Victor E.

Gómez 16-
Classe de régime matrimonial - Guillermo Hernández 0233
Cours 16/05/18
Histoire
La réforme du code civil français a instauré le régime juridique une fois adoptés les codes napoléoniens de 1884 puisque
nous l'avons acquis sous l'invasion haïtienne de 1922-1944. C'est pour cette raison que dans le régime juridique, 3 biens
se rejoignent (celui du mari, de la femme et de la communauté) sans que la communauté ait sa propre personnalité
juridique.

1. Mariage : pour qu'un mariage existe, il ne faut pas nécessairement qu'il y ait un contrat de mariage, mais pour qu'un
contrat de mariage prenne effet, il faut qu'il y ait un mariage.
2. Contrat de mariage : c'est le document par lequel les époux établissent le régime matrimonial qui les régira pendant
le mariage, cependant dans de nombreux cas cela n'est pas nécessaire car les couples profitent du régime juridique
(supplémentaire)
3. Régimes matrimoniaux : c'est un système qui régit les relations patrimoniales entre les époux, elles sont organisées
selon deux critères principaux : 1) les sources du régime matrimonial (si le régime patrimonial s'applique par effet de
la loi, on parle du régime juridique , les autres sont conventionnels) ; 2) traite selon la répartition des biens, à savoir
les régimes communautaires et les régimes de séparation. Pour comprendre ces types de régimes, il est nécessaire
de les classer selon les critères précédents. Ils sont issus des codes napoléoniens
a. Faire attention aux sources
i. Régimes juridiques (par la loi)
ii. Régimes conventionnels (volonté des parties)
b. Prise en compte de la conformation de la pâte
i. Communauté
ii. Communauté de séparation

Classification des régimes juridiques selon la composition de leur masse

• Régime de propriété communautaire :
o Communauté de biens universelle ou absolue (tout entre et les biens sont fusionnés)
o Communauté de biens restreinte ou limitée (tout arrive après le mariage)
■ Communauté de biens meubles et matrimoniaux (Régime juridique)
•
Dans notre pays, c'est le régime complémentaire qui est attribué en cas d'absence de
contrat de mariage, parce que le régime choisi a été annulé parce qu'il a subi une
annulation ou si les parties le stipulent ainsi dans le contrat de mariage, également
appelé régime de communauté de biens meubles et matrimoniaux
■ Communauté réduite aux biens communs (seuls les usufruits et biens communs sont inclus)
• Régime de séparation des biens :
o Régime de séparation des biens
o Régime de participation : limité aux apports apportés par chaque partie
o Régime de dotation
o Régime sans communauté ni communauté d'administration (la femme maintient le nœud de propriété)

Comment le régime juridique est adopté

1) Ne pas établir que vous êtes couvert par un régime spécifique
2) Lorsque le contrat de mariage subit une nullité substantielle et qu'il est annulé sous le régime commun
3) Bénéficier du régime juridique par contrat

Principes des régimes matrimoniaux

- Principe d'immuabilité : si les époux divorcent puis se remarient, ils sont liés à leur premier régime matrimonial.
- Manque de personnalité : la communauté n'a pas de personnalité, c'est pourquoi elle est poursuivie pour les fautes
de l'un des époux contre l'autre (même en ce qui concerne leurs biens propres) lorsque la dette générée par l'action
est commune en raison du caractère de solidarité entre les époux. Cela donne droit à un droit de récidive contre
 Victor E. Gómez 16-
l'autre conjoint. 0233
 Victor E. Gómez 16-
Le concubinage 0233
Avant 2010, le législateur traitait les cohabitations comme des partenariats ou des participations de fait et donc les
apports de chaque couple étaient limités (cela s'est avéré injuste car limité aux apports prouvables), mais avec la réforme
de 2010, les partenariats en fait , elles sont traitées comme des communautés et nécessitent le respect de certains
principes :
• Cohabitation. • Singularité. • Différents sexes.
• Notoriété. • Durabilité. • Absence de formalité.

