 5
= ._ ‚'ƒ ℎ ( ) (II.1)
h •• •€ L…

~
_ • = 120^ † 377 Ω, ‰a = 1 (II.2)
•
•

Avec : ‚'ƒ ℎ(@) = Œ} (@ + T@ L − 1)

1 (II.3)
L’inductance par unité de longueur est :
~ 5
= h . ‚'ƒ ℎ (L…) (II.4))

La capacité par unité de longueur est :

h•
= Ž (II.5)
… ,%• ( )
Cs

La conductance par unité de longueur est:

h•
= Ž (II.6)
… ,%• ( )
Cs

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 12
 Chapitre II:Quelques types
ypes de supports de transmissions

La résistance par unité de longueur est:

k
= (II.7)
h…“•p

II-2-2-Câbles à paires torsadéess

II-2-2-1-Définition
Le câble à paires torsadéess (TWISTED-PAIR
PAIR CABLE) est composé de plusieurs
éléments :
es brins de cuivre entrelacés (torsadés),
 des (torsadés)
 une
ne enveloppe isolante.
isolante
Jusqu’en 1983, lee câble à paire torsadée est largement utilisé pour les lignes
téléphoniques.Le câble est systématiquement installé dans tous les nouveaux bâtiments.
L’entrelacement des brins de cuivre permet de limiter
lim les interférences
érences externes
ext (moteur,
relais, transformateur, …).Il permet également de limiter la diaphonie. Toutefois
Toutefois, la protection
d’un blindage est bien plus efficace pour diminuer les risques d’interférences. [6]
6]

Figure II-2 : Schéma en coupe d’un câble à paires torsadées [6]

II-2-2-2-Types de câbles à paires torsadées
Il existe deux types de câbles à paires torsadées :
 lee câble à paire torsadée non blindée (UTP pour UNSHIELDED TWISTED-PAIR),
TWISTED
 le câble à paire torsadée blindée (STP pour SHIELDED TWISTED-PAIR).
TWISTED

a- Câbles à paires torsadées non blindées (UTP)

Un câble à paires torsadées non blindées
blindée est constitué de :
 deux
eux ou quatre brins de cuivre entrelacés (torsadés),
(torsadés)
 une
ne enveloppe isolante.
isolante
Un câble à paires torsadées non blindées
blindée (UTP) :
 est utilisé à l’origine dans les lignes téléphoniques,
Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 13
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

 répond aux spécifications de la norme « 10 base T » des réseaux ETHERNET,

 est très utilisé dans les réseaux locaux,
 a une longueur maximale de 100 mètres.

b- Câbles à paires torsadées blindées (STP)

Un câble à paires torsadéesblindées (STP) est constitué de :
 quatre brins de cuivre entrelacés deux par deux,
 deux blindages autour de chaque couple de brins,
 une enveloppe isolante.
Le blindage permet de réduire les interférences (mélanges des signaux électriques de
plusieurslignes,…). Les câblesblindés (STP) permettent des transferts de données à des débits
plus importants et sur des distances plus grandes que pour les câbles non blindés (UTP).

II-2-2-3-Qualités des paires torsadées

Les paires torsadées:
 répondent aux spécifications de la norme « 10 base T »,
 sont très utiliséesdans les réseaux locaux,
 ont une longueur maximale de 100 mètres,
 permettent un débit de 10 à100 Mb/s,
 ont un câblage peu coûteux,
 s’insèrent dans des installationsavec des connexions simples,
 possèdent la plus grande flexibilité du câble,
 présentent la plus grande vulnérabilité aux interférences.[7]

II-2-3-Câble coaxial
II-2-3-1-Définition
Le câble coaxial est très connu grâce à la télévision. Il se compose d'un conducteur central,
rigide en cuivre et enfermé dans un matériau isolant. Ce dernier est entouré d'une tresse
conductrice. Le toutest entouréd’une gaine protectrice en plastique.

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 14
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Figure II- 3: Schéma en coupe d’un câble coaxial [8]

II-2-3-2-Types et caractéristiques du câble coaxial
Deux types de câbles coaxiaux sont très répandus :
 l'un d'une impédance de 50 ohms (Ω) est fréquemment utilisé dans des installations
de transmission numérique,
 l'autre de 75 Ω est généralement utilisé communication analogique et en télévision
par câble.
Grâce à sa constitution et son blindage, un câble coaxial est caractérisépar une large bande
passante et une très bonne protection contre le bruit. La largeur de bande dépend de la qualité du
câble, de sa longueur et du rapport signal sur bruit. Dans les câbles modernes, elle se rapproche
de 1 GHz.
Ce type de câble est toujours très utilisé en télévision par câble et sur les réseaux. Il est
caractérisé par:
 une bande passante jusqu’à 60 MHz,
 possibilité de multiplexage de 10000 voies de parole en analogique,
 un débit de plusieurs dizaines de Mbits/s.
Toutefois, il :
 présente une atténuation importante,
 estlargement dépassé par les fibres optiques pour les très hauts débits,
 est supplanté par les paires torsadées pour les débits moyens (quelques dizaines de
Mbits/s).

