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Alg Chap 3 Exo 1

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Algèbre : Chapitre 3 Exercices

Exercices sur la réduction


Exercice 1:
Déterminer la matrice de passage de la base B à la base B′ .
1. B est la base canonique de R3 et B′ = (~u, ~v , w)
~ avec ~u = (1, 1, 1), ~v = (1, −1, 0) et w
~ = (1, 1, −2).
               
1 0 0 1 0 0 0 0 ′ 1 0 0 1 1 0 0 1
2. B = , , , et B = , , ,
0 0 0 0 1 0 0 1 0 −1 −1 0 0 1 1 0
3. B est la base canonique de R2 [X] et B′ = (−X 2 + 2X + 1, X + 1, X 2 + 2)
4. B = (1, X − 2, X 2 − 3X + 3) et B′ est la base canonique de R2 [X].

Exercice 2:        
2 0 4 −4 4 2
Soit la matrice A = 3
 −4 12 et les matrices colonnes X1 =
  3 , X2 =
  0  et X3 = 1.

1 −2 5 2 −1 0
Montrer que les vecteurs X1 , X2 et X3 sont des vecteurs propres de A et déterminer les valeurs propres
associées

Exercice
 3: 
7 3 −9
Soit A = −2 −1 2 .
2 −1 −4
1. Soit P (X) = X 3 − 2X 2 − 5X + 6.
a) Résoudre dans R l’équation P (x) = 0.
b) Calculer P (A).
c) En déduire que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {−2; 1; 3}.
2. Déterminer les valeurs propres de A et pour chaque valeur propre déterminer une base du sous-espace
propre associé.

Exercice 4:
Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes, ainsi qu’une base des sous-espaces propres as-
sociés.
     
2 4 1 −1 0 1 −2 2
1. A =
1 −1 2. B = 0 2 −2 3. C = −2 1 2
0 0 3 −2 −2 5

Exercice 5:
 
1 4 6
1. Soit la matrice A = 0
 2 5. A est-elle diagonalisable ? A est-elle inversible ?
0 0 3
 
1 3 5
2. Soit la matrice B = 0
 0 4. B est-elle diagonalisable ? B est-elle inversible ?
0 0 2
 1 1

0 2 2
3. La matrice D = 12 0
 1
2 est-elle diagonalisable ?
1 1
2 2
0

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 1 Réduction des endomorphismes


Exercice 6:
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables ? Si oui déterminer une matrice diagonale D et une
matrice inversible P telles que A = P DP −1
     
  1 0 1 3 0 1 4 −3 −1
5 −6
1. A = 2. A = 0 1 0 3. A = −1 2 −1 4. A =  4 −3 −2
3 −6
1 1 1 −2 0 0 −1 1 2

Exercice 7:
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans
la base B est :  
−1 2 −1
A = −4
 5 −3
−2 2 −1
1. a) Soit u1 = e1 + e2 . Calculer les coordonnées de f (u1 ) dans la base B. Que peut-on en déduire pour
u1 ?
b) En utilisant la méthode de Gauss, montrer que 1 est l’unique valeur propre de f .
c) L’endomorphisme f est-il diagonalisable ? Est-il bijectif ?
2. On considère les éléments de R3 : u2 = pe2 + qe3 et u3 = re1 + se3 , où p, q, r, s sont des réels.
a) Déterminer u2 et u3 pour que :

f (u2) = u1 + u2 et f (u3) = 2u2 + u3

b) Vérifier alors que B′ = (u1 , u2 , u3) est une base de R3 .


c) Écrire la matrice A′ de f dans la base B′ .
d) Calculer A′−1 (les calculs devront figurer sur la copie) ; en déduire A−1 .

