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Résumé CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D'ENERGIE-1

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Résumé d'unité : consommation de la matiére organique et flux d’énergie SVT.NUM, UNITE 1 : CONSOMMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE Les végétaux utilisent le CO» atmosphérique (autotrophes) et énergie lumineuse (phototrophes) pour produire leur matiére organique. Pour cela I'énergie lumineuse est transformée en énergie chimique pour la production d'ATP. Tandis que les cellules des hétérotrophes, sans pouvoir d'utiliser énergie lumineuse doivent extraire leur énergie (ATP) a partir des nutriments. Chapitre 1 : les réactions responsables de la libration de I'énergie emmagasinée dans la matiére organique au iveau de la cellule Introduction : L’approvisionnement énergétique des cellules est assuré par loxydation des métabolites (glvcose) par deux phénomenes : © La respiration cellulaire : c’est une oxydation compléte de matiére organique (glucose) en milieu aérobie (présence de 1'0,), elle nécessite ’intervention des mitochondries et produit une quantité importante d’énergie (38 ATP) en libérant le CO; et le H.O (déchets minéraux sans énergie). GoH::04 + 602 + 38 ADP + 38 Pi > 6CO, + 6H:0 + 38ATP + La fermentation; c'est une oxydation incompléte (partielle) de mati¢re organique en milieu anaérobie (absence d’0:), elle se déroule dans ’hyaloplasme et produit une faible quantité d’éne (2aTP) et des molécules organiques contenant encore une énergie potentielle (éthanol ou I’acide lactique). + La fermentation alcoolique : CsH::0; + 2ADP+2Pi ——-> 2 C:HsOH + 2CO, + 2ATP + La fermentation lactique : CcHi:Os + 2ADP + 2Pi ——--——---> 2. CH;-CHOH-COOH + 2ATP- 1. Les étapes de dégradation du glucose par la respiration et la fermentation: 1. Laglycolyse dans rhyaloplasme : C’est une étape commune la respiration et a la fermentation, qui dégrade tune molécule de glucose (CH..0s) en deux molécules d’acide pyruvique (CH;COCOOH), avec réduction de 2 NAD" en 2 NADH et la phosphorylation de 2 ADP pour la synthase de 2ATP. Réaction de la glycolyse : CcH.0, + 2ADP + 2Pi +2NAD' -— 2CHsCOCOOH + 2ATP + 2NADH,H* Réaction de la réduction de NAD": NAD’ +2H" +2e- > NADH,H* Réaction de phosphorylation d’ADP:: ADP + Pi + 35,5Kj -> ATP + H:0 2. Le devenir de acide pyruvique ih s ‘ SGOT) aon En_absence d’O,: lors de la fermentation alcoolique ou ssn Gf coat lactique, acide pyruvique accepte les électrons et les protons issus de réoxydation de NADH,H" dans hyaloplasme. Ta oo ¥ Enprésence d’O, :I'acide pyruvique subit une dégradation complete dans la matrice mitochondrial + Transformation de l'acide pyruvique en acétylcoenzyme A dans la matrice : CH;COCOOH + CoA + NAD'——-> CH;CO-CoA + NADH; + CO; + Cycle de KREBS dans la matrice : (CH;CO-CoA + 3NAD* + FAD + ADP + Pi + 3H20 ---> 2CO; + 3NADH,H" + FADH; + ATP + CoA-H Pr. Mohammed ELMEKNASSIA 1 Résumé d'unité : consommation de la matiére organique et flux d’énergie SVT.NUM, + Phosphorylation oxydative : oxydation des coenzymes réduits (NADH,H" et FADH;) formées lors des étapes précédentes et réduction d’O2, accompagnée d'une production d’ATP. Hyaloptasme space inter men { { = NAD'+ 2H" FAD + 24° HO-\_2° Oxydation des coenzymes NADH,H’ et FADH: ——-> flux d’électrons & travers la chaine respiratoire de la membrane interne de l2 mitochondrie jusqu’a O: qui sera réduit en H,0 ——-> pompage des protons H" vers l'espace jermembranaire > gradient de protons H* de part et d’autre de la membrane interne de la mitochondrie ——-> > synthése d’ATP, retour de H’ de espace intermembranaire vers la matrice a travers les sphéres pédonculées 3, Les conditions permettant la synthése d’ATP : présence de ADP et Pi ; concentration de H’ dans espace intermembranaire est supérieure & celle dans la matrice ; passage de H" & travers les sphéres pédonculées Bilan énergétique de Ia respiration et de Ia fermentation : eS) + Lors de la fermentation, loxydation d’une molécule de glucose produit 2 ATP (glycolyse). et + Lors de la respiration, l'oxydation d'une molécule de glucose permet la production de 10 NADH,H' et 2 FADH:, et la synthase de 2ATP pendant la glycolyse et 2ATP pendant deux cycle de KREBS: ‘Avec, l'oxydation d’une molécule de NADH,H’ permet la synthése 3ATP ; 30 ATP <—-—---10 NADH, 4aTP < ~ 2 FADH: Et oxydation d'une molécule de FADH; permet la synthase 2ATP ; ATP c- ~aaTP Donc la respiration permet la synthase de 38 ATP. 38 ATP + Au cours de la respiration, le glucose est complétement dégradé en substance minérale (C02, H20) qui ne contient plus d’ énergie, avec synthase de 38ATP. Done le rendement énergétique de la respi 40,5%. 