Document 19
Document 19
SCIENTIFIQUE
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE MECANIQUE
Mes sentiments vont également à toutes les personnes qui ont contribué de
prés ou de loin à la réalisation de ce travail.
I
Au-delà des personnes, des lieux et des temps, je dédie ce travail avec
ma profonde conviction, à tous ceux qui ont toujours cru et sans doute à
la science cette lumière qui éclaire les esprits et leur permet de
transcender les limites installées par les sociétés et les cultures dans
leurs périodes de dégénérescence.
Je le dédie aussi :
A ceux qui savent concrétiser leurs idées et savent réussir.
A ceux qui ne portent que du bien pour les autres.
A ceux qui ne vivent que dans et par la vérité.
II
Sommaire
Remerciements…………………………………………………………………………... I
Didicas …………………………………………………………………………..……… II
Listes des tableaux ……………………………………………………………………… IV
Listes des figures ……………………………………………………………………….. V
Résumé …………………………………………………………………………………. VIII
Introduction générale……………………………………………………………………..…...1
I.1 Définition………………………………………………………………………….05
I.2 Les procèdes de dessalement……………………………………………………...05
I.2.1. Les procèdes thermique de dessalement (distillations)………………….06
I.2.1.1. La distillation multi flash : (MSF)…………………………………06
I.2.1.2. La distillation à multiples effets : (MED)………………………….08
I.2.1.3. La distillation par compression de vapeur………………………...09
I.2.2. Les procèdes membranaires……………………………………………...09
I.2.2.1. L’électrodialyse…………………………………………………...09
C.3.1.Les membrane………………………………………………14
C.3.1.1.Modules tubulaires……………………………………14
C.3.1.2.Modules fibres creuses………………………………..16
C.3.1.3.Modules plant…………………………………………18
C.3.1.4.Modules spirales……………………………………...19
C.4.Types de membranes.......................................................................24
C.5.Les caractéristiques des membranes……………………………...24
D. Récupération d’énergie…………………………………………………….27
D.1. Différents système de récupération de l’énergie…………………29
II.1. Introduction……………………………………………………………………………...39
II.2. Modalisation mathématique du système étudié………………………………………….40
II.2.1. Hypothèses principales……………………………………………………………..40
II.2.2. Sous-modèle du rayonnement……………………………………………………...40
II.2.3. Modèle du système photovoltaïque ………………………………………………..42
II.2.4. Contrôle Électronique………………………………………………………………44
II.3. Moteur…………………………………………………………………………………...45
II.4. Pompe……………………………………………………………………………………46
II.5.Récupération d'énergie…………………………………………………………………..46
II.5.1.Pompe de clarck..…………………………………………………………………...46
II.5.2.Les turbines Pelton………………………………………………………………….48
II.6. Membrane d'Osmose Inverse……………………………………………………………49
II.6.1. Equations de transport………………………………………………………………49
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1.Introduction……………………………………………………………………………..53
III.2.Méthodologie…………………………………………………………………………...53
III.2.1. Description de la station de dessalement référence………………………………..56
III.3.Résultats et discussion………………………………………………………………….57
Conclusion générale…………………………………………………………………………69
Liste des tableaux
Commercialisées………………………………………………..23
l’absence de récupérationd’énergie………………………….26
de l’eau de mer……………………………………………….28
de récupération d’énergie…………………………………...33
IV
LIST DES FIGURES
Dupont Nemours………………………………………………...17
V
Figure 1.19 : principes du système de récupération
d’énergieDweer………………………………………………..32
en Algérie……………………………………………………….38
de bloque le diagramme………………………………………40
deBousmail…………………………………………………….58
photovoltaïque étudié...........................................................58
en fonction De la tension……………………………………...59
VI
Figure 3.7 : La lumière cellulaire solaire produit le courant
en fonctionne de temps………..……………………………..59
en fonction de pression………………………………………..61
de la pression…………………………………………………..61
en fonction de TCF……………………………………………6
VII
Résumé
Ce travail a pour objet d'étudier une installation de dessalement d'eau de mer basé
Abstract
The objects of this work is to study an installation of desalination of sea water based
on the principle of reverse osmosis and coupled with a solar system. He also consists
in modelling, in sizing the whole system to study his performances under the Algerian
climate.