Qui entre dans la communauté juridique

En principe, tous les biens meubles présents et futurs sont inclus et il arrive que les biens immobiliers excluent ceux qui
étaient antérieurement dans la communauté et ceux qui sont reçus à titre gratuit (donation, succession ou legs), sauf si je
précise que si je veux, par lui. A cela s'ajoutent les biens communautaires, c'est-à-dire les bénéfices ou usufruits générés
par les biens communautaires ou les fruits de ses propres biens.

Fruits contre. Produit

- Produit : ce sont les bénéfices générés par la réduction ou l'altération de l'intégrité du bien, cela n'entre pas dans la
communauté car c'est le bien lui-même.
o La vente d'un bien affecte le bien mais génère un profit
- Fruit : ce sont les bénéfices qui sont générés sans diminuer l'intégrité du bien, c'est un bien accessoire qui génère le
même bien et entre donc dans la communauté.
o Les revenus d'un bien génèrent des bénéfices mais ne l'affectent pas La date
d'acquisition est
Propriété commune contre. Posséder des actifs ce qui marque l'état du
- Les biens communs
soit Les actions entrent dans la communauté contrairement aux terres héritées ou bien.
léguées.
soit Les biens futurs qui se perfectionnent après le mariage entrent dans le patrimoine communautaire pour
autant que
lorsque ceux-ci sont créés ou contractés pendant le mariage. C’est comme les contrats de construction que
signent les ouvriers du bâtiment.
o Les bénéfices ou usufruits des biens propres et communs.
- Propriétés propres (Ils sont exclus des biens communs) :
o Les biens propres, par nature, sont les biens acquis antérieurement à la communauté et qui en font foi, ou ceux
acquis à titre gratuit (donation, legs ou héritage).
■ Des biens personnels à caractère accentué, des slips d'homme, des bijoux (il faut y être prudent car cela
peut être limité par le métier que vous exercez en tant que marchand de bijoux).
■ Biens incendiaires Biens dont la nature même est exclue de la propriété. (le
o Meubles représentatifs de sa propriété ou d'une fraction de sa propriété, faisant référence à une subrogation
réelle. o Les aménagements, s'ils sont individualisés lors de la séparation du terrain, peuvent être communs car ils
ne sont plus accessoires au terrain appartenant à l'une des parties.
soit Pensions ou indemnisations pour dommages corporels (celles-ci sont classées par doctrine et
jurisprudence).
soit Certains meubles par testament Clauses d'exception que les donateurs peuvent prévoir,
légataire ou disposeur une fois incluse la clause d’exception du bien, le retirant du patrimoine commun.
o Le bénéfice de l'assurance-vie qu'un époux contracte en faveur de l'autre, dans ces cas il s'agit de biens
personnels qui naissent avec la condition première du décès et de la dissolution de la succession.
■ L'assurance vie en général n'est pas nécessairement classée dans cette catégorie car elle est classée
parmi les biens meubles qui sont destinés à des tiers bénéficiaires mais ne naissent pas du décès de l'un
des époux mais peuvent être ceux d'un tiers. Ce ne sont pas des libéralités, les successeurs ne peuvent
donc pas les réduire par héritage légitime.
o Les droits intellectuels, en termes de droits moraux, sont intrinsèques à la personne
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Posséder des biens personnels parfaits et imparfaits 0233
- Les biens personnels parfaits peuvent être séparés
- Les biens personnels imparfaits ne peuvent pas être séparés et génèrent donc des récompenses
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Parce que le législateur a choisi la communauté des biens personnels et matrimoniaux : 0233
La protection économique recherchée par le législateur repose sur le principe de la res mobilis res vilis, mais le législateur
a recherché :
- Sécuriser la famille et le patrimoine familial
- Prenez soin des tiers dans les négociations avec le mariage grâce à la prise en charge de la propriété des biens
meubles telle que générée par notre CC.
- Garantir l'unité aux époux d'eux-mêmes.
Cours 18/05/18
- Cas de biens acquis pendant le mariage et exclus de la communauté
o Le montage familial, est un transfert de propriété effectué par un ascendant à un descendant pour le
paiement d'une dette ou constitué avec la charge du paiement des dettes du descendant (semblable à une
dation en paiement entre parents et enfants et qui retombe sur un bien )
o Déclaration de remplacement par subrogation réelle de biens, cela signifie que nous remplaçons un de nos
propres biens par un autre de nos propres biens. Si vous ne le faites pas et que vos biens propres sont vendus,
ces apports deviennent un bien commun et ne vous appartiennent plus.
■ Subrogation royale directe : Échange
■ Subrogation réelle indirecte : elle se produit par la substitution de ses propres biens
• Conditions requises pour réaliser la subrogation réelle indirecte :
1. Il doit y avoir un transfert de ses biens personnels ou de ses biens (le vendre)
2. L'achat d'un autre bien doit être réalisé avec le produit de la vente de son propre bien.
3. Une déclaration de remplacement par subrogation réelle indirecte doit être faite sur les deux
les actifs destinés à être remplacés au sein de ses propres actifs sur la base du produit de la
vente d'autres actifs. De plus, il faut déclarer que l'acquisition s'effectue comme un nouvel
emploi.
La SCJ a déterminé que si la
4. Il a été abrogé. La femme doit accepter la réutilisation ou le
société est constituée dans
remplacement du bien ; cela n'était pas nécessaire
le but de réorganiser le
auparavant lorsque cela était fait pour le bénéfice de la
patrimoine, elle peut faire
femme.
l'objet d'une levée du voile
o Les parts en monnaie qu'un mari possède dans un bien dont il est copropriétaire,
social afin d'ajouter les actifs
dans le cas où un bien est hérité en copropriété avec ses frères, sa part entre
là où ils devraient réellement
dans la communauté comme la sienne par effet d'héritage, s'il achète les autres
appartenir.
parts à leurs frères, celles-ci entrent également dans la communauté comme les
leurs en raison de cette exception.