286K jonas 31008 + Au cours de la fermentation, le glucose est partiellement dégradé en | 2A1P (61K))~----> X molécules organiques contenant encore de énergie (éthanol ou acide lactique), avec synthase de 2ATP. 38ATP(LIS9KPen-e----> X Done le rendement énergétique de la respiration : X= 2,1%. Le rendement énergétique de la respiration est plus élevé que celui de la fermentation, et donc I'activité cellulaire Done I'énergie chimique libérée au cours de la respiration assure une activité cellulaire plus importante que la ferment Pr. Mohammed ELMEKNASSIA 2 Résumé d’unité : consommation de la matiére organique et flux d' énergie SVI.NUM 1, Quelques caractéristiques mécaniques de la contraction musculaire + Lorsqu’on stimule le muscle par une excitation unique efficace, on obtient un enregistrement appelé secousse musculaire (ou myogramme) composée des phases suivantes : © Phase de latence : c’est le temps entre le stimulus et la réponse du muscle © Phase de contraction : la phase au cours de laquelle la longueur du muscle décroit (augmentation de I'amplitude). © Phase de reldchement ; la phase au cours de laquelle le muscle reprend ses, dimensions initiales (diminution de I'amplitude). + amplitude des secousses musculaires augmente avec I'augmente de l'intensité d'excitation, cela est consécutive au recrutement d’un nombre croissant de fibres o La réponse musculaire & deux excitations efficaces de méme intensité est différente selon le moment oil intervient musculaires. fa 2 excitation : n A- Sila2!™* excitation est appliquée pendant la phase de reldchement dela 1* secousse, on observe une fusion incomplete (partielle) des deux secousses musculaires avec une augmentation de I'amplitude de la 2eme secousse. B- Sila 2*** excitation est appliquée pendant de la phase de contraction dela 1" secousse, on observe une fusion complete des deux secousses en une seule secousse d’amplitude plus grande, La 1° secousse musculaire est ajoutée & la 2° secousse, c’est le phénomene de sommation temporelle. é est différente selon la + La réponse musculaire a une série d’excitations efficaces successives et de méme inten: fréquence des excitations : A. Tétanos imparfait : myogramme obtenu quand la fréquence des excitations est faible, de telle sorte que chaque excitation se produit pendant la phase de relachement de la secousse relative & I'excitation précédente, et s’explique par fusion incomplete des secousses B- Tétanos parfait : myogramme obtenu quand la fréquence des excitations est forte, de telle sorte que chaque excitation se produit pendant la phase de contraction de la secousse relative & I'excitation précédente, et s‘explique par fusion compléte des secousses. latence et la phase de relachement). Pr. Mohammed ELMEKNASSIA 3 Résumé d'unité : consommation de la matlére organique et flux d’énergle SvT.NUM IL. Les phénomanes accompagnant la contraction musculaire + Les phénoménes thermiques : la contraction musculaire est accompagnée d’un dégagement de chaleur quise fait en deux temps : - Lachalew jale : chaleur de contraction et chaleur de relachement, lige & des réactions anaérobiques, de courte durée (0,3 5), et de grande amplitude. ~ Une chaleur retardée : se dégage aprés la secousse musculaire, durée (1.2 min) et de iée a des réactions aérobiques, de long je amplitude. + Les phénoménes chimiques: la contraction musculaire est accompagnée d’une augmentation de la consommation de glycose (du glycogéne) et I'02, de la libération de I'acide pyruvique. Ces phénoménes chimiques traduisent Voxydation du glucose qui produit ’énergie nécessaire a la contraction musculaire. e RV IML Structure et ultrastructure du muscle strié squelettique pit + Structure du muscle : Le muscle est constitué des