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Série de TD N°1 Exercices Avec Solutions - 2020-2021

Ce document présente une série d'exercices d'analyse mathématique pour des étudiants de première année en mathématiques à l'Université A. Mira de Béjaia. Les exercices couvrent des thèmes tels que les bornes supérieures et inférieures, l'étude de suites numériques, la continuité et la dérivabilité de fonctions, ainsi que la résolution d'équations. Chaque exercice est suivi d'une solution détaillée, démontrant les concepts mathématiques abordés.

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Ce document présente une série d'exercices d'analyse mathématique pour des étudiants de première année en mathématiques à l'Université A. Mira de Béjaia. Les exercices couvrent des thèmes tels que les bornes supérieures et inférieures, l'étude de suites numériques, la continuité et la dérivabilité de fonctions, ainsi que la résolution d'équations. Chaque exercice est suivi d'une solution détaillée, démontrant les concepts mathématiques abordés.

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1ère année MI

Université A. Mira de Béjaia


Année universitaire
Faculté des Sciences Exactes
2020/2021
Département de Mathématiques/MI

SÉRIE DE TD D’ANALYSE I

Exercice 1. Déterminer la borne supérieure, la borne inférieure, le maximum et le minimum s’ils existent des
ensembles suivants (en justifiant, si nécessaire, vos réponses en utilisant la caractérisation des bornes supérieures
et inférieures). { }
n
A = [−3, 2[, B = , n∈N .
2n + 1

n
1 ∑ E(kx) n
Exercice 2. Étudier la nature des suites numériques suivantes : un = ; vn = (x ∈ R).
k=1
n+k k=1
n2
Exercice 3. Soient a, b ∈ R∗+ tels que a < b. On considère les deux suites réelles strictement positifs (un )n∈N et
un vn (un + vn ) un + vn
(vn )n∈N définies par : u0 = a, v0 = b, un+1 = 2 2
et vn+1 = .
un + vn 2
(1) Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N on a : un < vn .
(2) Étudier la monotonie des deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N .
(3) Montrer que les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes.
(4) Calculer la limite de chacune des deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N .
{
u0 = 2
Exercice 4. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par : √
un+1 = 2un − 1 (∀n ∈ N)
(1) Montrer que, pour tout n ∈ N, un ≥ 1.
(2) Étudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
(3) En déduire que (un )n∈N est convergente et déterminer sa limite.
( ( ))
x ln(2 − ex ) 1 1
Exercice 5. Calculer les limites suivantes lorsqu’elles existent : lim √ ; lim −E .
x→0 1 − cos x x→0 x x


 cos x2 − cos x

 si x < 0

 x

Exercice 6. On introduit la fonction f suivante : f (x) = sin x − ln(x + 1)

 si x > 0

 x


 0 si x = 0
(1) Étudier la continuité de f sur R.
(2) Étudier la dérivabilité de f sur R.
(3) Cette fonction f est-elle de classe C 1 sur R ? justifier votre réponse.
Exercice 7. Montrer que l’équation : x2 − sin x = 1, possède au moins une solution réelle.
a+b+c
Exercice 8. Soient a, b, c ∈ R. Montrer qu’il existe α ∈]0, 1[ tel que : 4aα2 + 3bα + 2c = .
α
Exercice 9.
1
(1) Montrer que pour tout x > 1, on a : 1 − < ln x < x − 1.
x
x−1
(2) En déduire que pour tout x > 1, il existe θ = θ(x) ∈ ]0, 1[ tel que : ln x = .
1 + (x − 1)θ(x)
(3) Déterminer lim θ(x) .
>
x→1

Date: Mardi, 22 décembre 2020.


