Master :
Géologie Appliquée à la Prospection des Ressources
Naturelles (GAPRN)
Méthodes
d’étude des
Pr. MORSLI Yousra
Un gisement est une concentration minérale exploitable économiquement dans les conditions
existant au démarrage de son exploitation.
Géologie minière
Appel à toutes les géosciences (télédétection, cartographie, géochimie, géophysique,
minéralogie, géostatiques, géomatique, géochronologie, micrithermométrie, etc.).
Gitologie : Etude des gisements
Sens de l’observation et de description précise.
Métallogénie : Recherche de l’origine et des conditions de formation des minéralisations.
Appel, en plus, à d’autres sciences et particulièrement la thermodynamique, la physique et la
chimie.
But et moyens de la métallogénie
But:
Compréhension du mode et des conditions de formation des gisements:
Développement du gisement
Conception de modèle (s)
Recherche de gisements similaires (métallogénie prévisionnelle).
Débats basés particulièrement sur :
-Relation ‘Encaissant- minéralisation ’ (syn ou épigénétique)
-Généralisations et âge (s) de (s) minéralisation (s) vs âge de l’encaissant
-L’origine des fluides « hypogènes / supergènes »
Moyen :
-Toutes les géosciences ;
-Analyse et études comparatives avec les gisements « similaire » : les gisements de même type ont été
vraisemblablement formés par des processus identiques.
MÉTHODES D'ANALYSE DES GÎTES MINÉRAUX
1 LEVÉS DE SURFACE ET SOUTERRAIN, FORAGES
2 ANALYSE STRUCTURALE
3 MINÉRALOGIE, TEXTURES ET SÉQUENCE PARAGÉNÉTIQUE
3.1 TEXTURES DE PRÉCIPITATION DANS DES OUVERTURES
3.2 TEXTURES SECONDAIRES DE REFROIDISSEMENT
3.3 TEXTURES SECONDAIRES DE REMPLACEMENT
4 L'ALTÉRATION HYDROTHERMALE
4.1 NOMENCLATURE DES ALTÉRATIONS HYDROTHERMALES
5 COMPOSITION CHIMIQUE DES ROCHES ET MINÉRAUX
5.1 LITHOGÉOCHIMIE
5.2 COMPOSITION DES MINÉRAUX
6 INCLUSIONS FLUIDES
7 ISOTOPES STABLES
8 ISOTOPES RADIOGÉNIQUES
9 GÉOCHRONOLOGIE
1- Levés de surface/souterrain et forages
- Surface :
1) Cartographie régionale, emphase sur les aspects permettant de
faire le mieux l'exploration tel que l'altération typique, un niveau
stratigraphique favorable;
2) Cartographie locale, à l'échelle du gîte, souvent à partir d'une grille
relevée sur le permis d’exploration;
3) Cartographie de détail, à l'échelle de l'affleurement;
4) Age relatif de la minéralisation.
- Souterrain : Exploration des galeries minières existantes,
cartographie des tunnels, documentation des structures géologiques
internes, prélèvement d'échantillons en profondeur.
Forage : Méthode cruciale pour comprendre la géologie en profondeur.
Les carottes de forage permettent : L'analyse stratigraphique précise :
•L'étude de la continuité des formations
•La caractérisation des zones minéralisées
•La compréhension des variations latérales et verticales des roches
2 - Analyse structurale
L'analyse structurale permet de comprendre la relation entre
l'évolution structurale et la minéralisation. Les relations de
recoupement avec les épisodes de déformation permettent de
placer des contraintes sur l'âge relatif de la minéralisation.
L'analyse structurale vise à comprendre la géométrie et la
déformation des roches :
•Analyse des déformations : Mesure des orientations des
couches, des plis, des failles
•Analyse des contraintes : Détermination des directions de
compression et extension
•Analyse des discontinuités : Étude des fractures, des zones de
cisaillement
•Méthodes d'analyse :
• Stéréographie
• Analyse des réseaux de fracturation
• Modélisation 3D des structures
Si la zone minéralisée est plissée, on doit reconstruire sa forme initiale pour pouvoir reconstruire
l'environnement géologique durant la minéralisation.