Communauté comme usufruitière des biens

La communauté peut être usufruitière de ce qui est généré avant le mariage même lorsque ceux-ci lui appartiennent,
c'est-à-dire qu'elle jouit des bénéfices de l'usufruit des biens propres des époux, des biens qui ne leur appartiennent pas.
Ceci diffère de l’usufruit ordinaire :
1. Contrairement à l’usufruit commun, l’usufruit communautaire n’est ni cessible, ni saisissable, ni aliénable.
Celui-ci est en vigueur pendant le mariage et prend fin à sa dissolution.
2. Les investissements et les améliorations apportées à son propre patrimoine peuvent bénéficier de récompenses
en faveur de la communauté, contrairement aux améliorations apportées à un actif normal qui ne sont pas
soumises à la récompense.
à. Biens préservés : ce sont des biens réservés aux femmes et qui sont préservés pour leur administration,
leur jouissance et la disposition de ces biens. Ces biens n'ont plus de sens, mais pour y prétendre, il
faut que la femme exerce une activité économique personnelle différente de celle de son mari (cela ne
peut pas être courant).
Responsabilité commune
La responsabilité commune est constituée des dépenses de conservation engagées par le mari, la femme ou la
communauté. Ceci est défini à l’art. 1409.- (Modifié par la loi 189-01). La communauté se forme passivement :
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1er. de toutes les dettes mobilières dont les époux étaient grevés le jour de la célébration0233
de leur mariage, ou de
celles qui grevaient les successions nées pendant le mariage, à l'exception de la récompense pour celles liées aux
biens possédés par l'un ou l'autre des maris;
2ème. des dettes, tant en capital, qu'en revenus ou en intérêts, contractées par le mari ou la femme ;
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3e. des revenus et intérêts uniquement provenant des revenus ou des dettes passives, qui sont personnels aux
deux époux ;
4ème. de réparations usufruitières de propriétés n'appartenant pas à la communauté ;
5ème. de la pension alimentaire des époux, de l'éducation et de l'entretien de leurs enfants, ainsi que de toute
autre charge du mariage.
Séparation judiciaire ou séparation des corps (Easter Egg)
La séparation judiciaire se produit dans les cas où l'un des époux génère des charges insolubles pour la Toute séparation
communauté et était une solution antérieure au divorce dans laquelle les biens des époux étaient volontaire est
séparés pour irresponsabilité des dépenses. Ceci n’est pas généré par une interdiction. Les prodigues nulle, les époux ne
(personnes dont le vice est de gaspiller de l'argent) et les faibles d'esprit limitent leurs dépenses par peuvent se mettre
l'intermédiaire d'un tuteur. d'accord sur la
séparation des
Cours 23/05/18 biens.
Tâche : Charges du ménage et dettes communes
- Les charges domestiques (charges de solidarité) sont un type de dettes communes générées par l'entretien de la
communauté (elles ne sont pas spécifiques à la communauté). Elles font référence aux obligations de solidarité
que contractent les époux ou les concubins pendant le mariage. sans se limiter aux effets de l'entretien du foyer et
aux besoins fondamentaux de la famille, où sont couverts les charges nutritionnelles de la famille, l'éducation et
d'autres besoins visant à la conservation et à la réparation de la famille. La doctrine a inclus la possibilité de
contribuer aux tâches ménagères par le biais des tâches ménagères, ne nécessitant pas toujours une contribution
financière mais en nature, les deux partenaires étant tenus d'apporter cette contribution en vertu de
l'établissement de notre régime juridique dans lequel les bénéfices ou. les avantages obtenus par l'un d'entre eux
pendant sa validité sont rendus communs aux époux, qui leur sont attribués pour moitié lors de la dissolution du
conjoint. Ces charges intérieures sont étudiées dans le cadre des dettes communes, c'est pourquoi il faudra les
expliquer.
o L'argument sert à pouvoir poursuivre les biens appartenant aux époux.
o Les dépenses d'usufruitier de ses propres biens entrent dans le patrimoine commun.
- Les dettes communes sont des charges particulières du régime communautaire ; elles correspondent à l'obligation
de l'un des époux envers l'autre de maintenir les biens communs une fois le mariage dissous par divorce ou
séparation de corps en cas de concubinage, étant très importantes. plus large que celle des charges car elle inclut
la responsabilité à l'égard des tiers et de leurs dettes, élargissant les garanties des créanciers chirographaires à
l'égard du conjoint.
soit Ex. L'acquisition de biens personnels qui ne sont pas destinés à la communauté grâce à un prêt
automobile
■ La jurisprudence a déterminé que si les deux époux n'ont pas été informés de l'exécution d'un bien
commun, celui-ci ne peut être aliéné dans une mesure supérieure à ce qui serait à la charge de l'un des
époux.