Exercice 8:
On considère pour n entier naturel non nul la matrice carrée d’ordre 3 suivante :
1 1
   
1 n n 1 0 0
An =  −1n
n+2
n
1
n et on note I = 0 1 0
1 −1
n n
1 0 0 1
On note fn l’endomorphisme de R3 représenté par An relativement à la base canonique de R3 .
On considère également les vecteurs de R3 : −

u = (1, 1, −1), −

v = (1, 1, 0) et −

w = (0, −1, 1).
1. Déterminer pour tout triplet (x, y, z) de R3 l’expression de fn ((x, y, z)) en fonction de n, x, y, z.
2. a) Montrer que −→
u,−→v ,−

w sont des vecteurs propres de f . n

b) Montrer que la famille ( →



u ,−

v ,−

w ) est une base de R3 .
c) En déduire une matrice P telle que : 
1 −1 −1
– P inversible et P −1 = 0 1 1
1 −1 0  
0 0 0
1
– P −1 An P = Dn , où Dn = I + H et H = 0 1 0
n
0 0 1
3. On pose pour tout entier naturel n non nul Πn = A1 A2 · · · An (avec Π1 = A1 ).
a) Montrer que Πn = P D1 D2 · · · Dn P −1 .

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 2 Réduction des endomorphismes


b) Montrer par récurrence sur n que pour tout entier naturel n non nul :

D1 D2 · · · Dn = I + nH où H est la matrice définie au 2. c)

c) En déduire les neuf coefficients de la matrice Πn .


4. a) Montrer que pour tout entier naturel n non nul D1 D2 · · · Dn est inversible et que
n
(D1 D2 · · · Dn )−1 = I − H où H est la matrice définie au 2. c)
n+1

b) En déduire que Πn est inversible et donner les neuf coefficients de Π−1


n .

Exercice 9:
On note B la base canonique de R3 et on définit les matrices :
       
1 0 0 0 1 0 0 2 1 3 1 −1
I= 0 1 0
  N= 0 0 1
  Py = 4 0
 y A = 1 1 1 
0 0 1 0 0 0 4 2 0 2 0 2

On note f l’endomorphisme de R3 de matrice A dans la base canonique B.


On note id l’endomorphisme de R3 de matrice I dans la base canonique B.
1. a) Calculer (A − 2I)2 , puis vérifier que (A − 2I)3 = 03 (matrice nulle de M3 (R)).
b) En déduire que le réel 2 est l’unique valeur propre de A et déterminer une base et la dimension
du sous espace propre de A associé à la valeur propre 2.
2. Montrer par la méthode du pivot que Py est inversible si et seulement si y 6= −1.
3. On note dans toute la suite les vecteurs u1 = (0, 4, 4) et u2 = (2, 0, 2).
a) Déterminer l’unique vecteur u3 de la forme u3 = (1, y, 0) tel que f (u3 ) = u2 + 2u3 .
b) Donner la matrice de passage P de la base B à la famille B′ = (u1, u2 , u3 ).
Montrer à l’aide de la question 2) que P est inversible puis justifier que la famille B′ est une base
de R3 .
c) Exprimer f (u1) en fonction de u1 , puis f (u2) en fonction de u1 et u2 .
En déduire que la matrice T de l’endomorphisme f dans la base B′ est T = 2I + N.
Donner, en la justifiant en une seule ligne, la relation liant les matrices A, T , P et P −1 .

On cherche maintenant à déterminer l’ensemble S des endomorphismes h de R3 vérifiant la relation


(R) :
(R) f ◦h=h◦f
4. a) On note M ′ la matrice de l’endomorphisme h relativement à la base B′ .
Montrer que : (R) ⇐⇒ (NM ′ = M ′ N).
   
a a′ a′′ a a′ a′′
b) En posant M ′ =  b b′ b′′ , montrer que : (R) ⇐⇒ M ′ = 0 a a′ .
c c′ c′′ 0 0 a
c) Calculer la matrice N 2 et en déduire que S = vect(id, f − 2id, (f − 2id)2 ).
d) On note G = (I, N, N 2 ). Montrer que G est libre et en déduire la dimension de S.
On note F ′ = (id, f, f 2 ). Montrer que F ′ est une base de S.