ﺍﻟﻣﻠﺧﺹ
ﺍﻟﻬﺩﻑ ﻣﻥ ﻫﺫﺍ ﺍﻟﻌﻣﻝ ﻫﻭ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﻣﻧﺷﺄﺓ ﻟﺗﺣﻠﻳﺕ ﻣﻳﺎﻩ ﺍﻟﺑﺣﺭ ﻭ ﺍﻟﺗﻲ ﺗﻌﻣﻝ ﻋﻠﻰ ﺃﺳﺎﺱ ﺍﻟﺗﻧﺎﺿﺢ ﺍﻟﻌﻛﺳﻲ ﻭ ﺍﻟﺫﻱ ﻳﻛﻭﻥ ﻣﺭﺑﻭﻁ
.ﺍﻟﺗﺣﺟﻳﻡ ﻟﻠﻧﻅﺎﻡ ﺑﺭﻣﺗﻪ ﻟﺩﺭﺍﺳﺔ ﺃﺩﺍﺋﻪ ﺗﺣﺕ ﺍﻟﻣﻧﺎﺥ ﺍﻟﺟﺯﺍﺋﺭﻱ.ﻛﻣﺎ ﻳﻘﻭﻡ ﺑﺎﻟﻧﻣﺫﺟﺔ.ﺑﻧﻅﺎﻡ ﺷﻣﺳﻲ
VIII
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Introduction :
L’eau est source de vie, c’est un élément indispensable à la survie des êtres
vivants, malheureusement certaines régions de notre planète sont menacées par de
graves pénuries d'eau. Le manque d’eau ne concerne pas seulement les régions
confrontées à la sécheresse ou à une démographie galopante. Il touche également
une grande partie du monde industrialisé, où les exigences de confort plus élevées
et les importantes quantités d’eau consommées par les industries à grande échelle
appauvrissent les réserves aquatiques naturelles.
Un peu d’histoire :
Dessaler l’eau de mer n’est pas une idée récente. Depuis de temps très
anciens, on avait pu constater que si l’on portait ébullition de l’eau saline on
obtenait, par condensation de la vapeur, de l’eau déminéralisée. Les premiers
appareils industriels de distillation sont apparus probablement dans la première
moitié du 19 e siècle à bord des navires à vapeur. Mais c’est durant la seconde
moitié du 20e siècle et plus particulièrement entre 1975 et 2000 que le dessalement
de l’eau de mer et eaux salines est devenue un moyen industriel fiable de production
de l’eau douce.
A partir des années 1975, suite aux différents chocs pétroliers de 1973 puis de
1979, les industriels ont pu prendre le relais et valoriser ainsi l’effort de prés de 25
1
Introduction générale
L’eau en Algérie :
Approvisionnement en eau potable en Algérie
L’Algérie fait partie des pays les plus pauvres en matière de potentialités
hydriques, et se situe donc en dessous du seuil théorique de rareté fixé par la
banque mondiale, soit 1000 m3 par habitant et par année. En 1962, la disponibilité
annuelle en eau par habitant était de1500 m3 elle n’était plus que de 720 m3 en
1990 de 680 m3 en 1995 et de 630 m3 en 1998. La disponibilité annuelle en eau par
habitant est aujourd’hui de 500 m3. Du fait de la pression démographique, cette
disponibilité ne sera plus que de 430 m3 par habitant en 2020.
2
Introduction générale
Le dessalement en Algérie :
Le dessalement s’est imposé, partout dans le monde, comme une réponse à
la pénurie d’eau. Comme l’Algérie dispose d’un littoral de 1200 km, l’une des
solutions consiste à dessaler l’eau de mer ou l’eau saumâtre.
Depuis 2003, 21 petites stations (monobloc) ont été installées dans le cadre
du programme d’urgence lancé au début de l’année 2002.Ces stations sont d’une
capacité totale de 57500 m3/jour. En ce qui concerne les grandes stations, 11
stations sont en opération avec capacité de production s’élève jusqu’à 2.1 millions
m3 /jour. Toutes ces installations fonctionnent en osmose inverse.
Objectifs de ce travail :
3
Introduction générale
4
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
CHAPITRE 1
GENERA
ALITES SUR LE DESSALEMEN
NT
I.1.Définition
Le dessalement s'ap
appelle aussi désalinisation ou plus rarem
ment dessalage. Il
consiste à séparer l'eau ett les sels à partir d'une eau brute, qui peu
eut être de l'eau de
mer ou une eau saumâtre d'origine
d continentale
I.2.Les procédés de de
dessalement
Les technologies ac
actuelles de dessalement de l’eau, illustr
trées par la figure
(1.1), sont classées en deux
ux catégories, selon le principe appliqué,, on
o distingue :
• Les procédés membranaires,
m l'osmose inverse et l'électro
trodialyse.
• Les procédés th
thermiques faisant intervenir un changem
ment de phase, la
congélation et la distillation.
Parmi les procédés précités
tés, la distillation et l'osmose inverse sont
nt des technologies
dont les performances ontt é
été prouvées pour le dessalement d'eau
u de mer. En effet,
ces deux procédés sontt les plus commercialisés dans le mar
arché mondial du
dessalement. Les autres ttechniques n'ont pas connu un essor im
important dans le
domaine à cause de problè
lèmes liés généralement à la consommatio
tion d'énergie et/ou
à l'importance des investiss
ssements qu'ils requièrent.
