Les Lignes de Transmission

OPTIONS : Electronique, Réseaux et Télécom

A. BENBASSOU
Département Génie électrique

UNIVERSITE SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE DE FES
BP.2427. 30000 Fès MAROC.
Tél:(212) 05 35 60 05 85 Fax: (212) 05 35 60 05 88
Email : [email protected]
Année universitaire : 2019/2020

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5. Ligne de transmission, analyse par la théorie des circuits
schéma équivalent électrique d une telle structure des conducteurs, et des
diélectriques, du point de vue électromagnétique on a alors :
Conducteurs Courants → La résistance R représente les pertes ohmiques (effet
Joule). Compte tenu de l'effet pelliculaire R augmente avec la fréquence
Énergie magnétique → self inductance L
Isolant Tension → La conductance G représente les pertes diélectriques dans
l'isolant entre les deux lignes. Il augmente aussi avec la fréquence mais
reste pratiquement négligeable en dessous de 1MHz
Énergie électrique → condensateur C

modélisation de la ligne par des cellule R.L.C.G

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R, L, C, G sont les paramètres primaires de la ligne de transmission équivalente
(paramètres linéiques). Ces paramètres sont déterminés par la géométrie transversale
de la ligne à partir des équations de Maxwell et des propriétés conductrices et
diélectriques des matériaux constituant la ligne, ils sont indépendants de la fréquence
jusqu'à 1 GHz environ.

Les paramètres linéiques des lignes bifilaire et coaxiale

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5.1 Equation de la ligne avec pertes
5.1.1 Equation de télégraphistes
On considère donc un élément de ligne de longueur dx :

Modèle d un tronçon de ligne dx

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En divisant par dx et faisant tendre dx vers 0 on obtient deux équations différentielles :

On dérivant (3) et (4) par rapport à x, on obtient:

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On ré-ecrit (5) à l aide de (4) obtient la première équation de télégraphiste
relative à la tension:

Par un raisonnement identique, on ré-ecrit (6) à l aide de (3) on obtient la second

équation de télégraphiste relative au courant
• Forme générale des solutions en régime sinusoïdal
Grâce à la notation complexe V(x) et I(x) nous avons :

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À l aide de la transformation complexe en passe au domaine fréquentiel :

ou g est une quantité complexe que l on appelle

constante de propagation de la ligne.

Les équations (10) et (11) s écrivent donc

appelle équation de propagation de la tension et du courant.

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Ces équations admettent des solutions de la forme :

le signe moins (-) et due à la

convention récepteur du
quadripôle.

Vi, Vr, Ii, Ir sont des constantes d intégration.

•Impédance caractéristiques d une ligne

L équation (3) s écrit dans le domaine fréquentiel :

On dérivant l équation (12) on obtient

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le rapport

Zc s appelle impédance caractéristique de la ligne

•Constante de propagation

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d après l équation (12) on

a:

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•Affaiblissement linéique :
Cas d une ligne adaptée ZL=Zc, (absence d onde réfléchie).

Affaiblissement linéique de l onde progressive

v(x, t=0) et v(x, t=T/4) pour un cas particulier de Vi, a, b et w.

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a = Re(g) [Np/m]. Constante d atténuation ou affaiblissement linéique

adB = 8.686 a [dB/m], avec 8.686 = 20/ln(10).

L'affaiblissement d'un tronçon de ligne de longueur L, sans onde réfléchie

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•Vitesse de phase et vitesse de groupe

La vitesse de phase vitesse de déplacement du zéro d une impulsion sinusoïdale

(les points dans la valeur de l expression wt-bx=xo sont au même points de révolution).

La vitesse de groupe vitesse de déplacement de l enveloppe d une impulsion sinusoïdale

se déplace (enveloppe d un signal modulé) c est un déplacement d énergie.
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Idéalement, les vitesses de phase et de groupe sont égales.
Lorsque ce n est pas le cas, on a de la dispersion.

Impulsion de durée T1 au début d une ligne dispersive

arrive en terminaison déformée et de durée T2>T1

•Ligne à faibles pertes

En HF on admet wL>> R et wC>> G.
On obtient pour les paramètres secondaires,

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a) L'affaiblissement linéique a varie à cause de l'effet pelliculaire tant que G reste négligeable.

b) L'impédance caractéristique ne dépend plus de la fréquence et est purement réelle (Zc=Rc).

