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TAOUSSI - Correction TD 2 Analyse 1

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Correction Série 2 : Suites réelles

Par : TAOUSSI Jamal

Exercice 1 :
• Pour un = n2 − 2n, soit n ∈ N, on a
un+1 − un = (n + 1)2 − 2(n + 1) − n2 + 2n = n2 + 2n + 1 − 2n − 2 − n2 + 2n = 2n − 1.
donc (un ) est croissante pour tout n ≥ 1.
Yn
• Pour un = (n + k), soit n ∈ N∗ , on a un > 0, et
k=1
n+1
Y
(n + 1 + k)
un+1 k=1 (n + 2)(n + 3)...(n + 1 + n + 1) (2n + 2)(2n + 1)
= n = = = 2(2n + 1) > 1
un Y (n + 1)(n + 2)...(n + n) n+1
(n + k)
k=1

donc un+1 > un , donc (un ) est strictement croissante.


• Pour un = nn − n!, soit n ∈ N, on a :
un+1 − un = (n + 1)n+1 − (n + 1)! − nn + n! = (n + 1)n+1 − n!(n + 1) − nn + n!
= (n + 1)n+1 − nn! − nn
= n((n + 1)n − n!) + ((n + 1)n − nn )
Or on sait que nn ≥ n!, et (n + 1)n ≥ nn , donc (n + 1)n ≥ n!, et donc un+1 − un ≥ 0, donc un est croissante.

Exercice 2 :
n(sin(n) + cos(n)) 2n
1. On a pour tout n ∈ N, | sin(n) + cos(n)| ≤ | sin(n)| + | cos(n)| ≤ 2, donc 2
≤ , or
(n + 1) (n + 1)2
2n n(sin(n) + cos(n))
lim 2
= 0, donc d’après le théorème des gendarmes lim = 0.
n→+∞ (n + 1) n→+∞ (n + 1)2
1 1 1
2. Soit n ∈ N∗ et on a 1 ≤ k ≤ n, donc n3 + 1 ≤ n3 + k ≤ n3 + n, donc ≤ 3 ≤ 3 ,
n3 + n n +k n +1
donc
n n n
X 1 X 1 X 1
3
≤ 3
≤ .
n +n n +k n3 + 1
k=1 k=1 k=1
donc
n
n X 1 n
3
≤ 3
≤ 3 .
n +n n +k n +1
k=1
n
n n X 1
or lim 3
= lim 3
= 0, donc d’après le théorème des gendarmes lim = 0.
n→+∞ n + n n→+∞ n + 1 n→+∞ n3 + k
k=1
n
3. On a la somme 1 + 3 + 9 + ... + 3 d’une suite géométrique de raison 3, donc on a :
1 − 3n+1 1
1 + 3 + 9 + ... + 3n = = (3n+1 − 1)
1−3 2
1 + 3 + 9 + ... + 3n 1 3n+1 − 1
 
1
Donc lim = lim = .
n→+∞ 3n+1 n→+∞ 2 3n+1 2

1
x2
4. Montrons d’abord une inégalité utile : ∀x ∈ R+ , x − ≤ ln(1 + x) ≤ x.
2
x2
On pose pour tout x ∈ R+ , f (x) = x − ln(x + 1) et g(x) = ln(x + 1) − x + , f et g sont dérivables sur R+ et
2
0 x 0 x2
pour tout x ∈ R+ on a f (x) = et g (x) = , on déduit que f et g sont croissantes dont le minimum
x+1 x+1
x2
est 0, c’est à dire f (x) ≥ 0, et g(x) ≥ 0, et donc x − ln(1 + x) ≥ 0 et ln(x + 1) − x + ≥ 0, et donc comme
2
2
x
voulu : x − ≤ ln(x + 1) ≤ x.
2
n   n  
Y k X k
On a un = 1 + 2 , donc ln(un ) = ln 1 + 2 , or d’après ce qui précède on a :
n n
k=1 k=1

