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Serie 5 FAMILLE LIBRE

Ce document contient 11 exercices portant sur des espaces vectoriels de dimension finie. Les exercices traitent de sujets comme les familles libres, les bases, les sous-espaces vectoriels, les endomorphismes et leurs matrices dans différentes bases.

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INSAT — DGIM — MPI

TD 5: Espaces vecto-
riels de dimension finie
A.U. 2023-2024

Exercice 1

Dans le R−espace vectoriel E, les familles suivantes sont elles libres?

1. E = R3 ,

(a) v1 = (1, 1, 0) , v2 = (0, 1, 1) etv3 = (1, 0, 1)


(b) v1 = (−1, 1, 0) , v2 = (1, 2, 1) etv3 = (−2, −1, −1)

2. E = F (R, R) ,

(a) f1 : x 7−→ cos2 x ; f2 : x 7−→ cos 2x ; f3 : x 7−→ 1.


(b) f1 : x 7−→ cos x ; f2 : x 7−→ sin x ; f3 : x 7−→ 1.

Exercice 2

1. Pour quelles valeurs du réel m, les vecteurs (m, 1, 1) , (1, m, 1) et (1, 1, m) forment-ils une
base de R3 .

2. Soient
v1 = (1, −3, 2, 1) et v2 = (2, 6, −4, −2) .

(a) Vérifier que v1 et v2 sont linéairements indépendants.


(b) Déterminer v3 et v4 pour que la famille (v1 , v2 , v3 , v4 ) forme une base de R4 .

Exercice 3

Soient Q = (X − 2) (X − 3) et E = {P ∈ R [X] / deg P ≤ 6 et P (2) = P (3) = 0} .

1. Montrer que E est un R−e.v.



2. Montrer que F = Q, XQ, X2 Q, X3 Q, X4 Q est libre.

3. Montrer que E = Vect(F).

4. En déduire dim E.

Exercice 4

Soit E = (x, y, z) ∈ R3 / x + 2y + z = 0

1. Montrer que E est un sous espace vectoriel de R3 et déterminer sa dimension.

2. Déterminer un s-e-v F de R3 tel que R3 = E + F.


Algébre

3. Déterminer un s-e-v F1 de R3 tel que R3 = E ⊕ F1 .

4. Déterminer 2 s-e-v E1 et E2 de R3 tels que E = E1 ⊕ E2 .

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5. Que peut-on dire de E1 + E2 + F1 .

Exercice 5

Soient E1 = R3 et E2 = R2 munis des bases canoniques respectives B1 = (e1 , e2 , e3 ) et B2 =


(u1 , u2 ) et soit f ∈ L (E1 , E2 ) définie par la matrice
 
2 −1 1
A = mat (f, B1 , B2 ) =
3 2 −3

On considère les vecteurs e′1 = e2 + e3 , e′2 = e1 + e3 , e′3 = e1 + e2 , v1 = 21 (u1 + u2 )


et v2 = 12 (u1 − u2 ) .

1. Déterminer f (x, y, z) pour (x, y, z) ∈ E1 .

2. Montrer que B′1 = (e′1 , e′2 , e′3 ) forme une base de E1 et donner mat (f, B′1 , B2 ) .

3. Montrer que B′2 = (v1 , v2 ) forme une base de E2 et donner mat (f, B′1 , B′2 ) .

Exercice 6

Soit f ∈ L R3 définie par f (x, y, z) = (x − y + z, −x + y + z, 2z).

1. Donner la matrice A de f dans la base canonique.

2. Quel est le rang de f.

3. Montrer que f ◦ f = 2f

4. Montrer que Imf et ker f sont supplémentaires dans R3 .

5. En déduire que R3 = ker f ⊕ ker (f − 2Id) .

Exercice 7

Soit l’application linéaire, de R3 dans R4 munis de leurs bases canoniques respectives, repre-
sentée par la matrice  
1 2 5
 2 −1 5 
A=  1 −3

0 
−1 2 −1

1. Quelle est l’image du vecteur v = (3, 1, −1) par f.

2. Déterminer le rang de f.

3. Donner une base de Imf puis une base de ker f.

Exercice 8

Soit f ∈ L R3 dont la matrice dans la base canonique est
 
1 3 −3
1
A =  1 3 −1 
2
−2 2 0

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1. On pose E1 = ker (f − idR3 ) , E2 = ker (f + idR3 ) et E3 = ker (f − 2idR3 ) .
Donner des vecteurs u1 , u2 et u3 tels que Bi = (ui ) soit une base de Ei .

2. Vérifier que B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de R3 .

3. Écrire la matrice D de f dans la base B.

4. Donner la matrice P telle que A = PDP−1 .

5. En déduire les suites (un )n∈N , (vn )n∈N et (wn )n∈N définies 
par:
 2un+1 = un + 3vn − 3wn
u0 = 1, v0 = 2 et w0 = −1 et les relations de récurrences: 2vn+1 = un + 3vn − wn

wn+1 = −un + vn

Exercice 9

Soit E un R−espace vectoriel et soit B = (e1 , e2 , e3 , e4 ) une base de E. I. On considère les


vecteurs e′1 , e′2 , e′3 et e′4 de E définis par
 ′

 e = e 1 − e2 + e3
 ′1
e2 = e2 + αe4
avec α ∈ R.

 e′3 = e2 − 2e3 − e4
 ′
e4 = e1 + αe2

On pose B1 = (e′1 , e′2 ) et B2 = (e′3 , e′4 ) .