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 3 Réduction des endomorphismes


Correction
Exercice 1:
1. Soit (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . On a :

→u = 1e1 + 1e2 + 1e3 −

v = 1e1 − 1e2 + 0e3 −

w = 1e1 + 1e2 − 2e3
 
1 1 1
Donc PB,B′ = 1 −1 1 .
1 0 −2
2. On a :          
1 0 1 0 0 1 0 0 0 0
=1 +0 +0 −1
0 −1 0 0 0 0 1 0 0 1
         
0 1 1 0 0 1 0 0 0 0
=0 +1 −1 +0
−1 0 0 0 0 0 1 0 0 1
         
1 0 1 0 0 1 0 0 0 0
=1 +0 +0 1
0 1 0 0 0 0 1 0 0 1
         
0 1 1 0 0 1 0 0 0 0
=0 +1 +1 +0
1 0 0 0 0 0 1 0 0 1
 
1 0 1 0
0 1 0 1
Donc PB,B′  0 −1 0 1.
= 

−1 0 1 0
3. Soit (P0 , P1 , P2 ) la base canonique de R2 [X]. On a :

−X 2 + 2X + 1 = 1P0 + 2P1 − P2 X + 1 = 1P0 + 1P1 + 0P2 X 2 + 2 = 2P0 + 0P1 + 1P2


 
1 1 2
Donc PB,B′ =  2 1 0.
−1 0 1
4. On pose Q0 = 1, Q1 = X − 2 et Q2 = X 2 − 3X + 3 et (P0 , P1 , P2 ) la base canonique de R2 [X].
• P0 = 1Q0 + 0Q1 + 0Q2 .
• P1 = 2Q0 + 1Q1 + 0Q2
• On cherche a, b et c tels que
 
 0 = a − 2b + 3c  a=3
2 2
P2 = aQ0 + bQ1 + cQ2 ⇔ X = a − 2b + 3c + (b − 3c)X + cX ⇔ 0 = b − 3c ⇔ b=3
1=c c=1
 

Donc P2 = 3Q0 + 3Q1 + 1Q


2
1 2 3
• Donc PB,B′ = 0 1 3.
0 0 1

Exercice
 2:

0
• AX1 = 0 = 0X1 . Donc X1 est un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
0
 
4
• AX2 =  0  = X2 . Donc X2 est un vecteur propre de A associé à la valeur propre 1.
−1

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 4 Réduction des endomorphismes


 
4
• AX3 = 2 = 2X3 . Donc X3 est un vecteur propre de A associé à la valeur propre 2.

0

Exercice 3:
1. a) 1 est une racine évidente de P . Donc on peut factoriser P par X −1. Grâce à la division euclidienne
on a P (X) = (X − 1)(X 2 − X − 6) = (X − 1)(X + 2)(X − 3)
Donc P (x) = 0 ⇔ x = 1 ou x = −2 ou x = 3.
b) P (A) = A3 − 2A2 − 5A + 6I.
   
25 27 −21 79 69 −87
On a A2 =  −8 −7 8  et A3 = −26 −25 26 .
8 11 −4 26 17 −34
 
0 0 0
Donc P (A) = 0 0 0.

0 0 0
c) P est donc un polynôme annulateur de A donc les valeurs propres de A sont parmi les racines de
P.
Ainsi l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {1; −2; 3}.
2. Dans cette question
 il suffit de résoudre AX
 = X, AX = −2X et AX = 3X.
 6x + 3y − 9z = 0  −x − 2y = 0 
x = −2y
• AX = X ⇔ −2x − 2y + 2z = 0 ⇔ z =x+y ⇔
z = −y
2x − y − 5z = 0 −3x − 6y = 0
 
Donc 1 est bien valeur propre de A et son sous-espace propre associé est
    
 −2y  −2
E1 =  y  /y ∈ R = vect   1 
−y −1
 

 
−2
La famille  1  est une famille génératrice de E1 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
 −1
−2
est libre.  1  est une base de E1 .
−1

 9x + 3y − 9z = 0  
5x − 5z = 0 x=z
• AX = −2X ⇔ −2x + y + 2z = 0 ⇔ ⇔
y = 2x − 2z y=0
2x − y − 2z = 0