Université A. Mira de Béjaia 1ère année MI
Faculté des Sciences Exactes Année universitaire
Département de Mathématiques 2020/2021

CORRIGÉ DE LA SÉRIE D’ANALYSE I- KERAI BOUDJEMAA

Solution 1.
On a B ̸= ∅ (car 0 ∈ B) .
n 1
∀n ∈ N, 0 ≤ < ,
2n + 1 2
donc l’ensemble B est borné.
B ̸= ∅, B est borné =⇒ sup B et inf B existent.
1) On remarque que 0 est un minorant de B, 0 ∈ B, donc min B = inf B = 0.
1
2) Montrons que sup B = ( En utilisant la caractérisation de la borne supérieure ).
2 
1  1) 12 est un majorant de B
sup B = ⇐⇒
2  2) ∀ε > 0, ∃n ∈ N, ( 1 − ε) < n0 < 1
0 2 2n0 +1 2
(1 )
Il suffit de montrer ∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, 2 − ε < 2nn00+1 . On a
( )
1 n0 1 1 1 1 − 2ε
−ε < ⇐⇒ −ε < − ⇐⇒ ε > ⇐⇒ 4n0 + 2 > ⇐⇒ n0 > .
2 2n0 + 1 4n0 + 2 4n0 + 2 ε 4ε
1 − 2ε 1 − 2ε
∀ε > 0, ∈ R, ∃n0 ∈ N, n0 > ( R est archimédien ). D’où
4ε 4ε ( )
1 n0
∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, −ε < .
2 2n0 + 1
3) Montrons que 12 ∈/ B. On raisonne par l’absurde. On suppose que 12 ∈ B.
1 n0 1
∈ B ⇐⇒ ∃n0 ∈ N, = ⇐⇒ ∃n0 ∈ N, 2n0 + 1 = 2n0 ⇐⇒ 1 = 0 (contradiction) .
2 2n0 + 1 2
D’où 2 ∈
1
/ B.
max B n’existe pas (sup B = 12 et 12 ∈
/ B).
Solution 2.
1-a) Etude la nature de la suite (un )n∈N∗

n
1
un = .
k=1
n + k
La montonie de la suite (un )n∈N∗ . On a
( )

n+1 1 1 1 1 1
un+1 = = + ... + + + .
k=1 n + 1 + k n+2 2n 2n + 1 2n + 2
et ( )
∑n 1 1 1 1
un = = + + ... + .
k=1 n + k n+1 n+2 2n
( )
1 1 1 1 1 1
un+1 − un = + − = + −
2n + 1 2n + 2 n + 1 2n + 1 2n + 2 n + 1
( )
1 1 2 1 1
= + − = − > 0, ∀n ∈ N∗ .
2n + 1 2n + 2 2n + 2 2n + 1 2n + 2
2 KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I

Donc la suite (un )n∈N∗ est croissante .


1-b) La suite (un )n∈N∗ est elle majorée ? On a
1 1  
= 
n+1 n+1  




1 1  


n+1 
<
n+2 

. 
 1 1 1 1 1 n
. =⇒ + + ... + < + ... + = ,

 n+1 n+2 2n |n + 1 {z n + 1} n + 1
. 





n fois






1 1 

≤ 
2n n+1
donc
n
un < < 1, ∀n ∈ N∗ .
n+1
La suite (un )n∈N∗ étant croissante et majorée par 1, donc elle converge.
2) Etude la nature de la suite (vn )n∈N∗

n
E (kx)
vn = .
k=1
n2

On a
kx − 1 < E (kx) ≤ kx, ∀k = 1, ..., n. ∀x ∈ R.
kx − 1 E (kx) kx
kx − 1 < E (kx) ≤ kx =⇒ 2
< 2
≤ 2 , ∀k = 1, ..., n. ∀x ∈ R.
n n n
∑n kx − 1 ∑n kx
=⇒ 2
< v n ≤ 2
, ∀n ∈ N∗ . ∀x ∈ R.
k=1 n k=1 n
Or

n
kx x∑
n
x n x x
2
= 2 k = 2 (1 + n) = + ,
k=1
n n k=1 n 2 2n 2
( )
∑n n
car k = (1 + n) , somme des termes d’une suite arithmétique .
k=1 2

n
kx − 1 ∑
n
kx ∑n
1 (x x) ∑ 1
n
x x 1
= − = + − = + − ,
k=1
n2 k=1
n 2
k=1
n 2 2n 2 k=1
n 2 2n 2 n
( )
∑n 1 1
car 2
= , donc
k=1 n n
x x 1 x x
+ − < vn ≤ + , ∀n ∈ N∗ . ∀x ∈ R.
2n 2 n 2n 2
( )
x x 1 x x x Théorème (03 suites) x
lim + − = lim + = =⇒ lim vn = .
n→+∞ 2n 2 n n→+∞ 2n 2 2 n→+∞ 2
D’où la suite (vn )n∈N∗ converge.