Les valeurs usuelles sont 50, 75, 300 W.
c) Les vitesses de phase et de groupe sont identiques et ne dépendent plus de la fréquence

Exemple d application Ligne coaxiale PTT 2,6/9,5 à 100 kHz: R=12,8 W /km,
L=0,265 mH/km, G=1 nS/km (environ) et C=47 nF/km
.
•Le comportement HF, en calcule exacte (pas d approximation) : a = 0.694 dB/km
b = 2.219 rad /km l = 2.832km vph= 0.9439 c vgr= 0.9451 c Zc= j 2.7W -75.14W

•Avec les approximations HF, on aurait obtenu : a = 0.694 dB/km b = 2.217 rad /km
l = 2.834km vgr =vph =0.945 c Zc= 75.09 W
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6. Expressions de la tension du courant et de l impédance en un point quelconque

de la ligne sans pertes fermées sur une charge ZL

6.1 Représentation d une ligne

Comportement d une ligne sans perte a = 0,

Les quantités IL, VL, g =jb , Zc sont connues

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nous obtenons

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6.2 Cas particulier de ligne sans pertes

•ligne adaptée ZL =Zc

On constate qu en tout point de la ligne, l impédance est donc égale à

l impédance
caractéristique:
Il n'y a donc plus ni ventres ni noeuds; il ne reste qu'une onde progressive
qui se déplace du générateur à la charge.
•ligne fermée sur un court-circuit ZL =0

L impédance d entrée d une ligne court-circuitée prend l allure de la tgbl

Physiquement cela signifie que Zin est soit purement inductif lorsque tgbl >0,
soit purement capacitif lorsque tgbl <0.
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Impédance d entrée d une ligne court-circuitée

•Pour une ligne quart d onde (l=l/4) terminée par un court-circuit, son l impédance d entrée est
infinie, elle se comporte comme un circuit résonnant parallèle (circuit LC bouchon).
•A l inverse une ligne de longueur l/2 (demi-onde) terminée par un court-circuit, offre une
impédance nulle. Elle se comporte comme un circuit résonnant série.
•On constate que toute les l/2 on à la même impédance:
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Tension v(x, t) pour différentes valeurs de t pour le cas d une ligne court-circuitée

1) Il y a des valeurs de x (appelés des noeuds) où la tension (impédance), est toujours nulle
Ces points représentent des court-circuits locaux.
2) Il y a des valeurs de x (appelés des ventres) où tension (impédance) est maximale
(|V|max=2|Vi|).

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•ligne ouvert à son extrémité ZL=∞

Impédance d entrée d une ligne ouverte

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La tension v(x, t) pour différentes valeurs de t pour une

d une ligne court-ouverte
De même on constate:
1) Il y a des valeurs de x (appelés des noeuds) où la tension est toujours nulle.
Ces points représentent des court-circuits locaux.
2) Il y a des valeurs de x (appelés des ventres) où l'oscillation est maximale (|V|max=2|Vi|).
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•ligne quart d onde ( l=l/4) fermée sur ZL

l = (2n + 1)l / 4

Une ligne quart d onde est une ligne inverseuse d impédance, son impédance
d entrée est inversement proportionnel a son impédance de charge.

•si ZL est réactif, Zin sera réactif mais de signe contraire.

•si ZL est résistif, Zin sera aussi résistif mais Zin croit si ZL diminue

Cette ligne est utilisée comme adaptateur d impédance pour le couplage d une ligne de
transmission à une antenne
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6.3 Réalisation d éléments réactifs à l aide de lignes de transmission sans pertes

Self équivalente au tronçon de la ligne court-circuité

Capacité équivalente au tronçon de ligne en circuit ouvert

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7. Les ondes stationnaires

Régime d onde stationnaire deux ondes: présence simultané sur le ligne
- d une onde progressive (ou incidente) du générateur vers la charge.
-d une onde rétrograde (ou réfléchie) de la charge vers le générateur.
7.1 Coefficient de réflexion:

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Coefficient de réflexion d une ligne avec pertes

•Pour une ligne avec pertes l extrémité du vecteur r(x) décrit une spire logaritmique.
Le module de r diminue avec d et augmente avec x.

