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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE SAAD DAHLAB BLIDA

FACULTE DE TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DE MECANIQUE

Mémoire de fin d’études

Pour l’obtention du diplôme de master

Option : ingénierie thermique et solaire

Etude d’une installation de


dessalement fonctionnant en énergie
solaire

Présenté par : Encadré par :


EMZAINE Zakaria Dr. ABBAS Mohammed
AZZA Fethi

Année universitaire 2014/2015


Au terme de ce Mémoire nous tenons à remercier tout naturellement en
premier lieu Dieu le tout Puissant qui m’a donné la force, le courage et la
patience de bien mener ce travail.

Ce travail a été réalisé sous la direction de Monsieur Dr ABBAS


MOHAMED, Directeur de division FTEER à UDES et Maître de Conférences
à université Saad Dahlab de Blida, qu'il trouve ainsi l'expression de ma
profonde reconnaissance pour sa compétence, ses encouragements et ses
précieux conseils durant le déroulement de ce travail.

Mes sentiments vont également à toutes les personnes qui ont contribué de
prés ou de loin à la réalisation de ce travail.

I
Au-delà des personnes, des lieux et des temps, je dédie ce travail avec
ma profonde conviction, à tous ceux qui ont toujours cru et sans doute à
la science cette lumière qui éclaire les esprits et leur permet de
transcender les limites installées par les sociétés et les cultures dans
leurs périodes de dégénérescence.
Je le dédie aussi :
A ceux qui savent concrétiser leurs idées et savent réussir.
A ceux qui ne portent que du bien pour les autres.
A ceux qui ne vivent que dans et par la vérité.

Sans oublier mes chers parents.


Mes frères et à mes soeurs.
Mes collègues et amis. Rabah, Khathir,Djalil, Raouf, Ihcen et bien sur
mon binôme Fethi
Et tous les enseignants de Génie mécanique et étudiants de la
promotion (2014-2015).

II
Sommaire
Remerciements…………………………………………………………………………... I
Didicas …………………………………………………………………………..……… II
Listes des tableaux ……………………………………………………………………… IV
Listes des figures ……………………………………………………………………….. V
Résumé …………………………………………………………………………………. VIII

Introduction générale……………………………………………………………………..…...1

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE DESSALEMENT

I.1 Définition………………………………………………………………………….05
I.2 Les procèdes de dessalement……………………………………………………...05
I.2.1. Les procèdes thermique de dessalement (distillations)………………….06
I.2.1.1. La distillation multi flash : (MSF)…………………………………06
I.2.1.2. La distillation à multiples effets : (MED)………………………….08
I.2.1.3. La distillation par compression de vapeur………………………...09
I.2.2. Les procèdes membranaires……………………………………………...09

I.2.2.1. L’électrodialyse…………………………………………………...09

I.2.2.2. L’osmose inverse (L’OI)………………………………………….10


I.2.2.2.1. L’Historique de l’osmose inverse…………………………...11
I.2.2.2.2.Principe de fonctionnent de l’osmose inverse……………….11
I.2.2.2.3.étapes et composant d’une station de dessalement par OI…..12
A. La prise d’eau de mer……………………………………………………...12
B. Les prétraitements………………………………………………………….13
C. Eléments constitutifs d'une unité d'osmose inverse………………………..13
C.1.Pompe haute pression……………………………………………..13
C.2.Système de récupération d'énergie………………………………..13
C.3.Modules d'Osmose Inverse………………………………………..14

C.3.1.Les membrane………………………………………………14

C.3.1.1.Modules tubulaires……………………………………14
C.3.1.2.Modules fibres creuses………………………………..16
C.3.1.3.Modules plant…………………………………………18
C.3.1.4.Modules spirales……………………………………...19

C.4.Types de membranes.......................................................................24
C.5.Les caractéristiques des membranes……………………………...24
D. Récupération d’énergie…………………………………………………….27
D.1. Différents système de récupération de l’énergie…………………29

D.1.1. Les turbopompes intégrées…………………………….29


D.1.2. Les turbines Pelton……………………………………..30
D.1.3.Les systèmes dits « échangeur de pression »…………...31
E. Les stations de dessalement en Algérie………………………………………………………….34
E.1. Etat des lieux………………………………………………....... 34

CHAPITRE 2 : MODELISATION DU SYSTEME OSMOSE INVERSE


PHOTOVOLTAIQUE (OI/PV)

II.1. Introduction……………………………………………………………………………...39
II.2. Modalisation mathématique du système étudié………………………………………….40
II.2.1. Hypothèses principales……………………………………………………………..40
II.2.2. Sous-modèle du rayonnement……………………………………………………...40
II.2.3. Modèle du système photovoltaïque ………………………………………………..42
II.2.4. Contrôle Électronique………………………………………………………………44
II.3. Moteur…………………………………………………………………………………...45
II.4. Pompe……………………………………………………………………………………46
II.5.Récupération d'énergie…………………………………………………………………..46
II.5.1.Pompe de clarck..…………………………………………………………………...46
II.5.2.Les turbines Pelton………………………………………………………………….48
II.6. Membrane d'Osmose Inverse……………………………………………………………49
II.6.1. Equations de transport………………………………………………………………49
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET INTERPRETATIONS

III.1.Introduction……………………………………………………………………………..53
III.2.Méthodologie…………………………………………………………………………...53
III.2.1. Description de la station de dessalement référence………………………………..56
III.3.Résultats et discussion………………………………………………………………….57

III.3.1.Résultats du model d’éclairement…………………………………………….......57

III.3.2. Résultats du model photovoltaïque……………………………………………...58

Conclusion générale…………………………………………………………………………69
Liste des tableaux

Tableau 1.1 : comparaison des différents modules d’osmose inverse……22

Tableau 1.2 : principales membranes d’osmose inverse

Commercialisées………………………………………………..23

Tableau 1.3: consommations d’énergie en KWh/m3 d’une unité de

dessalementd’eau de mer par osmose inverse en

l’absence de récupérationd’énergie………………………….26

Tableau 1.4 :avantages et inconvénients des différents types

de pompes utilisées en osmose inverse……………………..26

Tableau 1.5 : énergie consommée par le procédé d’osmose inverse

avec récupération d’énergie pour le dessalement

de l’eau de mer……………………………………………….28

Tableau 1.6 : Une comparaison globale des grands systèmes

de récupération d’énergie…………………………………...33

Tableau 1.7 : Les stations de dessalement en Algérie…………………….37

Tableau 2.1 : Coefficients donnés par Perrin de Brichambaut……………41

Tableau3.1 : Caractéristiques de la station OI étudiée……………………56

IV
LIST DES FIGURES

Figure 1.1 : Les différents procédés de dessalement…………………........05

Figure 1.2 : Schéma du procédé de détentes successives (MSF)……...…07

Figure1.3 : Schémas distillation à multiples effets………………………….08

Figure 1.4 : La compression de vapeur……………………………………...09

Figure 1.5: Schéma De Principe d’une électrodialyse…………………….10

Figure1.6 : Principe de fonctionnement l’osmose…………………………12

Figure1.7 : Schéma simplifié de la filière de dessalement

par osmose inverse……………………………………………..12

Figure1.8 : schéma de principe…………………………………………….15

Figure1.9 : Module tubulaire SFEC/Rhône-Poulenc……………………...16

Figure1.10 : Schéma de principe d’un module à fibres creuses………….17

Figure1.11 :Module d’osmose inverse à fibres creuses de

Dupont Nemours………………………………………………...17

Figure 1.12 : Module d’osmoses inverses plans……………………………19

Figure 1.13 : Module spirale…………………………………………………..21

Figure 1.14 : différents types de pompes utilisées en osmose inverse ...27

Figure 1.15 : récupérations d’énergie par turbine………………………….28

Figure 1.16 :Récupération d’énergie en osmose inverse par

turbopompe TPMDX Gui nard………………………………...29

Figure 1.17 : La turbine Pelton………………………………………………30

Figure 1.18 : récupérations d’énergie par système à pistons ……………31

V
Figure 1.19 : principes du système de récupération

d’énergieDweer………………………………………………..32

Figure 1.20 : Evolution de la capacité installée de systèmes

de dessalement en Algérie entre 2006 et 2014…………….36

Figure1.21 : Procédés des stations de dessalement

en Algérie……………………………………………………….38

Figure1.22 : Production d’eau dessalée en Algérie……………………….38

Figure2.1 : Système d'osmose inverse photovoltaïque simple

considéré dans évaluation…………………………………….39

Figure 2.2: Système PV_RO de haut niveau. Le modèle

de bloque le diagramme………………………………………40

Figure 2.3: Base Mécanique de pompe de Clarck………………………47

Figure 3.1 : Algorithme de l’éclairement…………………………………...54

Figure 3.2 : Algorithme de système PV-OI………………………………..55

Figure 3.3: Graphe d’éclairement global en fonction du temps

pour le site de Bousmail……………………………………….57

Figure 3.4: Eclairement direct en fonction du temps pour le site

deBousmail…………………………………………………….58

Figure 3.5 :graphe caractéristique du panneau

photovoltaïque étudié...........................................................58

Figure 3.6 : La puissance produite par le panneau photovoltaïque

en fonction De la tension……………………………………...59

VI
Figure 3.7 : La lumière cellulaire solaire produit le courant

en fonctionne de temps………..……………………………..59

Figure 3.8:Graphe de la puissance de system PV en fonction

du temps pour le site de Bousmail…………………………..60

Figure 3.9 : Moment de torsion exigé par une pompe

en fonction de pression………………………………………..61

Figure 3.10 : Le flux d'eau douce de la membrane en fonction

de la pression…………………………………………………..61

Figure 3.11 : Perte de pression dans la pompe en fonction

de taux de récupération de la pompe de clarck……………62

Figure 3.12 : La pression de l’eau d’alimentation d’entré en fonction

de taux de récupération de pompe de clarck………………63

Figure3.13 : Le débit du perméat en fonction de taux

de récupération depompe de clarck………………………..64

Figure 3.14 : le Débits de fuite dans la pompe de clarck en fonction

des chutes de pression dans la pompe……………………..65

Figure 3.15 : le CP (la concentration de sel dans l’eau douce)

en fonction desurface de la membrane……………………..66

Figure 3.16 : le CP (la concentration de sel dans l’eau douce)

en fonction de facteur de concentration de polarisation…..67

Figure 3.17 : Le CP (la concentration de sel dans l’eau douce)

en fonction de TCF……………………………………………6

VII
Résumé

Ce travail a pour objet d'étudier une installation de dessalement d'eau de mer basé

sur le principe d'osmose inverse et couplée à un système solaire. Il consiste

également à modéliser, dimensionner le système entier afin d'étudier ses

performances sous le climat algérien.

Abstract

The objects of this work is to study an installation of desalination of sea water based

on the principle of reverse osmosis and coupled with a solar system. He also consists

in modelling, in sizing the whole system to study his performances under the Algerian

climate.

‫ﺍﻟﻣﻠﺧﺹ‬

‫ﺍﻟﻬﺩﻑ ﻣﻥ ﻫﺫﺍ ﺍﻟﻌﻣﻝ ﻫﻭ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﻣﻧﺷﺄﺓ ﻟﺗﺣﻠﻳﺕ ﻣﻳﺎﻩ ﺍﻟﺑﺣﺭ ﻭ ﺍﻟﺗﻲ ﺗﻌﻣﻝ ﻋﻠﻰ ﺃﺳﺎﺱ ﺍﻟﺗﻧﺎﺿﺢ ﺍﻟﻌﻛﺳﻲ ﻭ ﺍﻟﺫﻱ ﻳﻛﻭﻥ ﻣﺭﺑﻭﻁ‬

.‫ﺍﻟﺗﺣﺟﻳﻡ ﻟﻠﻧﻅﺎﻡ ﺑﺭﻣﺗﻪ ﻟﺩﺭﺍﺳﺔ ﺃﺩﺍﺋﻪ ﺗﺣﺕ ﺍﻟﻣﻧﺎﺥ ﺍﻟﺟﺯﺍﺋﺭﻱ‬.‫ﻛﻣﺎ ﻳﻘﻭﻡ ﺑﺎﻟﻧﻣﺫﺟﺔ‬.‫ﺑﻧﻅﺎﻡ ﺷﻣﺳﻲ‬

VIII
Introduction générale

INTRODUCTION GENERALE

Introduction :
L’eau est source de vie, c’est un élément indispensable à la survie des êtres
vivants, malheureusement certaines régions de notre planète sont menacées par de
graves pénuries d'eau. Le manque d’eau ne concerne pas seulement les régions
confrontées à la sécheresse ou à une démographie galopante. Il touche également
une grande partie du monde industrialisé, où les exigences de confort plus élevées
et les importantes quantités d’eau consommées par les industries à grande échelle
appauvrissent les réserves aquatiques naturelles.