Les failles peuvent découper une zone minéralisée en plusieurs corps indépendants. L'analyse
structurale permet de replacer dans sa forme initiale les différentes parties de la minéralisation. Elle
permet aussi d'estimer la position des blocs minéralisés manquants qui ont été déplacés par le
mouvement le long du plan de faille.
PN Py
Py PN
Py
Ordre de cristallisation
Stade 1 Sde transit. Br. Mj. Sde tardif
Glaucodot
3- Minéralogie, textures et Löllingite
Pyrite
séquence paragénétique Mispickel
Chalcopyrite
La séquence paragénétique enregistre les Chalcopyrite Ag
Sphalérite
changements minéralogiques de manière
Galène ?
séquentielle. Ces changements minéralogiques Tennantite
Tétraèdrite
représentent un changement soit de la composition Freibergite
chimique du fluide hydrothermal, soit d'un Stéphanite
Proustite
changement des conditions physico-chimiques lors Pearceïte
de la précipitation. Elle permet de placer les Pyrargyrite
Polybasite
différents épisodes de minéralisation dans leur Argentite
séquence temporelle relative. Argent natif
Imitérite
Amalgame Ag-Hg
Quartz gris
Dolomite rose
Calcite ?
Textures de précipitation dans des ouvertures
• Formation de minéraux dans les espaces vides (géodes, veines)
• Cristallisation progressive
• Influence des conditions physico-chimiques
Textures secondaires de refroidissement
• Modifications texturales liées au refroidissement
• Exsolutions
• Transformations minérales à basse température
Textures secondaires de remplacement
• Processus de substitution minérale
• Altération et remobilisation des éléments
• Préservation partielle ou totale de la texture originelle
4 L'altération hydrothermale
Les altérations hydrothermales sont un métasomatisme chimique qui résulte d'un déséquilibre
chimique entre la roche encaissante et le fluide hydrothermal. On observe deux types extrêmes :
✓ canalisé, d'extension locale et généralement discordant, généralement contrôlé par une porosité de
fracture;
✓ disséminée, souvent d'extension régionale, discordant ou concordant, résultat de la perméabilité
de la roche encaissante.
a- Réactions d’hydrolyse : impliquent l’ion H+, la neutralisation de fluides acides et le
lessivage des alcalis
Zn + HS-(aq) ➔ ZnS + H+(aq)
3 KAlSi3O8 + 2 H+(aq) ➔ KAl3Si3O210(OH) 2 + 6 SiO2 + 2 K+(aq)
Feldspath-K séricite quartz
2 KAl3Si3O10(OH)2 + 2 H+(aq) + 3 H2O ➔ 3 Al2Si2O5 (OH) 4+ 2 K+(aq)
séricite kaolinite
b - Réactions d’hydratation : extraction d’eau moléculaire à partir d’une phase fluide
2 Mg2SiO4 + 2 H2O + 2 H+(aq) ➔ Mg3Si2O5(OH) 4 + Mg2+(aq)
olivine serpentine
c - Réactions de déshydratation : libération d’eau moléculaire dans une phase fluide
Al2Si2O5 (OH)4 + 6 SiO2 ➔ Al2Si4O10 (OH) 2 + H2O
kaolinite quartz pyrophyllite
d - Réactions de décarbonatation : volatilisation de CO2 à partir d’un carbonate
CaMg(CO3)2 + 2 SiO2 ➔ (Ca, Mg) Si2O6 + 2 CO2 (g)
dolomite quartz diopside
e - Réaction de silicification : ajout de SiO2 sous forme de quartz ou ses polymorphes
2 CaCO3 + SiO2 (aq) + 4 H+(aq) ➔ 2 Ca2+(aq) + 2 CO2 (g) + SiO2 + 2 H2O
calcite quartz
4.1 Nomenclature des altérations hydrothermales
- Les altérations ci-dessous représentent une série continue commune aux roches aluminosilicatées observées
principalement dans les gîtes de porphyres.