Responsabilité provisoire vs. Passif définitif

- CAS : Dans le cas d'améliorations du patrimoine propre, la dette est provisoirement commune en termes d'apport
aux créanciers, mais elle devient une dette personnelle entre les époux, il existe donc un droit à récompense envers
la communauté. Cette responsabilité serait définitive pour la communauté lorsque celle-ci a acheté un terrain et n'a
pas amélioré un bien appartenant à l'une des parties.
o RESPONSABILITÉS COMMUNES Art. 1409.- (Modifié par la loi 189-01). La communauté se forme passivement : 1er. de
toutes les dettes mobilières dont les époux étaient grevés le jour de la célébration de leur mariage, ou de celles qui
grevaient les successions nées pendant le mariage, à l'exception de la récompense pour celles liées aux biens possédés
par l'un ou l'autre des maris; 2ème. des dettes, tant en capital, qu'en revenus ou en intérêts, contractées par le mari ou
la femme ; 3ème. des revenus et intérêts uniquement provenant des revenus ou des dettes passives, qui sont
personnels aux deux époux ; 4ème. de réparations usufruitières de propriétés n'appartenant pas à la communauté ;
5ème. de la pension alimentaire des époux, de l'éducation et de l'entretien des enfants et de toute autre charge du
 mariage (comme les enfants naturels ou les parentsI).
Victor E. Gómez 16-0233
Dettes provisoires : ce sont des dettes que supporte la communauté pendant l'existence du mariage,
elles doivent lui être restituées car elles relèvent des frais de l'un des époux ; Il n'existe pas de dettes
qui puissent être considérées comme exclusivement communes (puisque la communauté a la
personnalité juridique et nécessite l'action d'au moins un des époux).
Dettes définitives : ce sont les dettes que la communauté résout concernant 1) l'entretien des biens
communs ou les dépenses communes ou 2) pour l'acquisition des biens communs et qui ne font pas
l'objet d'une compensation des époux envers la communauté.
• Les cas d'améliorations sont déterminés lorsqu'elles ajoutent de la valeur à la propriété et de
conservation lorsqu'elles sont nécessaires à l'entretien de la propriété (agrandissement de la
cuisine vs. Peinture)
On peut analyser qu'il y a une amélioration quand. 1) variation de la valeur du bien,
générant un bénéfice pour le bien et augmentant sa valeur ; 2) nécessité de la dépense
pour la préservation de la propriété (dans ces cas les juges ont tendance à séparer les
dépenses qui sont considérées comme conservation avec celles qui sont considérées
comme amélioration, par exemple. Eh bien, nous devons changer les carreaux du sol
mais vous mettez du marbre blanc qui C'est 1000 dollars de plus que ce qu'il aurait fallu
pour changer le sol dans des conditions normales) ; 3) ne nécessite pas le consentement
des deux époux, les cas de disposition nécessitent la volonté des deux parties (aliénation
ou échange d'un bien) tendant à être des dépenses communes.