Les ressources en eau douce sont très inégalement réparties et ne


représentent qu'environ 2,5 % du volume d'eau existant sur la Terre. L'eau de mer
contient en moyenne 35g/l de sel qui sont essentiellement des chlorures de Sodium
(76%) et de magnésium (11%), des sulfates de magnésium (5%), de calcium (3,5%)
et de potassium (2,4%). Dans les zones maritimes chaudes et partiellement fermées
elle est plus élevée : en méditerranée elle varie de 36 à 39g/l, dans le Golfe Persique
elle peut monter a un delà de 60g/l. C'est l'inverse dans les mers froides recevant de
forts apports fluviaux : 7g/l dans la Baltique. Une bonne partie des zones
consommatrices se trouvant proches des rivages océanique, une solution
intéressante consiste à dessaler l'eau de mer.

Un peu d’histoire :
Dessaler l’eau de mer n’est pas une idée récente. Depuis de temps très
anciens, on avait pu constater que si l’on portait ébullition de l’eau saline on
obtenait, par condensation de la vapeur, de l’eau déminéralisée. Les premiers
appareils industriels de distillation sont apparus probablement dans la première
moitié du 19 e siècle à bord des navires à vapeur. Mais c’est durant la seconde
moitié du 20e siècle et plus particulièrement entre 1975 et 2000 que le dessalement
de l’eau de mer et eaux salines est devenue un moyen industriel fiable de production
de l’eau douce.

A partir des années 1975, suite aux différents chocs pétroliers de 1973 puis de
1979, les industriels ont pu prendre le relais et valoriser ainsi l’effort de prés de 25

1
Introduction générale

ans de recherches. En effet, les pays du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Emirats


arabes Unis, Qatar, Libye ….) ont disposé de moyens financiers colossaux et compte
tenu leurs besoins en eau douce, ont investi massivement dans des installations de
dessalement et permis ainsi aux technologies de progresser à la fois du point de vue
technique et économique.

L’eau en Algérie :
Approvisionnement en eau potable en Algérie
L’Algérie fait partie des pays les plus pauvres en matière de potentialités
hydriques, et se situe donc en dessous du seuil théorique de rareté fixé par la
banque mondiale, soit 1000 m3 par habitant et par année. En 1962, la disponibilité
annuelle en eau par habitant était de1500 m3 elle n’était plus que de 720 m3 en
1990 de 680 m3 en 1995 et de 630 m3 en 1998. La disponibilité annuelle en eau par
habitant est aujourd’hui de 500 m3. Du fait de la pression démographique, cette
disponibilité ne sera plus que de 430 m3 par habitant en 2020.

Les ressources d’eau en Algérie :


Les ressources en eau superficielle :

Les ressources en eau sont généralement faibles et surtout extrêmement


irrégulières, leur exploitation devient de plus en plus difficile dans notre pays. Leur
répartition sur le territoire est inégale; elles sont également exposées à des risques
de pollution de plus en plus importants et qui compromettent l’utilisation de ces eaux
dans de nombreuses régions du pays. Sur l’ensemble du territoire national, il y a
seulement 49 barrages en exploitation totalisant actuellement une capacité de 4,48
Milliards de m3 pour l’alimentation en eau potable.

Les ressources en eau souterraine :

Les eaux souterraines sont généralement faibles et localisées dans le Sahara.


Les lits d’oueds alimentent quelques nappes phréatiques souvent saumâtres: Ghir,
M’zeb, Saoura, ou encore des nappes profondes, semi - fossiles ou fossiles comme
l'Albien. Au nord, les précipitations sont irrégulières et mal distribuées
géographiquement, elles augmentent d’Ouest en Est et affectent successivement les
monts de Tlemcen, le versant nord de l’Ouarsenis, le massif de la grande kabyle, la
petite Kabylie, le nord constantinois et le massif des Aurès [1].

2
Introduction générale

Le dessalement en Algérie :
Le dessalement s’est imposé, partout dans le monde, comme une réponse à
la pénurie d’eau. Comme l’Algérie dispose d’un littoral de 1200 km, l’une des
solutions consiste à dessaler l’eau de mer ou l’eau saumâtre.

Les premières installations de dessalement remontent à l’année 1964, trois


petits blocs de 8m³/h chacun ont été installés au complexe Gaz liquéfié d’Arzew (ville
côtière à l’ouest du pays). Le procédé utilisé est de type «tubes submergés»,
travaillant à basse pression. En 1969, une autre installation à Arzew a été installée
pour une capacité de production de 4560 m³/j, le procédé utilisé est de type multi-
flash (MSF). Dès lors, de nombreuses installations de dessalement et de
déminéralisation ont été mises en place en parallèle avec les nouveaux complexes
industriels. D’autres installations ont été mises en exploitation pour les besoins en
eau de haute pureté, nécessaire aux complexes de production d’électricité (Cap
Djènet à l’Est d’Alger) et à l’industrie de liquéfaction (Arzew et Skikda).

Depuis 2003, 21 petites stations (monobloc) ont été installées dans le cadre
du programme d’urgence lancé au début de l’année 2002.Ces stations sont d’une
capacité totale de 57500 m3/jour. En ce qui concerne les grandes stations, 11
stations sont en opération avec capacité de production s’élève jusqu’à 2.1 millions
m3 /jour. Toutes ces installations fonctionnent en osmose inverse.

Objectifs de ce travail :

Le présent travail a pour objet l’étude d’un système de dessalement de l’eau


de mer basé sur le principe « osmose inverse » couplé à un générateur
photovoltaïque. Cette étude consiste à la modélisation mathématique de la chaine
de transformation de l’eau de mer en eau douce. Il s’agit également d’établir un
modèle global caractérisant le processus et composé de trois sous-modèles, chaque
sous-modèle représente un des composants du système considéré dans cette étude.
Ce mémoire comporte trois chapitres :
• Le premier chapitre est consacré à l’étude bibliographique en présentant
quelques travaux de recherche menés auparavant sur l’osmose inverse, et ce
après le passage en revue les différents procédés de dessalement.
• Le deuxième chapitre s’intéresse à la modélisation du procédé étudié. Un
modèle mathématique est développé et présenté. Il est constitué de trois

3
Introduction générale

sous-modèles principaux ; un pour l’estimation de l’éclairement solaire, un


autre pour les performances d’un générateur photovoltaique et le dernier pour
le système d’osmose inverse.
• Les différents résultats de cette étude seront présentés en détail dans le
troisième chapitre. Ces résultats sont validés par les résultats disponibles
dans la littérature.
Enfin, le mémoire est clôturé par une conclusion générale.

4
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

CHAPITRE 1
GENERA
ALITES SUR LE DESSALEMEN
NT

I.1.Définition
Le dessalement s'ap
appelle aussi désalinisation ou plus rarem
ment dessalage. Il
consiste à séparer l'eau ett les sels à partir d'une eau brute, qui peu
eut être de l'eau de
mer ou une eau saumâtre d'origine
d continentale
I.2.Les procédés de de
dessalement

Les technologies ac
actuelles de dessalement de l’eau, illustr
trées par la figure
(1.1), sont classées en deux
ux catégories, selon le principe appliqué,, on
o distingue :
• Les procédés membranaires,
m l'osmose inverse et l'électro
trodialyse.
• Les procédés th
thermiques faisant intervenir un changem
ment de phase, la
congélation et la distillation.
Parmi les procédés précités
tés, la distillation et l'osmose inverse sont
nt des technologies
dont les performances ontt é
été prouvées pour le dessalement d'eau
u de mer. En effet,
ces deux procédés sontt les plus commercialisés dans le mar
arché mondial du
dessalement. Les autres ttechniques n'ont pas connu un essor im
important dans le
domaine à cause de problè
lèmes liés généralement à la consommatio
tion d'énergie et/ou
à l'importance des investiss
ssements qu'ils requièrent.

Figure 1.1 : Les procédés de dessalement

5
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

I .2.1. Les procèdes thermique de dessalement (distillations):

Dans ces procédés, il s'agit de chauffer l'eau de mer pour en vaporiser une
partie. La vapeur ainsi produite ne contient pas de sels, il suffit alors de la condenser
pour obtenir de l'eau douce liquide, on retrouve le cycle naturel de l’eau. En effet
l'eau s'évapore naturellement des océans, la vapeur s'accumule dans les nuages
puis l'eau douce retombe sur terre par les précipitations. Ce principe de dessalement
très simple a été utilisé dès l'Antiquité pour produire de très faibles quantités d'eau
douce sur les bateaux.
L'inconvénient majeur de ce type de procédés de distillation est leur
consommation énergétique importante liée à la chaleur latente de vaporisation de
l'eau. En effet pour transformer un kg d'eau liquide en vapeur à la même
température, il faut environ 2250 kilojoules (si le changement d'état se fait à 100°C).
Afin de réduire la consommation d'énergie des procédés industriels, des procédés
multiples effets qui permettent de réutiliser l'énergie libérée lors de la condensation
ont été mis au point.
Deux procédés se partagent le marché du dessalement thermique, le procédé
de distillation à détentes étagées (Multi-Stage Flash distillation MSF) et le procédé
de distillation à multiples effets (Multi-Effet Distillation MED)[2].

I.2.1.1.Distillation multiflash : (MSF)

Ce procédé porte son nom du phénomène de "flash" qui s'effectue dans les
chambres au fur et à mesure que l'eau passe d'une chambre à l'autre. De grandes
villes, telles que Jeddah, en Arabie Saoudite, sont alimentées par ce type
d'installations. Ces véritables usines d'eau potable utilisent de la vapeur recyclée
provenant généralement de centrales électriques de proximité.
Ce procédé consiste en maintenir l'eau sous pression pendant toute la durée du
chauffage; lorsqu'elle atteint une température de l'ordre de 120°C, elle est introduite
dans une enceinte (ou étage) où règne une pression réduite. Il en résulte une
vaporisation partielle instantanée par détente appelée Flash. Une fraction de l'eau
s'évapore pour se condenser sur les tubes condenseurs placés en haut de l'enceinte,
et l'eau liquide est recueillie dans des réceptacles en dessous des tubes (figure

6
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

1.2).L'eau de mer chaude


de se refroidit pour fournir la chaleurr de vaporisation.
L'ébullition s'arrête quand
nd l'eau de mer a atteint la tempér
érature d'ébullition
correspondant à la pression
on régnant dans l'étage considéré.
Le phénomène flash
sh est reproduit ensuite dans un deuxième
me étage où règne
une pression encore pluss faible. La vaporisation de l'eau est a
ainsi réalisée par
détentes successives danss une série d'étages où règnent des pres
essions de plus en
plus réduites. On peut trou
rouver jusqu'à 40 étages successifs dans
ns une unité MSF
industrielle.
Pour chauffer l'eau d
de mer jusqu'à 120°C, elle circule d'abor
ord dans les tubes
des condenseurs des différ
érents étages en commençant d'abord pa
ar le dernier étage
où la température est la plus
pl faible. Elle est alors progressivemen
ent préchauffée en
récupérant de la chaleur d
de condensation de la vapeur d'eau. Elle
El est finalement
portée à 120 °C grâce à de
e la vapeur à une température supérieure
re à 120°C produite
par une chaudière ou prove
venant d'une centrale de production d'élect
ctricité.
L'avantage principall du procédé MSF est que l'évaporation de
d l’eau de mer ne
se produit pas autour dess tubes de chauffe puisque le liquide « flashe
fla » ceci limite
les risques d'entartrage. L'
L'énergie requise est principalement l'éne
nergie thermique à
fournir à la chaudière. Il faut également fournir de l'énergie éle
électrique pour les
pompes de circulation de l'eau
l'e de mer. Le procédé MSF ne permett pas une flexibilité
d'exploitation. Aucune var
ariation de production n'est tolérée, c'
c'est pourquoi ce
procédé est surtout utilisé p
pour les très grandes capacités de plusie
sieurs centaines de
milliers de m3 d'eau dessalé
alée par jour[3].