•Pour une ligne sans pertes(a=0, g=jb), le parcours de r(x) est circulaire et non en forme
de spirale

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a) Relation entre r(x) et Z(x)

• Si ZL=Zc rL=0 ligne fermée sur son impédance caractéristique. Pas de réflexion, toute
l énergie transmise est absorbée par la charge
• Si ZL=0 rL=-1 ligne fermée un court circuit. L onde réfléchie a la même amplitude que
l onde incidente mais sont en opposition de phase et constituent un nœud au niveau de la
charge.
• Si ZL=∞ rL=1 ligne fermée un circuit ouvert. L onde réfléchie a la même amplitude que
l onde incidente et sont en phase et constituent un ventre au niveau de la charge.

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7.2 Taux d ondes stationnaire: (TOS en anglais SWR)

On définie ainsi le taux d ondes stationnaires par la rapport :

Module de la tension le long de la ligne

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1) les plans pour lesquels on a:

2) les plans pour lesquels on a :

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Cas limite du TOS

•Si (ZL = Zc) rL=0 TOS=1 ligne adaptée seule onde progressive existe.
•Si (ZL = ∞ ou ZL =0) rL= 1 TOS=∞ ligne ouverte ou court-circuitée

7.3 Impédance max et min le long d une ligne sans pertes

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8.Puissance transmise le long d une ligne

1)l expression de la puissance P(x)
Par définition la puissance active en ce point est

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8.2 Etude de la perte de puissance par transmission

En absence d onde stationnaire (ZL= Zc) ligne adaptée

Puissance délivrée à l entrée de la ligne

Puissance dissipée par la charge

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Le rendement est le rapport de P(l) sur p(0).

b) En présence d onde stationnaire (ZL≠ Zc)

à l entrée de la ligne x=0, la puissance fournie par le générateur :

à l extrémité de la ligne x=l, la puissance absorbée par la charge :

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Le rendement

Les trois cas à considère sont les suivants :

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9. ABAQUE DE SMITH
9.1 Principe de l'abaque de Smith

- de déterminer le coefficient de réflexion en un point quelconque de la ligne

- de déterminer le TOS et la position des max et des min de tension et de courant.
- de déterminer l'impédance d'entrée Zin.
- de déterminer l'impédance en un point quelconque de la ligne située à une distance 1
du générateur ou de la charge.
- de résoudre le problème d'adaptation de la ligne au générateur et à la charge.

Il est constitué de la superposition de deux familles de cercles orthogonaux lieux respectifs

des points où les composantes résistives ou réactives d'une impédance sont constantes.
9.2 Diagramme polaire
Le diagramme polaire est un cercle de rayon unité Þ (1≤r(x)≤1)

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Abaque de Smith

L'abaque de Smith a été introduit par Phillip Hagar Smith pour visualiser les charges vues sur
une ligne de transmission alors que naissaient les micro-ondes... et les problèmes du modèle
de Kirchoff.

Il s'agit d'une transformation du plan complexe des impédances normalisées (ou admittances
normalisées car les unes correspondent aux autres par un décalage de l/4) dans le plan
complexe des coefficients de réflexion généralisés. Donc

1 Construction de l'abaque
L'idée consiste à tracer les lieux des impédances (admittances) ayant une même résistance r = cte
(conductance g = cte) ou ayant une même réactance x = cte (susceptance b = cte).

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r(x) est un nombre complexe qu'on peut caractériser par son module et son argument
-A chaque valeur complexe de r(x) on correspond un point du plan situé à l'intérieur du
cercle unitaire.
- Connaissant rL on peut déterminer r(x) par une rotation dans le sens inverse
trigonométrique (qui correspond à un déplacement sur la ligne vers le générateur).
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L'abaque de Smith réalise dans le plan complexe des coefficients de réflexion et

des graduations (abaque) en impédance. Permettant ainsi de passer facilement de
la représentation en coefficients de réflexions à une représentation en impédances
et vice- versa

Le point M représentant r(x) correspond à une impédance Z(x) telle que

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r=r0 constante donne

Cas particulier de ce faisceau de cercles à r = cte.

r = 0 cercle de centre (u = 0, v = 0) de rayon R= 1 c'est le grand cercle.
r = ∞ cercle de centre (u = 1, v = 0) de rayon R= 0 c'est un cercle point

Ce sont des cercles centrés sur l'axe u et qui passent tous par un point fixe: u = 1 et v=1.
Par conséquent, en prenant r comme paramètre, il sera possible de tracer, dans le plan complexe
précédemment défini, un abaque dont chacun des cercles correspond à une valeur de r

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x=x0 (constante) donne

Cas particulier de ce faisceau de cercles à x = cte.