a- Propylitique
Présence d'épidote et/ou de chlorite, sans lessivage significatif des cations tels Na, Ca, K, etc. H2O, CO2 et S
peuvent être ajoutés à la roche.
b- Argilique, intermédiaire
Quantités importantes d'argiles amorphes, kaolinite, ou montmorillonite qui remplacent principalement le
plagioclase. La séricite peut être présente, lessivage du Ca, Na, Mg.
c- Argilique avancée
Tous les feldspaths transformés en dickite, kaolinite, pyrophyllite, diaspore, alunite, ou remplacés par des phases
alumineuses.
d- Séricitique
La séricite domine l'assemblage d'altération, des argiles résiduelles peuvent être présentes.
e- Potassique
Feldspath potassique et/ou biotite dominent l'assemblage d'altération.
g- Lessivage
Nom général pour toute décoloration, blanchissement de la roche causée par
l'altération hydrothermale.
h- Greisen
Altération argilique avancée dominée par du quartz, muscovite, et topaze et des
minéraux accessoire tels la fluorite, la tourmaline, rutile cassitérite, wolframite et la
magnétite. C’est une altération caractéristique des gîtes d'étain-tungstène
associés à des roches granitiques riches en halogènes.
i- Gossans ou chapeau de fer
Les gossans forment une croûte rougeâtre dominée par des oxydes ferrugineux résultat de la
météorisation des sulfures. Ils se forment dans l'ancienne nappe phréatique par l'oxydation
des sulfures. La percolation gravitationnelle des eaux météoriques oxydées et riches en
métaux vers les sulfures primaires provoque la précipitation des métaux sous diverses
formes, parce que l'environnement devient de plus en plus réducteur. Cela provoque une
zone enrichie en métaux, appelé enrichissement supergène.
Dans un amas sulfuré, on peut distinguer 3 zones
1/ Zone d’oxydation (zone comprise entre la
surface et le niveau hydrostatique). Cette
zone renferme de la limonite, la goethite, la
cérusite, la malachite, l’azurite…….
2/ Zone de cémentation. Cette zone renferme
la chalcosine, la covelline, la bornite et la
chalcopyrite
3/ Zone de stagnation, encore dite zone
primaire ou protore. Cette zone renferme
de la pyrite, chalcopyrite, Galène, blende,
hématite, magnétite….
Minéralogie Géochimie
Fe Cu Pb Zn Au
Goethe, lepidocrocite,
Hématite, jarosite
Gossan Cuprite, tenorite,
Azurite, malachite,
Zone d’oxydation acatamite
Zone de cémentation Chacocite, covellite
Pyrite, chalcopyrite,
Zone primaire bornite
0 50% 10% 10% 5% 5ppm
Zonation de l’altération supergène
Oxydation des sulfures :
2 FeS2 + 7.5 O2 + 8 H2O + CO2 ➔ 2 Fe(OH) 3 + 4 H2SO4 + H2CO3
2 CuFeS2 + 8.5 O2 + 6 H2O + CO2 ➔ 2 Fe(OH)3 + 2 CuSO4 + 2 H2SO4 + H2CO3
Ces réactions génèrent 2H2SO4 + H2CO3. Le Fe est fixé sous forme
d'hydroxyde alors que le Cu, le Zn, le Pb sont soluble sous forme de sulfates
dans le milieu oxydant.