Solution 3.
1) On raisonne par récurrence
KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I 3

Pour n = 0, on a : u0 = a < b = v0 . On suppose que un < vn , on montre que un+1 < vn+1 . On a
un vn (un + vn ) un + vn
un+1 − vn+1 = −
u2n + vn2 2

2un vn (un + vn ) − (un + vn ) (u2n + vn2 )


=
2 (u2n + vn2 )

− (un + vn ) (u2n + vn2 − 2un vn ) − (un + vn ) (un − vn )2


= = <0
2 (u2n + vn2 ) 2 (u2n + vn2 )
(car un > 0, vn > 0 et un < vn ) .
D’où
∀n ∈ N, un < vn .
2-a) La monotonie de la suite (un )n∈N .
On a
un vn (un + vn )
un+1 − un = − un
u2n + vn2

u2n vn + un vn2 − u3n − un vn2 u2n vn − u3n u2n (vn − un )


= = = >0
u2n + vn2 u2n + vn2 u2n + vn2
(car un > 0, vn > 0 et un < vn )
D’où (un )n∈N est croissante.
2-b) La monotonie de la suite (vn )n∈N .
On a
u n + vn un − vn
vn+1 − vn = − vn = < 0. (car un < vn , ∀n ∈ N) .
2 2
D’où (vn )n∈N est décroissante.
3) Montrons que (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes.
On a (un )n∈N croissante et (vn )n∈N décroissante, reste à montrer que lim (un − vn ) = 0.
n→+∞

1
un+1 > un =⇒ −un+1 < −un =⇒ vn+1 − un+1 < vn+1 − un =⇒ vn+1 − un+1 < (vn − un ) ,
2
donc
1
0 < vn+1 − un+1 < (vn − un )
2
( )2
1
< (vn−1 − un−1 )
2
( )3
1
< (vn−2 − un−2 )
2
.
.
.
( )n+1
1
< (v0 − u0 )
2
D’où ( )n
1
0 < vn − un < (b − a) , ∀n ∈ N∗
2
On a ( )n
1 Théorème (03 suites)
lim 0 = lim (b − a) = 0 =⇒ lim (vn − un ) = 0.
n→+∞ n→+∞ 2 n→+∞
4 KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I

D’où les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes.
3) Calcul de la limite de chacune des deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N .
On a
1 1 u2n + vn2 2
+ = +
un+1 vn+1 un vn (un + vn ) un + vn

u2n + vn2 2un vn


= +
un vn (un + vn ) un vn (un + vn )

u2n + vn2 + 2un vn (un + vn )2 un + vn 1 1


= = = = + , ∀n ∈ N.
un vn (un + vn ) un vn (un + vn ) un vn vn un
( )
1 1
Donc la suite + est constante.
un vn n∈N
1 1 1 1 1 1 a+b
+ = + = + = , ∀n ∈ N.
un vn u0 v0 a b ab
les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc lim un = lim vn = l
n→+∞ n→+∞
( )
1 1 a+b 1 1 a+b
+ = =⇒ lim + =
un vn ab n→+∞ un vn ab