Donc −2 est bien valeur propre de A et son sous-espace propre associé est
    
 x  1
E−2 =  0 /x ∈ R = vect
   0
x 1
 

 
1
La famille 0 est une famille génératrice de E−2 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
1
 
1
est libre. 0 est une base de E−2 .
1

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 5 Réduction des endomorphismes


 
 4x + 3y − 9z = 0  10x − 30z = 0 
x = 3z
• AX = 3X ⇔ −2x − 4y + 2z = 0 ⇔ −10x + 30z = 0 ⇔
y = −z
2x − y − 7z = 0 y = 2x − 7z
 
Donc 3 est bien valeur propre de A et son sous-espace propre associé est
    
 3z  3
E3 = −z  /z ∈ R = vect −1
z 1
 

 
3
La famille −1 est une famille génératrice de E3 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
 1
3
est libre. −1 est une base de E3 .
1

Exercice 4: Résultats sans les calculs


1. Les valeurs propres sont −2 et 3.
   
1 4
E−2 = vect et E3 = vect
−1 1
2. Les valeurs propres sont 1, 2 et 3. On peut remarquer ici que pour une matrice triangulaire on peut
lire les valeurs propres sur la diagonale.
     
1 1 1
E1 = vect   0  , E2 = vect  −1 , E3 = vect  −2
0 0 1
3. Les valeurs propres sont 1 et 3
     
1 1 0
E1 = vect 1, E3 = vect 0 , 1
1 1 1

Exercice 5:
1. • Les valeurs propres de A se lisent sur sa diagonale car A est une matrice triangulaire. Donc les
valeurs propres de A sont 1, 2 et 3.
Comme A admet 3 valeurs propres distinctes et que A ∈ M3 (R), on peut conclure que A est
diagonalisable.
• A est une matrice triangulaire sans 0 sur la diagonale donc A est inversible.
2. • Les valeurs propres de B sont 1, 0 et 2.
Comme B admet 3 valeurs propres distinctes et que B ∈ M3 (R), on peut conclure que B est
diagonalisable.
• A est une matrice triangulaire possédant un zéro sur sa diagonale donc B n’est pas inversible
3. D est une matrice symétrique donc D est diagonalisable.

Exercice 6: Résultats sans les calculs


1. Les valeurs propres de A sont 3 et −4. A admet deux valeurs propres distinctes et A ∈ M2 (R) donc
A est diagonalisable.
   
3 2
De plus E3 = vect et E−4 = vect
1 3

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 6 Réduction des endomorphismes


   
3 2
Donc , est une base de vecteurs propres de A.
1 3
   
3 2 3 0
En posant P = et D = on aura bien A = P DP −1.
1 3 0 −4
2. Les valeurs propres de A sont 1, 0 et 2. Comme A admet 3 valeurs propres distinctes et que A ∈
M3 (R) A est bien diagonalisable.
     
1 1 1
De plus E1 = vect −1, E0 = vect  0  et E2 = vect 0.
0 −1 1
     
1 1 1
Donc   −1 , 0 , 0est une base de vecteurs propres de A.
   
0 −1 1
   
1 1 1 1 0 0
Par conséquent en posant P = −1 0 0 et D = 0 0 0 on aura A = P DP −1.
0 −1 1 0 0 2
3. Les valeurs propres de A sont 1 et 2.
     
1 1 0
De plus E1 = vect −1 et E2 = vect  0  , 1.
−2 −1 0
Donc la somme des dimensions des sous-espaces propres vaut 1 + 2 = 3 et comme A ∈ M3 (R) alors
A est diagonalisable.
     
1 1 0
De plus   −1 , 0 , 1 est une base de vecteurs propres de A.
   
−2 −1 0
   
1 1 0 1 0 0
Ainsi en posant P = −1 0 1 et D = 0 2 0 on aura bien A = P DP −1.
−2 −1 0 0 0 2
4. A admet une seule valeurs propre qui est 1.
 