Dans la zone oxydée ↘ malachite et autres minéraux secondaires :
2 CuSO4+ H2CO3 + 2 H2O ➔ Cu2CO3 (OH) 2 + 2 H2SO4
Les métaux en solutions percolent jusqu'à la nappe phréatique où un changement brusque de l'état
d'oxydation provoque la précipitation des sulfures secondaires :
PbS + CuSO4 ➔ CuS + PbSO4
covellite + anglésite
CuFeS2 + CuSO4 ➔ 2 CuS + FeSO4
(cpy = 34.6% Cu; cov = 66.4% Cu)
5FeS2 + 14CuSO4 + 12H2O ➔ 7Cu2S + 5FeSO4 + 12H2SO4
(chalcocite = 79.8% Cu)
Dans les formations de fer, l'hydroxyde de fer étant insoluble en milieu oxydant, donc immobile alors que
la gangue (silicate, carbonate, …) peut être dissoute ce qui produit une formation de fer résiduelle avec,
par exemple, un enrichissement de 20 - 35 % Fe à 64 - 66% Fe
J- Skarn
Altération hydrothermale liée au métamorphisme de contact, bien
développé surtout dans les carbonates. Caractérisée par le
développement de minéraux calc-silicates tels diopside,hedenbergite,
wollastonite, grenat (grossulaire, andradite), actinote.
K- Tourmalinisation, carbonatisation, pyritisation, etc : Assemblage
d'altération dominé par un minéral particulier.
5- Composition chimique des roches et minéraux
● Lithogéochimie
Elle permet de reconnaître les environnement géodynamiques des roches encaissantes ou d'identifier des
caractéristiques géochimiques propres aux unités associées à la minéralisation.
La réaction entre les fluides hydrothermaux et la roche encaissante s'accompagne d'échanges chimiques qui
modifient la composition des roches encaissantes (gains ou pertes de masse).
On peut identifier les éléments qui sont enrichis ou appauvris dans une roche par comparaison avec des éléments
qui sont demeurés immobiles durant le processus d'altération .
Lithogéochimie
•Analyse chimique globale des roches
•Identification des sources magmatiques
•Caractérisation des processus de différenciation
● Composition des minéraux
La composition chimique des minéraux peut être déterminée avec des appareils comme la microsonde
électronique. La distribution relative des éléments chimiques dans des minéraux à l'équilibre est une fonction de la
T, P, l'état d'oxydation, fugacité du soufre, etc.
Les minéraux formés à l'équilibre peuvent fournir la T ° de formation de la minéralisation par l'intermédiaire de
géothermomètres basés sur la concentration d'éléments majeurs ou mineurs.
Par exemple, As(at%) dans le mispickel en équilibre avec la pyrite ou la pyrrhotite permet de déterminer la T ° de
cristallisation. De même, Fe (wt%) dans la sphalérite en équilibre avec la pyrrhotite est un géobaromètre qui permet
de déterminer P de la minéralisation de sulfures (Scott, 1973).
Composition des minéraux
•Analyse chimique ponctuelle (microsonde)
•Détermination des compositions chimiques précises
•Identification des substitutions ioniques
6 Inclusions fluides
INCLUSIONS FLUIDES
•Étude des microcavités piégées dans les minéraux
•Analyse de la composition des fluides anciens
•Détermination des conditions de température et pression de
formation
7- Isotopes stables
Les isotopes stables sont des éléments importants de la lithosphère, de la biosphère et de
l’hydrosphère. Ils sont des constituants importants de la minéralisation (ex. S) de la gangue
(ex. C) et ils forment le solvant des fluides hydrothermaux (O, H). Ils sont utilisés pour obtenir
des informations sur :
- la T ° de la minéralisation;
- la source des constituants dans la minéralisation ;
- les processus physico-chimiques lors de la minéralisation (ceux qui produisent des
fractionnements isotopiques comme l'oxydo-réduction)
a- Isotope : atome d'un élément ayant le même nombre de protons et d'électrons mais un
nombre différent de neutrons.