5
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Dans ces procédés, il s'agit de chauffer l'eau de mer pour en vaporiser une
partie. La vapeur ainsi produite ne contient pas de sels, il suffit alors de la condenser
pour obtenir de l'eau douce liquide, on retrouve le cycle naturel de l’eau. En effet
l'eau s'évapore naturellement des océans, la vapeur s'accumule dans les nuages
puis l'eau douce retombe sur terre par les précipitations. Ce principe de dessalement
très simple a été utilisé dès l'Antiquité pour produire de très faibles quantités d'eau
douce sur les bateaux.
L'inconvénient majeur de ce type de procédés de distillation est leur
consommation énergétique importante liée à la chaleur latente de vaporisation de
l'eau. En effet pour transformer un kg d'eau liquide en vapeur à la même
température, il faut environ 2250 kilojoules (si le changement d'état se fait à 100°C).
Afin de réduire la consommation d'énergie des procédés industriels, des procédés
multiples effets qui permettent de réutiliser l'énergie libérée lors de la condensation
ont été mis au point.
Deux procédés se partagent le marché du dessalement thermique, le procédé
de distillation à détentes étagées (Multi-Stage Flash distillation MSF) et le procédé
de distillation à multiples effets (Multi-Effet Distillation MED)[2].
Ce procédé porte son nom du phénomène de "flash" qui s'effectue dans les
chambres au fur et à mesure que l'eau passe d'une chambre à l'autre. De grandes
villes, telles que Jeddah, en Arabie Saoudite, sont alimentées par ce type
d'installations. Ces véritables usines d'eau potable utilisent de la vapeur recyclée
provenant généralement de centrales électriques de proximité.
Ce procédé consiste en maintenir l'eau sous pression pendant toute la durée du
chauffage; lorsqu'elle atteint une température de l'ordre de 120°C, elle est introduite
dans une enceinte (ou étage) où règne une pression réduite. Il en résulte une
vaporisation partielle instantanée par détente appelée Flash. Une fraction de l'eau
s'évapore pour se condenser sur les tubes condenseurs placés en haut de l'enceinte,
et l'eau liquide est recueillie dans des réceptacles en dessous des tubes (figure
6
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
7
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Figure1.3
.3 schémas distillation à multiples effets [5]]
8
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
I.2.2.1. L’électrodialyse :
L’électrodialyse est un procédé électro membranaire permettant la
concentration et la déminéralisation de solutions contenant des espèces chargées.
La force motrice est un gradient de potentiel appliqué entre deux électrodes. Entre
9
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
I.2.2.2.L’osmose inverse
L'osmose inverse est un procédé de séparation de l'eau et des sels dissous au
moyen de membranes semi-perméables sous l'action de la pression (54 à 80 bars
pour le traitement de l'eau de mer). Ce procédé fonctionne à température ambiante
et n'implique pas de changement de phase. Les membranes polymères utilisées
laissent passer les molécules d'eau et ne laissent pas passer les particules, les sels
10
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
11
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
12
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
naturel. Cependant, cette technique est limitée en débit suivant la nature du terrain et
elle est ainsi utilisée pour des usines de dessalement de capacité inférieure à 40 000
m3.j-1. L’inconvénient de cette méthode est le colmatage éventuel au cours du
temps du filtre.
Les prises d’eau en pleine mer (ou open intake) sont effectuées en zones
profondes, éloignées de la côte et protégées des pollutions par rejets et des forts
courants. Cette technique permet d’obtenir des débits supérieurs à 100 000 m3.j-1
mais des variations de la qualité de l’eau peuvent avoir lieu avec la présence de
particules, colloïdes, polluants hydrocarbures ou d’organismes biologiques.
B. Le prétraitement
La présence de particules, de colloïdes, de matières organiques, de micro-
organismes, de carbonate de calcium etc. peut provoquer un colmatage important
sur la membrane d’OI et réduire sa durée de vie. L’OI présente ainsi une forte
dépendance à la qualité des prétraitements. Le colmatage peut intervenir de
plusieurs façons : les particules colloïdes argileuses peuvent coaguler avec les
métaux Al, Fe ou les silicates pour former un gâteau sur la membrane ; les matières
organiques dissoutes peuvent s’adsorber sur la membrane ; les carbonates de
calcium peuvent provoquer un entartrage tandis que les micro-organismes forment
des bios films.
13
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
14
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
diamètre du tube. A
Ainsi une solution ayant des particules de
d 1250 µm peut
être traitée sur des tubes
tu de 12.5 mm de diamètre.
• Facilité de nettoyag
age : soit par circulation à débits élev
levés de solutions
adéquates, soit parr la
l mise en place de système mécanique
e (boules tapproge
par exemple).
• Technologie simple : dans certains cas, l’utilisateur peut lui--même remplacer
une membrane sanss difficulté.