QUANT À L'ACTIF
o Comme nous l'avons vu, la responsabilité commune telle qu'elle repose sur le mobilier est pratiquement tout,
tandis que l'actif est maintenu pour des raisons de retombée sur l'immobilier.
■ Art. 217.- (Modifié par la loi 855 de 1978). Chacun des époux a le pouvoir de conclure, sans le
consentement de l'autre, des contrats ayant pour objet l'entretien et la conservation du foyer ou
l'éducation des enfants (responsabilités domestiques) ; La dette ainsi contractée engage l'autre
solidairement. La solidarité n'a cependant pas lieu lorsque les dépenses sont manifestement excessives,
pour lesquelles seront prises en compte le mode de vie du logement, l'utilité ou l'inutilité de
l'opération et la bonne ou mauvaise foi du tiers contractant. Elle n'a pas non plus sa place dans les
obligations résultant d'achats à tempérament si elles n'ont pas été convenues avec le consentement
des deux époux.
•Dépenses manifestement excessives : il s'agit de dépenses engagées par l'un des époux sans le
consentement de l'autre, mais qui en même temps sont bien supérieures à ce qui est
raisonnable. L'article vise à restreindre la solidarité des dépenses mais cela ne signifie pas que la
dépense soit éliminée de la responsabilité commune ou de la dépense de soutien à la
communauté.
■ Règle de proportionnalité : dans la mesure où l'actif entre, le passif entre (en termes de pourcentages
de ce qui a été reçu).
• Les dettes résultant d'héritages ou de donations n'entrent pas nécessairement en totalité, mais
seulement celles qui concernent des biens meubles.
• Les condamnations civiles font partie de la dette commune dans le cas où elles deviennent
exécutoires hors mariage si elles résultent d'un événement survenu au sein du mariage.
• Pour les amendes qui n'impliquent pas d'interdiction légale (contraventions), il n'y a pas de
limitation de responsabilité provisoire commune (sauf pour celles qui génèrent une interdiction
légale).<crímenes y delitos> qu'il s'agisse de responsabilités personnelles ou propres)
• Les ventes peuvent être contestées, mais elles peuvent être supprimées à l'égard des héritiers
si ce que les époux transfèrent est leur droit au partage.
• La maxime d'indivisibilité est reconnue (personne ne peut rester éternellement dans un état

I En France, cela a changé et les obligations qui vont à l'encontre de la communauté elle-même (infidélité) et la limitation de ses
propres responsabilités sont limitées.
d'indivision), elle a ses limites et peut être établie, par exemple, un accord de non-participation
pour une durée pouvant aller jusqu'à 5 ans par étapes renouvelables.
o Clause d'attribution préférentielle (le premier décédé laisse l'immeuble à quelqu'un
d'autre)
ou propriété familiale
Victor E. Gómez 16-0233
 Victor E. Gómez 16-
Cours 25/05/18 0233
La vente conditionnelle fait entrer le bien dans le mariage une fois celui-ci réglé.

Administration de lala communauté est régie par le principe d’administration et de gestion partagées articulation.