II-2-3-3-Paramètres linéiques d’une ligne coaxiale

L’impédance caractéristique est :
H k ~ ~ ”
= _K = Lh . _ •• • € Œ} (…) (II.8)
• €

L’inductance par unité de longueur est :

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 15
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

~• ~€ ”
= . Œ} ( ) (II.9)
Lh …

La capacité par unité de longueur est :

Lh•• •€
= ™ (II.10)
—˜ ( )
s

La conductance par unité de longueur est :

Lh•
= ™ (II.11)
—˜ ( )
s

La résistance par unité de longueur peut être calculée comme ci-dessous. Si la fréquence est
élevée l’épaisseur de peau šne peut être négligée.

Pour le conducteur central (de rayon a et de conductivité" ),nous obtenons:

k
k = (II.13)
Lh…“•p

Pour le second conducteur (tresse) de rayon b, nous utilisons l’expression suivante :

k
L = Lh”“• (II.14)
p

Les deux résistances étant en série, la résistance par unité de longueur du câble est donc :

k k k
= k + L = Lh“• . (… + ”) (II.15)
p

II-2-4-Ligne micro ruban

II-2-4-1-Définition
Les lignes microrubans (microstrip) sont des lignes réalisées à partir de la technique des
circuits imprimés pour des applications à faibles puissances. Ces lignes sont utilisées dans la
réalisation des circuits intégrés micro-ondes jusqu’à une fréquence de 20 GHz [9]. Les lignes
microrubans sont des lignes ouvertes qui rayonnent de l’énergie dans l’espace environnant. Pour
réduire ce rayonnement, il suffit par exemple d’utiliser un blindage assez éloigné de la face
supérieure du substrat.
L’étude de la propagation dans les lignes microrubans est difficilecar cette propagation
s’effectue dans le substrat et dans l’air (lignesinhomogènes). Ainsi l’analyse de ces lignes
n’admet pas de solutions analytiques exactes. Seules des méthodes approximatives (méthode des
transformations conformes, transformation de Schwartz...) et des méthodes numériques
(différences finies, éléments finis...) permettent de résoudre ce problème.[10]

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 16
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Figure II-4: Schéma simplifié d’une ligne micro ruban

II-2-4-2-Paramètres linéiques d’une ligne micro ruban
L’impédance caractéristique est :
~• ~€ 5
=_ . (II.16)
•• •€ ”

La capacité par unité de longueur est :

•• •€ .”
= (II.17)
5

La conductance par unité de longueur est :

•.”
= 5
(II.18)

L’inductance par unité de longueur est :

~.5
= ”
(II .19)

La résistance par unité de longueur est :

L
= • .“.”(II.20)
p

II-2-5-Ligne en fibre optique

II-2-5-1-Définition
Une ligne en fibre optique est constituée de deux diélectriques, d’indices différents l’un
formant la gaine (indice}L ) et l’autre le cœur (indice }k ). Le tout est enveloppé par une gaine
protectrice.

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 17
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Figure II-5:Schéma d’uneligne en fibre optique

Le cœur est la région de la fibre dans laquelle se propage la lumière. Dans ce milieu, l’indice de réfraction n1
est le plus élevé.La gaine optique est un milieu d’indice n2 légèrement plus faible, qui se comporte ainsi
comme un «miroir réfléchissant »pour la lumière à l’interface cœur-gaine.
Le revêtement est une couche de plastique qui entoure la fibre optique pour la renforcer. Elle
aide à absorber les chocs et permet une protection complémentaire contre des courbures
excessives.
L’armature en fibre permet de protéger le cœur contre les forces d’écrasement et les tensions
mécaniques excessives lors de l’installation.
La gaine extérieure complète la protection mécanique du cœur. Elle est généralement de
couleur orange. Certains types présentent des couleurs noire ou jaune.

II-2-5-2-Types defibres optiques

Il y a deux types de fibres optiquesutilisées.
a- Fibres monomodes
Le cœur étroit favorise un trajet suivi par la lumière, quasiment rectiligne et permet de
minimiser l’atténuation des signaux. Les fibres monomodes sont dédiées aux réseaux
métropolitains et longues distances MAN (Métropolitain Area Network) et WAN (Wild Area
Network).

