CONVENTION DE MISE A DISPOSITION D'UN VEHICULE DE SOCIETE A DUREE

DETERMINEE

Entre l’employeur :

De Boeck Foods Lux SRL

Dont le siège sociél est établi à 6200 Châtelineau, rue des Hauts-Fourneaux 8
Représenté par Messieurs Lozano, Izzarelli et Aragaona

Et le travailleur :

Monsieur Malfait Gregory

Domicilié(e) : rue Raoul Spitael 1, 7540 Kain

Il est convenu ce qui suit :

ART. 1 – Objet

L’employeur met à disposition du travailleur une voiture de société, à partir du 08/06/2022 au 12/12/2022 qu’il pourra
utiliser tant à tire professionnel qu’à titre privé, pendant toute la durée de la mission de Délégué Commercial

ART. 2 – Durée

Cette convention est conclue pour une durée déterminée. L’utilisation de la voiture prendra fin lorsque la mission du
travailleur mentionnée à l'article 1 aura pris fin ou à l'expiration de la durée de la Convention. Toutefois et pour autant
que la mission du travailleur se prolonge et se justifie, la présente convention sera tacitement reconduite pour une durée
identique.

ART. 3 – Dispositions particulières

La mise à disposition du véhicule est consentie et acceptée aux conditions suivantes :

– La jouissance du véhicule est accordée au travailleur pour une durée déterminée telle que spécifiée à l'article 1
de la présente convention ;
– La mise à disposition d’une voiture de société par l’employeur à un employé qui l’utilise à des
fins privées est considérée par le législateur comme un avantage en nature. Le travailleur est donc soumis au
paiement de l'avantage en nature applicable au véhicule de société ;
– L'employeur se réserve le droit de récupérer le véhicule dès lors que le travailleur n'est plus sous salaire
garanti. Ce dernier devra restituer le véhicule et ses accessoires ainsi que la carte essence, à la première
demande de l'employeur, sous peine, de devoir supporter les frais de la valeur de la location journalière du
véhicule. Il en est de même lorsque la mission telle que spécifiée à l'article 1 aura pris fin.
– Dans le cadre de la présente convention, la mise à disposition du véhicule à usage privé ne peut être considérée
comme un élément de la rémunération du travailleur. Le travailleur ne peut prétendre que cet avantage fait
partie intégrante de son salaire. Par conséquent, cet avantage ne peut être pris en compte dans la base du calcul
de l'indemnité de rupture en cas de licenciement.
– Le travailleur licencié pour motif grave ou force majeure est tenu de restituer immédiatement le véhicule mis à
disposition. Si le travailleur ne s’exécute pas immédiatement, il supportera seul toute responsabilité liée à
l’usage du véhicule. Cependant, si la rupture a eu lieu moyennant préavis, le travailleur pourra conserver le
droit d’utiliser le véhicule pendant toute la durée de ce préavis.
– Le travailleur doit strictement se conformer à l'utilisation du véhicule telle que prévue par la présente
convention.

ART. 4 - Etat de lieux et description de la voiture de société

Le véhicule de société en question est le suivant :

 Marque : ……………………………
 Modèle : ……………………………
 Couleur : ……………………………

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 Date première immatriculation : ……………………
 N° de plaque : …………………….
 Accessoires : voir ART. 6
 Etat de la voiture : ………………………..
 Kilomètres au compteur : ……………….
 Dégâts intérieurs : …………………………
 Dégâts extérieurs : ………………………..
 Carburant : …………………………………
Lors de la prise de possession du véhicule de société, il sera procédé à un état des lieux et à une description du véhicule.

ART. 5 - Options et accessoires

Le travailleur ne peut ajouter des options et/ou accessoires à la voiture sans autorisation préalable et écrite de
l’employeur et de la société de leasing. En cas d’accord, tous les frais liés à cet ajout sont entièrement à la charge du
travailleur. Seront également à charge du travailleur, les frais d’enlèvement des accessoires ainsi que les dommages
occasionnés à la voiture suite à cet enlèvement.

ART. 6 - Etat des lieux de sortie

Lors de son départ ou lorsque la mise à disposition de la voiture de société prendra fin, le travailleur devra le remettre
dans l’état où il l’a reçue, munie de tous les documents, carte essence et clefs nécessaires tels que :

– Les clés et leur double

– Carte grise de circulation
– Pochette de bord (Manuel/Carnet d'entretien)
– Vignette Fiscale
– DVD de navigation (si équipé)
– Cache-bagages/ Couvre-coffre
– Autre (tout accessoire ou document officiel lié au contrat de leasing)

Le travailleur s’engage à prendre à sa charge les dégâts qui ne résulteraient pas d’une usure « normale » de la voiture ou
encore de tout accessoire manquant qui sera facturé à l'employeur par la société de Leasing. L’estimation de ces dégâts
se déroulera lors de l’état des lieux de sortie.

