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Détecteur À Scintillation: Rapport de Travail Pratique

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Rapport de travail pratique

Détecteur à scintillation

Réalisé par : Ettalibi nezha ,ritane Imane, houssame aqannai , redouane hichar, kiden
wani, rachid chitach, Feth-allah Karim, bibich issa,Youssef ousaid,Nourdine ZAOZAO,
Belahmer Chaimaa,M’HAMDA Zineb

Encadré par : pr halimi abdellah ,Mr abdellah khelouki


Table de matière

➢ But de travail pratique


➢ Introduction
➢ Description du matériel

2
Pourquoi ce travail pratique ?

Dans le cadre de nos travaux pratiques en physique nucléaire, ce rapport porte sur l’étude et
l’utilisation d’un détecteur à scintillation, un instrument largement utilisé dans la détection et la
mesure des rayonnements ionisants. Ce dispositif repose sur le principe de la scintillation, où
certains matériaux, lorsqu’ils sont exposés à des rayonnements, émettent de faibles éclairs
lumineux proportionnels à l’énergie des particules incidentes.

L’objectif principal de ce travail est d’acquérir une compréhension pratique du fonctionnement


d’un détecteur à scintillation, d’en analyser les performances et d’en explorer les applications.
Cela comprend l’étude de ses composants, tels que le cristal scintillateur, le photomultiplicateur
(PMT), et l’électronique associée, ainsi que la calibration et l’interprétation des signaux mesurés.

Cette expérience vise également à familiariser l’utilisateur avec des concepts fondamentaux en
physique des rayonnements, comme l’interaction des particules avec la matière, les spectres
d’énergie, et les principes de détection. Les résultats obtenus serviront à valider les modèles
théoriques et à évaluer l’efficacité du détecteur dans diverses situations expérimentales.

Enfin, ce rapport s’inscrit dans une démarche pédagogique qui associe théorie et pratique,
permettant ainsi de renforcer les compétences expérimentales et analytiques nécessaires dans
le domaine de la physique appliquée.

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Introduction

Les détecteurs à scintillation occupent une place centrale dans le domaine de la détection et de
la mesure des rayonnements ionisants, en raison de leur haute sensibilité et de leur polyvalence.
Leur fonctionnement repose sur un principe simple mais efficace : la conversion de l’énergie
déposée par les particules ou rayonnements dans un matériau scintillateur en éclairs lumineux.
Ces éclairs sont ensuite détectés, amplifiés et transformés en signaux électriques mesurables.
Parmi les différents mécanismes physiques responsables de l’interaction des rayonnements avec
la matière, l’effet photoélectrique joue un rôle clé dans le processus de détection au sein des
détecteurs à scintillation.

L’effet photoélectrique, découvert à la fin du XIXe siècle et théoriquement expliqué par Albert
Einstein en 1905, est l’un des mécanismes fondamentaux par lesquels un photon interagit avec
la matière. Ce phénomène se produit lorsqu’un photon de haute énergie transfère toute son
énergie à un électron lié d’un atome, provoquant son éjection hors de l’atome. L’énergie
excédentaire du photon, après avoir surmonté le potentiel d’ionisation de l’électron, se traduit par
l’énergie cinétique de cet électron éjecté, appelé électron photoéjecté. Ce processus est
particulièrement efficace pour les rayonnements de faible à moyenne énergie, comme les rayons
gamma et X, et il est essentiel à la conversion initiale de l’énergie dans un détecteur à scintillation.

Dans un détecteur à scintillation, ce transfert d’énergie entraîne une série d’interactions


secondaires. Lorsque l’électron éjecté perd son énergie en traversant le matériau scintillateur, il
excite les molécules ou les atomes environnants. La désexcitation de ces derniers génère des
photons lumineux dans la région visible ou proche de l’ultraviolet. Ces photons sont collectés par
un photomultiplicateur (PMT) ou un détecteur optique à semi-conducteur, qui amplifie le signal
lumineux et le convertit en un signal électrique proportionnel à l’énergie du rayonnement incident.

Le choix du scintillateur est crucial pour optimiser les performances du détecteur. Les matériaux
couramment utilisés, tels que le NaI(Tl) ou le CsI(Tl), possèdent des propriétés spécifiques qui
favorisent l’efficacité lumineuse, la transparence optique et une résolution énergétique élevée.
Ces caractéristiques, combinées à la forte probabilité de l’effet photoélectrique à des énergies
spécifiques, permettent au détecteur d’obtenir une réponse précise et fiable pour des applications
variées, notamment la spectrométrie gamma, la radioprotection, l’imagerie médicale et le contrôle
non destructif.

Ainsi, le détecteur à scintillation s’appuie sur l’effet photoélectrique pour convertir l’énergie des
rayonnements en signaux lumineux détectables, faisant de ce phénomène un pilier essentiel de
son fonctionnement. En maîtrisant ces interactions fondamentales, il devient possible d’exploiter
pleinement les potentialités du détecteur dans divers contextes scientifiques et industriels. Ce
rapport se concentre donc sur l’étude détaillée des principes de fonctionnement du détecteur à
scintillation et met en lumière le rôle fondamental de l’effet photoélectrique dans ce dispositif.