2- Processus d'équilibre isotopique :
a- T ° : forte influence, fractionnement inversement proportionnel à T°.
b- P : négligeable sauf si une pression de vapeur est impliquée.
c- Composition chimique : atome avec un petit rayon ionique et une forte charge forme un lien plus fort et
tend à se lier préférentiellement aux isotopes les plus lourds.
d- Structure cristalline : plus les liens de la structure cristalline sont forts, plus le minéral favorise les
isotopes les plus lourds.
3- Effets de cinétique
Il s'agit de processus rapides, incomplets, unidirectionnels.
a- Déséquilibre isotopique : trop rapide.
b- Unidirectionnels : hydratation d'une roche qui contient peu H : H est retirée du fluide mais ne peu échanger
car la roche ne contient pas H.
c- Diffusion : les isotopes les plus légers tendent à diffuser plus rapidement que les isotopes les plus lourds.
d- Biologiques : photosynthèse ou bactérien.
4- Principaux réservoirs de H, O, C, S
O et H :
Ils entrent dans la constitution de la majorité des roches et forment le solvant des fluides hydrothermaux. Les principaux
réservoirs d'eau sont :
➢ H2O de mer a composition homogène
➢ H2O météorique
➢ H2O de bassin = mélange d'eau de mer ou lacustre, piégées dans le sédiment lors de son accumulation et
qui évoluent par des réactions eau-roche durant la diagenèse, avec une composante d'eau météorique ce qui
donne des essaims linéaires
➢ H2O magmatique dérivée de la cristallisation fractionnée des magmas
➢ H2O métamorphique dérivée de l'équilibre à haute température avec les roches métamorphiques ou bien
des réactions de dévolatilisation métamorphiques.
Les réservoirs impliqués dans le Atmosphère : C'est le premier réservoir où l'eau
est présente sous forme de vapeur d'eau, de
cycle H20 nuages, de pluie, de neige, etc. Les échanges d'eau
entre l'atmosphère et les autres réservoirs sont
ATMOSPHERE principalement les précipitations et
l'évapotranspiration.
OCEAN
CRYOSPHERE HYDROSPHERE
C. OCEANIQUE C.CONTINENTALE
MANTEAU SUPERIEUR
MANTEAU INFERIEUR
Les réservoirs impliqués dans le Atmosphère : C'est le premier réservoir où l'eau
est présente sous forme de vapeur d'eau, de
cycle H20 nuages, de pluie, de neige, etc. Les échanges d'eau
entre l'atmosphère et les autres réservoirs sont
ATMOSPHERE principalement les précipitations et
l'évapotranspiration.
OCEAN Océan : C'est le plus grand réservoir d'eau,
principalement sous forme liquide. Les échanges avec
CRYOSPHERE HYDROSPHERE
l'atmosphère se font par évaporation et précipitations.
•L'océan interagit également avec les réservoirs
continentaux.
C. OCEANIQUE C.CONTINENTALE
MANTEAU SUPERIEUR
MANTEAU INFERIEUR
Les réservoirs impliqués dans le Atmosphère : C'est le premier réservoir où l'eau
est présente sous forme de vapeur d'eau, de
cycle H20 nuages, de pluie, de neige, etc. Les échanges d'eau
entre l'atmosphère et les autres réservoirs sont
ATMOSPHERE principalement les précipitations et
l'évapotranspiration.
OCEAN Océan : C'est le plus grand réservoir d'eau,
principalement sous forme liquide. Les échanges avec
CRYOSPHERE HYDROSPHERE
l'atmosphère se font par évaporation et précipitations.
•L'océan interagit également avec les réservoirs
continentaux.
C. OCEANIQUE C.CONTINENTALE
Cryosphère : Comprend la glace et la neige
présentes sur Terre, principalement aux pôles et
dans les montagnes. Ce réservoir stocke l'eau sous
MANTEAU SUPERIEUR forme solide et peut la restituer sous forme liquide
lors de la fonte.