k2
 
k k k
∀k ∈ [[1, n]], 2
− 4
≤ ln 1 + 2
≤ 2.
n 2n n n

donc
n  n n
k2
 X   X
X k k k
− ≤ ln 1 + ≤ .
n2 2n4 n2 n2
k=1 k=1 k=1
n n
X n(n + 1) X n(n + 1)(2n + 1)
Et on sait que k= et k2 = , donc
2 6
k=1 k=1

n  
n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) X k n(n + 1)
− ≤ ln 1 + 2 ≤ .
2n2 12n4 n 2n2
k=1

n n 

  
X k 1 Y k
et par théorème des gendarmes on a donc lim ln 1 + 2 = , d’où lim 1 + 2 = e.
n→+∞ n 2 n→+∞ n
k=1 k=1

Exercice 3 : D’abord X est non vide car 2 ∈ X, et on a pour tout n ∈ N, −1 ≤ (−1)n ≤ 1, donc
1 1
−1 < (−1)n + ≤ 1+ ≤ 2, donc X est bornée et donc X admet une borne sup et une borne inf, on
n n
1
voit que max(X) = sup(X) = 2, et on a −1 est un minorant et il existe une suite xn = −1 + , qui
2n + 1
converge vers −1, donc inf(X) = −1.

Exercice 4 :
Soit x ∈ R et n ∈ N∗ , on sait que 2kx − 1 < E(2kx) ≤ 2kx, donc
n
X n
X n
X
(2kx − 1) < E(2kx) ≤ (2kx)
k=1 k=1 k=1

n
X
n(n + 1)x − n < E(2kx) ≤ n(n + 1)x
k=1

donc
n
n(n + 1)x 1 1 X n(n + 1)x
− < E(2kx) ≤
n2 n n2 n2
k=1
n
1 X
Donc d’après le théorème des gendarmes lim E(2kx) = x.
n→+∞ n2
k=1

Exercice 5 :
4n − 1 −3 3 3−
1. Soit  > 0 et soit n ∈ N tel que − 2 < , donc on a < , donc < , donc < n,
 2n +1 2n + 1 2n + 1 2
3− 3−
on prend donc N = max{0, E + 1}, on a bien n ∈ N, et pour tout n ≥ N , on a n > , et donc
2 2
3 4n − 1
< , donc − 2 < . Pour  = 10−2 , on trouve N = 150.
2n + 1 2n + 1

2
n
Y n
Y
2. Soit  > 0, soit n ∈ N∗ , on a pour tout k ∈ [[1, n]], k ≤ n, donc k ≤ n, donc n! ≤ nn−1 , donc
k=2 k=2
n! 1 n! 1 1 n!
n
≤ , donc n − 0 ≤ , donc on prend N = E(1/) + 1, on a pour tout n ≥ N , n > , donc n < .
n n n n  n
Pour  = 10−2 , on a donc N = 101.

2n + (−1)n (−1)n 1 1 1
3. Soit  > 0, soit n ∈ N∗ , on a n
−1 = = n , donc si n > 1/ alors n < < ,
2 2n 2 2 n
donc on prend N = E(1/) + 1. Pour  = 10−2 , on a donc N = 101.

4. Soit  > 0, soit n ∈ N∗ , on a pour tout k ∈ [[1, n]], k ≤ n, donc 1 ≤ k ≤ n, donc n2 +n+1 ≤ n2 +n+k ≤ n2 +2n,
1 1 1 1 n n n 1
donc 2 ≤ 2 ≤ 2 , donc = 2 ≤ 2 ≤ 2 < , donc
n + 2n n +n+k n +n+1 n+2 n + 2n n +n+k n +n+1 n
n n
n X n −2 X n 2 −2
≤ ≤ 1, donc ≤ − 1 ≤ 0, donc si < , on aura > −,
n+2 n2 + n + k n+2 n2 + n + k n+1 n+1
k=1 k=1
2 2
donc N = max{0, E(2/ − 1) + 1}, donc pour tout n ≥, n > − 1, donc < , donc − < un − 1 < .
 n+1
Pour  = 10−2 , on a donc N = 200.