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Partie 1 : description du matériels utilisés

❖ Détecteur à scintillation :

Principe de fonctionnement d’un détecteur à scintillation

Le détecteur à scintillation est un dispositif utilisé pour détecter et mesurer les rayonnements
ionisants, tels que les rayons gamma, les rayons X, ou encore les particules alpha et bêta. Son
fonctionnement repose sur la conversion de l’énergie des particules ou des photons incidents en
lumière visible ou ultraviolet, grâce à un matériau scintillateur, suivie de l’amplification et de la
détection de cette lumière.

Étapes principales du fonctionnement :

1. Interaction du rayonnement avec le matériau scintillateur

Lorsqu’un rayonnement ionisant pénètre dans le scintillateur, il interagit avec les atomes du
matériau par des processus physiques tels que :

L’effet photoélectrique : un photon incident transfère toute son énergie à un électron lié, l’éjectant
de l’atome.

La diffusion Compton : une partie de l’énergie du photon est transférée à un électron libre ou
faiblement lié, ce qui modifie la direction du photon résiduel.

La création de paires (à haute énergie) : un photon se matérialise en une paire électron-positron


dans le champ d’un noyau.

Ces interactions entraînent l’éjection d’électrons ou la production de particules secondaires, qui


ionisent et excitent les atomes ou molécules du scintillateur.

2. Production de photons lumineux (scintillation)

Les particules secondaires (comme les électrons libérés) perdent leur énergie en excipitant les
atomes ou les molécules du scintillateur. Lors de la désexcitation, ces atomes/molécules
émettent des photons lumineux, généralement dans le domaine visible ou ultraviolet.

Les matériaux scintillateurs couramment utilisés, comme le NaI(Tl) ou le CsI(Tl), sont dopés avec
des activateurs (comme le thallium) qui favorisent cette émission lumineuse.

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3. Collecte et conversion des photons lumineux

Les photons émis par le scintillateur sont collectés par un capteur optique, généralement un
photomultiplicateur (PMT) ou un photodétecteur à semi-conducteur :

Dans un photomultiplicateur, les photons frappent une photocathode, qui émet des électrons par
effet photoélectrique. Ces électrons sont ensuite amplifiés par une série de dynodes, créant un
signal électrique proportionnel au nombre de photons collectés.

Avec un photodétecteur à semi-conducteur (comme un photodiode), les photons sont convertis


directement en un signal électrique.

4. Traitement et analyse du signal

Le signal électrique produit est ensuite transmis à un système électronique qui enregistre et
analyse les données. La hauteur du signal est proportionnelle à l’énergie du rayonnement initial,
ce qui permet de mesurer la quantité d’énergie déposée dans le scintillateur. Cela est
particulièrement utile pour l’analyse spectroscopique des rayonnements gamma ou X.

Caractéristiques principales :

➢ Proportionnalité énergétique : La quantité de lumière émise par le scintillateur est


proportionnelle à l’énergie déposée par le rayonnement incident, permettant une mesure
quantitative.
➢ Résolution énergétique : Dépend du matériau scintillateur et de l’efficacité du
photodétecteur. Par exemple, le NaI(Tl) offre une bonne résolution pour les rayons
gamma.
➢ Temps de réponse rapide : Les scintillateurs permettent une détection rapide, ce qui est
essentiel pour des mesures en temps réel..

6
❖ Sources radioactives d’étalonnage :

Une source radioactive d’étalonnage est utilisée pour calibrer les détecteurs de rayonnement,
comme les détecteurs à scintillation. Elle permet de vérifier leur précision, leur sensibilité et leur
capacité à mesurer correctement l’énergie des rayonnements. Ces sources sont choisies pour
leur activité contrôlée et leur capacité à émettre des rayonnements de caractéristiques bien
définies, comme des photons gamma ou des particules bêta, à des énergies spécifiques.

Isotope Activité (uci), Demi vie Energie de peak


Cs 137 0,255 30,1 ans 0.662 Mev
Na 22 1 2.6 ans 0.511Mev 1.275 Mev
Co 57 1 272 jrs 0.112Mev,0.136 Mev
Zn65 1 245 jrs 1.115 Mev
Cd109 1 262 jrs 0.022 Mev ,0.025Mev
0.088 Mev

Au cours de ce travail pratique nous allons travailler sur 3 sources radioactives : cesium
137, sodium 22 et cadmium 109 .

7
✓ Spectre de césium 137 :

Le spectre de Cs-137 (césium-137) est principalement caractérisé par un pic de


662 keV dû à une émission gamma, qui est le produit de la désintégration bêta du
césium-137.il se caractérise par un pic très marqué et constitue l’emission gamma
primaire de cesium 137,Il est le résultat de la transition entre le niveau excité et le
niveau fondamental du noyau du Ba-137m, qui est un isotope fils formé après la
désintégration du césium.

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✓ Spectre de sodium 22 :

Le spectre de sodium-22 (Na-22) présente des caractéristiques


spécifiques dues à ses émissions gamma et à l’annihilation des
positrons qu’il produit lors de sa désintégration bêta-plus (β⁺).
Voici les principaux éléments du spectre de Na-22 :

Pic gamma 511 kev : dû à l’annihilation des positrons


(phénomène β⁺).

Pic gamma 1274 Kev : émission gamma directe du noyau de


néon-22.

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