MANTEAU INFERIEUR Hydrosphère : Regroupe les eaux de surface
continentales (lacs, rivières, etc.) et souterraines.
Les échanges se font avec l'atmosphère
(précipitations, évapotranspiration) et l'océan.
Les réservoirs impliqués dans le Atmosphère : C'est le premier réservoir où l'eau
est présente sous forme de vapeur d'eau, de
cycle H20 nuages, de pluie, de neige, etc. Les échanges d'eau
entre l'atmosphère et les autres réservoirs sont
ATMOSPHERE principalement les précipitations et
l'évapotranspiration.
OCEAN Océan : C'est le plus grand réservoir d'eau,
principalement sous forme liquide. Les échanges avec
CRYOSPHERE HYDROSPHERE
l'atmosphère se font par évaporation et précipitations.
•L'océan interagit également avec les réservoirs
continentaux.
C. OCEANIQUE C.CONTINENTALE
Cryosphère : Comprend la glace et la neige
présentes sur Terre, principalement aux pôles et
dans les montagnes. Ce réservoir stocke l'eau sous
MANTEAU SUPERIEUR forme solide et peut la restituer sous forme liquide
lors de la fonte.
MANTEAU INFERIEUR Hydrosphère : Regroupe les eaux de surface
continentales (lacs, rivières, etc.) et souterraines.
Les échanges se font avec l'atmosphère
(précipitations, évapotranspiration) et l'océan.
Continents :croûte océanique + croûte continentale
Ces réservoirs interagissent avec l'océan et l'hydrosphère
continentale.
Les réservoirs impliqués dans le Atmosphère : C'est le premier réservoir où l'eau
est présente sous forme de vapeur d'eau, de
cycle H20 nuages, de pluie, de neige, etc. Les échanges d'eau
entre l'atmosphère et les autres réservoirs sont
ATMOSPHERE principalement les précipitations et
l'évapotranspiration.
OCEAN Océan : C'est le plus grand réservoir d'eau,
principalement sous forme liquide. Les échanges avec
CRYOSPHERE HYDROSPHERE
l'atmosphère se font par évaporation et précipitations.
•L'océan interagit également avec les réservoirs
continentaux.
C. OCEANIQUE C.CONTINENTALE
Cryosphère : Comprend la glace et la neige
présentes sur Terre, principalement aux pôles et
dans les montagnes. Ce réservoir stocke l'eau sous
MANTEAU SUPERIEUR forme solide et peut la restituer sous forme liquide
lors de la fonte.
MANTEAU INFERIEUR Hydrosphère : Regroupe les eaux de surface
continentales (lacs, rivières, etc.) et souterraines.
Manteau supérieur et inférieur : Constituent les couches Les échanges se font avec l'atmosphère
profondes de la Terre. (précipitations, évapotranspiration) et l'océan.
•Peuvent contenir de l'eau sous forme de minéraux hydratés. Continents :croûte océanique + croûte continentale
•Les échanges avec les autres réservoirs se font de manière Ces réservoirs interagissent avec l'océan et l'hydrosphère
lente et à long terme. continentale.
Les roches volcaniques ont une composition proche de celle de l'eau
magmatique.
Les basaltes MORB ont un d18O = 5.7 ± 0.2
Les roches plus différenciées ont un d 18O qui augmente graduellement avec la
différenciation magmatique jusqu'à des valeurs de 7 - 8
Les rhyolites et 10 pour des granite fusionnés à partir de la croûte continentale.
