EXPOSE DROIT

DU TRAVAIL

GROUPE 1
THEME : LES OBJECTIFS DU DROIT DE TRAVAIL DANS LA
SOCIETE

MEMBRES
N Noms et prénoms Filières
1 EYANGO NGATCHOU Irène Marketing digital
Germaine Anaïs
2 FEUTSEU MAKAMDEM Ange- Marketing digital
Ericka
3 ONANA BELINGA Hugues Marketing digital
Ismaël
4 RIETCHER Mélissa Sandy Marketing Commerce Vente
5 SIMO GAYAP Paule Inès Marketing digital
 SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 3
I- DEFINITION DES CONCEPTS ................................................................................................. 4
II- LES OBJECTIFS SOCIAUX ................................................................................................... 5
1- La sécurité, l’hygiène et la santé ..................................................................................................... 5
2- Les conditions de travail.............................................................................................................. 6
3- Les conflits de travail .................................................................................................................. 7
III- LES OBJECTIFS ECONOMIQUES ...................................................................................... 7
1- Le salaire ..................................................................................................................................... 7
2- L’augmentation du PIB (Produit Intérieur Brut) ......................................................................... 8
IV- LES OBJECTIFS POLITIQUES ............................................................................................ 9
CONCLUSION .................................................................................................................................... 10
 INTRODUCTION

Le droit est l’ensemble des règles régissant la vie en société et sanctionné par une puissance publique.
Le droit du travail quant-à-lui régule la relation entre l’employeur et l’employé dans la société. Cette branche du
droit est très importante car elle permet de protéger les employés de certains abus de la part des employeurs.
Mais quels sont vraiment ses objectifs dans la société actuelle ?

Notre devoir se donne pour but de répondre à cette question. Dans cette optique, nous étudierons les
objectifs du droit de travail sur trois points. Dans un premier temps, nous verrons les objectifs sociaux du droit
de travail, ensuite nous verrons les objectifs économiques et enfin les objectifs politiques.
 I- DEFINITION DES CONCEPTS

 Code du travail : ensemble des textes législatifs, des lois et règlements applicables aux
droits et obligations de l’employeur et de l’employé ;
 Droit du travail : ensemble des normes juridiques qui régissent les relations entre un
employeur et son employé ;
 Economie : activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et
la consommation des biens et services ;
 Objectif : résultat, but fixé par quelque chose ;
 PIB : ensemble des richesses produites par un pays sur une période donnée ;
 Politique : toute chose relative à l’organisation, à l’exercice du pouvoir dans une
société organisée ;
 Salaire : rémunération d’un travail ou d’un service ;
 Social : l’expression de l’existence de relations et de communication entre les êtres
vivants ;
 Société : ensemble de personnes qui partagent des normes, des comportements, une
culture et qui interagissent en coopération pour former une communauté ;
 Travail : ensemble des activités humaines organisées et coordonnées en vue de
produire un résultat.
 II- LES OBJECTIFS SOCIAUX
Le droit du travail appartient à la branche du droit social. Il garantit le respect des libertés
syndicales, la protection des travailleurs vulnérables et les normes de sécurité au travail. A
travers les lois regroupées dans le code du travail, le droit du travail permet d’améliorer les
conditions de vie et de travail des salariés dans une entreprise.
Dans les lignes suivantes, nous allons étudier ses objectifs sur le plan de la sécurité, de
l’hygiène et de la santé dans un premier temps. Ensuite, nous allons étudier les conditions de
travail et enfin les conflits en entreprise.