Figure 1.2 : Sché


héma du procédé de détentes successives
es (MSF)

7
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

I.2.1.2. Distillation à multiples effets : (MED)


Le procédé DME est
es similaire au procédé MSF du fait que
e l'eau de mer est
introduite consécutivement
nt dans des chambres à pression décr
croissante, ce qui
permet à chaque étape d'
d'abaisser la température nécessaire pour
po porter l'eau à
ébullition ; mais les procédé
dés DME diffèrent en ce que l'ébullition es
est obtenue par les
surfaces de transmission d
de chaleur (faisceaux de tube) plutôt que
ue par évaporation
flash. Une petite quantité de
d flash a lieu mais ce n'est qu'une petite
tite contribution par
rapport au total. Chaque ch
chambre est appelée effet. Une source pre
remière de chaleur
est nécessaire pour produir
uire la vapeur pour le premier effet, qui a la température la
plus élevée. Dans une insta
tallation classique, l'eau de mer entrant par
pa le premier effet
est pulvérisée sur un faisceau
fa de tubes évaporateurs, tandis
is que la vapeur
produisant le processus d'é
'ébullition est envoyée dans les tubes éva
vaporateurs. Un tel
dispositif est appelé évapor
orateur à couches minces.

La vapeur d'eau dis


istillée obtenue par ce processus d'évapo
poration est à une
température plus élevée que
qu la température de saturation dans le deuxième effet ;
elle est envoyée dans les tubes de l'évaporateur du second e
effet, où elle est
condensée, cédant sa chal
aleur au reste de l'eau de mer, provenant
nt du premier effet.
Ce processus se reproduitit dans chaque effet. Un condenseur sépa
aré est nécessaire
pour condenser la vapeur d
distillée générée dans le dernier effet, ser
ervant également à
légèrement préchauffer l'ea
eau de mer et abaisser la température d'e
'entrée désirée. Le
distillat de chaque étape e
est recueilli dans un récupérateur comm
mun et transporté
pour post traitement. [4]

Figure1.3
.3 schémas distillation à multiples effets [5]]

8
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

I.2.1.3. Distillation par compression de vapeur :


Lors de la distillation par compression de vapeur (Figure 1.4), l’eau de mer est
portée à ébullition dans une enceinte thermiquement isolée. La vapeur produite est
aspirée par un compresseur qui élève sa température de saturation. Cette vapeur
traverse ensuite un faisceau tubulaire placé à la base de l’enceinte et se condense
en provoquant l’évaporation de l’eau salée. Ce procédé permet d’obtenir une
production maximum 5 000 m3.j-1 avec une salinité de 1 à 50 mg.L-1 pour une
consommation énergétique de 12 à 17 kWh.m-3 d’eau produite [5]

Figure 1.4. La compression de vapeur [Danis, SIDEM].

Outre leur consommation énergétique élevée, les procédés de distillation présentent


plusieurs contraintes techniques. Tout d’abord, il est nécessaire d’évacuer les gaz
incondensables présents dans l’eau de mer qui se sont évaporés lors du processus
de distillation. Des prétraitements sont également requis comme une chloration, une
filtration par tamisage à 0,5 mm et un traitement antitartre.

I.2.2.Les procèdes membranaires :

I.2.2.1. L’électrodialyse :
L’électrodialyse est un procédé électro membranaire permettant la
concentration et la déminéralisation de solutions contenant des espèces chargées.
La force motrice est un gradient de potentiel appliqué entre deux électrodes. Entre

9
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

ces électrodes, sont placées alternativement des membranes échangeuses d’anions


et des membranes échangeuses de cations. Le champ électrique provoque
déplacement des ions présents dans l’eau. Ces ions se concentrent dans un
compartiment (concentrât) tandis que l’autre est appauvri en sel.
En raison de sa consommation électrique, l’électrodialyse n’est compétitive
(face à l’osmose inverse) et donc utilisée que pour le traitement des eaux saumâtres
de concentration inférieure à 3 g.L-1. [5].En fait, l’électrodialyse a été surtout
envisagée jusqu’ici pour le dessalement d’eaux saumâtres, dont la salinité n’excède
pas 1%, le procédé n’étant pas rentable pour des teneurs en sels supérieurs, les
membranes étant en effet très sensibles, la moindre impureté en solution ou en
suspension peut les endommager. Pour prolonger la vie des membranes, il peut être
nécessaire d’effectuer un pré traitement, parfois coûteux. L’électrodialyse n’est pas
non plus pratiquée pour traiter les eaux à moins de 0.04% de sels. Malgré ces
limitations, plusieurs petites usines de dessalement par électrodialyse sont
exploitées dans le monde sur des bases commerciales.

Figure 1.5: Schéma De Principe d’une électrodialyse [6]

I.2.2.2.L’osmose inverse
L'osmose inverse est un procédé de séparation de l'eau et des sels dissous au
moyen de membranes semi-perméables sous l'action de la pression (54 à 80 bars
pour le traitement de l'eau de mer). Ce procédé fonctionne à température ambiante
et n'implique pas de changement de phase. Les membranes polymères utilisées
laissent passer les molécules d'eau et ne laissent pas passer les particules, les sels

10
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

dissous, les molécules organiques de 10 à 7 mm de taille. L'énergie requise par


l'osmose inverse est uniquement celle électrique consommée principalement par les
pompes haute pression. La teneur en sels de l'eau osmoses est de l'ordre de 0,5 g/l

I.2.2.2.1. L’Historique de l’osmose inverse


Au XVIIème siècle déjà, Jean Antoine Nollet, un physicien français, a
remarqué qu'une membrane constituée d'une vessie de porc laissait passer l'eau
douce et retenait l'alcool: c'est l'osmose.
Deux siècles plus tard, Jacobus Henricus Van't Hoff, grand chimiste et
physicien hollandais, trouve une autre technique: il plonge un vase poreux qui
contient une solution de sulfate de cuivre dans une solution de ferricyanure de
potassium. Les liquides, se rencontrent dans les pores du vase, donnent un précipité
gélatineux de ferricyanure de cuivre, formant ainsi une paroi semi-perméable. Plus
tard, d'autres chercheurs comme A. Crum Brown, H. N. Morse et J. C. W. Frazer
approfondirent le travail de Van't Hoff. En 1950, les premières membranes en
acétate de cellulose sont crées en Floride.

I.2.2.2.2Principe de fonctionnent de l’osmose inverse :


OI est un système de purification de l’eau par passage sous pression à travers
une membrane semi-perméable qui à la propriété de retenir la quasi-totalité
des sels dissous. (figure 1.6). [7].
A partir d’une quantité d’eau de mer à traiter, on obtient environ 40 à 45%
d’eau dessalé à travers la membrane tandis que l’autre partie qui contient de
l’eau de mer concentrée en sels doit être rejetée.

11
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Figure1.6. Principe de fonctionnement l’osmose inverse [7]

I.2.2.3. Etapes et composants d’une station de dessalement par osmose


Inverse
La Figure 1.7 présente un schéma simplifiée de la filière de dessalement par osmose
inverse depuis l’eau de mer jusqu’à l’eau potable. Les différents éléments de la filière
sont: la prise d’eau de mer, les prétraitements, l’osmose inverse et les post-
traitements

Figure 1.7. Schéma simplifié de la filière de dessalement par osmose inverse.

A. La prise d’eau de mer


La prise d’eau de mer est la première étape de la filière de dessalement. Elle
doit permettre d’obtenir une eau en entrée de filière de la meilleure qualité possible
et surtout minimiser les matières en suspension présentes. Il existe deux
technologies : les forages côtiers et les prises d’eau de surface.
Les forages côtiers permettent d’obtenir une eau de très bonne qualité et
relativement stable. Le prélèvement s’effectue à travers le sol qui sert de filtre

12
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

naturel. Cependant, cette technique est limitée en débit suivant la nature du terrain et
elle est ainsi utilisée pour des usines de dessalement de capacité inférieure à 40 000
m3.j-1. L’inconvénient de cette méthode est le colmatage éventuel au cours du
temps du filtre.
Les prises d’eau en pleine mer (ou open intake) sont effectuées en zones
profondes, éloignées de la côte et protégées des pollutions par rejets et des forts
courants. Cette technique permet d’obtenir des débits supérieurs à 100 000 m3.j-1
mais des variations de la qualité de l’eau peuvent avoir lieu avec la présence de
particules, colloïdes, polluants hydrocarbures ou d’organismes biologiques.

B. Le prétraitement
La présence de particules, de colloïdes, de matières organiques, de micro-
organismes, de carbonate de calcium etc. peut provoquer un colmatage important
sur la membrane d’OI et réduire sa durée de vie. L’OI présente ainsi une forte
dépendance à la qualité des prétraitements. Le colmatage peut intervenir de
plusieurs façons : les particules colloïdes argileuses peuvent coaguler avec les
métaux Al, Fe ou les silicates pour former un gâteau sur la membrane ; les matières
organiques dissoutes peuvent s’adsorber sur la membrane ; les carbonates de
calcium peuvent provoquer un entartrage tandis que les micro-organismes forment
des bios films.

C. Eléments constitutifs d'une unité d'osmose inverse


C.1. Pompe haute pression
Avant d'entrer dans les membranes d'osmose inverse, l'eau de mer clarifiée est
pressurisée au moyen de la pompe haute pression généralement entre 55 et 85
bars, en fonction de la température et de la salinité de l'eau. [8].
C.2. Système de récupération d'énergie
La perte de charge à travers les membranes d'OI est d'environ 1.5 à 2 bar, en
fonction du nombre d'éléments par tube de pression, le concentrât sort donc à haute
pression. Grâce au système de récupération d'énergie, il est possible de réutiliser
l'énergie du concentrât. Le concentrât est dirigé vers le système de récupération
d'énergie, où il transmet directement son énergie à une partie de l'eau d'alimentation.
Il existe deux principaux concepts de récupération d'énergie:
• Turbine à récupération d'énergie
• Echangeur de pression [8].

13
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

C.3.Modules d'Osmose Inverse


C.3.1.Les membranes
Sont des minces parois permettant une séparation sélective d’espèces
chimiques, ioniques, moléculaires ou biologiques : un « nano filtre ». Les pores d’une
membrane sont de l’ordre de grandeur du nanomètre et varient de 1 à 100 suivant
l’emploi que l’on destine à ces membranes. [9].Pour être mises œuvre les
membranes doivent être montées dans supports appelés modules. Actuellement
quatre types de modules sont commercialisés :
1-modules tubulaire ;
2-modules fibre creuses ;
3-module plans ;
4-modules spirales ;
Plusieurs critères sont à prendre en compte pour le choix d’un type de module :
-régime d’écoulement permettant de minimiser les phénomènes de polarisation
(écoulement laminaire ou turbulent) ;
-compacité qui est exprimée par le rapport de la surface filtrante ou volume de
l’appareil ;
- facilité de démontage et de remplacement des membranes défectueuses ;
-volume mort de l’appareil (exprimé en l/m2) ;
-adaptation au produit à traiter (nécessité ou non de pré filtration).[10]
C.3.1.1.Modules tubulaires
Ce type de module est constitué de tubes métalliques ou plastiques sur lesquels
est fixée la membrane semi-perméable. Le diamètre du tube est compris entre 7 et
25 mm et le plus souvent de 12.5 mm (1/2 inch). En générale l’eau de mer sous
pression circule à l’intérieur de tube et l’eau douce produit est récupérée à l’extérieur
du tube (figure 1.8).le tube est soit poreux soit perforé de trous pour permettre
l’évacuation.
Avantages
• Prétraitement simplifie : compte tenu des diamètres relativement importants
utilisés, les modules tubulaires peuvent accepter des fluides chargés en
particules. Comme ordre de grandeur on considère qu’un module tubulaire
peut tolérer des particules ayant une dimension inférieure ou égale à 1/10e du

14
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

diamètre du tube. A
Ainsi une solution ayant des particules de
d 1250 µm peut
être traitée sur des tubes
tu de 12.5 mm de diamètre.
• Facilité de nettoyag
age : soit par circulation à débits élev
levés de solutions
adéquates, soit parr la
l mise en place de système mécanique
e (boules tapproge
par exemple).
• Technologie simple : dans certains cas, l’utilisateur peut lui--même remplacer
une membrane sanss difficulté.
Incontinents
• Consommation d’éne
nergie élevée : afin de diminuer les risque
ues de dépôts dus
aux phénomènes de polarisation de concentration, les vitess
sses de circulation
recommandées sont
nt compris entre 2 et 6 m/s. Les nomb
bres de Reynolds
correspondants sont
nt en générales supérieurs à 10000, de
e manier à être en
régime turbulent. Ce
eci entraine une consommation énergétiq
tique d’autant plus
élevée que le diamèt
ètre est important.
• Faible compacité : le
les modules tubulaires ont la surface de transfert
t par unité
de volume la plus fai
faible de tous les systèmes existant, soit entre
e 10 et 300 m²
par m3.
Schéma de principe
pe

Figure1.8 : schéma de principe [10].