Les roches sédimentaires ont des d 18O qui varient de 6 - 7 pour les sédiments
volcaniques ou dérivés de l'érosion des roches plutoniques jusqu'à 25 - 30 pour
C : le carbone se trouve dans trois réservoirs principaux :
le carbone inorganique dans les sédiments calcaires dont le d 13C est proche de 0 sur l'échelle V-PDB
le carbone dissout dans le manteau dont la valeur est d'environ - 5
le carbone organique formé par la photosynthèse et qui a des valeurs inférieures à -15
Sedimentary organic material, Petroleum, coal
Marine + nonmarine organisms
Freashwater carbonates
Marine carbonates
Air, CO2
Carbonatites, Diamonds
l l l l l l l l l l
40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40 -50
d 13C – values of some important carbon reservoirs
S : le soufre se trouve dans trois réservoirs principaux
le soufre magmatique a une valeur d34S de 0 sur l'échelle V-CDT;
le sulfate marin a une composition (actuelle) de +20 ‰, mais d34S piégé dans les
évaporites anciennes oscille entre +10 et +35 (Figure 2.18);
le sulfate est réduit dans les roches sédimentaires par des bactéries ce qui produit du
H2S piégé dans la pyrite avec des valeurs inférieures à 0.
Evaporite sulfate
Ocean water
Sedimentary rocks
Metamorphic rocks
Granitic rocks
Basaltic rocks
l l l l l l l l l l
50 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40
Valeur de d 34S pour différents types de roches
(relatives au Canyon Diablo Troilite)
8- Isotopes radiogéniques
désintégration
isotopes (parents) radioactifs isotopes (fils) radiogéniques
La composition isotopique des isotopes radiogéniques dépendent de :
la composition isotopique des éléments radioactifs et radiogéniques dans la source,
la concentration des isotopes radioactifs dans la source,
et de l'âge de la source et la durée du processus de désintégration nucléaire.
Les compositions isotopiques des isotopes radiogéniques permettent de tracer la source
de certains métaux (Pb, Os) ou des constituants de la gangue (Sr).
a- Sources du Sr
Le Sr a 2 isotopes utiles en métallogénie: le 86Sr est non-radiogénique tandis que le Sr
radiogénique est formé par la désintégration du Rb selon :
87Rb 87Sr + ß- + (antineutrino) + Q (énergie)
Le Sr se substitue au Ca (carbonates, plagioclases, etc.), tandis que le Rb lui se substitue au K par
(feldspaths, micas potassiques). 87Sr / 86Sr sera fonction du ratio initial de la source, du ratio 87Rb / 86Sr
dans la source et de la durée du processus de désintégration :
87 87 (lt – 1) 87
Sr
86 Sr
= Rb
86 Sr
e +
Sr
86 Sr
Init.
0
Les principaux réservoirs de Sr sont :
manteau (87Sr /86Sr) 0.7 à l'archéen 0.702, ;
la différenciation magmatique forme des roches felsiques enrichies en Rb ce qui donne des
roches granitiques ou des sédiments dérivés de leur érosion qui évoluent avec le temps vers des
rapports 87Sr /86Sr élevés (0.702 - 0.720) ;
H2Omer et (carbonates-sulfates)marins ont une composition isotopique du Sr qui varie dans le temps.
La composition isotopique du Sr permet de tracer sa source dans les minéraux
associés à la minéralisation.
Sr est transporté en solution, sa composition isotopique donne des indications
sur une des sources des fluides hydrothermaux ainsi que sur les roches avec
lesquelles le fluide a échangé lors de sa migration, ce qui permet de
reconstruire l’histoire d'écoulement des fluides.
b- Sources du Pb
Une des particularités des isotopes du Pb est qu'il existe :
un isotope non-radiogénique (204Pb)
et 3 radiogéniques formés à partir d’isotopes radioactifs du 232Th et 235U, 237U selon un
schéma de désintégration compliqué (? abondance relative à la source U et Th) dont le Pb
est un des isotopes fils final et stable.
L'exemple :
application des essaims de mélange pour des minéralisations d'Ag-Pb-Zn où ont peut
distinguer des contributions des réservoirs de :
croûte supérieure + croûte inférieure et du manteau.
9 Géochronologie
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour déterminer l'âge de la
minéralisation.
Cela permet de caler l'âge des épisodes géologiques par rapport aux
relations de terrain avec la minéralisation.