1- La sécurité, l’hygiène et la santé

Afin d’assurer la santé des employés, le droit du travail a mis sur pied un ensemble de
lois en matière d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail regroupées dans l’Arrêté N°
039 /MTPS /IMT Du 26 Novembre 1984 Fixant Les Mesures Générales D'hygiène Et De
Sécurité Sur Les Lieux De Travail. L’employeur est dans l’obligation de les respecter, sous
peine de sanctions. Nous allons énoncer quelques articles :
Article 2.- 1. L’employeur est directement responsable de l’application de toutes les
mesures de prévention, d’hygiène et de sécurité destinées à assurer la protection de la santé
des travailleurs qu’il utilise.
2. Lorsque plusieurs employeurs utilisent simultanément des travailleurs sur un même lieu
de travail, ils doivent collaborer pour assurer à l’ensemble des travailleurs une protection
aussi efficace que possible.
Néanmoins, chaque employeur reste responsable des dommages causés par le fait de ses
activités. Article 3.- 1. Tout employeur qui utilise des procédés de fabrication comportant des
risques spéciaux ou susceptibles de provoquer des maladies professionnelles est tenu d’en
faire la déclaration avant le commencement desdits travaux par lettre recommandée adressée
au Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale (Voie hiérarchique).
2. La déclaration doit indiquer la nature des risques et les mesures de protection et de
prévention prises pour mettre les travailleurs à l’abri des nuisances résultant de leurs activités.
3. En cas de risques graves, l’Inspecteur du Travail du ressort diligente une enquête en
vue de s’assurer que toutes les dispositions ont été prises.
Article 4.- 1. L’employeur est tenu de mettre à la disposition des travailleurs et
d’entretenir les locaux, les installations et l’outillage appropriés aux travaux à effectuer de
manière à assurer aux travailleurs une protection adéquate contre les accidents du travail et
tout dommage à la santé. 2. De même l’employeur est tenu d’assurer aux travailleurs compte
tenu de leurs activités, la fourniture, l’entretien et le renouvellement en temps utile des
moyens individuels et collectifs de protection reconnus efficaces.
3. Selon la nature du travail, l’équipement de protection approprié sera constitué de :
a) masques respiratoires lorsque la nature de l’industrie ou des travaux à accomplir ne
permet par une élimination suffisante des gaz, vapeurs, poussières ou autres émanations
nocives;
b) lunettes ou visières destinées à protéger le travailleur contre toutes projections solides,
liquides ou gazeuses, susceptibles d’occasionner des lésions;
 c) lunettes et autres dispositions de protection contre les rayonnements de toutes natures,
nocifs pour la vue;
d) la protection contre toutes les projections dangereuses et contre la chute éventuelle
d’objets;
e) gants, gantelets, manchons, couvre-chefs, capuchons et chaussures spéciales, pour la
protection appropriée des travailleurs contre les projections, émanations et contacts
dangereux;
f) vêtements et/ou équipements spéciaux destinés à la protection des travailleurs dans
l’accomplissement des tâches dangereuses ou simplement salissantes;
g) tous autres appareils, dispositifs ou accessoires propres à protéger le travailleur contre
les risques liés à son activité.
Article 5.- 1. Lors de l’embauche ou en cas d’introduction d’un nouveau procédé de
travail, l’employeur est tenu de communiquer aux travailleurs toutes les informations
concernant les risques que comportent leurs occupations respectives et les mesures à prendre
pour les éviter, y compris l’utilisation des systèmes de protection.
2. Par ailleurs, une information permanente est dispensée aux travailleurs en collaboration
éventuelle avec les services compétents du Ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale et
de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, des organisations syndicales d’employeurs ou
de travailleurs les plus représentatifs, et de tout autre organisme s’intéressant aux questions
d’hygiène et de sécurité.
Le droit du travail a pour objectif de permettre aux employés d’avoir une sécurité lors de
l’exécution de leur travail en entreprise. Le non-respect de ces lois est puni par des sanctions
envers l’employeur et également l’employé s’il met ses collègues en danger.

2- Les conditions de travail

Tout travail, afin de produire les meilleurs résultats possibles, doit être effectué dans les
meilleures conditions. Les employés étant avant tout des hommes avec des besoins divers, la
loi a prévu un ensemble de règles que l’employeur doit respecter dans le but de maintenir une
bonne relation de travail et de créer un bon climat social :
- La durée légale de travail est de 40 heures dans le secteur non-agricole et de 48 heures
dans le secteur agricole ; 56h pour le service de gardiennage ; 45h pour le personnel de
santé, de beauté, des restaurants, des hôtels, des établissements de vente ; 54h pour les
domestiques et les employés de maison ;
- L’interdiction aux femmes enceintes de pratiquer certains travaux, notamment le port
des charges lourdes ;
- Le travail de nuit des femmes et des enfants est interdit ;
- Le congé maternité de 14 semaines pour les femmes enceintes et l’interdiction de
l’employeur de rompre le contrat pendant cette période ;
- Chaque employé à droit à un repos hebdomadaire de 24h consécutives par semaine ;
- Le droit aux congés payés.
 Dans l’exécution du travail, l’employé a droit à des permissions exceptionnelles d’absence
payée. Le droit du travail a ainsi pour objectif de maintenir une bonne relation de travail et
d’éviter le plus possible des maladies physiques et mentales aux employés.

3- Les conflits de travail

La société étant un groupement d’homme unique et avec des pensées et croyances

propres à eux-mêmes, des conflits ne peuvent être évité. Dans ce contexte, le droit de travail a
pour objectif de permettre la résolution de ceux-ci.
Nous pouvons citer les conflits individuels les conflits collectifs. La loi a ainsi mis sur
pied une procédure de résolution, qui dans le cas où elle n’est pas respectée, rend le règlement
du conflit nul et sans effet :
- Résoudre le conflit par le dialogue : elle consiste à tenter le dialogue avec les salariés
afin de comprendre le fond du problème ;
- Résoudre le conflit en faisant appel à une personne extérieure : dans ce cas, on fait
appel à l’inspecteur de travail qui aura le rôle d’arbitre ;
- Résoudre le conflit en le portant devant le tribunal judiciaire : dans ce cas, il y a un
choix entre deux options que sont le tribunal de 1ière instance pour les affaires dont le
montant est inférieur à 10 millions de FCFA et le tribunal de grande instance pour les
affaires dont le montant est supérieur à 10 millions de FCFA.