Exercice 6 :
1 1 1
Pour tout n ∈ N∗ , un = + + ... + .
n+1 n+2 2n
1. Soit n ∈ N∗, on a
   
1 1 1 1 1 1
un+1 − un = + + ... + − + + ... +
n+1 n+2 2n n+2 n+2 2n + 2

1 1 1
= + −
2n + 2 2n + 1 n + 1
−1 1
= +
2n + 2 2n + 1
1
= > 0.
(2n + 2)(2n + 1)
Donc (un ) est croissante. Soit n ∈ N∗ , on a pour tout k ∈ [[1, n]], 1 ≤ k ≤ n, donc n + 1 ≤ k + n ≤ 2n, donc
1 1 1 1 n
≤ ≤ , donc ≤ un ≤ < 1, donc (un ) est croissante et majorée donc convergente, et en
2n n+k n+1 2 n+1
1
introduisant la limite sur le double inégalité précédent on obtient ≤ ` ≤ 1.
2
n
X 1
2. On pose Hn = , et est clair que (Hn ) est croissante donc sa limite existe, montrons qu’elle est infinie,
k
k=1
par absurde on suppose lim Hn = ` ∈ R, donc lim H2n = `, car (H2n ) est une suite extraite de (Hn ),
n→+∞ n→+∞
1 1
or on a H2n −Hn = un ≥ , donc en introduisant la limite on aura 0 ≥ , contradiction ! donc lim Hn = +∞.
2 2 n→+∞

Exercice 7 :
n n
X 1 X 1
On a pour tout n ∈ N, un = − ln(n) et vn = − ln(n + 1).
k k
k=1  k=1 
∗ 1 1
1. Soit n ∈ N , on a un+1 − un = + ln 1 − , or on sait que ∀x > 1, on a ln(x + 1) ≤ x, donc
n+1 n+1
un+1 − un ≤ 0, donc (un ) est décroissante.
 
∗ 1 1
2. Soit n ∈ N , on a vn+1 −vn = −ln 1 + , donc d’après le double inégalité précédent vn+1 −vn ≥ 0
n+1 n+1
et donc (vn ) est croissante.

3
 
∗ 1
3. On a pour tout n ∈ N , un − vn = ln 1 + , donc lim (un − vn ) = 0, donc on a
n n→+∞


 (un ) est décroissante


 (vn ) est croissante


 un > vn

 lim (un − vn ) = 0

n→+∞

Donc (un ) et (vn ) sont adjacentes, donc il tendent vers la même limite, notons la `, on a vn ≤ ` ≤ un , donc
v1 ≤ ` ≤ u1 , et donc comme voulu 1 − ln 2 < ` < 1.

Exercice 8 :
(n + 2)an + 2(n2 + n − 1)
On a pour tout n ∈ N∗ , a1 = 3, et pour tout n ≥ 1, an+1 = .
(n + 1)2
1. Soit n ≥ 1, on a :
(n + 2)an + 2(n2 + n − 1)
an+1 − an = − an
(n + 1)2
(n + 2)an + 2(n2 + n − 1) − an (n + 1)2
=
(n + 1)2
−an (n2 + n − 1) + 2(n2 + n − 1)
=
(n + 1)2
(2 − an )(n2 + n − 1)
= .
(n + 1)2
Donc le signe de an+1 − an est le signe de 2 − an , car n2 + n − 1 ≥ 0.
Montrons par récurrence que pour tout n ≥ 1, an ≤ 2.
• Pour n = 1, on a a1 = 3 ≤ 2 donc vraie.
• Soit n ≥ 1, on suppose que an ≤ 2, montrons que an+1 ≤ 2 on a :

(n + 2)an + 2(n2 + n − 1)
an+1 − 2 = −2
(n + 1)2

(n + 2)an + 2(n2 + n − 1) − 2(n + 1)2


=
(n + 1)2
(n + 2)(an − 2)
= ≤0
(n + 1)2
Donc an+1 ≤ 2, donc ∀n ∈ N∗ , an ≤ 2. Conclusion : (an ) est décroissante.