1 1 a+b 2 a+b l ab 2ab


=⇒ + = =⇒ = =⇒ = =⇒ l = .
l l ab l ab 2 a+b a+b
Solution 4.
1) On raisonne par récurrence
Pour n = 0, on a : u0 = 2 ≥ 1.On suppose que un ≥ 1, on montre que un+1 ≥ 1. On a

un ≥ 1 =⇒ 2un ≥ 2 =⇒ 2un − 1 ≥ 1 =⇒ 2un − 1 ≥ 1 =⇒ un+1 ≥ 1. D’où, ∀n ∈ N, un ≥ 1.
2) La monotonie de la suite (un )n∈N .
Première méthode : On a
(√ ) (√ )
√ 2un − 1 − un 2un − 1 + un
un+1 − un = 2un − 1 − un = √
2un − 1 + un

2un − 1 − u2n − (u2n − 2un + 1) − (un − 1)2


=√ = √ =√ ≤ 0.
2un − 1 + un 2un − 1 + un 2un − 1 + un
Donc (un )n∈N est décroissante.
Deuxième méthode : La suite (un )n∈N est une suite récurrente,

f (x) = 2x − 1 , I = [1, +∞[ et f (I) = I.
La fonction f est croissante sur I.

f (u0 ) − u0 = 3 − 2 < 0, donc (un )n∈N est décroissante.
3) La suite (un )n∈N , étant décroissante, minorée par 1, elle converge. Soit l sa limite. Etant donné que
(un+1 )n∈N est une sous suite de (un )n∈N .
√ √
un+1 = 2un − 1 =⇒ lim un+1 = lim 2un − 1

n→+∞ n→+∞
=⇒ l = 2l − 1 =⇒ l2 = 2l − 1
=⇒ l2 − 2l + 1 = 0 =⇒ (l − 1)2 = 0 =⇒ l = 1.
D’où
lim un = 1.
n→+∞
KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I 5

Solution 5.
Calcul des limites

x ln (2 − ex ) 0
On a lim √ = (forme indéterminée) ,pour calculer cette limite en utilisant les li-
x→0 1 − cos x 0
mites usuelles suivantes

sin x ex − 1 ln (x + 1)
lim = 1, lim = 1, lim = 1.
x→0 x x→0 x x→0 x
x ln (2 − ex ) x ln (1 + (1 − ex ))
√ = √
1 − cos x 1 − cos x

x2 1 − ex ln (1 + (1 − ex ))
= √ . .
1 − cos x x 1 − ex

1 + cos x 1 + cos x x2 1 − ex ln (1 + (1 − ex ))
= . √ . √ . .
1 + cos x 1 + cos x 1 − cos x x 1 − ex

√ x2 1 − ex ln (1 + (1 − ex ))
= (1 + cos x) . (1 + cos x) . 2 . .
sin x x 1 − ex
√ x2 ex − 1 ln (1 + (1 − ex ))
= − (1 + cos x) . (1 + cos x) . . . .
sin2 x x 1 − ex

x ln (2 − ex ) ( √ ) x2 ex − 1 ln (1 + (1 − ex ))
lim √ = lim − (1 + cos x) . 1 + cos x . 2 . . = −4.
x→0 1 − cos x x→0 sin x x 1 − ex
( ( ))
1 1
Montrons que lim −E n’existe pas.
x→0 x x
Posons
1 1
xn = , n ∈ N∗ et yn = , n ∈ N.
n n + 12
On a
lim xn = lim yn = 0.
n→+∞ n→+∞
( )
1 1
f (xn ) = −E = n − E (n) = n − n = 0, ∀n ∈ N∗ ,
xn xn
donc
lim f (xn ) = 0,
n→+∞

et ( ) ( )
1 1 1 1 1
f (yn ) = −E =n+ −E n+ = , ∀n ∈ N,
yn yn 2 2 2
donc
1
lim f (yn ) = .
n→+∞ 2
lim f (xn ) ̸= lim f (yn ) .
n→+∞ n→+∞
( ( ))
1 1
D’où lim −E n’existe pas.
x→0 x x
6 KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I

Solution 6. On remarque que la fonction f est définie sur R.