15
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Module tubulaire SFEC


C/Rhône-Poulenc

Figure1.
1.9 Module tubulaire SFEC/Rhône-Poulenc
nc[10].

• Volume mort élevé : ceci présente un inconvénient lorsque ll’on veut atteindre
des facteurs de conc
ncentrations élevé ainsi que lorsque à traiter
tra est de haute
valeur (produits sang
nguins produits pharmaceutiques).
• Cout élevé.
• Ce type de modu
ule a été utilisé pour les premièress installations de
dessalement vers les années 1960-1970 aux Etats-U
Unis par Havens
Industries et en Fran
nce par Sfec puis Rhône-Poulenc.

Pour des problèmes de


d cout, le module tubulaire n’est plu
lus utilisé pour le
dessalement des eaux.. Il est en revanche toujours utilisé en agro
roalimentaire.

C.3.1.2. Modules fibres


fib creuses
Les modules fibress creuses peuvent être considérés comm
mme des modules
tubulaires composés de tub
ube de petit diamètre compris entre quelqu
lques millimètres et
quelques dizaines de micro
rons. Mais à la différence des modules tu
tubulaires qui sont
constitués d’une membrane
ne et d’un support inerte. Les fibres creuse
ses jouent à la fois
de rôle de membrane et de support. [10].

16
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Figure1.10 : Schéma
a de principe d’un module à fibres creuse
es.

Figure 1.11 Module d’osmo


ose inverse à fibres creuses de DupontNe
emours[10].

17
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

A titre d’exemple, les fibres creuses Dupont de Nemours avaient un diamètre


intérieur de 40 µmet un diamètre extérieur de 80µm. Le liquide à traiter circulait à
l’extérieur de la fibre (figures 1.10-1.11)

Avantage
• Compacité élevé les modules fibres creuses ont la surface d’échange par
unité de volume la plus élevé dans tous les systèmes existants (1500m²/m3
pour les fibres d’osmose inverse Dupont de Nemours).
• Faible volume mort.
• Faibles consommation énergétique résultant d’une faible vitesse et d’un
régime laminaire.
• Possibilité de nettoyage à contre courant.
Inconvénient
• Sensibilité au colmatage à cause du faible diamètre des fibres.

En 2005, le seul module fibres creuses commercialisé pour le dessalement des eaux
est le module Hollosep® de la société Toyobo Co Ltd.

C.3.1.3. Module plan


Ce type de module qui est le plus simple, est aussi le plus ancien car sa
technologie a été calqué directement sur celle des filtres presses. Il peut se
présenter soit sous forme de plaques unitaire, soit de cartouches. Un des paramètres
importants est la distance entre membranes :
-Faible épaisseur : nécessité de préfiltration et difficulté de nettoyage.
-Forte épaisseur : volume mort important et énergie de pompage élevé.

18
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Figure 1.1
.12Module d’osmoses inverses plans[10].

Avantage
• Système modulaire
ire pouvant être modifié relativemen
nt aisément par
l’utilisateur.
• Possibilité pour l’utilis
ilisateur de changer lui-même les membran
ranes, soit usage,
soit pour tester de nouveaux
no types de membranes.
• Prétraitement simplif
lifié résultant de diamètre entre membrane
ne en général de
l’ordre du millimètre.
re.
• Visualisation du perm
rméat produit par chaque élément : ceci peut
pe permettre de
détecté rapidementt la
l détérioration d’une membrane.

Inconvénient
• Système peu compa act : 100 à 400 m²/m3.
• Investissement relati
tivement élevé.

Ce type de module estt assez


a peu utilisé en traitement d’eau com
ompte tenu de son
coût élevé. Il est en revanche utilisé en agroalimentaire, ainsi
a que pour le
traitement des Lixiviatss de
d décharge.

C.3.1.4.Modules spi
pirales
Dans ce type de module
ule, les membranes planes sont enroulées
es autour d’un tube
perforé et creux destiné à collecter le perméat. Entre les membra
ranes est placé un
grillage plastique de 0.8 à 1.2 mm d’épaisseur, qui a pour b
but de créer une
turbulence dans la circulatio
tion de fluide (figure1.13) .l’eau à traiter renfermant
re les sels

19
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

dissous entre à l’une des extrémités du rouleau et passe axialement à travers la


membrane. Afin de pouvoir exercer la pression requise sur le liquide à traiter, les
rouleaux de membranes (appelées souvent cartouches) sont insérés dans des corps
de pression tubulaires avec un system de joints aux extrémités. En général,
plusieurs cartouches sont assemblées dans un seul corps de pression.

Avantage
• Compacité élevée : 300 à 1 000 m2/m3
• Faible volume mort.
• Coût d’investissement relativement faible.
• Possibilité de charger les membranes par l’utilisateur.

Inconvénients
• Sensibilité relativement élevée au colmatage par suite de la faible distance
entre membrane et surtout de la présence d’un espaceur.
• Difficulté de nettoyage.

Ce type de module s’est imposé en dessalement (95%du marché). À titre


d’exemple, les caractéristiques d’un module standard utilisé pour des installations
grandes capacité sont les suivant :

- Diamètre en mm

-Longueur en mm

-Surface de membrane en m²

-Débit de perméat en m3/jour (eau de mer 35g/l – pression 56 bar)

-Taux de rejet de membrane en %

En 2005 les principaux fournisseurs de module spiral sont :

-DOW-Filmtec (www.filmtec.com);

-Hydranautics (www.hydranautics.com );

-Toray (www.toray.com);

-Koch Fluids (www.couchmembrane.com );

-CSM (www.saehancsm.com);[10].

20
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Figure 1.13 : Module spirale

21
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Les tableaux 1 et 2donnentles caractéristique comparées des principaux modules


d’osmose inverse.

Type de module Tubulaire Plan Spiral Fibre


creuse
s
Surface de m2/m3 300 300 1000 15000
membrane par unité valeur 1 1 3 50
de volume relative
Débit spécifique L/h/m2 10-50 10-50 10-50 1-5
moyen 1 1 1 0.1
Capacité de m3/h/m3 3-15 3-15 10-50 15-75
production par unité valeur 1 1 3 5
de volume relative
Type de prétraitement nécessaire Très Très moyen Très
simple simple import
ant
Tendance au colmatage Faible Faible moyen import
ant
Kalle, PCI
Europe Wafilin DDS, _ _
GKSS
Filmtechyd
Constructeur Carre _ ranautic, _
Etats-Unis UOP
Osmonic
Japon Daicel, Daicel, Nitto, Toyob
Nitto Nitto Toray o
Tableau 1.1 : comparaison des différents modules d’osmose inverse.

22
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Type Matériau Fabricant Appellatio Module


n
commerci
al
UOP (US) Roga Spirale
Acétate de Osmonics (US) Sepa Spirale
cellulose Envirogenics _ Spirale
(US) 1500 Tubulaire
Nitto (US) _ Fibres creuses
Kobe Steel
(US)
Asymétrique Di/Triacétate Dow Chem Dowex Fibres creuses
polymère De (US) Hollosep Spirale
unique Cellulose Hydranautics C-A Fibres creuses
(US) WFR Plan
Toyobo (JP) Tubulaire
DDS
(Danemark)
Wafilin( P-Bas)
Polyamide Du Pont de Permasep Fibres creuses
aromatique Nemours (US) HMX plan
DDS
(Danmark)
Polybenzimidazole Celanese/ _ _
Osmonics (US)
Polybenzimidazolo Teijin (JP) _ Tubulaire
ne
Composite Polyamide Filmtec (US) FT 30 Spirale
support
polysufone Polyamide _
dans la plupart UOP (US) PA 300
des cas
Polyfurane/cyanur
ate Toray (US) PEC 1000 Spirale

Polyurée _
Polyether UOP (US) RC 100

Desalination _ _
Composite Autres (US)
Hydranautics
(US)
Nitto (JP)
Dynamique Polyacrylamide
Support Zircone Carre (US) Zopa Tubulaire
Inox
Tableau 1.2 : principales membranes d’osmose inverse commercialisées.

23
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

C.4. Types de membranes :

-Membranes organiques
La plupart d'entre elles sont actuellement fabriquées à partir de polymères
organiques (acétate de cellulose, poly sulfones, polyamides, etc.) dont les qualités
leurs confèrent une grande adaptabilité aux différentes applications. Elles sont
souvent utilisées en ultrafiltration et microfiltration.

-Membranes minérales ou inorganiques


Ces membranes sont composées de corps entièrement minéraux,
principalement les matières céramiques, le métal fritté et le verre. Leur arrivée a
permis de travailler dans des conditions extrêmes de température et d'agression
chimique, ce qui a ouvert de nouvelles voies dans la séparation par membrane.

-Membranes composites
Elles sont caractérisées par une structure asymétrique dont la peau est beaucoup
plus fine que celle des membranes classiques non composites et par une
superposition de plusieurs couches différenciées soit par leur nature chimique, soit
par leur état physique. Elles peuvent être organiques (superposition de polymères
organiques différents), organo-minérales ou minérales (association de carbone ou
d'alumine comme support et de métaux tels la zircone, l'alumine et le titane)

-Membranes échangeuses d'ions


Introduites en 1950, elles fonctionnent sur le principe du rejet d'ions grâce à leur
charge. Les techniques d'électrodialyse, la dialyse et l’électro-dé ionisation font appel
à cette technologie.Leur principal domaine d'application actuel est le dessalement de
l'eau et le traitement des effluents des installations de protection et de décoration des
métaux.[11]

C.5. Les caractéristiques des membranes


Les membranes sont caractérisées par :
• qualités de stabilité chimique (pH, oxydants, dichorée ...),
• stabilité thermique (important facteur pour les utilisations biologiques où il y a
stérilisation en autoclave),
• de stabilité microbiologique :(Dégradation bactérienne pour les membranes en
acétate de cellulose)

24
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

• de résistance mécanique.

-Durée de vie des membranes


Il est très difficile de déterminer exactement la durée de vie des membranes
d’osmose inverse.
En effet, la durée de vie dépend de la nature de membrane mais aussi des
conditions d’utilisation :

- Pression de fonctionnement.
- Température de l’eau.
- pH.
- Qualité du prétraitement.
- Enfin, la notion même de la durée de vie d’une membrane n’est pas très nette.
Les performances d’une membrane d’osmose inverse évoluent lentement au
cours du temps et en générale on change les membranes lorsque la qualité du
perméat dépasse un certain seuil. Mais pour différentes raisons, l’exploitant peut
très bien augmenter la durée de vie des membranes en faisant fonctionner
l’installation au-delà de ce seuil.
- Une enquête effectuée en Arabie Saoudite en 2000 a mis en évidence les
principales causes de baisse des performances des membranes :
1) Dégradation d’origine mécanique.
2) Dégradation d’origine chimique (oxydation ou hydrolyse).
3) Colmatage

Les différents types de dépôts qui sont à l’origine du colmatage sont les suivant :

- Biofouling ………………………………………… 33.5%.


- Colloïdes inorganiques ………………………….13.8%.
- Composés organiques …………………………..11.4%.
- Silicites/silicates …………………………………..10.0%.
- Dépôts minéraux (hors silice)……………………..5%.
- Coagulants…………………………………………..4%.
77.7%

25
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

La durée de vie des membranes, qui était, il y a quelque année, 2 à 3 ans, est
actuellement supérieure à 5 ans : cz qui traduit par un taux de renouvellement
compris entre 10 et 20 % par an[10].

-Le problème du rejet des concentrats d’osmose inverse


Un des principaux problèmes liés à l’osmose inverse est le rejet des
concentrats. Une usine de dessalement par osmose inverse à en réalité trois types
de rejets : les rejets des eaux de lavage de membrane, les rejets des prétraitements
et les rejets de concentrats d’OI.

-Energie consommée en osmose inverse en l’absence de système de


récupération
L’énergie est consommée par le groupe électropompe. Le tableau 1.3 nous
donne une idée sur les ordres de grandeurs des consommations d’énergie d’une
unité de dessalement d’eau de mer pour déférentes pression de fonctionnement (50
60 70 bar), différents taux de conversion (20 40 60 %) et différents rendement du
groupe électropompe (30 70 90 %) [10].

Tableau 1.3: consommations d’énergie en KWh/m3 d’une unité de dessalement d’eau de


mer par osmose inverse en l’absence de récupération d’énergie [10].