2. On a (an ) est à termes positifs (démonstration par récurrence), donc (an ) est minorée par 0, donc on
déduit que (an ) est convergente, donc lim an = ` avec ` ∈ R.
n→+∞
On a
(n + 2)an 2(n2 + n − 1)
∀n ∈ N∗ , an+1 = 2
+
(n + 1) (n + 1)2
donc
(n + 2)an 2(n2 + n − 1)
lim an+1 = lim + lim
n→+∞ n→+∞ (n + 1)2 n→+∞ (n + 1)2
Donc lim an+1 = 2, et donc lim an = 2.
n→+∞ n→+∞

(n + 1)
3. On a pour tout n > 1, an − 2 = (an−1 − 2) et donc
n2
(n + 1) n 3
an − 2 = 2
× 2
× ... × (a1 − 2)
n (n − 1) 2

(n + 1)! (n + 1)
donc an − 2 = (3 − 2), donc an = + 2.
2n!2 2n!

4
Exercice 9 :
π
On a pour tout x ∈ R, f (x) = cos(x) et (un )n∈N la suite définie par la relation de récurrence un+1 = f (un ),
2
π
et u0 = .
3
π
On a pour tout x ∈ R, f 0 (x) = − sin(2x), donc f est décroissante sur [0, π/2] et f ([0, π/2]) = [f (π/2), f (0)] =
2
[0, π/2], donc l’intervalle [0, π/2] est stable par la fonction f et on constate que f (π/4) = π/4, donc π/4 est un
point fixe de f .
π π π  π π √
On a u1 = f (u0 ) = f (π/3) = π/8 et u2 = f (u1 ) = cos2 = cos 1 + = (2 + 2), ensuite
2 8 2 4 8
π √
u2 − u0 = (3 3 − 2), il en résulte que (u2n ) est croissante.
24
π π π
Or on a u0 = > , donc lim u2n > ♣.
3 4 n→+∞ 4
π π π
Et (u2n+1 ) est décroissante et u1 = < , donc lim u2n+1 < F.
8 4 n→+∞ 4
Conclusion : de ♣ et F en déduit que la suite (un ) n’admet pas de limite.

Exercice 10 :
√ √
D’abord il est évident que (un ) et (vn ) sont à termes positifs, ensuite en sait que ∀x, y ∈ R+ , ( x − y)2 ≥ 0,
√ x+y √ u n + vn
donc xy ≤ , donc on déduit que ∀n ∈ N, un vn ≤ , donc ∀n ∈ N∗ , vn ≤ un .
2 2
un + vn un + un √ √
Soit n ∈ N∗ , on a un+1 = ≤ ≤ un , donc (un ) est décroissante et vn+1 = un vn ≥ vn vn = vn ,
2 2
donc (vn ) est croissante.
Conclusion : d’après ce qui précède (un ) et (vn ) sont adjacentes.
De plus on a (un ) est minorée par 0 et vn majorée par u0 , donc (un ) et (vn ) sont convergente et puisque elle
sont adjacentes donc elles convergent vers la même limite.

Exercice 11 :
1. Soient p, q ∈ N∗ , tels que p > q, on a
p q p
X 1 X 1 X 1
|Sp − Sq | = − =
k2 k2 k2
k=1 k=1 k=q+1

1 1 1 1
Or pour tout k ≥ 2 on a ≤ = − donc
k k(k − 1) k−1 k
p p
X 1 1 X 1 1 1 1
|Sp − Sq | ≤ − ≤ − = −
q+1
k−1 k k−1 k q p
k=q+1

Donc en faisant p et q tendent vers +∞, on aura |Sp − Sq | tend vers 0 et donc (Sn ) est de Cauchy.
 