Incontinents
• Consommation d’éne
nergie élevée : afin de diminuer les risque
ues de dépôts dus
aux phénomènes de polarisation de concentration, les vitess
sses de circulation
recommandées sont
nt compris entre 2 et 6 m/s. Les nomb
bres de Reynolds
correspondants sont
nt en générales supérieurs à 10000, de
e manier à être en
régime turbulent. Ce
eci entraine une consommation énergétiq
tique d’autant plus
élevée que le diamèt
ètre est important.
• Faible compacité : le
les modules tubulaires ont la surface de transfert
t par unité
de volume la plus fai
faible de tous les systèmes existant, soit entre
e 10 et 300 m²
par m3.
Schéma de principe
pe
15
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Figure1.
1.9 Module tubulaire SFEC/Rhône-Poulenc
nc[10].
• Volume mort élevé : ceci présente un inconvénient lorsque ll’on veut atteindre
des facteurs de conc
ncentrations élevé ainsi que lorsque à traiter
tra est de haute
valeur (produits sang
nguins produits pharmaceutiques).
• Cout élevé.
• Ce type de modu
ule a été utilisé pour les premièress installations de
dessalement vers les années 1960-1970 aux Etats-U
Unis par Havens
Industries et en Fran
nce par Sfec puis Rhône-Poulenc.
16
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Figure1.10 : Schéma
a de principe d’un module à fibres creuse
es.
17
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Avantage
• Compacité élevé les modules fibres creuses ont la surface d’échange par
unité de volume la plus élevé dans tous les systèmes existants (1500m²/m3
pour les fibres d’osmose inverse Dupont de Nemours).
• Faible volume mort.
• Faibles consommation énergétique résultant d’une faible vitesse et d’un
régime laminaire.
• Possibilité de nettoyage à contre courant.
Inconvénient
• Sensibilité au colmatage à cause du faible diamètre des fibres.
En 2005, le seul module fibres creuses commercialisé pour le dessalement des eaux
est le module Hollosep® de la société Toyobo Co Ltd.
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Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Figure 1.1
.12Module d’osmoses inverses plans[10].
Avantage
• Système modulaire
ire pouvant être modifié relativemen
nt aisément par
l’utilisateur.
• Possibilité pour l’utilis
ilisateur de changer lui-même les membran
ranes, soit usage,
soit pour tester de nouveaux
no types de membranes.
• Prétraitement simplif
lifié résultant de diamètre entre membrane
ne en général de
l’ordre du millimètre.
re.
• Visualisation du perm
rméat produit par chaque élément : ceci peut
pe permettre de
détecté rapidementt la
l détérioration d’une membrane.
Inconvénient
• Système peu compa act : 100 à 400 m²/m3.
• Investissement relati
tivement élevé.
C.3.1.4.Modules spi
pirales
Dans ce type de module
ule, les membranes planes sont enroulées
es autour d’un tube
perforé et creux destiné à collecter le perméat. Entre les membra
ranes est placé un
grillage plastique de 0.8 à 1.2 mm d’épaisseur, qui a pour b
but de créer une
turbulence dans la circulatio
tion de fluide (figure1.13) .l’eau à traiter renfermant
re les sels
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Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Avantage
• Compacité élevée : 300 à 1 000 m2/m3
• Faible volume mort.
• Coût d’investissement relativement faible.
• Possibilité de charger les membranes par l’utilisateur.
Inconvénients
• Sensibilité relativement élevée au colmatage par suite de la faible distance
entre membrane et surtout de la présence d’un espaceur.
• Difficulté de nettoyage.
- Diamètre en mm
-Longueur en mm
-Surface de membrane en m²
-DOW-Filmtec (www.filmtec.com);
-Hydranautics (www.hydranautics.com );
-Toray (www.toray.com);
-CSM (www.saehancsm.com);[10].
20
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
21
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
22
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Polyurée _
Polyether UOP (US) RC 100
Desalination _ _
Composite Autres (US)
Hydranautics
(US)
Nitto (JP)
Dynamique Polyacrylamide
Support Zircone Carre (US) Zopa Tubulaire
Inox
Tableau 1.2 : principales membranes d’osmose inverse commercialisées.
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Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
-Membranes organiques
La plupart d'entre elles sont actuellement fabriquées à partir de polymères
organiques (acétate de cellulose, poly sulfones, polyamides, etc.) dont les qualités
leurs confèrent une grande adaptabilité aux différentes applications. Elles sont
souvent utilisées en ultrafiltration et microfiltration.
-Membranes composites
Elles sont caractérisées par une structure asymétrique dont la peau est beaucoup
plus fine que celle des membranes classiques non composites et par une
superposition de plusieurs couches différenciées soit par leur nature chimique, soit
par leur état physique. Elles peuvent être organiques (superposition de polymères
organiques différents), organo-minérales ou minérales (association de carbone ou
d'alumine comme support et de métaux tels la zircone, l'alumine et le titane)
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Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
• de résistance mécanique.