Pression (bar) 50 bar 60 bar 70 bar


Taux de conversion 20 40 60 20 40 60 20 40 60
(%)
Rendement du 0.3 23.4 11.7 7.8 28.1 14.0 9.4 32.7 16.4 10.9
groupe 0.7 10.0 5.0 3.3 12.0 6.0 4.0 14.0 7.0 4.7
électropompe 0.9 7.8 3.9 2.6 9.4 4.7 3.1 10.9 5.5 3.6

Le choix de la pompe haute pression est donc très important. Le tableau 1.4 donne
les avantages et les inconvénients des différents types de pompe utilisée en osmose
inverse.

Tableau 1.4 : avantages et inconvénients des différents types de pompes utilisées en


osmose inverse [10].

Avantages Inconvénients
Pompes volumétriques - rendement élevé - limitées en débit
- à pistons - investissement faible - pulsations
- rotatives - entretien coûteux

Pompes centrifuges - gamme étendue - valeur élevée du NPSH


- multi-étagées (1500 à 3000 - pas de pulsations - fabrication complexe
tr/min)
- mono-étagées à grande - compacité - mauvais rendement
vitesses (10000 à 20000 - investissement faible - bruit, vibrations
tr/min)

26
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

La figure 1.14classe les différents types de pompes utilisables en osmose inverse en


fonction des débits.

Les pompes hautes pression d’osmose inverse sont dimensionnées pour tenir
compte de l’augmentation des pertes de charges dues en particulier au colmatage
des membranes. Le réglage de la pression et du débit se fait souvent au moyen
d’une vanne de réglage placée au refoulement du groupe électropompe. L’utilisation
d’un groupe électropompe équipé d’un moteur avec variateur de vitesse permet une
réduction de la consommation d’énergie (12 % par exemple sur l’unité de
dessalement d’eau saumâtre à 6 g/l de Zarzis en Tunisie).

100 200 300 400 500 600 700 800


900
(m3/h)

Pompes

Pompes à tubes de Pitot

Pompes à pistons

Pompes centrifuges mono-étagées à grande vitesse

Pompes centrifuges multi-étagées à corps segmenté

Pompes centrifuges multi-étagées à plan de


joint axial à double volute.

Figure 1.14 : différents types de pompes utilisées en osmose inverse [10].

D. Récupération d’énergie
Dans le cas où le coût de l’énergie est peu élevé, le circuit de concentration
est détendu à travers une vanne, ce qui représente une perte d’énergie. On peut
aussi envisager de récupération l’énergie contenue dans le fluide haute pression soit
au moyen d’une turbine soit au moyen d’un système à pistons. La figure 32 montre le
schéma hydraulique d’une unité de dessalement d’eau de mer par osmose inverse
fonctionnant à 65 bars avec un taux de conversion égal à 25 %.

27
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

.15 récupérations d’énergie par turbine [10].


Figure 1.1

Le tableau 1.5 donn


nne la consommation d’énergie d’une unité
ité de dessalement
d’eau de mer fonctionnant
nt à 60 bar, en supposant que les rende
ements du groupe
électropompe et du systèm
ème de récupération d’énergie sont iden
entiques et que la
perte de charge est de 1 bar.
ba

Tableau 1.5 : énergie cons


nsommée par le procédé d’osmose inverse avvec récupération
ie pour le dessalement de l’eau de mer[10].
d’énergie

Pression 60 bar
Taux de conversion 20% 40% 60%
Rendement 0.7 Wh/m3
7.4 KW 4.3 KWh/m3 .2 KWh/m3
3.2
0.8 Wh/m3
5.2 KW 3.3 KWh/m3 .6 KWh/m3
2.6
0.9 Wh/m3
3.4 KW 2.5 KWh/m3 .1 KWh/m3
2.1

La décision d’adopter un
n système de récupération d’énergie doit
do être prise en
comparant le coût des ann
nuités financières dues à cet supplément
ntaire et le coût de
l’énergie récupérée. Elle dé
épend :

- de la taille de l’installat
ation.
- Du coût de l’énergie.

28
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

- De la pression de foncctionnement.
- Du taux de conversion
n.

D.1. Différents système de récupération de l’énergie

Du point de vue techno


nologique trois solutions sont actuellemen
nt disponibles : les
turbopompes intégrées,
s, les turbines Pelton el les systèmes dit
dits échangeurs de
pression.

D.1.1.Les turbopompeses intégrées


Le principe de ces m
machines est de récupérer l’énergie de la
l saumure dans
une turbine hydraulique mo
ontrée sur le même arbre que la pompe ha
haute pression.
Une telle turbopompe inté
tégrée a été réalisée par la société française
fr Guinard
d’Annecy et a été mise en
n service dès 1981 sur une unité de desssalement d’eau de
mer de 20 000 m3/jour surr l’île de Malte. Les caractéristiques de cet
ette machine, qui a
été vendue à plus de 70 exemplaires, sont données par less figures 1.16.Des
systèmes analogues, maiss plus performants, sont commercialisées :

- Système HPB (Hydra


raulic Pressure Booster) de la société
été Fedco1 (Fluid
EquipmentDevlopment
ntCompany).
- Système HTC (Hydrau
aulic Turbo Charger) de la société PEI2 (P
(Pump Engineering
Inc).

Figure 1.16 Récupération


ndd’énergie en osmose inverse par turbopo
ompe TPMDX Gui
nard [10].

29
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

D.1.2. Les turbines Pel


elton
Les turbines Pelton
n sont utilisées depuis très longtemps pour
po la production
d’énergie électrique sur les
es sites de montagne caractérisées par de faibles débits et
de grands dénivelés. Le
eurs caractéristiques sont relativement
nt des unités de
dessalement d’eau de merr par osmose inverse.Dans la turbine Pelto
lton, toute l’énergie
potentielle est transformée
e en énergie cinétique. La vitesse de l’eau
au à la sortie de la
buse ne dépend que de la p
pression

Des petites turbines Pelton


n de quelques kilowatts de puissance ontt été testées par le
CEA (Commissariat à l’En
nergie Atomique) dans les années 198
80 sur des unités
d’osmose inverse alimentée
tées en énergie soit par des aérogénérate
teurs, soit par des
photopiles (figure 1.17).

Actuellement, plusieurs ind


ndustriels, dont le plus connu est Calde
der, proposent des
turbines Pelton pour des d
débits allant de 10 à 1200 m3/h. bien
n qu’ayant un bon
rendement compris entre 80 et 90 %,

Ces machines présentent q


quelques inconvénients :

- Corrosion des auges d


due à la vitesse élevée du jet (environ 100
00 m/s),
- Centrage du jet difficile
ile à maintenir[10].

F
Figure 1.17 La turbine Pelton [10].

30
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

D.1.3. Les systèmes dits


di « échangeur de pression »
De façon schématique, ces
es systèmes peuvent être considérés com
mme une pompe à
piston qui utilise le rejet de
e saumure (qui est aux environs de 60-70
70 bar dans le cas
de l’eau de mer) pour « aider » le déplacement du piston (fig
figure 1.18). Cette
technologie, que l’on peutt appeler de 3e génération, présente l’ava
vantage d’avoir un
rendement plus élevé (≥95
≥95%) et indépendant des variations de
e débits. Quelques
inconvénients doivent être signalés
s :

- Complexité de la techn
hnologie.
- Débits relativement pe
eu élevés actuellement (≤ 500 m3/h) ce qui
q nécessite pour
de grosses unités de d
dessalement, un nombre élevé de machin
ines.
- Fuites au niveau des p
pistons entraînant un passage de saumu
mure dans l’eau de
mer d’alimentation, pou
ouvant atteindre 3%.

Plusieurs systèmes sont actuellement


ac commercialisés :
• System DWEER (duall work
w exchanger energy recovery) :
Ce système a été miss sur
s le marché dés 1990 par la société D
DweerTechnology
Ltd et, est actuellement
nt fabriqué et commercialisé par la société
té suisse Calder.
Les avantages du sys
ystème, dont le principe est par la figu
igure 19, sont les
suivants :
- Rendement de l’ordre
e de
d 95%.
- Débit de pompe HP ég
égal au débit de perméat.
- Rendement indépenda
dant du débit et de la pression.

Figure 1.18 : récupérati


ations d’énergie par système à pistons « échangeurs
éc de
pression »

31
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Figure 1.19 principes


es du système de récupérations d’énergie
e Dweer[10].

• Système ERI (Energie Recovery


R Inc) :
Cet échangeur de press
ssion qui est constitué d’un cylindre tourn
rnant en céramique
percé de trous, fonction
onne suivant le principe d’un pistolet à ba
barillets. La vitesse
de rotation est de 1500
00 tr/min. Un tel système a été adapté sur
su l’installation de
dessalement d’eau de
e mer de 10000 m3/jour de Dhekelia (Chypre)
(C et permet
d’obtenir une consomm
mmation d’énergie de 2.8 KWh/m3 (pr
procédé d’osmose
inverse proprement dit).
it).
• Osmopompe de la socié
ciété Octave :
C e système à piston en
e cours de développement utilise un ccircuit hydraulique
intermédiaire et comb
bine en une seule phase la mise en pression et la
récupération d’énergie
e ce qui devrait lui permettre d’obtenir un
une consommation
énergétique sur eau de
e mer de 2.5 KWh/m3 (procédé d’osmose
e seul).
Une comparaison des performances
p énergétiques sur eau de m
mer des principaux
systèmes existants en 2005
2 est donnée ci-après :

32
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Système Consommation
de récupération électrique (KWh/m3)
Turbine Pelton 3.5
Système ERI 2.8
Système DWEER 2.6
Osmo-pompe 2.5
tableau 1.6.Une comparaison globale des quatre grands systèmes de récupération
d’énergie [10].

-Les avantages et les inconvénients

-Les avantages
Après l’osmose inverse on obtient une eau très pure possédant des mesures
bio électroniques parfaites pour la santé, pratiquement identiques qu’à celles des
eaux de sources les plus naturelles :
• pH légèrement acide de 6.6 (idéal pour la digestion, l’assimilation des aliments et
rééquilibre de pH du sang généralement trop toxique).
• Résistivité élevée 20000 à 30000 ohms, ce qui permet une parfaite
élimination des toxines par les reins.
• L’eau osmoses est antioxydant, alors que l’eau en bouteille est plus oxydée
du fait du délai souvent trop long entre la mise en bouteille et la
consommation
• L’énergie de l’eau osmoses (7200 unités Bovis) est nettement supérieure à
celle de l’eau en bouteille (5000) qui est en outre chargé de tous les
rayonnements nocifs qu’elle subit pendant son transport et dans les lieux de
stockage.[12]

Les inconvénients
• La faible durée de vie des membranes, qui est de l’ordre de 3 ans.
• L’énergie consommée est énorme.
• Les pertes en eau : le rendement n’est que de 75% et ainsi 25% de saumure
(solution aqueuse très concentrée en sel) restent à la fin et sont inutilisables.
• La pureté de l’eau est toujours inferieure à 100%[13].

33
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

E. Les stations de dessalement en Algérie

E.1. Etat des lieux


L’Algérie compte plus de 30 millions d’Habitants, et se trouve dans une région
semi-aride, souffre actuellement plus que jamais du problème d’insuffisance des
ressources en eau. Elle est caractérisée aussi par une irrégularité pluviométrique,
sur les 100 milliards de m3que reçoit annuellement le territoire du pays, il ne s’écoule
dans les oueds et cours d’eau que 12,5 milliards de m3, et la quantité mobilisable par
les barrages et les puits est d’autant plus faible : 4,5 milliards de m3environ [14]

En Algérie, le dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres a connu ces


dernières années une avancée remarquable. Aujourd'hui, plusieurs facteurs militent
en faveur de la mise en œuvre de cette technologie dans notre pays :

− Un littoral long de 1200 kilomètres;


− Disponibilité de l'eau de mer, ressource inépuisable;
− Une population et une industrie grandes consommatrices d'eau se trouvant à
proximité de la mer;
− Disponibilité de la ressource énergétique ou combinaison de sa production.