Conception d’une interface graphique sous Python en vue d’un support de transmission 18
 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Figure II-6:Schéma d’une fibre optique monomode

b- Fibres multimodes
La grande largeur du cœur permet l’injection simultanée de la lumière selon différents
angles. Les domaines d’utilisation sont principalement les réseaux locaux LAN (Local Area
Network) et les réseaux de campus.
-Fibres multimodes à saut d’indice
Le cœur et la gaine présentent des indices de réfraction différents et constants. Le
passage d'un milieu vers l'autre est caractérisé par un saut d'indice .Le faisceau lumineux injecté
à l'entrée de la fibre va atteindre la sortie en empruntant des chemins optiques différent ce qui se
traduit par des temps de propagation différents et donc un étalement du signal transmis.[11]

Figure II-7:Schéma d’une fibre optique multi modes à saut d’indice

- Fibres multimodes à gradient d’indice (GI)
L’indice du cœur n’est pas constant mais possède une symétrie autour de l’axe. L’indice
est modifié de sorte à créer un gradient d’indice. Les différents temps de propagation sont réduits
et les écarts entre chemins optiques sont diminués. Le guidage de la lumière est dû à l’effet du
gradient d’indice. En subissant de légères réfractions à l’approche de la gaine, le signal optique
forme un signal sinusoïdal et les rayons suivent une trajectoire d’allure sinusoïdale. Les fibres GI
ont été conçues afin de minimiser l’effet de dispersion intermodale sans trop réduire l’ouverture
numérique.

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 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Figure II-8:Schéma d’une fibre optique multi modes à gradient d’indice

II-2-5-3-Avantages et inconvénients de la fibre optique
a- Avantages
Les lignes en fibres optiques présentent plusieurs avantages sur leurs homologuesen cuivre.
- Le signal se propage dans la fibre à la vitesse de la lumière (près de 300000 km/s). Ceci
n’est pas le cas avec des lignes en cuivre. La seule restriction sur la vitesse est la dispersion.
- Le deuxième grand avantage des fibres est la légèreté des matériaux utilisés pour leur
conception. Un câble optique pèse beaucoup moins qu'un câble de cuivre. Ceci, en conjonction
avec le type des matériaux utilisés, rend l'utilisation et la manipulation des fibres optiques
énormément plus faciles et avantageuses.
- De plus, cette légèreté ne signifie pas nécessairement fragilité. La gaine protectrice du
câble accomplit très bien sa tâche en rendant ce moyen de communication très rigide et très peu
corrosif.
- Il a aussi été observé plusieurs fois que la fibre optique est plus rentable à long terme que
le fil de cuivre. La maintenance est beaucoup moins nécessaire ce qui donne la possibilité
d'établir un réseau plus fiable, plus rentable et, surtout, plus efficace.
- Un troisième avantage majeur est que le signal qui voyage dans la fibre est insensible aux
champs magnétiques où divers bruits peuvent créer une distorsion sur les signaux voyageant
dans des fils de cuivre.

b- Inconvénients
Par contre, il reste deux problèmes majeurs que les fibres optiques ne règlent pas, bien
qu'elles aident à les diminuer grandement. Premièrement, il y a ce qu'on appelle l'atténuation.
Les ondes voyageant sous forme de flux dans une fibre ne sont pas toutes alignées et parallèles.
Elles ont toutes une même direction générale, mais n'ont pas toutes le même parcours. Ceci fait
que chaque onde ne se réfléchit pas au même moment et qu'il peut donc arriver que, à la suite de
plis dans le câble, une certaine quantité d'ondes lumineuses, ayantdépassé l'angle critique, soit
perdue.

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 Chapitre II:Quelques types de supports de transmissions

Pour une fibre optique commerciale, l'atténuation est calculée en décibels par kilomètre
(dB/km), soit la quantité de décibels perdus au cours d'un kilomètre, et peut varier de 0,5 dB/km
à 1000 dB/km pour un câble à noyau large.
Le deuxième problème majeur découlant aussi du non parallélisme des ondes est la
dispersion. Si une onde voyage en zigzag, rebondissant d'un côté à l'autre du noyau, elle parcourt
beaucoup plus de distance qu'une onde voyageant en ligne droite. En faisant un plus long
parcourt pour la même vitesse de propagation, elle prend du retard sur celle qui voyage en ligne
droite. Ceci crée le phénomène d'allongement du signal, ou de dispersion dans le temps. Dans le
cas où un deuxième signal serait émis trop rapidement derrière le premier, il pourrait se créer une
superposition où le récepteur ne saurait plus différencier les deux signaux. On appelle largeur de
spectre la fréquence maximale à laquelle on peut émettre des signaux successifs sans avoir de
superposition.
Par contre, il est possible de réduire ce problème en réduisant le diamètre du noyau. Plus
celui est petit, moins les ondes voyageant en zigzag prennent de retard sur les autres et plus la
largeur de spectre peut être grande.

II-3-Conclusion

Dans ce chapitre,nous avons présenté sommairement quelques types de lignes de transmission

avec guide physique. Après avoir évoqué certaines de leurs caractéristiques (utilisation,
avantages, inconvénients,débit, bande passante, atténuation, …etc.),nous avons rappelé les
expressions permettant de calculer leurs paramètreslinéiques (R, L, G et C).

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