- Pression de fonctionnement.
- Température de l’eau.
- pH.
- Qualité du prétraitement.
- Enfin, la notion même de la durée de vie d’une membrane n’est pas très nette.
Les performances d’une membrane d’osmose inverse évoluent lentement au
cours du temps et en générale on change les membranes lorsque la qualité du
perméat dépasse un certain seuil. Mais pour différentes raisons, l’exploitant peut
très bien augmenter la durée de vie des membranes en faisant fonctionner
l’installation au-delà de ce seuil.
- Une enquête effectuée en Arabie Saoudite en 2000 a mis en évidence les
principales causes de baisse des performances des membranes :
1) Dégradation d’origine mécanique.
2) Dégradation d’origine chimique (oxydation ou hydrolyse).
3) Colmatage
Les différents types de dépôts qui sont à l’origine du colmatage sont les suivant :
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Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
La durée de vie des membranes, qui était, il y a quelque année, 2 à 3 ans, est
actuellement supérieure à 5 ans : cz qui traduit par un taux de renouvellement
compris entre 10 et 20 % par an[10].
Le choix de la pompe haute pression est donc très important. Le tableau 1.4 donne
les avantages et les inconvénients des différents types de pompe utilisée en osmose
inverse.
Avantages Inconvénients
Pompes volumétriques - rendement élevé - limitées en débit
- à pistons - investissement faible - pulsations
- rotatives - entretien coûteux
26
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Les pompes hautes pression d’osmose inverse sont dimensionnées pour tenir
compte de l’augmentation des pertes de charges dues en particulier au colmatage
des membranes. Le réglage de la pression et du débit se fait souvent au moyen
d’une vanne de réglage placée au refoulement du groupe électropompe. L’utilisation
d’un groupe électropompe équipé d’un moteur avec variateur de vitesse permet une
réduction de la consommation d’énergie (12 % par exemple sur l’unité de
dessalement d’eau saumâtre à 6 g/l de Zarzis en Tunisie).
Pompes
Pompes à pistons
D. Récupération d’énergie
Dans le cas où le coût de l’énergie est peu élevé, le circuit de concentration
est détendu à travers une vanne, ce qui représente une perte d’énergie. On peut
aussi envisager de récupération l’énergie contenue dans le fluide haute pression soit
au moyen d’une turbine soit au moyen d’un système à pistons. La figure 32 montre le
schéma hydraulique d’une unité de dessalement d’eau de mer par osmose inverse
fonctionnant à 65 bars avec un taux de conversion égal à 25 %.
27
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Pression 60 bar
Taux de conversion 20% 40% 60%
Rendement 0.7 Wh/m3
7.4 KW 4.3 KWh/m3 .2 KWh/m3
3.2
0.8 Wh/m3
5.2 KW 3.3 KWh/m3 .6 KWh/m3
2.6
0.9 Wh/m3
3.4 KW 2.5 KWh/m3 .1 KWh/m3
2.1
La décision d’adopter un
n système de récupération d’énergie doit
do être prise en
comparant le coût des ann
nuités financières dues à cet supplément
ntaire et le coût de
l’énergie récupérée. Elle dé
épend :
- de la taille de l’installat
ation.
- Du coût de l’énergie.
28
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
- De la pression de foncctionnement.
- Du taux de conversion
n.
29
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
F
Figure 1.17 La turbine Pelton [10].
30
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
- Complexité de la techn
hnologie.
- Débits relativement pe
eu élevés actuellement (≤ 500 m3/h) ce qui
q nécessite pour
de grosses unités de d
dessalement, un nombre élevé de machin
ines.
- Fuites au niveau des p
pistons entraînant un passage de saumu
mure dans l’eau de
mer d’alimentation, pou
ouvant atteindre 3%.
31
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
32
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Système Consommation
de récupération électrique (KWh/m3)
Turbine Pelton 3.5
Système ERI 2.8
Système DWEER 2.6
Osmo-pompe 2.5
tableau 1.6.Une comparaison globale des quatre grands systèmes de récupération
d’énergie [10].
-Les avantages
Après l’osmose inverse on obtient une eau très pure possédant des mesures
bio électroniques parfaites pour la santé, pratiquement identiques qu’à celles des
eaux de sources les plus naturelles :
• pH légèrement acide de 6.6 (idéal pour la digestion, l’assimilation des aliments et
rééquilibre de pH du sang généralement trop toxique).
• Résistivité élevée 20000 à 30000 ohms, ce qui permet une parfaite
élimination des toxines par les reins.