Les premières installations de dessalement remonte à l’année 1964 (juste après


l’indépendance), trois petits blocs de 8 m³/h chacun ont été installés au complexe
Gaz liquéfié d’Arzew (ville côtière à l’ouest du pays). Le procédé utilisé est de type
«tubes submergés», travaillant à basse pression. En 1969, une autre installation à
Arzew a été installée pour une capacité de production de 4560 m³/j, le procédé utilisé
est de type multi-flash (MSF) [15]. Dès lors, de nombreuses installations de
dessalement et de déminéralisation ont été mises en place en parallèle avec les
nouveaux complexes industriels. D’autres installations ont été mises en exploitation
pour les besoins en eau de haute pureté, nécessaire aux complexes de production
d’électricité (Cap Djènet à l’Est d’Alger) et à l’industrie de liquéfaction (Arzew et
Skikda). Egalement, quelques installations sont destinées, principalement à fournir
de l’eau de qualité pour la consommation humaine dans les bases pétrolières se
trouvant au sud.

L’Algérie s’est engagée dans un important programme d’investissement pour le


dessalement d’eau de mer afin de :

34
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

− Faire face à la demande domestique (eau potable) de sa population, en


sécurisant les besoins des villes côtières (80% de la population) ;
− libérer le pays de la dépendance de la pluviométrie pour l'alimentation en eau
potable des populations ;
− Intégrer l’apport de technologies nouvelles qui permettent d’obtenir aujourd’hui
une eau potable, de qualité, à des couts de production maitrisés ;
− Palier aux contraintes de réalisation des barrages, par exemple un barrage
met 15 années à se construire vsune station de dessalement d’eau de mer
met 28 mois [16].

Le programme Algérien de dessalement des eaux de mer prévoit la mise en service


de 14 stations de dessalement totalisant 2,4 ×106 m3 de capacité de production
journalière d’eau potable. Cette mission a été contribuée à la compagnie Algerian
Energie Company (AEC).

43 unités seront opérationnelles d’ici 2019, pour approvisionner les grands centres
urbains, en réservant les eaux traitées et les eaux de barrage à l’agriculture et
l’usage industriel

(1 000 000 m³/j installés, 2 000 000 m³/j programmés). Le dessalement est ainsi
appelé à répondre aux besoins de plus d’un cinquième de la population. « L’eau
dessalée, du fait de son coût relativement élevé, ne peut être utilisée que pour la
consommation domestique. L’idée est d’approvisionner les grands centres urbains,
comme Alger, Oran ou Skikda, en eau dessalée et de réserver les eaux traitées et
les eaux de barrage à l’irrigation, l’agriculture et l’usage industriel ». Les citoyens
sont sensibilisés à rationaliser la consommation de l’eau et à mettre un terme aux
déperditions d’eau qui avoisinent à Alger le taux de 40%. Cependant, le
gouvernement a annoncé que malgré le développement des usines de dessalement,
le prix de l’eau restera inchangé pour les consommateurs algériens. D’autres unités
seront localisées à Mostaganem, Zéralda (Alger-Ouest), à Cap Djinet à l’Est d’Alger),
à SidnaOuchaa, Honaïne et AïnTourk dans la wilaya d’Oran, Jijel et El Kala. Et 20
autres petites stations seront réalisées, d’ici 2016, sur le budget de l’Etat et seront
confiées à la charge de l’ADE (Algérienne des Eaux). Par ailleurs, un accord de
coopération avec la France pour le dessalement nucléaire a été signé en décembre
2007 [17].

35
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Depuis 2003, 21 petites stations ont été installées dans le cadre du programme
d’urgence lancé au début de l’année 2002. Conçues par la Société des Eaux et de
l’Assainissement d’Alger (SEAAL) et l’entreprise nationale Hydro-traitement [18] .ces
stations sont d’une capacité totale de 57500 m3/jour, elles sont toutes implantées
dans les régions côtières et sont réparties entre:
• Alger: 12 stations pour un volume journalier de 30.000 m³ ;
• Boumerdes: une station pour un volume journalier de 5000 m3;
• Tipaza: une station pour un volume journalier de 5000 m³ ;
• Skikda: 04 stations pour un volume journalier de 10.000 m³ ;
• Tlemcen: 02 stations pour un volume journalier de 5000 m³ ;
• TiziOuzou: 01 station pour un volume journalier de 2500 m³ ;
• Treize projets de dessalement d’eau de mer, d’une capacité globale de 2,260
millionsde mètres cubes, soit 2,26 milliards de litres par jour, sont
opérationnels dès 2010 ;
• Une usine de dessalement d’eau de mer à Magtaa (commune de Mers El
Hadjadj, wilaya d’Oran) dans l’ouest de l’Algérie. Cette station est implantée
sur 18 hectare set aura une capacité de production par osmose inverse, de
500 000 m3/jour à l’horizon 2011. Destinée à répondre aux besoins en eau
potable de la wilaya d’Oran, cettecapacité est la plus importante en Algérie et
même dans le monde [19].

Figure 1.20. Evolution de la capacité installée de systèmes de dessalement en


Algérieentre 2006 et 2014[16]

36
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

De 2006 à 2011, la capacité de dessalement d’eau de mer en Algérie est passée de


152 500 à 1,2 MM3/J. En fin de 2012, la capacité de production était de 1,3 MM3/J.
L’Algérie prévoit au troisième trimestre 2014, une capacité totale de 2,1 MM3/J [16]

Tableau 1.7.Les stations de dessalement en Algérie[16]

Mise Banques
Population
Projets Capacité(M3) en Partenaires (Chef de
à servir
service fil)

Depuis Black &Veatch″Afrique de


Kharama 96 000 540 000 SH/SG
2006 Sud″ : 0,5%

Depuis
Hamma 200 000 Algérois GE lonics″Etats-Unis″ : 70% OPIC
2008

Depuis Geida (Befesa/Sadyt)


Skikda 100 000 666 660 BNA
2009 ″Espagne″ : 51%

Depuis
Beni Saf 200 000 1 333 320 Cobra/″Espagne″ : 51% BEA
2010

Depuis TDIC (Hyflux/Malakoff)


Souk Tlata 200 000 1 333 320 BNA
2011 ″Singapour″ : 51%

Depuis AWI (SncLavalin/Acciona) :


Fouka 120 000 --- CPA
2011 51%

Depuis Inima/Aqualia″Espagne″ :
Mostaganem 200 000 1 333 320 BEA
2011 51%

Depuis Geida
Honaîne 200 000 1 333 320 CPA
2011 (Befesa/Sadyt″Espagne″ :51%

Depuis Inima/Aqualia″Espagne″ :
Cap Djinet 100 000 666 660 BNA
2012 51%

37
Chapitre 1 : Généralités sur le dessalement

Hyflux″Singapour″ : 47%,
Magtaa 500 000 1 333
3 320 2013 BNA
ADE″10%

3ème
Ténès 200 000 99 990
999 trimestre Befesa″Espagne″ : 51% CPA
2014

Oued Sebt 100 000 ---

El Tarf 100 000 33 330


333 En cours de développemen
ent

Bejaia 100 000 ---

− Mis à part la première sstation de dessalement de Kahrama (Arzew),


(A toutes les
autres grandes stations d
de dessalement utilisent le procédé de l’osmose
l’o inverse.

Figure1.21.Procédés des sta


stations de
Figure1.22.Production d’eau
d
dessalement en Algérie[16].
[
dessalée en Algérie [16]
[1

D’après les résultats repr


présentés sur la figure (1.22), nous rem
emarquons que la
production annuelle d’eau
u dessalée était 25 MM3 en 2006. En 20
2012, la production
annuelle est passée à 381
81 MM3. Au 31 aout 2013, le cumul de
e production d’eau
dessalée a atteint 1 185 MM
M3 [16].

38
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

CHAPITRE 2

MODELISATION DU SYSTEME OSMOSE INVERSE


PHOTOVOLTAIQUE (OI/PV)

II.1. Introduction
Le dessalement par le procédé osmose inverse (OI) couplé à un système
photovoltaïque (PV), et qui est l’objet de notre étude, a pour but de transformer l’eau
de mer en eau douce en utilisant l’énergie solaire incidente qui se transforme en
énergie électrique par le PV. Le but de ce chapitre est de développer un modèle
mathématique global pour la prédiction des performances d’un système de
dessalement solaire basé sur le principe OI, comme indique la figure 2.1.

Figure2.1 : Schéma simplifié du système d'osmose inverse photovoltaïque considéré


dans notre étude [20]

Nous présenterons d’abord un modèle permettant d’estimer l‘éclairement


solaire global par la sommation du diffus et direct, ensuite un autre du générateur
PV, puis un modèle décrivant le processus Osmose Inverse. L’objectif final est de
disposer des modèles suffisamment fiables afin d’étudier d’une manière détaillée et
correcte la chaine de transformation depuis l’eau de mer jusqu’à l’eau douce réalisée
par un système OI-PV en calculant ses performances globales telle que la quantité
d’eau produite ainsi que la quantité d’énergie consommé par le système étudié.

39
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Figure 2.2: Schéma détaillé du système PV_RO considéré [20]

II.2.Modalisation mathématique du système étudié

II.2.1. Hypothèses principales


• Le sel, l'eau douce et l'eau salée sont des substances incompressibles.
• Les flux d'énergie cinétiques et potentiels sont négligeables.
• L'eau salée est considérée comme une solution diluée et est traitée
comme une solution idéale.
• Les propriétés à l'état de référence sont = 298.15 K, = 1 atm

• , et = 2450 ppm.

• L'efficacité isentropique des pompes est fixée à 85 %.[24]

II.2.2. Sous-modèle du rayonnement


Le rayonnement solaire hors atmosphère suit une ligne directe du soleil vers
la terre. En traversant l’atmosphère, une partie du rayonnement solaire ne subit
aucune modification (rayonnement direct), l’autre partie est diffusée par les particules
solides ou liquides en suspension dans l’atmosphère (rayonnement diffus). La
somme du rayonnement direct et diffus est le rayonnement global. Contrairement aux
systèmes à concentration qui utilisent le rayonnement direct normal, les panneaux
photovoltaïques utilisent le global ou le diffus pour produire de l’électricité.

40
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Il est utile à noter que le rayonnement global est mesuré par des appareils
s’appellent les pyromètres et le direct normal par des pyrhéliomètre ou calculé par
des modèles numériques. Actuellement, plusieurs bases de données sont
disponibles pour l’acquisition des données climatiques tels que, METEONORM et
BSRN. Egalement, Il existe une autre méthode dite satellitaire qui consiste à prendre
des images par satellite à une résolution spatiale de 2,5 km x 2,5 km et temporaire
de 1 heure sur les différentes régions du monde afin de les traiter et de fournir des
cartes d’ensoleillement.

-Estimation du rayonnement par ciel clair par le modèle de Perrin de


Brichambaut :

Dans cette étude, on utilise la formule de Perrin de Brichambaut qui propose


l’estimation du rayonnement direct et diffus, comme suit [Brichambaut, 1982]:

(2.1)

(2.2)

Avec h : la hauteur de soleil

La hauteur de soleil est l'angle entre la direction du centre géométrique du disque


apparent du soleil et un plan horizontal contenant l'observateur. Il est donné par :

Le global est estimé par sommation ou directement par :

(2.3)

Les coefficients A, B, C, D et E dépendent de la qualité du ciel (voir tableau 2.1).

Tableau 2.1 : Coefficients donnés par Perrin de Brichambaut.

Ciel A B C D E

W/m2 W/m2 W/m2

Très 1300 87 6 1150 1.15


pur

Moyen 1230 125 4 1080 1.22

Pollué 1200 187 2.5 990 1.25

41
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

II.2.3.Modèle du système photovoltaïque


Pour les panneaux PV, chaque cellule solaire est représentée individuellement
en utilisant le modèle à deux diodes classique [16]:

(2.4)

Où :

est le courant cellulaire,

Représente la lumière du courant produit,

et Représentent les pertes en raison de la recombinaison (qui est la raison


de la chaleur dégagée),

V est la tension d'exploitation de la cellule solaire,

est la résistance de série cellulaire solaire en Ohm,

et Est la résistance de la cellule solaire shuntent en Ohm.

Le courant électrique est donné par :

(2.5)

Où :

Est la surface de la cellule en m²,

et Sont des constants spécifique à la cellule solaire,

Est la température de la cellule en Kelvins,

Est la radiation solaire entrante en W/m².

La température de la cellule en fonction de l’éclairement solaire est donnée par la


relation suivant :

42
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

(2.6)

Où :

est la température ambiante en °C,

NOCT Est la température cellulaire normale d'exploitation en °C (Normal Operating


Cell Temperature),

et est l'incident total d'insolation solaire sur le module en W/m².

Le modèle de panneau solaire a été développé en connectant les modèles des


cellules solaires individuels montées en série, et ensuite en parallèle, dans ce
modèle, toutes les cellules sont supposées identiques.