1) La continuité et la dérivabilité de f sur R,
a) La continuité de f sur R
a-1) Sur ]−∞, 0[ , la fonction f est continue (composée et rapport de deux fonctions continues).
a-2) Sur ]0, +∞[ , la fonction f est continue (composée et rapport de deux fonctions continues).
a-3) La continuité de f en x = 0. On a
cos x2 − cos x
lim f (x) = lim = lim (−2x sin x2 + sin x) = 0 = f (0) , (appliquer la règle de l’Hôpital)
<
x→0
<
x→0 x <
x→0
et ( )
sin x − ln (x + 1) sin x ln (x + 1)
lim f (x) = lim = lim − = 0 = f (0) ,
>
x→0
>
x→0 x >
x→0 x x
donc f est continue en x = 0. D’où f est continue sur R.
b) La dérivabilité de f sur R
b-1) Sur ]−∞, 0[ , la fonction f est dérivable (composée et rapport de deux fonctions dérivables).
b-2) Sur ]0, +∞[ , la fonction f est dérivable (composée et rapport de deux fonctions dérivables).
b-3) La dérivabilité de f en x = 0. On a
f (x) − f (0) cos x2 − cos x −2x sin x2 + sin x
fg′ (0) = lim = lim = lim
<
x→0 x−0 x→0 (
< x2 x→0)
< 2x
1 sin x 1
= lim − sin x2 + . = (appliquer la règle de l’Hôpital)
<
x→0 2 x 2
f (x) − f (0) sin x − ln (x + 1) cos x − x+1
1 − sin x + (x+1)
1
2 1

fd (0) = lim = lim = lim = lim = .
>
x→0 x−0 >
x→0 x2 >
x→0 2x >
x→0 2 2
(appliquer la règle de l’Hôpital deux fois)
1
On a fg′ (0) = fd′ (0) = , donc f dérivable en x = 0. D’où f est dérivable sur R.
2
2) La fonction f est-elle de Classe C 1 (R)? On a f est dérivable sur R.
 
−  −2x2 sin x2 + x. sin x − cos x2 + cos x

 cos x2
cos x 
 si x < 0,

 si x < 0, 
 x2
x
f (x) = 0 si x = 0, =⇒ f ′ (x) = 1
si x = 0,

 − 
 2


sin x ln (x + 1) 
 x cos x − x
− sin x + ln (x + 1)
si x > 0.  x+1
si x > 0.
x x2
a) La continuité de f ′ sur R.
a-1) Sur ]−∞, 0[ , la fonction f ′ est continue (composées, produit et rapport de des fonctions continues).
a-2) Sur ]0, +∞[ , la fonction f ′ est continue (composées, produit et rapport de des fonctions continues).
a-3) La continuité de f ′ en x = 0. On a
′ −2x2 sin x2 + x. sin x − cos x2 + cos x
lim f (x) = lim
<
x→0 x→0 (
< x2 )
sin x cos x2 − cos x 1
= lim −2 sin x + 2
− 2
= = f ′ (0)
<
x→0 x x 2


x cos x − x
− sin x + ln (x + 1)
x+1
lim f (x) = lim
>
x→0 x→0 (
> x2 )
x cos x − x+1
x
sin x − ln (x + 1)
= lim −
x→0 (
> x2 x2 )
cos x − x+1
1
sin x − ln (x + 1) 1
= lim − 2
= = f ′ (0) ,
>
x→0 x x 2
cos x − x+1
1
(appliquer la règle de l’Hôpital pour calculer lim )
>
x→0 x
KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I 7

donc f ′ est continue en x = 0. D’où f est de classe C 1 (R).