∗ p
2. Pour la suite (ln n), soient p, q ∈ N , tels que q < p on a ln p − ln q,donc ln , on pour p = 2q, on
q
aura ln p − ln q = ln 2, donc | ln p − ln q| ne tend pas vers 0, et donc (lnn) diverge.

Exercice 12 :
1. Soit n ∈ N, on a :
1 1 1
|un+2 − un+1 | = (un+1 + un ) − un+1 = (un − un+1 ) = |un+1 − un | . F
2 2 2
1
Montrons par récurrence que ∀n ≥ 0, |un+2 − un+1 | = n+1 |u1 − u0 |.
2
1
• Pour n = 0, on a |u2 − u1 | = |u1 − u0 |, d’après F.
2
1
• Soit n ∈ N, supposons que |un+2 − un+1 | = n+1 |u1 − u0 |, on a :
2
1 1 1
|un+3 − un+2 | = |un+2 − un+1 = × n+1 |u1 − u0 |
2 2 2

5
donc
1
|un+3 − un+2 | = |u1 − u0 |
2n+2
1
D’où ∀n ≥ 0, |un+2 − un+1 | = |u1 − u0 |.
2n+1

2. Soit p, q ∈ N, tels que q < p, on a

|up − uq | = |(up − up−1 ) + (up−1 − up−2 ) + ... + (uq+1 − uq )|

≤ |up − up−1 | + |up−1 − up−2 | + ... + |uq+1 − uq |


1 1 1
= |u1 − u0 | + p−2 |u1 − u0 | + ... + q |u1 − u0 |.
2p−1 2 2
 
1 1 1
= |u1 − u0 | + p−2 + ... + q .
2p−1 2 2
1 
1 − 2p−q

1
= |u1 − u0 | ×
2p−1 1 − 21
donc pour p, q −→ +∞, on aura |up − uq | −→ 0, donc (un ) est une suite de Cauchy.

Exercice 13 :
1 1
1. Soit n ∈ N tel que n ≥, d’abord on a tn = sn + , donc tn > sn , en suite on a sn+1 − sn = > 0,
n! (n + 1)!
1 1 1 2 1 1−n
donc (sn ) est croissante, et tn+1 − tn = + − = − = < 0 car n ≥ 2, donc
(n + 1)! (n + 1)! n! (n + 1)! n! (n + 1)!
1
(tn ) est décroissante, de plus on a lim (tn − sn ) = lim = 0, donc les suites (sn ) et (tn ) sont adjacentes.
n→+∞ n→+∞ n!
2. Soit n ≥ 2 on a d’après la question précédente tn > sn , et comme (tn ) est décroissante donc t2 ≥ tn t2 ≥ tn
donc (sn ) est croissante et majorée donc converge de même on a tn > s2 donc (tn ) est décroissante et minorée
donc convergente et puisque (tn ) et (sn ) sont adjacentes alors elles convergent vers la même limite notons la e.

p
3. Par absurde on suppose que e ∈ Q donc e = pour certains (p, q) ∈ Z × N∗ , donc on a pour tout n ≥ 2,
q
p p p
sn ≤ ≤ tn , donc pour n = q, on obtient sq ≤ ≤ tq , et multiplions la par q! donc on aura q!sq ≤ q! ≤ q!tq ,
q q q
1 p p
or tq = sq + , donc on a q!sq ≤ q! ≤ q!sq + 1, et on voit que q! est un entier, mais d’après le double inégalité
q! q q
p p
précédent on voit que cet entier est compris entre deux entiers successifs, donc soit q! = q!sq ou q! = q!sq + 1,
q q
c’est à dire soit e = sq ou e = tq mais si e = sq , et comme la suite (sn ) est strictement croissante alors e > sq
contradiction ! même chose pour e = tq , donc on a montré par absurde que e n’est pas un rationnel.

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