• Pour les montages en série, le courant par toutes les cellules est le même et
la tension est sommée, La tension et le courant pour des cellules

connectées en série est donnée comme suit :

(2.7)

(2.8)

Ou est le nombre de cellules connectées.

• Pour les montages en parallèles, la tension est le même et les courants par
sommation. Cette relation est exprimée comme suit :

(2.9)

(2.10)

Où :

est le courant du module,

43
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

est la tension de module, est le nombre de lignes connectées en

parallèle.

Le nombre total des modules requis ( ) pour faire fonctionner un tel système
d’osmose inverse ainsi que la surface totale de PV ( ) est calculé par les
équations suivantes :

(2.11)

Et

(2.12)

Où :

: Est l'heure moyenne de lumière du jour dans une région (h/jour).

: Est la moyenne quotidiennement PV la production d'énergie de module.

: Est l'énergie exigée par l'unité de dessalement (KWh/jour).

: Est l'efficacité d'imputation de la batterie.

:Est l'efficacité se déchargeant de la batterie.[20]

II.2.4.Contrôle Électronique

L'électronique de contrôle et l'ordinateur prennent la puissance étant produite


par le panneau solaire et le conditionnent pour l'utilisation par les moteurs de
système d'osmose inverses et les pompes. Dans cette partie des algorithmes de
contrôle modèles, différents peut être mis en œuvre pour contrôler le point
d'exploitation du système PV OI.

Puisque les systèmes considérés n'utilisent pas ici de batteries et la conversion de


puissance n'est pas parfaite, la relation suivante est utilisée :

(2.13)

44
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Où :

est la tension du moteur,

est le courant du moteur et

est l'efficacité de conversion de puissance du module solaire au moteur,

et sont la tension et le courant du module solaire calculé par les


équations (2.9) et (2.10).

II.3. Moteur

Un modèle statique simple du moteur, avec la résistance du moteur supposée


constante, a été utilisé pour évaluer la performance du système. Le moment de
torsion de puits τ Peut être exprimé utilisant l'équation suivante :

(2.14)

Où :

est le courant du moteur,

est la perte lié au courant

sont le moment de torsion constant.

L'interne en-arrière-EMF est supposé proportionnel à la vitesse du rotor Via la


vitesse du moteur constant comme indiqué :

(2.15)

La tension terminale du moteur peut être calculée en ajoutant la perte de


tension résistive à arrière-EMF , comme indiqué :

(2.16)

45
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Où est la résistance du moteur en Ohm.

II.4.Pompe

En raison des pressions et des débits impliqués dans le système d'osmose


inverse, des pompes de déplacement positives sont généralement utilisées. Le débit
produit par un déplacement positif pompe est trouvé utilisant :

(2.17)

Où est la vitesse de pompe dans des tours par minute, est le déplacement de la
pompe volumétrique par révolution, st le coefficient de glissement pompe, est la
viscosité dynamique de l'eau, est la différence de pression à travers la pompe,
et est la perte de flux en raison de restriction d'écoulement d'entrée.

On peut donner le moment de torsion exigé par une pompe de déplacement


positive :

(2.18)

Où est le coefficient de traînée visqueuse, est le coefficient de frottement de la

géométrie de la pompe, et est le moment de torsion de pompe constant. Puisque le


moteur et la pompe partagent le même puits, le moment de torsion du moteur et le
moment de torsion de pompe sont égaux. [20]

II.5. Récupération d'énergie

Il existe plusieurs types et dispositifs de récupération d'énergie d'osmose


inverses. Dans ce qui suit, seulement deux types sont présentés.

II.5.1 Pompe de clark


La Pompe de clark est un échangeur de pression de ratio fixe consistant de deux
pistons connectés avec une tige, comme représenté sur la Figure 2.3. Lorsque le
piston arrive en fin de déplacement, Une valve faisant marche arrière commute des
rapports d'échappement et la saumure, Et le piston renverse la direction. La zonede

46
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

la tige change les zones effectives de chaque côté du piston, Et le dispositif ajoute
l'énergie dans l'alimentation de pression moyenne à l'énergie dans le concentré,
Production d'eau à une pression plus haute que le concentré.

Figure 2.3: Base Mécanique de pompe de Clark.

Rt :: est le taux de récupération d'un système d'osmose inverse utilisant la pompe de


Clark est défini comme [22] :

(2.19)

Où : est la surface du piston,

: est la surface de la tige de liaison,

: est le débit de l'eau douce,

et Qf est le débit d'alimentation de pression moyen.

En utilisant le taux de récupération, les relations pour le débit d'eau douce et le

débit de saumure , respectivement, sont [22] :

(2.20)

(2.21)

47
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Où est les débits de fuite dans la pompe de Clark, trouvée empiriquement


l'utilisation [19] :

(2.22)

Où : est la pression de l'eau d'alimentation d'entrée dans l'équipement sous


pression OI.

(2.23)

Où : : est la pression de l'eau d'alimentation l'entrée dans la pompe de Clark,

: est la pression de la saumure entrant dans la pompe,

est la pression de la saumure quittant la pompe

et est les chutes de pression dans la pompe. Les chutes de pression sont définies
empiriquement utilisant [23] :

(2.24)

Où : est le débit d'alimentation en L/s et en bar.

II.5.2. Les turbines Pelton

Les turbines Pelton sont utilisées depuis très longtemps pour la production
d’énergie électrique sur les sites de montagne caractérisées par de faibles débits et
de grands dénivelés. Leurs caractéristiques sont relativement des unités de
dessalement d’eau de mer par osmose inverse.

Dans la turbine Pelton, toute l’énergie potentielle est transformée en énergie


cinétique. La vitesse de l’eau à la sortie de la buse Vj ne dépend que de la pression
H:

Soit :

(2.25)

(2.26)

48
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

en m/s, H en mètres.

Le diamètre de la roue est la caractéristique principale :

(2.27)

Avec :

: vitesse périphérique de la roue en m/s ( = 0.48 ).

N : vitesse de rotation en tr/min. [10]

II.6.Membrane d'Osmose Inverse


Vu la complication des stations d’osmose inverse, nous avons opté pour un
modèle mathématique simplifié. Il est basé sur la solution diffusion et permet de
calculer le débit des perméats (Débit du solvant et du soluté) connaissant certains
paramètres : propriétés du soluté et du Solvant, salinité, surface d’échange et la
pression exercée sur la membrane.

II.6.1. Equations de transport

Le modèle de transfert de masse utilisé est le modèle de solution-diffusion.


Le flux du solvant , qui est généralement l'eau, peut être exprimé par la première
loi de Fick's. Il dépend de la pression transmembranaire et de la pression osmotique
des deux côtés de la membrane (côté alimentation et côté perméats [24] :

(2.28)

est la constante de perméabilité de l’eau.

Représente la différence de la pression osmotique des deux côtés de la


membrane. Elle est exprimée comme suit :

(2.30)

L’indice F est utilisé pour l’alimentation (Feed) et l’indice P pour le perméat. Pour
des solutions de concentration moyennes, la pression osmotique peut être exprimée
par une relation linéaire de la concentration du soluté [25]

49
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

(2.31)

Où κ est un coefficient de proportionnalité [25]-[26]


La substitution de l’équation (2.31) dans l’équation (2.28) donne :

(2.32)

est la différence de concentration du soluté à travers la membrane. Elle est


exprimée comme suit :

(2.33)

Sont les concentrations du soluté dans l’alimentation et le perméat


respectivement : Le débit volumique est exprimé da la manière suivante :

(2.34)

: est la surface d’échange de la membrane et est la masse volumique de l’eau.


Pour le flux massique du soluté, la différence du potentiel chimique due à la pression
est négligeable. Ainsi, la force motrice est exprimée entièrement par la différence de
concentration.

En utilisant la loi de Fick, le flux massique du soluté est :

(2.35)

Où est le coefficient de perméabilité du soluté. Il est fonction de la composition du


soluté et de la structure de la membrane.

Le débit massique du soluté est exprimé comme suit :

(2.36)

Le taux de rejet de la membrane a été défini dans le chapitre II par la fraction du


soluté présente dans la solution qui est stoppée par la membrane.

(2.37)

50
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

En utilisant les relations développées ci-dessus, le taux de rejet du soluté est


exprimé comme suite :

(2.38)

Reprenons l’équation (2.32)et remplaçons par son expression (équation 2.33) :

(2.39)

Est le flux massique du perméat (solvant). L’expression du débit volumique peut


être obtenue en multipliant le flux massique par la surface d’échange et en le divisant
par la masse volumique.

(2.40)

est connue, c’est la concentration du soluté dans la charge. est la


concentration massique volumique du produit obtenu (eau dessalée). Elle peut être
exprimée par le rapport du débit du solvant sur le débit du solvant (équation 2.36).

(2.41)

De la même manière, on réécrit l’équation du débit massique du soluté :

(2.42)

On obtient alors le débit volumique total du perméat (eau + soluté) :

(2.43)

L’équation du bilan de matière global permet d’écrire :

(2.44)

: débit volumique du retentât.

: débit volumique de l’alimentation.

51
Chapitre 2 : Modélisation du système osmose inverse photovoltaïque (OI/PV)

Les équations (2.1 à 2.44) sont un ensemble complexe d'équations statiques dont la
solution a été mise en œuvre dans Matlab.

52
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

CHAPITRE 3 :

RESULTATS ET INTERPRETATIONS

1. Introduction

Dans ce chapitre, nous présenterons la méthodologie que nous avons suivi


pour résoudre l’ensemble d’équation développés dans le chapitre précédent. Nous
allons présenter les différents résultats obtenus pour chaque sous modèle
développé ainsi que pour le modèle global, tels que l’irradiation solaire, le
rendement de système photovoltaïque et la quantité d’eau produite par le système
de dessalement basé sur le principe d’osmose inverse.

2. Méthodologie

Pour chaque sous-modèle mathématique que nous avons exposé dans le


chapitre II, nous avons réalisé son algorithme correspondant. Pour l’éclairement
global, l’algorithme réalisé est évoqué ci-dessous :

53
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Début

Introduction du site Φ ,Lg,Ls

Introduction de journée n

β=φ

Etat de ciel a,b

Initialisation de temps

Calcul de θ,α,Rc,Rs

L’éclairement directe, diffus et global

t<Tcouc

Résultats

Figure 3.1 : Algorithme de l’éclairement

L’algorithme utilisé pour la simulation des performances des deux autres sous-
modèles du système photovoltaïque et osmose inverse est représenté ci-dessous :

54
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Début

Les paramètres de panneau photovoltaïque

Longueur, largeur, Ac, NOCT, Rs, Rsh

Les paramètres de la pompe et moteur

Cd ,Cs,D,I0,Kt,Kv,Rm

Les paramètres d’osmose inverse

A, B, Ct, Rt ,Se

Calcul de courant du module et la tension de


module

Calcul de :

La tension de moteur (Vmoteur)

Débit de la pompe (Q)

La récupération d’énergie

Taux de récupération de pompe de clarck(Rt)

Calcul:

Débit de perméat, (Qp)

Fin

Figure 3.2 : Algorithme de système PV-OI

55
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

2.1. Description de la station de dessalement référence

La première partie consiste en présenter les résultats de notre model élaboré.


A cet effet, une petite station de dessalement en osmose inverse a été choisie
comme référence dont les caractéristiques géométriques et techniques sont
illustrées par le tableau suivant :

2.1.1. Station de dessalement choisie comme référence

Le système choisi comme référence dans cette étude est conçu pour produire
1500L/J l’eau potable. Il est composé d’un system solaire photovoltaïque d’une
pompe d’un moteur et de membrane d’osmose inverse. Le tableau suivant présente
les caractéristiques principales de la station étudiée.