Solution 7. Montrons que l’équation x2 − sin x = 1, possède au moins une solution réelle. Posons
f (x) = x2 − sin x − 1, [a, b] = [0, π] , puis on applique le théorème des valeurs intermédiaires à la
fonction f sur l’intervalle [a, b] .
On a la fonction f est continue sur [0, π] et f (0) .f (π) = (−1) . (π 2 − 1) < 0, d’après le théorème des
valeurs intermédiaires,
∃c ∈ ]0, π[ , f (c) = 0.
D’où
x2 − sin x = 1,
possède au moins une solution réelle.
a+b+c
Solution 8. Soient a, b, c ∈ R. Montrons qu’il existe α ∈ ]0, 1[ tel que : 4aα2 + 3bα + 2c = .
α
Posons f (x) = ax4 + bx3 + cx2 − (a + b + c) x, puis on applique le théorème de Rolle à la fonction
f sur [0, 1]
1) La fonction f est continue sur [0, 1] .
2) La fonction f est dérivable sur ]0, 1[ .
3) f (0) = f (1) = 0. D’après le théorème de Rolle ∃α ∈ ]0, 1[ , f ′ (α) = 0.

f ′ (α) = 0 ⇐⇒ 4aα3 + 3bα2 + 2cα − (a + b + c) = 0


⇐⇒ 4aα3 + 3bα2 + 2cα = a + b + c
a+b+c
⇐⇒ 4aα2 + 3bα + 2c = .
α
D’où
a+b+c
∃α ∈ ]0, 1[ te lque : 4aα2 + 3bα + 2c = .
α
1
Solution 9. Montrons que pour tout x > 1, on a : 1 − < ln x < x − 1.
x
Posons f (t) = ln t et [a, b] = [1, x] , x > 1.
En appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction f (t) = ln t sur l’intervalle [1, x] pour
tout x > 1.
Rappel : Si f est continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[ , alors il existe un c ∈ ]a, b[, tel que
f (b) − f (a) = f ′ (c) (b − a) , où c ∈ ]a, b[ .
T. A. F
On a f est continue sur [1, x] pour tout x > 1, dérivable sur ]1, x[ , pour tout x > 1, =⇒ ∀x > 0, il
existe un c ∈ ]1, x[ , tel que
ln (x) − ln 1 = f ′ (c) . (x − 1)
On a
1
ln (x) − ln 1 = f ′ (c) . (x − 1) ⇐⇒ ln (x) = (x − 1) , où c ∈ ]1, x[ .
c
c ∈ ]1, x[ ⇐⇒ 1 < c < x
1 1
⇐⇒ < < 1
x c
x−1 1
⇐⇒ < (x − 1) < (x − 1)
x c
1 1
⇐⇒ 1 − < (x − 1) < (x − 1) , ∀x > 1.
x c
D’où
1
1− < ln x < x − 1, ∀x > 1.
x
8 KERAI BOUDJEMAA - CORRIGÉ D’ANALYSE I

2) On a
1
1− < ln x < x − 1, ∀x > 1,
x
donc
1 x−1
1−
< < x − 1, ∀x > 1.
x 1 + (x − 1) θ (x)
1 x−1 x−1 x−1
1− < < x − 1 ⇐⇒ < <x−1
x 1 + (x − 1) θ (x) x 1 + (x − 1) θ (x)
1 1
⇐⇒ < <1
x 1 + (x − 1) θ (x)

⇐⇒ 1 < 1 + (x − 1) θ (x) < x

⇐⇒ 0 < (x − 1) θ (x) < x − 1

⇐⇒ 0 < θ (x) < 1, ∀x > 1.


x−1
Calcul lim θ (x) . On a ∀x > 1 il existe θ ∈ ]0, 1[ , tel que, ln x = .
>
x→1 1 + (x − 1) θ (x)
x−1 1 1 + (x − 1) θ (x)
ln x = ⇐⇒ =
1 + (x − 1) θ (x) ln x x−1
x−1
⇐⇒ = 1 + (x − 1) θ (x)
ln x
x−1
⇐⇒ − 1 = (x − 1) θ (x)
ln x
x − 1 − ln x
⇐⇒ = (x − 1) θ (x)
ln x
x − 1 − ln x
⇐⇒ θ (x) = , ∀x > 1
x ln x − ln x

x − 1 − ln x
lim θ (x) = lim , pour calculer cette limite en utilisant la règle de l’Hopital deux fois, on
x→1 x ln x − ln x
> >
x→1
trouve
1
lim θ (x) = .
>
x→1 2

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