fibres musculaires regroupées en faisceau, séparés par un tissu conjonctif contenant des nerfs et des vaisseaux sanguins. + Ultrastructure de la fibre musculaire: la fibre musculaire est une cellule géante allongée, limitée par le sarcolemme. Son sarcoplasme contient plusieurs noyaux disposés en périphérie, de nombreuses myofibrilles paralléles & V'axe d’allongement de la fibre, plus des mitochondries, des inclusions de glycogéne, de la myoglobine (fixation d’O2), et du réticulum sarcoplasmique (stockage des ions Ca™) qui entourent les myofibrilles. + Ultrastructure de la myofibrille : la myofibrille est constituée d’une alternance de bandes clairs (I) et de bandes sombres (A) : - _ Chaque bande sombre (A) présente au milieu une zone (H) ; = Chaque bande claire (I) présente au milieu un trait sombre appelé strie Z ; - La zone de la myofibrille délimitée par deux stries Z successives est un sarcomare. Celui-ci représente Vunité structurale et fonctionnelle de la fibre musculaire. = Les bandes sombres (A) contiennent a la fois les myofilaments fins d'actine et les myofilaments épais de la myosine ; - Les bandes claires (I) contiennent seulement les myofilaments fins dactine ; - La zone H contient seulement les myofilaments de la myosi + Structure moléculaire des myofilaments d’actine et de myosine : - Les myofilaments fins d’actines : sont formés de trois molécules protéiques : V'actine (molécules globulaires assemblés en hélice), tropomyosine (une molécule qui masque les sites de fixation de la myosine sur I'actine) et troponine qui posséde le site de fixation du Ca™. Les myofilaments épais de myosines : sont formés de molécules de myosines ; chaque molécule de myosine est formée d'un batonnet et de deux tétes globuleuses. Chaque téte posséde deux sites l'un pour fixer la molécule d’ATP et le 2°"* pour se fixer sur I'actine. Pr. Mohammed ELMEKNASSIA a Résumé d'unité : consommation de la matiére organique et flux d’énergie SVT.NUM, + Modification structurale du sarcomere au cours de la contraction musculaire : - Raccourcissement du sarcomare (rapprochement des stries Z) ; ~ Réduction de la longueur des bandes claires (I) et de la zone H ; - Constance des bandes sombres (A) ; + Mécanisme de la contraction musculaire : Troponyosine ‘Site de fixation de ‘Actine ——-TTOPOMINE Ia tte de myosine = paca Tete de bior-m myosine SS Saee “3eases> erate? Been - Aurepos : la tropomyosine masque les sites de fixation de la myosine. Les tétes de myosine contiennent FADP et Pi provenant de I'hydrolyse de ATP. ‘Au cours de la phase de contraction : libération des ions Ca® par le réticulum sarcoplasmique dans le sarcoplasme — Fixation des ions Ca® sur la troponine et translation de la tropomyosine -—> libération des sites de fixation des tétes de myosine au niveau de l'actine et formation du complexe érat actomyosine -—> n de ADP et Pi —> pivotement des tétes de myosine et glissement des myofilaments (contraction de la fibre musculaire) —-> fixation de I'ATP et sociation du complexe actomyosine —-> hydrolyse de I'ATP et redressement des tétes de myosine pour reprendre le cycle de contraction. - Aprés I'arrét de la stimulation : réabsorption des ions Ca2+ par le réticulum sarcoplasmique, le muscle revient a son état de repos ; > Les tétes de + La rigidité cadavérique est due & Epuisement et non renouvellement de ATP aprés la mort myosines restent solidement attachées &’actine et le muscle reste contracté, IV. Voies métaholiques de la régénération d’ ATP au niveau de la cellule musculaire : © Voie métabolique anaérobie alactique rapide : lors d'un effort musculaire bref et intense : - Hydrolyse de la crétine-phosphate : PCr + ADP -~ créatine kinase-—> Cr+ ATP - Utilisation de deux molécules d’ADP dans le sarcoplasme : ADP + ADP — myokinase—> ATP + AMP © Voie métabolique anaérobique lactique moyenne : lors d’un effort musculaire de 1 min & 5 mi C:z0s (Glucose) + 2 ADP + 2 Pi-—-—-> 2 CH;CHOHCOOH (acide lactique) + 2 ATP © Voie métabolique aérobique lente (la respiration cellulaire) : lors d'un effort musculaire qui dépasse S min : (CeH:20s (glucose) + 6 O2+ 36 ADP + 36 Pi > 6 CO: 6 H.0 +36 ATP Pr. Mohammed ELMEKNASSIA 5

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