1. Pour quelles(s) valeur(s) de α, les deux familles B1 et B2 sont-elles libres?
On suppose dans la suite que α = 0.

2. Montrer que B′ = (e′1 , e′2 , e′3 , e′4 ) est une base de E.

3. On pose F1 = ⟨e′1 , e′2 ⟩ et F2 = ⟨e′3 , e′4 ⟩ .


Montrer que F1 et F2 sont supplémentaires dans E.

4. Soit F = {(x, y, z, t) ∈ E / x − y + z − t = 0} .

(a) Montrer que F est un sous espace vectoriel de E.


(b) Donner une base de F et calculer sa dimension.

II. Soit f, l’endomorphisme de E, donné par

f (x, y, z, t) = (−x + 2z − 4t, −y − 2z + 2t, z, t) .

1. Déterminer ker f.

2. Donner la matrice A de f dans B.

3. Calculer A2 .

4. Montrer que f est un automorphisme.

5. Déterminer l’expression de f−1 , l’application réciproque de f.

6. Soit A′ = mat (f, B′ ) . On se propose de déterminer A′ .

(a) Donner la matrice de passage de B à B′ . On notera P = P ↷ ′ .


BB

(b) Déterminer la matrice de passage de B à B. On notera Q = P ↷′ .
BB

page 3/5
(c) Exprimer A′ à l’aide des matrices P, A et Q.
(d) Déterminer A′ .

7. On considère le vecteur u ∈ R4 vérifiant f (u) = e′1 + e′2 + e′3 + e′4 .

(a) Trouver x′ , y′ , z′ , t′ les coordonnées de u dans la base B′ .


(b) Déduire x, y, z, t les coordonnées de u dans la base B.

Exercice 10

On considère le R-espace vectoriel R3 , muni de sa base canonique B = (e1 , e2 , e3 ) .


Soit f, l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique est
 
2 3 9
A = mat (f, B) =  −1 −2 −9 
1 1 2

1. Pour (x, y, z) ∈ R3 , déterminer f (x, y, z) .

2. Montrer que f est un automorphisme de R3 .

3. On considère les vecteurs

e′1 = (3, −3, 1) , e′2 = (1, −1, 0) , e′3 = (−3, 4, −1) .

Montrer que B′ = (e′1 , e′2 , e′3 ) forme une base de R3 .

4. Soit A′ = mat (f, B′ ) . On se propose de déterminer A′ par deux méthodes.

(a) Donner la matrice de passage de B à B′ . On notera P = P ↷ ′ .


BB

(b) Déterminer la matrice de passage de B à B. On notera Q = P ↷′ .
BB
(c) Exprimer A′ à l’aide des matrices P, A et Q.
(d) Déterminer A′ .
(e) Calculer f (e′1 ), f (e′2 ), f (e′3 ) et retrouver A′ .
(Indication: exprimer f (e′1 ), f (e′2 ) , f (e′3 ) à l’aide de e′1 , e′2 et e′3 ).

5. On considère le vecteur u ∈ R3 vérifiant f (u) = e′1 + e′2 + e′3 .

(a) Trouver x′ , y′ , z′ les coordonnées de u dans la base B′ .


(b) Déduire x, y, z les coordonnées de u dans la base B.

6. Montrer que f3 − 2f2 − f = −2IdR3 .

Exercice 11

1. Soit la matrice  
1 −1 m−2
Am =  2 m−4 −2  ; m ∈ R.
m+2 −4 −3

(a) Discuter suivant les valeurs de m le rang de Am .


(b) Déduire que la matrice Am est inversible si et seulement si m ∈ R − {1, 2} .

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2. Pour m ∈ R, on considère le système

 x − y + (m − 2) z = 0
(Sm ) : 2x + (m − 4) y − 2z = 0 .

(m + 2) x − 4y − 3z = 0

Résoudre (Sm ) dans les cas suivants:

(a) m = 1.
(b) m = 2.

3. Soit E un R−espace vectoriel de dimension 3 et soit B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E.


Notons fm l’endomorphisme de E défini par

 fm (e1 ) = e1 + 2e2 + (m + 2) e3
fm (e2 ) = −e1 + (m − 4) e2 − 4e3 ; m ∈ R.

fm (e3 ) = (m − 2) e1 − 2e2 − 3e3

(a) Ecrire la matrice de fm dans la base B.


(b) Pour quelles valeurs de m l’application fm est-elle bijective?
(c) On suppose que m = 1.
i. Donner une base de chacun des sous espaces ker f1 et Imf1 .
ii. Montrer que dim (ker f1 + Imf1 ) = 2 et déduire dim (ker f1 ∩ Imf1 ) .
(d) On suppose que m = 2.
i. Donner une base de chacun des sous espaces ker f2 et Imf2 .
ii. Montrer que dim (ker f2 + Imf2 ) = 3 et déduire dim (ker f2 ∩ Imf2 ) .
(e) On suppose que m ∈ R. Donner, avec justification, toutes les valeurs de m pour
lesquelles on a ker fm ⊕ Imfm = E.

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