Alg Chap 3 Exo 1
Alg Chap 3 Exo 1
Exercice 2:
2 0 4 −4 4 2
Soit la matrice A = 3
−4 12 et les matrices colonnes X1 =
3 , X2 =
0 et X3 = 1.
1 −2 5 2 −1 0
Montrer que les vecteurs X1 , X2 et X3 sont des vecteurs propres de A et déterminer les valeurs propres
associées
Exercice
3:
7 3 −9
Soit A = −2 −1 2 .
2 −1 −4
1. Soit P (X) = X 3 − 2X 2 − 5X + 6.
a) Résoudre dans R l’équation P (x) = 0.
b) Calculer P (A).
c) En déduire que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {−2; 1; 3}.
2. Déterminer les valeurs propres de A et pour chaque valeur propre déterminer une base du sous-espace
propre associé.
Exercice 4:
Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes, ainsi qu’une base des sous-espaces propres as-
sociés.
2 4 1 −1 0 1 −2 2
1. A =
1 −1 2. B = 0 2 −2 3. C = −2 1 2
0 0 3 −2 −2 5
Exercice 5:
1 4 6
1. Soit la matrice A = 0
2 5. A est-elle diagonalisable ? A est-elle inversible ?
0 0 3
1 3 5
2. Soit la matrice B = 0
0 4. B est-elle diagonalisable ? B est-elle inversible ?
0 0 2
1 1
0 2 2
3. La matrice D = 12 0
1
2 est-elle diagonalisable ?
1 1
2 2
0
Exercice 7:
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans
la base B est :
−1 2 −1
A = −4
5 −3
−2 2 −1
1. a) Soit u1 = e1 + e2 . Calculer les coordonnées de f (u1 ) dans la base B. Que peut-on en déduire pour
u1 ?
b) En utilisant la méthode de Gauss, montrer que 1 est l’unique valeur propre de f .
c) L’endomorphisme f est-il diagonalisable ? Est-il bijectif ?
2. On considère les éléments de R3 : u2 = pe2 + qe3 et u3 = re1 + se3 , où p, q, r, s sont des réels.
a) Déterminer u2 et u3 pour que :
Exercice 8:
On considère pour n entier naturel non nul la matrice carrée d’ordre 3 suivante :
1 1
1 n n 1 0 0
An = −1n
n+2
n
1
n et on note I = 0 1 0
1 −1
n n
1 0 0 1
On note fn l’endomorphisme de R3 représenté par An relativement à la base canonique de R3 .
On considère également les vecteurs de R3 : −
→
u = (1, 1, −1), −
→
v = (1, 1, 0) et −
→
w = (0, −1, 1).
1. Déterminer pour tout triplet (x, y, z) de R3 l’expression de fn ((x, y, z)) en fonction de n, x, y, z.
2. a) Montrer que −→
u,−→v ,−
→
w sont des vecteurs propres de f . n
Exercice 9:
On note B la base canonique de R3 et on définit les matrices :
1 0 0 0 1 0 0 2 1 3 1 −1
I= 0 1 0
N= 0 0 1
Py = 4 0
y A = 1 1 1
0 0 1 0 0 0 4 2 0 2 0 2
−1 0 1 0
3. Soit (P0 , P1 , P2 ) la base canonique de R2 [X]. On a :
Exercice
2:
0
• AX1 = 0 = 0X1 . Donc X1 est un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
0
4
• AX2 = 0 = X2 . Donc X2 est un vecteur propre de A associé à la valeur propre 1.
−1
Exercice 3:
1. a) 1 est une racine évidente de P . Donc on peut factoriser P par X −1. Grâce à la division euclidienne
on a P (X) = (X − 1)(X 2 − X − 6) = (X − 1)(X + 2)(X − 3)
Donc P (x) = 0 ⇔ x = 1 ou x = −2 ou x = 3.
b) P (A) = A3 − 2A2 − 5A + 6I.
25 27 −21 79 69 −87
On a A2 = −8 −7 8 et A3 = −26 −25 26 .
8 11 −4 26 17 −34
0 0 0
Donc P (A) = 0 0 0.