• L’eau osmoses est antioxydant, alors que l’eau en bouteille est plus oxydée
du fait du délai souvent trop long entre la mise en bouteille et la
consommation
• L’énergie de l’eau osmoses (7200 unités Bovis) est nettement supérieure à
celle de l’eau en bouteille (5000) qui est en outre chargé de tous les
rayonnements nocifs qu’elle subit pendant son transport et dans les lieux de
stockage.[12]
Les inconvénients
• La faible durée de vie des membranes, qui est de l’ordre de 3 ans.
• L’énergie consommée est énorme.
• Les pertes en eau : le rendement n’est que de 75% et ainsi 25% de saumure
(solution aqueuse très concentrée en sel) restent à la fin et sont inutilisables.
• La pureté de l’eau est toujours inferieure à 100%[13].
33
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
34
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
43 unités seront opérationnelles d’ici 2019, pour approvisionner les grands centres
urbains, en réservant les eaux traitées et les eaux de barrage à l’agriculture et
l’usage industriel
(1 000 000 m³/j installés, 2 000 000 m³/j programmés). Le dessalement est ainsi
appelé à répondre aux besoins de plus d’un cinquième de la population. « L’eau
dessalée, du fait de son coût relativement élevé, ne peut être utilisée que pour la
consommation domestique. L’idée est d’approvisionner les grands centres urbains,
comme Alger, Oran ou Skikda, en eau dessalée et de réserver les eaux traitées et
les eaux de barrage à l’irrigation, l’agriculture et l’usage industriel ». Les citoyens
sont sensibilisés à rationaliser la consommation de l’eau et à mettre un terme aux
déperditions d’eau qui avoisinent à Alger le taux de 40%. Cependant, le
gouvernement a annoncé que malgré le développement des usines de dessalement,
le prix de l’eau restera inchangé pour les consommateurs algériens. D’autres unités
seront localisées à Mostaganem, Zéralda (Alger-Ouest), à Cap Djinet à l’Est d’Alger),
à SidnaOuchaa, Honaïne et AïnTourk dans la wilaya d’Oran, Jijel et El Kala. Et 20
autres petites stations seront réalisées, d’ici 2016, sur le budget de l’Etat et seront
confiées à la charge de l’ADE (Algérienne des Eaux). Par ailleurs, un accord de
coopération avec la France pour le dessalement nucléaire a été signé en décembre
2007 [17].
35
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Depuis 2003, 21 petites stations ont été installées dans le cadre du programme
d’urgence lancé au début de l’année 2002. Conçues par la Société des Eaux et de
l’Assainissement d’Alger (SEAAL) et l’entreprise nationale Hydro-traitement [18] .ces
stations sont d’une capacité totale de 57500 m3/jour, elles sont toutes implantées
dans les régions côtières et sont réparties entre:
• Alger: 12 stations pour un volume journalier de 30.000 m³ ;
• Boumerdes: une station pour un volume journalier de 5000 m3;
• Tipaza: une station pour un volume journalier de 5000 m³ ;
• Skikda: 04 stations pour un volume journalier de 10.000 m³ ;
• Tlemcen: 02 stations pour un volume journalier de 5000 m³ ;
• TiziOuzou: 01 station pour un volume journalier de 2500 m³ ;
• Treize projets de dessalement d’eau de mer, d’une capacité globale de 2,260
millionsde mètres cubes, soit 2,26 milliards de litres par jour, sont
opérationnels dès 2010 ;
• Une usine de dessalement d’eau de mer à Magtaa (commune de Mers El
Hadjadj, wilaya d’Oran) dans l’ouest de l’Algérie. Cette station est implantée
sur 18 hectare set aura une capacité de production par osmose inverse, de
500 000 m3/jour à l’horizon 2011. Destinée à répondre aux besoins en eau
potable de la wilaya d’Oran, cettecapacité est la plus importante en Algérie et
même dans le monde [19].
36
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Mise Banques
Population
Projets Capacité(M3) en Partenaires (Chef de
à servir
service fil)
Depuis
Hamma 200 000 Algérois GE lonics″Etats-Unis″ : 70% OPIC
2008
Depuis
Beni Saf 200 000 1 333 320 Cobra/″Espagne″ : 51% BEA
2010
Depuis Inima/Aqualia″Espagne″ :
Mostaganem 200 000 1 333 320 BEA
2011 51%
Depuis Geida
Honaîne 200 000 1 333 320 CPA
2011 (Befesa/Sadyt″Espagne″ :51%
Depuis Inima/Aqualia″Espagne″ :
Cap Djinet 100 000 666 660 BNA
2012 51%
37
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement
Hyflux″Singapour″ : 47%,
Magtaa 500 000 1 333
3 320 2013 BNA
ADE″10%
3ème
Ténès 200 000 99 990
999 trimestre Befesa″Espagne″ : 51% CPA
2014
38
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
CHAPITRE 2
II.1. Introduction
Le dessalement par le procédé osmose inverse (OI) couplé à un système
photovoltaïque (PV), et qui est l’objet de notre étude, a pour but de transformer l’eau
de mer en eau douce en utilisant l’énergie solaire incidente qui se transforme en
énergie électrique par le PV. Le but de ce chapitre est de développer un modèle
mathématique global pour la prédiction des performances d’un système de
dessalement solaire basé sur le principe OI, comme indique la figure 2.1.