1
De plus E1 = vect   1 donc la somme des dimensions des sous-espaces propres vaut 1 et donc
0
A n’est pas diagonalisable.
Une matrice qui n’admet qu’une seule valeur propre ne peut jamais être diagonalisable sauf si elle
est déjà diagonale.

Exercice 7: ESC 1997


1. a) • Grâce à la matrice A on sait que

f (e1 ) = −e1 − 4e2 − e3


f (e2 ) = 2e1 + 5e2 + 2e3
f (e3 ) = −e1 − 3e2 − e3

Or comme f est une application linéaire, on a f (u1) = f (e1 ) + f (e2 ). On a donc :

f (u1 ) = −e1 − 4e2 − e3 + 2e1 + 5e2 + 2e3 = e1 + e2

Donc les coordonnées de f (u1 ) dans la base B sont 1, 1 et 0


• De plus on remarque que f (u1 ) = e1 + e2 = u1 donc u1 est un vecteur propre de f associé à la
valeur propre 1.

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 7 Réduction des endomorphismes


b) Chercher les valeurs propres de f revient à chercher les valeurs propres de A.
On cherche tous les réels λ tels que la matrice A − λI n’est pas inversible.
 
−1 − λ 2 −1
 −4 5−λ −3 
−2 2 −1 − λ
 ↓ 
−2 2 −1 − λ
 −4 5−λ −3  L1 ↔ L3
−1 − λ 2 −1
 ↓ 
−2 2 −1 − λ
0 λ−1 1 − 2λ  L2 ← 2L1 − L2
2
0 2(λ − 1) −λ − 2λ + 1 L3 ← (λ + 1)L1 − 2L3
 ↓ 
−2 2 −1 − λ
 0 λ − 1 1 − 2λ 
0 0 (λ − 1)2 L3 ← 2L2 − L3
Donc la seule valeur de λ pour laquelle A − λI n’est pas inversible est λ = 1 donc la seule valeur
propre de A et donc de f est 1.
c) • A admet une seule valeur propre qui est 1 donc si A était diagonalisable on aurait A = P DP −1
avec D la matrice avec les valeurs propres et donc dans le cas présent D = I. On aurait donc
A = P IP −1 = I. Ce qui est absurde car A n’est pas égale à la matrice I.
Ainsi, A n’est pas diagonalisable et donc f n’est pas diagonalisable.
(Autre méthode : on cherche le sous-espace propre associé à la valeur propre 1 et on utilise le
premier théorème de réduction)
• f est bijectif car 0 n’est pas une valeur propre de f .
2. a) Grâce à la matrice A on sait que

f (e1 ) = −e1 − 4e2 − e3 = (−1, −4, −2)


f (e2 ) = 2e1 + 5e2 + 2e3 = (2, 5, 2)
f (e3 ) = −e1 − 3e2 − e3 = (−1, −3, −1)

• f (u2 ) = f (pe2 + qe3 ) = p(2, 5, 2) + q(−1, −3, −1) = (2p − q, 5p − 3q, 2p − q).

 2p − q = 1 
p=1
Donc f (u2 ) = u1 + u2 ⇔ 5p − 3q = 1 + p ⇔ .
q=1
2p − q = q

Donc u2 = e2 + e3 = (0, 1, 1)
• f (u3 ) = f (re1 + se3 ) = r(−1, −4, −2) + s(−1, −3, −1) = (−r − s, −4r − 3s, −2r − s).

 −r − s = r 
r=1
Donc f (u3 ) = 2u2 + u3 ⇔ −4r − 3s = 2 ⇔ .
s = −2
−2r − s = 2 + s

Donc u3 = e1 − 2e3 = (1, 0, −2)
b) Montrons que B′ est une famille libre.
(A vous de le faire...)
B′ est une famille libre de 3 vecteurs dans R3 qui est un espace vectoriel de dimension 3, donc B′
est une base de R3 .