III- LES OBJECTIFS ECONOMIQUES

Dans cette partie, nous aborderons les objectifs du droit du travail sur le plan économique.
Nous parlerons dans un premier temps du salaire et dans un deuxième temps de la
participation du droit de travail à l’économie du pays.
1- Le salaire

 Salaire minimum
Le SMIG (Salaire Moyen Interprofessionnel Garanti) est de 36.270 FCFA.
Les inspecteurs du travail sont responsables du contrôle du respect des taux de salaire
minimum, y compris d'autres dispositions du Code du travail. Un employeur qui enfreint le
décret sur le salaire minimum (le dernier en date est celui de 2014) ou une convention
collective en matière de salaire est puni d'une amende de 100 000 à un million de francs.
 Paiement régulier du salaire
Selon le Code du travail, le terme "salaire" signifie la rémunération ou les gains
susceptibles d'être évalués en espèces et fixés, soit par accord, soit par des dispositions
réglementaires ou conventionnelles, qui sont dus en vertu d'un contrat de travail entre un
employeur et un travailleur, soit pour le travail effectué ou devant être effectué, soit pour les
services rendus ou devant être rendus.
 Les salaires sont payables uniquement en monnaie ayant cours légal. Tout autre mode de
paiement est considérée comme illégal. A l’exception du cas des professions et du commerce
pour lesquels des usages établis prévoient une périodicité de paiement différente, le salaire
doit être payé à intervalles réguliers ne pouvant excéder un mois. Les professions, pour
lesquelles la fréquence de paiement est différente, sont spécifiées par un arrêté du ministre
chargé du travail, pris en concertation avec la Commission nationale consultative du travail.
Toutefois, les travailleurs peuvent, à leur demande, recevoir au bout de quinze jours un
paiement égal à la moitié du montant mensuel de leur rémunération de base. Dans ce cas, le
solde qui leur est dû sera réglé à la fin du mois. Les paiements mensuels doivent être effectués
au plus tard huit jours après la fin du mois de travail qui donne droit au salaire. En outre, à la
fin du contrat de travail, tous les salaires et indemnités sont réglés définitivement dès la
cessation d’emploi. Toutefois, en cas de litige, l’employeur peut obtenir du Président du
tribunal compétent l’autorisation de retenir, à titre provisoire, tout ou partie de la fraction
saisissable des sommes dues. Les travailleurs absents le jour de paie ont le droit de toucher
leurs salaires pendant les heures normales d'ouverture du bureau de paie, conformément au
règlement intérieur de l'entreprise. Enfin, les salaires ne doivent être payés que les jours
ouvrables au lieu du travail ou à proximité de celui-ci et non dans un débit de boissons ou
dans un magasin de vente, sauf pour les cas des travailleurs qui y sont normalement employés.
Le paiement du salaire doit être constaté par une pièce dressée ou certifiée par l'employeur
ou son représentant et paraphé par chaque travailleur ou par deux témoins si ce dernier ne sait
ni lire, ni écrire en français ou en anglais. En outre, ces documents doivent être conservés par
l'employeur dans les mêmes conditions que les documents comptables et doivent être mis à la
disposition, sur demande, de l'inspecteur du travail. Les employeurs sont tenus également, au
moment du paiement, de délivrer aux travailleurs un bulletin de paie individuel.
A l’exception des prélèvements obligatoires, de la valeur de remboursement des
prestations prévues pour le logement ou la nourriture et les éventuels acomptes stipulés dans
les conventions collectives ou les contrats individuels, aucune retenue sur salaire ne peut
généralement être effectuée. Parmi les exceptions figurent:
• L’ordonnance de saisie-arrêt du tribunal;
• La déduction de la cotisation syndicale sur les salaires;
Toute stipulation dans une convention collective ou dans un contrat individuel
autorisant d'autres prélèvements est considérée comme nulle et non avenue.

2- L’augmentation du PIB (Produit Intérieur Brut)

Le PIB étant fait par les travailleurs d’un pays, on ne peut contester la place du droit de
travail dans la formation de celui-ci.
En effet, grâce aux différentes règles énoncées plus haut, le droit du travail permet de
créer un cadre de travail adéquat et facilite les échanges.
Grace à la clause du paiement du salaire, le droit du travail garanti le pouvoir d’achat de la
population du pays. Et tout cela contribue à la bonne marche de l’économie du pays.
 IV- LES OBJECTIFS POLITIQUES
Sur le plan politique, le droit du travail a pour but de faire respecter les droits de l’homme
et de veiller à l’épanouissement de la population travailleuse. Il a aussi pour optique
l’encadrement, la formation, l’exécution et la rupture du contrat de travail.
Il garantit le respect des libertés syndicales et des normes de sécurité au travail et la
protection des travailleurs vulnérables.
 CONCLUSION
Parvenus à la fin de notre travail qui portait sur les objectifs du droit de travail, nous
pouvons retenir que le droit du travail joue un rôle important dans notre société. En effet, il
permet d’assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs, le paiement de
leur salaire et aussi la protection de ce denier pour ne citer que ces rôles. Il permet d’assurer
non seulement la protection des employés et des employeurs mais aussi celle de l’économie
du pays.
Cet état de fait nous amène ainsi à visualiser les conséquences qu’aura l’absence de
droit de travail dans la société.