39
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
• , et = 2450 ppm.
40
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
Il est utile à noter que le rayonnement global est mesuré par des appareils
s’appellent les pyromètres et le direct normal par des pyrhéliomètre ou calculé par
des modèles numériques. Actuellement, plusieurs bases de données sont
disponibles pour l’acquisition des données climatiques tels que, METEONORM et
BSRN. Egalement, Il existe une autre méthode dite satellitaire qui consiste à prendre
des images par satellite à une résolution spatiale de 2,5 km x 2,5 km et temporaire
de 1 heure sur les différentes régions du monde afin de les traiter et de fournir des
cartes d’ensoleillement.
(2.1)
(2.2)
(2.3)
Ciel A B C D E
41
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
(2.4)
Où :
(2.5)
Où :
42
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
(2.6)
Où :
• Pour les montages en série, le courant par toutes les cellules est le même et
la tension est sommée, La tension et le courant pour des cellules
(2.7)
(2.8)
• Pour les montages en parallèles, la tension est le même et les courants par
sommation. Cette relation est exprimée comme suit :
(2.9)
(2.10)
Où :
43
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
parallèle.
Le nombre total des modules requis ( ) pour faire fonctionner un tel système
d’osmose inverse ainsi que la surface totale de PV ( ) est calculé par les
équations suivantes :
(2.11)
Et
(2.12)
Où :
II.2.4.Contrôle Électronique
(2.13)
44
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
Où :
II.3. Moteur
(2.14)
Où :
(2.15)
(2.16)
45
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
II.4.Pompe
(2.17)
Où est la vitesse de pompe dans des tours par minute, est le déplacement de la
pompe volumétrique par révolution, st le coefficient de glissement pompe, est la
viscosité dynamique de l'eau, est la différence de pression à travers la pompe,
et est la perte de flux en raison de restriction d'écoulement d'entrée.
(2.18)
46
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
la tige change les zones effectives de chaque côté du piston, Et le dispositif ajoute
l'énergie dans l'alimentation de pression moyenne à l'énergie dans le concentré,
Production d'eau à une pression plus haute que le concentré.
(2.19)
(2.20)
(2.21)
47
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
(2.22)
(2.23)
et est les chutes de pression dans la pompe. Les chutes de pression sont définies
empiriquement utilisant [23] :
(2.24)
Les turbines Pelton sont utilisées depuis très longtemps pour la production
d’énergie électrique sur les sites de montagne caractérisées par de faibles débits et
de grands dénivelés. Leurs caractéristiques sont relativement des unités de
dessalement d’eau de mer par osmose inverse.
Soit :
(2.25)
(2.26)
48
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
en m/s, H en mètres.
(2.27)
Avec :
(2.28)
(2.30)
L’indice F est utilisé pour l’alimentation (Feed) et l’indice P pour le perméat. Pour
des solutions de concentration moyennes, la pression osmotique peut être exprimée
par une relation linéaire de la concentration du soluté [25]
49
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
(2.31)
(2.32)
(2.33)
(2.34)
(2.35)
(2.36)
(2.37)
50
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
(2.38)
(2.39)
(2.40)
(2.41)
(2.42)
(2.43)
(2.44)
51
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)
Les équations (2.1 à 2.44) sont un ensemble complexe d'équations statiques dont la
solution a été mise en œuvre dans Matlab.
52
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
CHAPITRE 3 :
RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1. Introduction
2. Méthodologie
53
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
Début
Introduction de journée n
β=φ
Initialisation de temps
Calcul de θ,α,Rc,Rs
t<Tcouc
Résultats
L’algorithme utilisé pour la simulation des performances des deux autres sous-
modèles du système photovoltaïque et osmose inverse est représenté ci-dessous :
54
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
Début
Cd ,Cs,D,I0,Kt,Kv,Rm
A, B, Ct, Rt ,Se
Calcul de :
La récupération d’énergie
Calcul:
Fin
55
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
Le système choisi comme référence dans cette étude est conçu pour produire
1500L/J l’eau potable. Il est composé d’un system solaire photovoltaïque d’une
pompe d’un moteur et de membrane d’osmose inverse. Le tableau suivant présente
les caractéristiques principales de la station étudiée.