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 8 Réduction des endomorphismes


c) Grâce aux questions précédente, on a

f (u1) = u1 = 1u1 + 0u2 + 0u3


f (u2) = u1 + u2 = 1u1 + 1u2 + 0u3
f (u3) = 2u2 + u3 = 0u+ 2u2 + 1u3
 
1 1 0
Donc A′ = 0 1 2.
0 0 1
 
1 −1 2
d) • Grâce au pivot de Gauss (à vous de le faire) on obtient A′−1 = 0 1 −2.
0 0 1
• Soit P la matrice de passage de B à B . Comme A est la matrice de f dans la base B, que A′

est la matrice de f dans la base B′ , on a A = P A′ P −1 .


Donc on a A−1 = (P A′ P −1 )−1 = (P −1 )−1 A′−1 P −1 = P A′−1 P −1 .
   
1 0 1 2 −1 1
Comme on a P = 1 1 0 , après calculs on a P −1 = −2 2 −1.
0 1 −2 −1 1 −1
 
1 0 −1
−1
Donc on obtient A = 2 −1 1 .

2 −2 3

Exercice 8: ESC 2003


1. Grâce à la matrice An on sait que
 
1 1 1 1
fn (e1 ) = e1 − e2 + e3 = 1, − ,
n n n n
 
1 n+2 1 1 n+2 1
fn (e2 ) = e1 + e2 − e3 = , ,−
n n n n n n
 
1 1 1 1
fn (e3 ) = e1 + e2 + e3 = ,− ,1
n n n n

De plus fn (x, y, z) = fn (xe1 + ye2 + ze3 ) = xfn (e1 ) + yfn (e2 ) + zfn (e3 ) car fn est une application
linéaire.  
y z x n+2 z x y
Donc fn ((x, y, z)) = x + + , − + y+ , − +z .
n n n n n n n
2. a) Grâce à la formule précédente on a :

fn (−
→u ) = (1, 1, −1) = −

u
 

− 1 1 n + 1−→
fn ( v ) = 1 + , 1 + , 0 = v
n n n
 

− n+1 1 n + 1−

fn ( w ) = 0, − ,− + 1 = w
n n n

Donc →−
u est un vecteur propre de fn associé à la valeur propre 1 et −→v et −

w sont des vecteur
n+1
propres de fn associés à la valeur propre .
n
b) La famille (−

u,−→
v ,→

w ) est une famille de 3 vecteurs dans R3 qui est de dimension 3. Il suffit donc
de montrer que cette famille est libre pour montrer que c’est une base. On cherche tous les réels

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 9 Réduction des endomorphismes


a, b, c tels que :

 a+b=0

− →
− →
− →

a u + b v + cw = 0 ⇔ a+b−c= 0 ⇔a=b= c=0
−a − c = 0

Donc la famille (→

u ,−

v ,−

w ) est bien libre et c’est donc une base de R3 .
c) Nous prenons P la matrice de passage de la base canonique de R3 à la base (→

u ,→

v ,−

w) :
 
1 1 0
P = 1 1 −1
−1 0 1

• P est bien inversible car c’est une matrice de passage entre deux bases.
   
1 −1 −1 1 −1 −1
De plus on a P 0 1 1  = I donc on a bien P −1 = 0 1 1 .
1 −1 0 1 −1 0
• On remarque alors que la matrice Dn est en fait la matrice de fn dans la base (− →u ,→

v ,−

w ).
3
Comme de plus An est la matrice de fn dans la base canonique de R et que P est la matrice de
passage de la base canonique à la base (−

u,− →
v ,→

w ), on a An = P Dn P −1 ⇔ P −1An P = Dn .
3. a) Raisonnons par récurrence pour montrer que la propriété P(n) : Πn = P D1 D2 · · · Dn P −1 est vraie
pour tout n ∈ N∗ .
• Pour n = 1, On a Π1 = A1 = P D1 P −1 donc P(1) est vraie.
• Soit n ∈ N∗ fixé. Supposons P(n) vraie. Alors

Πn+1 = Πn An+1 = P D1 D2 · · · Dn P −1 P Dn+1 P −1 = P D1 D2 · · · Dn Dn+1 P −1

Donc P(n + 1) est vraie.