0 0 0
c) P est donc un polynôme annulateur de A donc les valeurs propres de A sont parmi les racines de
P.
Ainsi l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {1; −2; 3}.
2. Dans cette question
il suffit de résoudre AX
= X, AX = −2X et AX = 3X.
6x + 3y − 9z = 0 −x − 2y = 0
x = −2y
• AX = X ⇔ −2x − 2y + 2z = 0 ⇔ z =x+y ⇔
z = −y
2x − y − 5z = 0 −3x − 6y = 0
Donc 1 est bien valeur propre de A et son sous-espace propre associé est
−2y −2
E1 = y /y ∈ R = vect 1
−y −1
−2
La famille 1 est une famille génératrice de E1 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
−1
−2
est libre. 1 est une base de E1 .
−1
9x + 3y − 9z = 0
5x − 5z = 0 x=z
• AX = −2X ⇔ −2x + y + 2z = 0 ⇔ ⇔
y = 2x − 2z y=0
2x − y − 2z = 0
Donc −2 est bien valeur propre de A et son sous-espace propre associé est
x 1
E−2 = 0 /x ∈ R = vect
0
x 1
1
La famille 0 est une famille génératrice de E−2 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
1
1
est libre. 0 est une base de E−2 .
1
3
La famille −1 est une famille génératrice de E3 formée d’un seul vecteur non nulle donc elle
1
3
est libre. −1 est une base de E3 .
1
Exercice 5:
1. • Les valeurs propres de A se lisent sur sa diagonale car A est une matrice triangulaire. Donc les
valeurs propres de A sont 1, 2 et 3.
Comme A admet 3 valeurs propres distinctes et que A ∈ M3 (R), on peut conclure que A est
diagonalisable.
• A est une matrice triangulaire sans 0 sur la diagonale donc A est inversible.
2. • Les valeurs propres de B sont 1, 0 et 2.
Comme B admet 3 valeurs propres distinctes et que B ∈ M3 (R), on peut conclure que B est
diagonalisable.
• A est une matrice triangulaire possédant un zéro sur sa diagonale donc B n’est pas inversible
3. D est une matrice symétrique donc D est diagonalisable.
• f (u2 ) = f (pe2 + qe3 ) = p(2, 5, 2) + q(−1, −3, −1) = (2p − q, 5p − 3q, 2p − q).
2p − q = 1
p=1
Donc f (u2 ) = u1 + u2 ⇔ 5p − 3q = 1 + p ⇔ .
q=1
2p − q = q
Donc u2 = e2 + e3 = (0, 1, 1)
• f (u3 ) = f (re1 + se3 ) = r(−1, −4, −2) + s(−1, −3, −1) = (−r − s, −4r − 3s, −2r − s).
−r − s = r
r=1
Donc f (u3 ) = 2u2 + u3 ⇔ −4r − 3s = 2 ⇔ .
s = −2
−2r − s = 2 + s
Donc u3 = e1 − 2e3 = (1, 0, −2)
b) Montrons que B′ est une famille libre.
(A vous de le faire...)
B′ est une famille libre de 3 vecteurs dans R3 qui est un espace vectoriel de dimension 3, donc B′
est une base de R3 .
De plus fn (x, y, z) = fn (xe1 + ye2 + ze3 ) = xfn (e1 ) + yfn (e2 ) + zfn (e3 ) car fn est une application
linéaire.
y z x n+2 z x y
Donc fn ((x, y, z)) = x + + , − + y+ , − +z .
n n n n n n n
2. a) Grâce à la formule précédente on a :
fn (−
→u ) = (1, 1, −1) = −
→
u
→
− 1 1 n + 1−→
fn ( v ) = 1 + , 1 + , 0 = v
n n n
→
− n+1 1 n + 1−
→
fn ( w ) = 0, − ,− + 1 = w
n n n
Donc →−
u est un vecteur propre de fn associé à la valeur propre 1 et −→v et −
→
w sont des vecteur
n+1
propres de fn associés à la valeur propre .
n
b) La famille (−
→
u,−→
v ,→
−
w ) est une famille de 3 vecteurs dans R3 qui est de dimension 3. Il suffit donc
de montrer que cette famille est libre pour montrer que c’est une base. On cherche tous les réels
Donc la famille (→
−
u ,−
→
v ,−
→
w ) est bien libre et c’est donc une base de R3 .
c) Nous prenons P la matrice de passage de la base canonique de R3 à la base (→
−
u ,→
−
v ,−
→
w) :
1 1 0
P = 1 1 −1
−1 0 1
• P est bien inversible car c’est une matrice de passage entre deux bases.