56
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
3. Résultats et discussions
3.1. Résultats du model d’éclairement
1200
éclairement global en fonction de temps
janvier
fevrier
mars
avril
1000
mai
é c la ire m e n t g lo b a l [ w /m 2 ]
juin
juillet
août
800 septembre
octobre
novembre
décembre
600
400
200
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps[h]
57
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
juin
juillet
700 août
septembre
octobre
600
novembre
décembre
500
400
300
200
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps[h]
58
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
6
jenvier
fevrie
mars
5 avril
mai
(Iph) La lum ière c ellulaire s olaire a produit le c ourant(A )
juin
juillet
aout
4 septembre
octobre
novembre
décembre
3
0
5 10 15 20
temps(h)
59
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
8000
7000
6000
puissance(w)
5000
4000
3000
2000
1000
0
5 10 15 20
temps(h
60
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
22
moment de torsion exigé par une pompe(Nm)
20
18
16
14
12
10
25 30 35 40 45 50
la pression (bar)
Figure 3.6 :Moment de torsion exigé par une pompe on fonction de pression
200
180
Le flux d'eau douce de la membrane(l/h)
160
140
120
100
80
60
40
20
0
40 50 60 70 80 90 100
la pression (bar)
61
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
12
11
des chutes de pression dans la pompe(bar)
10
3
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck
Les pertes de charge au niveau des pompes haute pression est un paramètre
important, ce qui est présenté en fonction du taux de récupération par la figure 3.8.
On constate que les chuts de pression diminue si le taux de récupération augment
62
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
42
40
39
38
37
36
35
34
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck
63
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
72
71.5
71
70.5
débit perméat(l/h)
70
69.5
69
68.5
68
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck
64
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
10
9.5
9
Débits de fuite dans la pompe de clarck (l/h)
8.5
7.5
6.5
6
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
des chutes de pression dans la pompe(bar)
Figure 3.11 : le Débits de fuite dans la pompe de clarck en fonction des chutes de
pression dans la pompe
On constate que le Débits de fuite dans le pompe de clarck est augmenté en fonction
des chutes de pression.
65
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
0.045
0.04
0.035
CP(g/l)
0.03
0.025
0.02
2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
surface de membrane (m2)
Figure 3.12 : le CP(la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de surface
de la membrane.
66
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
0.035
0.03
CP(g/l)
0.025
0.02
0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95
facteur de concentration de polarisation
Figure 3.13 : le CP(la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de facteur
de concentration de polarisation
0.035
0.03
CP(g/l)
0.025
0.02
0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1
TCF
Figure 3.14 : Le CP (la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de TCF
67
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
68
Chapitre 3 : Résultats et interprétations
Conclusion générale
69
[1] Kettab A., Ait Mouhoub D., Ouarda T., Bobbee B., Contribution à l’étude du phénomène de la
sécheresse sur les régions littorales de l’Algérie, février (2004).
[2] [Farid TATA-DUCRU Janvier 2009 : « Dessalement de l'eau de mer bilan des dernières
avancées technologiques ; bilan économique ; analyse critique en fonction des contextes »
Agence Française de Développement]
[3] [« larbaouikarima»universitéhassiba ben bouali-chlef : analyse de la condensation de vapeur
d’eau en présence de gaz non condensable dans un système de dessalement integré]
[4] [http://www.swim-sm.eu/files/BAT_on_Desalination_Final_FR.pdf
Version RÉVISÉE du Rapport final Évaluation des meilleures technologies disponibles pour le
Dessalement en zones rurales/locales]
[5] [http://www.lycee-kerichen.org/dossiers/ProjetInde/page5.html]
[6] [Jean-Pierre Méricqle 9 décembre 2009 : « Approche intégrée du dessalement d'eau de mer :
Distillation membranaire sous vide pour la réduction des rejets salins et possibilités de
couplage avec l'énergie solaire » THÈSE En vue de l'obtention du Doctorat de l’université de
Toulouse ; Génie des Procédés et de l'Environnement.]
[7] [http://www.lenntech.fr/procedes/pesticide/nanofiltration/nanofiltration-fr.htm]
[9] http://www.lenntech.fr/procedes/dessalement/osmoseinverse/dessalement/osmoseinverse
procede-de-dessalement.htm#ixzz2xlj4eYjy consulté le 08/04/2014.
[10] <Alain Maurel> dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtre et autre procédés non
conventionnels d’approvisionnement en eau douce <2eme édition>
[12] http://www.lenntech.fr/francais/membrane-technologie.htm
[13] (https://dessalement.wordpress.com/losmose-inverse/ )
[15] H.LuganandK.Fethi, Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres par osmose inverse:
les bonnes pratiques d’ingénierie (workshope), MEDRC (27-3)(2008).
[16] Station de dessalement d’eau de mer : benisaf Algérie 200.000 m3/j, Conférence WEX
NorthAfrica2013, http://www.cuniv-aintemouchent.dz/files/eau42014.pdf
[23] (C.Koroneos,G.Roumbas,A.Dompros
/renewableenergydrivendesalinationsystemsmodelling./journal of cleaner production 15
(2007) 449_464)