Ainsi la propriété est bien vérifiée pour n ∈ N∗ .
b) Raisonnons par récurrence pour montrer que la propriété P(n) : D1 D2 · · · Dn = I + nH est vraie
pour tout n ∈ N∗ .
• Pour n = 1, on a bien D1 = I + H, donc P(1) est bien vérifiée.
• Soit n ∈ N∗ fixé. Supposons P(n) vraie. Alors :
 
1
D1 D2 · · · Dn+1 = (I + nH)Dn+1 = (I + nH) I + H
n+1
 
1 n
=I + n+ H+ H 2 = I + (n + 1)H
n+1 n+1

car H 2 = H. Donc P(n + 1) est bien vraie.


Ainsi la propriété est bien vérifiée pour n ∈ N∗ .
c)    
1 1 0 1 0 0 1 −1 −1
Πn =  1 1 −1 0 n + 1 0  0 1 1
−1 0 1 0 0 n+1 1 −1 0
 
1 n n
= −n 2n + 1 n
n −n 1

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 10 Réduction des endomorphismes


4. a) On a :

n2
     
n n n
D 1 D 2 · · · Dn I − H = (I + nH) I − H =I + n− H− H2 = I
n+1 n+1 n+1 n+1

car H 2 = H.
n
Donc D1 D2 · · · Dn est inversible d’inverse I − H.
n+1
b) On a alors :
   
n −1 −1 n
Πn P I − H P = P D1 D2 · · · Dn P P I − H P −1
n+1 n+1
 
n
= P D1 D2 · · · Dn I − H P −1
n+1
= P IP −1 = I
 
n
Donc Πn est inversible d’inverse P I − H P −1 et
n+1
 n n 
1 − −
 n+1 n + 1
 n 2 n 
Π−1
n =
 n + 1 −1 + n + 1 − n + 1 

 n n 
− 1
n+1 n+1

Exercice 9: ESC 2008


   
0 0 0 0 0 0
1. a) (A − 2I)2 = 2 2 −2 et (A − 2I)3 = 0 0 0.
2 2 −2 0 0 0
b) D’après la question précédente le polynôme P (X) = (X − 2)3 est un polynôme annulateur de A.
Comme P n’admet que 2 comme racine, la seule valeur propre possible de A est 2. De plus on a :

 x+y−z =0 
y=z
AX = 2X ⇔ x−y+z =0 ⇔
x=0
2x = 0

Donc 2 est bien l’unique valeur propre de A.     


 0  0
De plus son sous-espace propre associé est E2 = y  /y ∈ R = vect 1.
y 1
 
 
0
La famille   1 est une famille génératrice de E2 formée d’un seul vecteur non nul donc libre.
 1
0
Donc   1 est une base de E2 . On a donc dim(E2 ) = 1.
1
       
0 2 1 4 0 y 4 0 y 4 0 y
2. 4 0 y  ⇔ 0 2 1 ⇔ 0 2 1  ⇔ 0 2 1 
4 2 0 4 2 0 0 2 −y 0 0 y+1
Donc Py est inversible si et seulement si y + 1 6= 0 c’est-à-dire y 6= −1.

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 11 Réduction des endomorphismes


3. a) Par définition de A on a : ((e1 , e2 , e3 ) est la base canonique de R3 )

f (e1 ) = 3e1 + e2 + 2e3 = (3, 1, 2)


f (e2 ) = e1 + e2 = (1, 1, 0)
f (e3 ) = −e1 + e2 + 2e3 = (−1, 1, 2)

Donc f (u3 ) = f (e1 + ye2 ) = f (e1 ) + yf (e2 ) = (3, 1, 2) + y(1, 1, 0) = (3 + y, 1 + y, 2).