x = 0 cercle de centre (u = 1, v =∞) de rayon R = ∞ c'est l'axe horizontal.
x = ∞ cercle de centre (u = 1, v = 0) de rayon R = 0 c'est un cercle point

Ce sont des cercles centrés sur un axe mené par u = 1, parallèlement à l'axe imaginaire.
Il forme un faisceau dont le point fixe est u = l, v = 0. Par conséquent, en prenant x comme
paramètre, il est possible de tracer un abaque ou, à chaque valeur de x, correspond un cercle

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Régime sinusoïdal permanent sur ligne

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 Régime sinusoïdal permanent sur ligne
Superposition des lieux r =cte et x =cte

On connait maintenant la forme du lieu du coefficient de réflexion d'une charge normalisée

Lieux de r =cte et x =cte dans le plan complexe de Gc.

les valeurs retrouvées dans les tableaux sont tracés sur les figures

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Régime sinusoïdal permanent sur ligne

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Très important: Sur l'abaque on travail en impédance réduite, il faut normalisé les impédance
par rapport à l'impédance caractéristique.
•Sur l'axe horizontal sont portés en valeur les résistances réduites.
•Sur le demi cercle supérieur sont portés les réactances positives en grandeur réduite.
•Sur le demi cercle inférieur sont portés les réactances négatives en grandeur réduite

9.4 Lieu des points représentatifs des diverses impédances de la ligne.

Si on travail sur l'abaque et si on considère que la ligne est sans pertes, cela veut dire que le
lieu de r(x) est un cercle de rayon module de r(x) centré au centre de diagramme.
Par conséquent :
1. à un déplacement sur la ligne sans perte, il correspond un déplacement sur le cercle à module
(rayon) constant
2. à un déplacement sur la ligne de la charge vers le générateur, il correspond sur l'abaque un
déplacement sur l'un des cercles à module constant dans le sens de l'aiguille d'une montre.
3. inversement lorsqu'on se déplace sur la ligne du générateur vers la charge on se déplace sur
l'abaque dans le sens inverse de l'aiguille d'une montre

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 Les Lignes de Transmission
Il suffira de connaître le point représentatif d'une des impédances pour pouvoir tracer le
cercle sur lequel les points représentatifs de toutes les impédances de la ligne.

Représentation d une impédance dune ligne sur l abaque de Smith

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 Régime sinusoïdal permanent sur ligne
Attention de ne pas prendre la première échelle circonférencielle autrement que pour l'usage
auquel elle est destinée (coefficient de transmission en tension).

Exemple 6

Soient les charges complexes normalisées suivantes: za = 0,3 – j0,4 ,

zb = 1+j et zc = 0,2.

*A l'aide de l'abaque de Smith, évaluez avec toute la précision possible, leur coefficient de
réflexion.

En se déplaçant sur la ligne, le coefficient de réflexion vue de la charge garde le même module;
seul l'argument varie selon la distance d suivant-2bd. En s'éloignant de la charge, le vecteur OP
pivote sur l'origine 0 dans le sens horaire en faisant un tour complet par demi-longueur d'onde.

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Régime sinusoïdal permanent sur ligne
Régime sinusoïdal permanent sur ligne
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Aux intersections d un tel cercle avec l axe horizontal (des réels), on lit le TOS et son inverse.
Ces points correspondent à l impédance ou elle est maximale et minimale. Un tour d'abaque
correspond à l/2

9.6 Echelles marginales

Le deuxième cercle externe est gradué en d/l:
•les graduations en dessus se rapportent à un déplacement dans le sens du générateur vers
la charge.
•les graduations en dessous se rapportent à un déplacement dans le sens de la charge vers
le générateur.
Une autre échelle donne directement les angles de déphasage par rapport à l origine de 0 à +180

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Utilisation
L abaque de Smith sert a priori à passer de coefficient de réflexion à impédance de charge (et
vice-versa). Son cadre d utilisation est cependant bien plus large. Il est utilisé pour de nombreuses
opérations qui mettent en jeu des décalages de longueur car, pour une ligne sans pertes, dans le
plan des coefficients de réflexion, un décalage de longueur x se traduit par un simple déphasage :

correspondant à un aller-retour de l onde

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L équation montre qu un tour complet de l abaque correspond à x = λ/2 (ΔΦ = 2π ).