- Administrationde la communauté est régie par leprincipe de gestion partagée et gestion conjointe ce
Auparavant, elle était très large et n'était limitée qu'à la fraude et à d'autres causes jusqu'à la publication de la loi
189-01. La loi prévoit que les deux époux ont tous pouvoirs pour effectuer des actes
d'administration, et non des actes de disposition.
ou des actes deadministration : ce sont des actes qui Ils ne nécessitent pas
le consentement des deux les maris parce que ces
Ils cherchent à maintenir la communauté ou à élargir ses bénéfices sans disposer de ses biens (ne nécessite
pas le consentement des deux époux - partagé).
■ Ex. Locations sur une propriété.
■ Ex. Les cas de modification d'une vente forcée inévitable ne peuvent être modifiés que par l'un des
mari parce que cela est considéré comme un moyen d’administration.
o Actes de disposition : ce sont des actes qui séparent le bien de la communauté, reconnaissant un bénéfice
d'un produit et non un fruit sur le bien (ceux-ci nécessitent le consentement des deux époux - conjoint).
■ Ex. Les baux de longue durée et les baux avec option d'achat sont des actes de disposition
parce qu'ils séparent longtemps les bénéfices de la communauté, la considérant comme une aliénation
atténuée. Cela peut être rompu avec la thèse du commandement apparent.
■ Ex. Les prêts hypothécaires sont des actes de disposition car, même s'ils n'ont pas l'intégrité du
eh bien, si cela le compromet et donne un avantage d'aliénation aux créanciers chirographaires.
• En pratique, le contrat de commission est interdit mais les commerçants gèrent les ventes sous
contrat de revente.
■ Ex. Lorsque les actions nominatives d'une société commune des époux sont transformées en actions
au porteur, ceux-ci sont traités comme des actes de disposition en raison de leur transférabilité facile.
■ Ex. Coentreprise : il existe une clause selon laquelle toutes les actions sont conservées en ce qui
concerne la
partenaire qui reste en vie au décès de l’un des deux. Ceci est limité en tant qu'acte de disposition

Actes juridiques de disposition, d'administration et d'obligation

Ce sont ceux qui, du fait de leur célébration,

entraînent le transfert ou la transmission de
Actes juridiques de disposition la propriété d'un bien meuble ou immeuble ou
d'un droit.

Sa célébration implique que seule la

possession, l'usage ou la jouissance d'un
Actes juridiques de bien soit transférée, mais pas le transfert de
propriété.
l'Administration
 Victor E. Gómez 16-
0233

Ce sont ceux qui, du fait de leur célébration,

génèrent des obligations de donner, de faire
Actes juridiques d'obligation et de ne pas faire.
 Victor E. Gómez 16-
Cours du 01/06/18 et cours du 06/08/18 0233
Modes de dissolution de la communauté : Il existe 2 modes d'extinction de la communauté (Principal et Accessoires)

Principal : ils n'affectent que la communauté où ils sont encore mariés mais n'éteignent pas la communauté
(Séparation judiciaire des biens, Séparation des corps, Absence)
o Séparation judiciaire des biens : il s'agit d'une demande judiciaire et ne peut jamais être faite volontairement,
elle est toujours contentieuse (c'est pourquoi la conciliation n'est pas encouragée. Il n'y a pas de conciliation
préalable comme dans le divorce) et des mesures préventives sont autorisées dans le processus de divorce. ).
La séparation judiciaire des biens n'est prévue qu'à l'égard des femmes en raison d'une mauvaise
administration ou gestion des biens. Cela est dû à deux causes :
■ 1) L'administration négligente et le dénigrement de 2) l'extinction du patrimoine commun ou sa mise en
danger