Ainsi f (u3 ) = u2 + 2u3 ⇔ (3 + y, 1 + y, 2) = (4, 2y, 2) ⇔ y = 1.
Le seul vecteur qui vérifie f (u3) = u2 + 2u3 est u3 = (1, 1, 0).
b)
u1 = 0e1 + 4e2 + 4e3
u2 = 2e1 + 0e2 + 2e3
u3 = e1 + e2 + 0e3
 
0 2 1
Donc P = 4 0 1 = P1 .
4 2 0
Comme 1 6= −1, P est inversible et donc comme P est la matrice de passage de B à B′ cela signifie
que B′ est une base de R3 .
c)
f (u1) = 2u1 = 2u1 + 0u2 + 0u3
f (u2) = (4, 4, 8) = u1 + 2u3 + 0u3
f (u3) = u2 + 2u3 = 0u1 + u2 + 2u3
   
2 1 0 2 1 0
Donc T = 0 2 1. Or 2I + N = 0 2 1. On a donc bien T = 2I + N.
0 0 2 0 0 2
Comme A et T sont les matrices associées au même endomorphisme f mais relative à deux bases
différentes on a A = P T P −1 car P est la matrice de passage entre les deux bases concernées.
4. a)
(R) ⇔ MB′ (f ◦ h) = MB′ (h ◦ f )
⇔ MB′ (f ) × MB′ (h) = MB′ (h) × MB′ (f )
⇔ T M ′ = M ′T
⇔ (2I + N)M ′ = M ′ (2I + N) ⇔ 2M ′ + NM ′ = 2M ′ + MN ′
⇔ NM ′ = M ′ N
   
b b′ b′′ 0 a a′
b) NM ′ =  c c′ c′′  et M ′ N = 0 b b′ . Donc :
0 0 0 0 c c′


 b=0
b′ = a



  ′
′′ ′
b = a b =a

  
a a′ a′′

 

 ′′ ′
c=0 b =a

(R) ⇔ ′ ⇔ ′′ ⇔ M ′ = 0 a a′ 
c = b c = a
0 0 a

 

 ′′
c = b′ b = c = c′ = 0
 


c=0




 ′
c =0

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 12 Réduction des endomorphismes


 
0 0 1
c) N 2 = 0 0 0. Donc :
0 0 0

(R) ⇔ M ′ = aI + a′ N + a′′ N 2
⇔ MB′ (h) = aMB′ (id) + a′ MB′ (f − 2id) + a′′ MB′ ((f − 2id)2 )
⇔ h = aid + a′ (f − 2id) + a′′ (f − 2id)2

Donc S = {h = aid + a′ (f − 2id) + a′′ (f − 2id)2 /(a, a′ , a′′ ) ∈ R3 } = vect(id, (f − 2id), (f − 2id)2 ).
d) • On cherche tous les réels x, y et z tels que :
   
x y z 0 0 0
xI + yN + zN 2 = 0 ⇔  0 x y  = 0 0 0 ⇔ x = y = z = 0
0 0 x 0 0 0

Donc la famille G est libre. Cela signifie que la famille (id, (f − 2id), (f − 2id)2 ) est libre. Comme
cette famille est aussi génératrice de S, on peut dire que la famille (id, (f − 2id), (f − 2id)2 ) est
une base de S. Donc dim(S) = 3.
• Comme F ′ est une famille de trois vecteurs de S (il est facile de vérifier que id, f et f 2 sont
dans S) et que l’on sait que S est de dimension 3, il suffit de montrer que cette famille est libre
pour dire que c’est une base.
Nous allons raisonner sur les matrices associées relatives à la base B′ . Montrons donc que la famille
(I, T, T 2) est libre.
On cherche tous les réels x, y et z tels que :
   
x + 2y + 4z y + 4z z 0 0 0
xI + yT + zT 2 = 0 ⇔  0 x + 2y + 4z y + 4z  = 0 0 0 ⇔ x = y = z = 0
0 0 x + 2y + 4z 0 0 0

Donc la famille (I, T, T 2 ) est libre et ainsi la famille F ′ est aussi libre.
F ′ est donc une famille libre de 3 vecteurs de S qui est un espace vectoriel de dimension 3. Donc
F ′ est une base de S.

Algèbre : Chapitre 3 Exercices Page 13 Réduction des endomorphismes

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