Si l on souhaite connaître l impédance de charge « vue » au niveau du plan d entrée représenté
sur
la Figure, il suffit de placer sur l abaque de Smith, puis d effectuer une rotation correspondant
à ΔΦ , comme le montre la Figure. La question est de savoir « dans quel sens tourner » sur
l abaque.

Nous pouvons montrer, que l on doit tourner dans le sens trigonométrique lorsque l on décale
le plan d entrée vers la charge, et dans le sens inverse lorsque l on s éloigne de la charge, en
allant donc vers le générateur.
Exemple 1
Nous considérons une ligne de propagation d impédance caractéristique Zc= 200Ω , de
longueur électrique ou phase βl = 130 terminée par une impédance ZT = R − jX = 400 − j300Ω

Quelle est l impédance d entrée Ze vue du plan P1

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Solution :
• La longueur électrique est égale à

• Les impédances reportées sur l abaque de Smith sont normalisées, donc nous reporterons :

• Portons cette valeur sur l abaque de Smith à l intersection des cercles r = 2 et x = −1,5, soit P0.
• En l absence de pertes, si l on s éloigne de la charge, le point P0 se déplace sur le cercle de
rayon OP0, dans le sens des aiguilles d une montre. Le rayon de ce cercle nous permet, à l aide de la réglette
disposée près de l abaque, de déduire que le ROS de la ligne sera : ρ = 3,33 .

• A partir du point P0 représentant la ligne à la terminaison, on se déplace sur le cercle défini précédemment
d un angle de 260 ( 2βl ), ce qui donne le point P. P est à l intersection des cercles : re = 0,77 et xe =
1,09 , d où l impédance d entrée cherchée :

On peut retrouver ce résultat par calcul.

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Adaptation d impédance
On réalise l adaptation d une charge ZT = 20 + j6Ω T à l aide d un tronçon de ligne court circuité
de longueur l, placé à une distance d de la charge. La fréquence de travail est égale à 2 GHz. La permittivité
relative effective du milieu est. εreff= 2

En M, nous devons combiner deux impédances :

• L impédance ramenée par le tronçon de longueur d terminé par ZT ,
• L impédance ramenée par le tronçon de longueur l en court-circuit.
Il est de ce fait plus simple de raisonner en admittance car deux admittances en parallèle
s ajoutent. On souhaite que l ensemble des tronçons présente un impédance égale à Zc afin
qu il y ait adaptation, c'est-à-dire une admittance normalisée yM= 1 .
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Or la ligne court-circuitée ramène en M une admittance ycM =jb. Il faut donc qu en M, le tronçon de
longueur d ramène une admittance yTM =1 − jb. Donc le point représentatif de yTM doit se trouver sur le cercle
dont la partie réelle est égale à 1, soit le cercle passant par le centre de l abaque. Sur l abaque de
Smith, pointons le point P0 correspondant à

Nous raisonnons en admittance, donc yT s obtient en prenant le symétrique de P0, soit Q0, par
rapport au centre de l abaque. Lorsque l on s éloigne de la charge yT, on se déplace sur le cercle de rayon
OQ0 puisque les lignes sont supposées sans pertes.

L admittance ramenée par le tronçon de longueur d doit se trouver sur l intersection entre ce cercle et le
cercle r = 1, ce qui donne deux possibilités, représentées par les points M1 et M2, que nous appelons solution
3-1 et solution 3-2.

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Solution 3-1 : M1
• La longueur d se déduit immédiatement : on tourne de Q0 vers M1 dans le sens trigonométrique, on
parcourt donc : 0,5(1/2 tour)− 0,26 + 0,183 = 0,423λ . La longueur d onde guidée est égale
à

Donc d1= 0,423.10,6 ≈ 4,5 cm.

• L admittance normalisée ramenée par le tronçon de longueur d en M se lit sur l abaque :
y dM1 = 1,75+j . Pour que yM= 1 , il faut donc que le court-circuit ramène − j1,75.
Pointons l admittance d un court-circuit, soit ∞, ce qui donne le point CC. Lorsque nous
nous déplaçons vers le point M, nous rencontrons l admittance − j1,75 au point CCM. Nous
avons alors parcouru 0,083λ , donc l1=0,083.10,6 ≈8,8 mm.