Cas Solution
Faiblesse mentale : L'un des conjoints souffre d'une La séparation judiciaire n'est pas demandée en cas de
maladie mentale qui limite ses capacités, comme la limitation mais plutôt l'interdiction est demandée
maladie d'Alzheimer.
Héritiers : Lors d'un processus de partage, l'un des époux Les héritiers peuvent poursuivre l'action afin de rendre la
décède séparation de patrimoine rétroactive à la date à laquelle
elle a été demandée et non à compter du décès.
Créanciers (Opposition) : un processus de séparation Les créanciers peuvent faire opposition pour faire
judiciaire démarre reconnaître leurs dettes au moment du partage.
Créanciers (tiers) : n'a pas été inclus dans la demande Les créanciers peuvent faire appel aux tiers dans un délai
d'opposition et leurs droits ne sont pas reconnus inférieur à 1 an à compter du prononcé du jugement.
■ Mesures conservatoires pendant le processus de séparation judiciaire
• Apposer des scellés sur des biens meubles
• Mettre en place des oppositions sur des biens immobiliers ou des propriétés
• Administration judiciaire
■ Procédure de séparation judiciaire des biens :
• Vous devez accomplir les formalités de passation de marchés publics de publications d'audience
dans le
journal à diffusion nationale
• Un extrait de la publication doit être publié sur la porte des premiers tribunaux
exemple.
• Les condamnations doivent être prononcées 1 mois après la parution de la nouvelle dans les
journaux et un extrait d'au moins 1 an doit être publié.
• L'exécution de la peine doit être effectuée dans un délai de 15 jours.
■ Effets des peines
• Génère une partition des actifs communs
• Il remplace le régime communautaire par un régime de séparation strictu sensu.
o Les époux peuvent révoquer la séparation judiciaire d'un commun accord, par acte
authentique et ne peuvent choisir un régime différent de celui qu'ils ont contracté
précédemment. (ce qu'ils ne peuvent pas accepter, c'est se séparer mais ils peuvent, une
fois séparés, révoquer la peine et revenir au régime qui était auparavant en place)
 Victor E. Gómez 16-0233
o Absence : on est sans nouvelles d'une personne depuis plus de 4 ans (ou 10 ans si je quitte le pouvoir) où un état
d'indivision provisoire est généré et devient définitif avec possibilité de contestation lorsque 30 ans se sont
écoulés depuis son absence ou 99 de la vie des disparus.
■ Maintien de la communauté : un inventaire des biens doit être dressé en présence du juge de paix ou du
procureur du ministère public et permet la vente de certains biens pour régler des dettes.
■ Dissolution anticipée : cela se produit lorsqu'après 4 ans les intéressés choisissent de dissoudre la
succession, devant la séparer et que chacun des héritiers dépose une caution relative à son héritage.
• En cas de décès : la date à laquelle la personne est décédée est retenue. Tous les biens acquis après
le décès sont ensuite séparés.
Accessoires : ils mettent fin à la communauté à la suite de la dissolution du mariage (les cas de décès, de divorce,
d'annulation, de disparition ne sont pas envisagés mais peuvent être étudiés dans ces cas)
o Décès : le décès est considéré comme une cause accessoire car d'abord la rupture du mariage se produit en tant
que régime et ensuite la communauté est affectée.
■ Cas français :
• En France, il est permis de préciser la date de dissolution du mariage au moment de leur séparation
et non au moment de la rupture effective.
o Le conjoint auquel est imputable cette cause de séparation ne peut bénéficier de la
rétroactivité convenue en cas de dettes envers des tiers.
■ Chiffre abrogé
• Obligation communautaire continue (qui n'est plus applicable), celle-ci établissait que le conjoint
survivant devait faire un inventaire des biens du decujus sous peine de convertir en commun les
biens que le conjoint survivant pourrait acquérir ultérieurement. Raisons de validité :
ou 1. Une certaine date est requise pour les biens personnels acquis après le décès
ou 2. Il faudrait séparer les usufruits de ses biens propres (et non des biens communs)
■ La jurisprudence a déjà éliminé cette prérogative en réduisant les sanctions : 1) en
élargissant les moyens de preuve en faveur des héritiers ; 2) le conjoint est privé de
l'usufruit des biens des mineurs (cette sanction est étendue au tuteur lorsqu'il est
différent du conjoint)

o Annulation : l'annulation intervient dans le futur lorsque l'un des époux a contracté le mariage de mauvaise foi et
donne donc à l'autre la possibilité 1) d'annuler le mariage pour le futur ou de se prévaloir des effets de la
séparation des faits (en matière de cotisations) rétroactivement.
■ Mariage putatif : au moins un des époux s'est marié de bonne foi.