Composant Caractéristiques Valeur


Panneaux solaire AcSurface de cellule PV, 1.489×10-3
C0la lumière actuel constant 3.318 (A/W)
NOCTLa température cellulaire 45°C
normale d'exploitation
ncellnuméro du cellules connecté 72
en série
nstringnuméro des séries du cellules 1
connecté en parallèle
Rsrésistance de série cellulaire 1.911×10-3 (Ω)
solaire
Rshrésistance de dérivation de 1296 (Ω)
cellules solaires
Pompe et moteur Cdcoefficient de traînée visqueuse 3.803×10-4 (N.m/bar.L)
CfCoefficient de frottement de
4.033 (N.m/bar.L)
pompe
CsCoefficient d'erreur de pompe
3.361×10-10
Dle déplacement volumétrique par
2.60×10-3(L/rev)
révolution de la pompe

KtMoment de torsion du moteur 2.252 (A/N.m)


constant
Kvla vitesse de moteur 1.824 (rev/V.s)

56
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Rmrésistance de moteur 0.1546 (Ω)


Tcmoment de torsion de pompe 0.05 Nm
Membrane A perméabilité de l’eau dans la 3.111×10-4 (L/m2.bar.s)
d’osmose inverse membrane
B perméabilité de cel dans la 1.9481×10-5 (L/m2.s)
membrane
SEsurface de la membrane 2.8 m²

Autre Cfconcentration de cel dans l’eau 35000 mg/L


caractéristique d’alimentation
Rttaux de récupération de pompe 0.090
de clarck

Tableau3.1 : Caractéristiques de la station OI étudiée

3. Résultats et discussions
3.1. Résultats du model d’éclairement

Nous avons choisi la région de de Bouismail(w. de Tipaza) pour étudier la variation


de l’éclairement direct et global en utilisant le model de Brichambaut. Les résultats
sont donnés par les figures ci-dessous.

1200
éclairement global en fonction de temps
janvier
fevrier
mars
avril
1000
mai
é c la ire m e n t g lo b a l [ w /m 2 ]

juin
juillet
août
800 septembre
octobre
novembre
décembre
600

400

200

0
4 6 8 10 12 14 16 18 20

temps[h]

57
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Figure 3.1:Graphe d’éclairement global en fonction du temps pour le site de


Bousmail
éclairement direct en fonction de temps
1000
janvier
fevrier
900
mars
avril
800 mai
éclairement direct [w/m2]

juin
juillet
700 août
septembre
octobre
600
novembre
décembre
500

400

300

200

100

0
4 6 8 10 12 14 16 18 20

temps[h]

Figure 3.2: Eclairement direct en fonction du temps pour le site de Bousmail.

On remarque que les graphes de l’éclairement direct et l’éclairement global ont


une forme en cloche pour tous les jours de l’année. On constate aussi que
l’éclairement est minimal au mois de décembre et maximal ou mois de juin, tandis qu’il
est moyen au printemps et en automne.

1.1. Résultats du model photovoltaïque

Le graphe caractéristique des panneaux photovoltaique est cel de (I-V), l’intensité du


courant en fonction de la tension ainsi que la puissance produite en fonction de la
tension, comme indiquent les figures 3.3 et 3.4.

Figure 3.3 : graphe caractéristique du panneau photovoltaique étudié

58
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Figure 3.4 : Le courant produite par les panneaux photovoltaique en fonction de la


tension

6
jenvier
fevrie
mars
5 avril
mai
(Iph) La lum ière c ellulaire s olaire a produit le c ourant(A )

juin
juillet
aout
4 septembre
octobre
novembre
décembre
3

0
5 10 15 20
temps(h)

Figure 3.5 : La lumière cellulaire solaire produit le courant en fonction de temps

59
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

lapuissance en fonction de temps


9000

8000

7000

6000
puissance(w)

5000

4000

3000

2000

1000

0
5 10 15 20
temps(h

Figure 3.5:Graphe de la puissance de system PV en fonction du temps pour le site


de Bousmail.

On remarque que les graphes de la puissanceont une forme en cloche pour


tous les jours de l’année. On constate aussi que la puissance est minimal au mois
de décembre et maximal ou mois de juin, tandis qu’il est moyen au printemps et en
automne et Cette ligne représente la moyenne de la puissance dans le mois au
cours duquel un éclairement minimal, ce qu’il faut prendre en considération lors ddu
dimensionnement du générateur photovoltaique ( Nombre de panneaux requis)

En ce qui concerne le système osmose inverse considéré dans notre étude,


les graphes 3.6 jusqu’au 3.14 présentent les performances de ce dernier au niveau
de la membrane ainsi que le récupérateur d’énergie (pompe de clarck)

60
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

22
moment de torsion exigé par une pompe(Nm)

20

18

16

14

12

10
25 30 35 40 45 50
la pression (bar)

Figure 3.6 :Moment de torsion exigé par une pompe on fonction de pression

200

180
Le flux d'eau douce de la membrane(l/h)

160

140

120

100

80

60

40

20

0
40 50 60 70 80 90 100
la pression (bar)

Figure 3.7 : Le flux d'eau douce de la membrane en fonction de la pression.

61
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Les figures 3.6 et 3.7 présentent l’influence de la pression de fonctionnement


sur la torsion de la pompe haute pression ainsi que sur le flux d’eau douce produite
par la membrane. On remarque que le moment de torsion exigé par une pompe et le
flux d'eau douce de la membraneaugmente linéairement avec l’augmentation de la
pression.

Le choix de la pression de fonctionnement doit être basé sur ces deux


figures. Ce qui influe sur la consommation énergétique et par la suite sur le coùt de
l’eau produite

12

11
des chutes de pression dans la pompe(bar)

10

3
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck

Figure 3.8 : Perte de pression dans la pompe en fonction de taux de récupération de


la pompe de clarck.

Les pertes de charge au niveau des pompes haute pression est un paramètre
important, ce qui est présenté en fonction du taux de récupération par la figure 3.8.
On constate que les chuts de pression diminue si le taux de récupération augment

62
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

42

pression de leau dalimentation lentrée(bar) 41

40

39

38

37

36

35

34
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck

Figure 3.9 : La pression de l’eau d’alimentation d’entré en fonction de taux de


récupération de pompe de clarck.

La pression de l’eau d’alimentation est un paramètre décisif. La figure 3.9 le


présente en fonction du taux de récupération. On constate que la pression de l’eau
d’alimentation d’entré augmenté si le taux de récupération augmente

63
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

72

71.5

71

70.5
débit perméat(l/h)

70

69.5

69

68.5

68
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 0.08 0.085 0.09
Le taux de récupération de pompe de clarck

3.10 : Le débit du perméat en fonction de taux de récupération de pompe de clarck.

On ne constate que le débit de perméat augment presque linéairement avec


l’augmentation detaux de récupération de pompe de clarck.

64
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

10

9.5

9
Débits de fuite dans la pompe de clarck (l/h)

8.5

7.5

6.5

6
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
des chutes de pression dans la pompe(bar)

Figure 3.11 : le Débits de fuite dans la pompe de clarck en fonction des chutes de
pression dans la pompe

On constate que le Débits de fuite dans le pompe de clarck est augmenté en fonction
des chutes de pression.

65
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

0.045

0.04

0.035
CP(g/l)

0.03

0.025

0.02
2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
surface de membrane (m2)

Figure 3.12 : le CP(la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de surface
de la membrane.

66
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

0.035

0.03
CP(g/l)

0.025

0.02
0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95
facteur de concentration de polarisation

Figure 3.13 : le CP(la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de facteur
de concentration de polarisation

0.035

0.03
CP(g/l)

0.025

0.02
0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95 1
TCF

Figure 3.14 : Le CP (la concentration de sel dans l’eau douce) en fonction de TCF

67
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Dans les figures (3.12/3.13/3.14) le CP augmente linéairement avec


l’augmentationde la surface de la membrane, lefacteur de concentration de
polarisation et le TCF respectivement.

68
Chapitre 3 : Résultats et interprétations

Conclusion générale

Le but de ce travail était de développer un modèle mathématique décrivant le


procédé d’osmose inverse fonctionnant en énergie solaire et plus précisément un
système photovoltaïque. Pour ce faire trois sous-modèles ont été élaborés, chacun
représente un composant de la station étudiée.
Il est utile de noter que le sous- modèle du système osmose inverse
photovoltaïque comporte trois sous-modèles pour chacun de ses composants
essentiels (récupération, pompe et membrane). Un programme en MATLAB a été
développé afin d’estimer les différentes performances du système considéré dans
cette étude.
Une petite station a été choisie pour valider notre programme de calcul. La
difficulté que nous avons rencontré est la validation de nos résultats car la station de
dessalement de l’UDES n’est pas encore prête pour mener l’étude expérimentale
comme prévue.
Dans ce travail, un ensemble de taches ont été exécutées et de conclusion tirées :
• La modélisation mathématique suivie par une simulation numérique d’une
variation annuelle d’éclairement direct et global.
• La modélisation mathématique suivie par une simulation d’un générateur
photovoltaïque.
• La modélisation mathématique suivie par une simulation dynamique d’un
system osmose inverse: on obtient, comme résultat la variation de la
consommation énergétique et la production journalière de cette station ainsi
quelques autres paramètres importants.

69
[1] Kettab A., Ait Mouhoub D., Ouarda T., Bobbee B., Contribution à l’étude du phénomène de la
sécheresse sur les régions littorales de l’Algérie, février (2004).

[2] [Farid TATA-DUCRU Janvier 2009 : « Dessalement de l'eau de mer bilan des dernières
avancées technologiques ; bilan économique ; analyse critique en fonction des contextes »
Agence Française de Développement]
[3] [« larbaouikarima»universitéhassiba ben bouali-chlef : analyse de la condensation de vapeur
d’eau en présence de gaz non condensable dans un système de dessalement integré]

[4] [http://www.swim-sm.eu/files/BAT_on_Desalination_Final_FR.pdf
Version RÉVISÉE du Rapport final Évaluation des meilleures technologies disponibles pour le
Dessalement en zones rurales/locales]

[5] [http://www.lycee-kerichen.org/dossiers/ProjetInde/page5.html]

[6] [Jean-Pierre Méricqle 9 décembre 2009 : « Approche intégrée du dessalement d'eau de mer :
Distillation membranaire sous vide pour la réduction des rejets salins et possibilités de
couplage avec l'énergie solaire » THÈSE En vue de l'obtention du Doctorat de l’université de
Toulouse ; Génie des Procédés et de l'Environnement.]

[7] [http://www.lenntech.fr/procedes/pesticide/nanofiltration/nanofiltration-fr.htm]

[8] Les cours de professeur monsieur CHIBOUB FELALH de la licence 2012.

[9] http://www.lenntech.fr/procedes/dessalement/osmoseinverse/dessalement/osmoseinverse
procede-de-dessalement.htm#ixzz2xlj4eYjy consulté le 08/04/2014.

[10] <Alain Maurel> dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtre et autre procédés non
conventionnels d’approvisionnement en eau douce <2eme édition>

[11] [http://www.hydranet.net Traitement des eaux potables Osmose inverse]

[12] http://www.lenntech.fr/francais/membrane-technologie.htm

[13] (https://dessalement.wordpress.com/losmose-inverse/ )

[14] A.KettabandM.Metaiche, Dessalement en Algérie : Situation actuelle et programme de


développement, conference (2004).

[15] H.LuganandK.Fethi, Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres par osmose inverse:
les bonnes pratiques d’ingénierie (workshope), MEDRC (27-3)(2008).

[16] Station de dessalement d’eau de mer : benisaf Algérie 200.000 m3/j, Conférence WEX
NorthAfrica2013, http://www.cuniv-aintemouchent.dz/files/eau42014.pdf

[17] H.Boyé, Eau, énergie, dessalement et changement climatique en Méditerranée, Plan


Bleu(2008)

[18] S.Kehal, Rétrospective et perspectives du dessalement en Algérie, Desalination 136 (2001)


(35- 42)
[19] S. Moussaoui, L’Algérie investit gros dans le dessalement de l’eau de mer(2008).

[20] [photovoltaic reverse osmosis- Feasibility and a pathway to developtechnology / Amy M.


Biltona*,LeahC.Kelleyb ,Steven Dubowskyb ].

[21] [ thermodynamicanalysis of a reverse osmosisdesalination unit withenergyrecovery système


/ A.AL-Zahrani,J.Orfi*, Z.AL-Suhaibani,B.Salim and H. AL-Anasry ].

[22] [Thomson AM. Reverse-osmosisdesalination of seawaterpowered by photovoltaicswithout


batteries. Ph.D. thesis, LoughboroughUniversity; 2003].

[23] (C.Koroneos,G.Roumbas,A.Dompros
/renewableenergydrivendesalinationsystemsmodelling./journal of cleaner production 15
(2007) 449_464)

[24] N.M. Al-Bastaki and A. Abbas, Predicting the performance of RO membranes,


Desalination,132, 181–187, 2000

[25] N. Al-Bastaki ans A. Abbas, Long-term Performance of an Industrial Water


Desalination Plant, Chemical Engineering and Processing, 43(4), 555-558, 2004

[26] [ / A. Abbas, Simulation and Analysis of an Industrial Water Desalination Plant,


Chemical Engineering and Processing, 44 (9), 999-1004, 2005.].

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