Solution 3-2 : M2
Nous obtenons respectivement : d2= 0,057.10,6≈ 6 mm et l2 = 0,42.10,6≈4,45 cm.
On peut dire que les deux solutions sont à peu près équivalentes car les longueurs mises en
jeu sont du même ordre de grandeur.
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Stub simple

Avant d'expliquer l'adaptation avec stub simple, il convient de définir le stub au préalable est:

. une courte ligne de transmission de longueur électrique appropriée ls/ls;

. d'impédance quelconque Zos - quoique souvent égale à celle de la ligne de transmission principale;
. qui se termine dans un court-circuit ou dans un circuit-ouvert;
. que l'on place en parallèle (parfois mais rarement en série) à une distance ds avec la ligne de
transmission principale.

Le stub présente à son entrée, une impédance réactive pure. Pour un stub en court-circuit,
cette impédance a une valeur de:

Avec un stub en circuit-ouvert, on se sert de:

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On remarque que 3 paramètres peuvent être ajustés soit Zos; ls et ds. On se limitera aux deux
derniers - ls et ds - dans le cas présent. Il demeure facile d'étendre le principe en utilisant plutôt Zos
et ds.

Montage pour adaptation avec un stub CC en parallèle.

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Dans le reste, on assume que le stub est mis en parallèle comme sur la figure précédente.
Sinon, en série, on interchange les mots "admittance-impédance", "conductance-résistance" et
"susceptance-réactance".

En somme, le stub ne modifie que la susceptance de l'admittance vue. Il faut donc que la
conductance soit égale à l'admittance caractéristique de la ligne de transmission.

L'adaptation avec stub simple consiste à mettre un stub à un endroit précis ou la partie réelle de
l'admittance normalisée vue, vaut l'unité.

Sur l'abaque, aux endroits possibles, le cercle de SWR constant rencontre

le cercle de conductance unitaire.

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La figure montre un cercle de SWR constant (la charge se trouve forcément quelque part sur ce
cercle) et le cercle de conductance unitaire.

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Il y a deux intersections; le choix de l'une ou l'autre dépend uniquement laquelle se trouve plus
proche de la charge.

Le stub élimine la susceptance en présentant une susceptance égale mais de signe opposé. Les
admittances et, par conséquent les susceptances en parallèle s'additionnent.

En résumé:

• Partant de la charge, on se déplace sur la ligne jusqu'à ce que gc = 1: cette distance

correspond à ds. la distance où on rajoute le stub.

•On a que Le stub annule la susceptance en présentant lui-même une

susceptance normalisée bs =-b .
La normalisation est faite par rapport à Zo et non Zos, car il doit travailler en conservant une
même norme

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Pour un stub en court-circuit et un en circuit-ouvert, ceci veut dire respectivement:

Zo
bscc
Z
= - o cot (b s ls ) bsco = tan (b s ls )
Zos Zos

La tangente et la cotangente vont de -∞ à +∞ de sorte qu'un stub CC par exemple, parvient à

satisfaire pleinement tout besoin.

• L'insertion du stub de susceptance normalisée -b' à la position ds amène l'admittance vue à:

y t = y s + y c (d s ) = (- jb' ) + (1 + jb' ) = 1

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Exemple 12

La charge de l'exercice précédent Zc = (100 +j50)W doit être adaptée à la même ligne (Zo = 50W)
par la technique d un stub en court-circuit.

Le stub doit être placé le plus près possible de la charge et sa ligne possède les mêmes
caractéristiques que celles de la ligne de transmission principale.

*Trouvez les valeurs des paramètres d'ajustement du stub en parallèle qui permettront
l'adaptation.

D'après les informations, Il faut donc jouer sur ls et ds qui deviennent ainsi les
deux paramètres d'ajustement.

Sur l'abaque, on part de l'admittance normalisée yc = 0.4 j0.2 qui est à l'opposée de l'impédance
normalisée zc = 2 + j1.

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Adaptation avec un stub le plus proche, de mêmes caractéristiques que la ligne de

transmission sur l'abaque de Smith.
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En s'éloignant de la charge, le point de charge tourne suivant le cercle de SWR constant et

rencontre le cercle de conductance unitaire la première fois au point yc(ds) = 1 + j1.

Le déplacement fut de 0.199l selon les indications

La longueur du stub est celle pour laquelle la susceptance normalisée du stub vaut bs = -1. On
peut continuer avec l'abaque ou faire le calcul.

Sur l'abaque, on part du point de charge représentant le court-circuit en admittance (1/0 donc
l'infini) et on tourne en suivant le pourtour de l'abaque jusqu'à arriver au point de charge 0 - j1.

Il a fallu effectuer un déplacement de 0.125l.

Les paramètres d'ajustement valent:

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