1 −1 −1 1 −1 −1
De plus on a P 0 1 1 = I donc on a bien P −1 = 0 1 1 .
1 −1 0 1 −1 0
• On remarque alors que la matrice Dn est en fait la matrice de fn dans la base (− →u ,→
−
v ,−
→
w ).
3
Comme de plus An est la matrice de fn dans la base canonique de R et que P est la matrice de
passage de la base canonique à la base (−
→
u,− →
v ,→
−
w ), on a An = P Dn P −1 ⇔ P −1An P = Dn .
3. a) Raisonnons par récurrence pour montrer que la propriété P(n) : Πn = P D1 D2 · · · Dn P −1 est vraie
pour tout n ∈ N∗ .
• Pour n = 1, On a Π1 = A1 = P D1 P −1 donc P(1) est vraie.
• Soit n ∈ N∗ fixé. Supposons P(n) vraie. Alors
n2
n n n
D 1 D 2 · · · Dn I − H = (I + nH) I − H =I + n− H− H2 = I
n+1 n+1 n+1 n+1
car H 2 = H.
n
Donc D1 D2 · · · Dn est inversible d’inverse I − H.
n+1
b) On a alors :
n −1 −1 n
Πn P I − H P = P D1 D2 · · · Dn P P I − H P −1
n+1 n+1
n
= P D1 D2 · · · Dn I − H P −1
n+1
= P IP −1 = I
n
Donc Πn est inversible d’inverse P I − H P −1 et
n+1
n n
1 − −
n+1 n + 1
n 2 n
Π−1
n =
n + 1 −1 + n + 1 − n + 1
n n
− 1
n+1 n+1
(R) ⇔ M ′ = aI + a′ N + a′′ N 2
⇔ MB′ (h) = aMB′ (id) + a′ MB′ (f − 2id) + a′′ MB′ ((f − 2id)2 )
⇔ h = aid + a′ (f − 2id) + a′′ (f − 2id)2
Donc S = {h = aid + a′ (f − 2id) + a′′ (f − 2id)2 /(a, a′ , a′′ ) ∈ R3 } = vect(id, (f − 2id), (f − 2id)2 ).
d) • On cherche tous les réels x, y et z tels que :
x y z 0 0 0
xI + yN + zN 2 = 0 ⇔ 0 x y = 0 0 0 ⇔ x = y = z = 0
0 0 x 0 0 0
Donc la famille G est libre. Cela signifie que la famille (id, (f − 2id), (f − 2id)2 ) est libre. Comme
cette famille est aussi génératrice de S, on peut dire que la famille (id, (f − 2id), (f − 2id)2 ) est
une base de S. Donc dim(S) = 3.
• Comme F ′ est une famille de trois vecteurs de S (il est facile de vérifier que id, f et f 2 sont
dans S) et que l’on sait que S est de dimension 3, il suffit de montrer que cette famille est libre
pour dire que c’est une base.
Nous allons raisonner sur les matrices associées relatives à la base B′ . Montrons donc que la famille
(I, T, T 2) est libre.
On cherche tous les réels x, y et z tels que :
x + 2y + 4z y + 4z z 0 0 0
xI + yT + zT 2 = 0 ⇔ 0 x + 2y + 4z y + 4z = 0 0 0 ⇔ x = y = z = 0
0 0 x + 2y + 4z 0 0 0
Donc la famille (I, T, T 2 ) est libre et ainsi la famille F ′ est aussi libre.
F ′ est donc une famille libre de 3 vecteurs de S qui est un espace vectoriel de dimension 3. Donc
F ′ est une base de S.