ART. 7 - Immobilisation de la voiture de société pour un entretien ou réparation

En cas d’immobilisation de la voiture de société pour un entretien ou réparation d’une durée supérieure à 24 heures,
l’employeur mettra à disposition du travailleur une voiture de remplacement de niveau, si possible, équivalent ou, à
défaut, lui paiera une indemnité de déplacement d’un montant correspondant à l’avantage représenté pour le travailleur
par la mise à disposition de la voiture de société.

ART. 8 - Vol de la voiture de société

En cas de vol de la voiture de société, le travailleur est tenu de remplir une déclaration à la police. Il adressera une copie
du procès-verbal à l’employeur dans les plus brefs délais.
L’employeur veillera à mettre à disposition du travailleur une voiture de niveau, si possible, équivalent ou, à défaut, lui
paiera une indemnité de déplacement. Le travailleur ne pourra considérer que la mise à disposition d’un véhicule de
niveau inférieur ou son remplacement par une indemnité de déplacement constitue une faute imputable à l’employeur
ou encore un acte équipollent à une rupture.

ART. 9 - Accidents et dommages pendant les heures de travail

En cas d’accident ou de dommages, le travailleur est tenu de remplir toutes les formalités et d’avertir immédiatement
l’employeur, qui fera le nécessaire avec la compagnie d’assurance.

L’employeur fera procéder aux réparations. Si l’accident est dû, en tout ou en partie à un dol, à une faute lourde du
travailleur, celui-ci prendra à sa charge la différence entre le coût total des réparations et le montant couvert par la
compagnie d’assurances, ainsi que l’éventuelle majoration de prime qui viendrait à être mise à charge de l’employeur.

Dans le cas d’application d’une franchise en vertu du contrat d’assurance, les règles sont les suivantes :

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 en cas de sinistre ou dommage qui se produit lors de déplacements professionnels, la franchise est à charge du
travailleur qui a causé le sinistre à partir du premier sinistre, pour autant qu'il s'agisse d'une faute légère habituelle de sa
part,

 en cas du sinistre ou dommage qui se produit lors de déplacements privés, la franchise est toujours à la charge du
travailleur.

ART. 10 - Utilisation du véhicule - obligations du travailleur

Pendant la durée de la présente convention, le travailleur utilisera la voiture conformément aux lois et règlements en
vigueur.

Le travailleur est responsable de la voiture mise à sa disposition par l’employeur. Il veillera tout particulièrement à son
entretien (rentrer la voiture dans le garage aux moments prévus pour les entretiens, contrôle régulier du niveau d’huile
et autres niveaux de liquides, vérification de la pression des pneus, …).

Pour les entretiens et réparations, le travailleur est tenu de rentrer la voiture au garage désigné par l’employeur ou, à
défaut, au garage de son choix, pour autant que celui-ci ait préalablement été agrée par elle. Il en va autrement qu’en cas
de réparations urgentes ou encore en cas de force majeure.

Toute réparation ou tout dépannage qui seraient dus à une négligence du travailleur, à une usure anormale ou à un usage
anormal de la voiture seront entièrement à la charge du travailleur.

Le travailleur veillera à ne jamais laisser dans la voiture les papiers suivants :

 carte verte d’assurance internationale ;

 certificat de conformité ;
 carte d’immatriculation.

Il ne laissera pas non plus dans la voiture les clefs de contact ou tout autre objet de valeur appartenant à l’employeur
(G.S.M, ordinateur portable,…) et dont il aurait la jouissance en raison de l’exécution de son contrat de travail.

ART. 11 - G.S.M

Il est strictement interdit de faire usage du téléphone portable (G.S.M.) au volant du véhicule de société, y compris en
recourant à un système mains libres quand le véhicule est en mouvement.

ART. 12 - Frais de lavage et de parking

Le travailleur maintiendra la voiture propre extérieurement et intérieurement, les frais de nettoyage étant à sa charge.
Les frais de parking sont à la charge du travailleur.

ART. 13 – Amendes

Les amendes pour infraction au Code de la route sont à charge exclusive du travailleur. Il doit se charger lui-même d’en
effectuer le paiement dans les temps requis. Une photocopie de la preuve du paiement de l’amende doit être remise à
l’employeur dans les huit jours suivants celle-ci. A défaut de paiement, l’employeur sera en droit de récupérer l’amende
payée pour le compte du travailleur sur le salaire de ce dernier, conformément à l’article 23 de la loi du 12 avril 1965
concernant la protection de la rémunération.

L’employeur a le droit de réclamer au travailleur concerné le remboursement des amendes, indemnités et frais qu’il doit
payer dans le cadre de sa responsabilité civile.

ART. 14 - Infractions graves - condition résolutoire

La commission d’une infraction grave au Code de la route (excès de vitesse, conduite en état d’ivresse, délit de fuite…)
pourra être assimilée à une faute grave commise dans le cadre du contrat de travail et habilitera l’employeur à mettre fin
à celui-ci sans préavis ni indemnité, pour motif grave.
Il est cependant convenu entre les parties qu’au cas où l’employeur ne procèderait pas au licenciement du travailleur

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 sans préavis ni indemnité, pour motif grave, la condamnation du travailleur par une juridiction répressive ou le paiement
d’une « transaction pénale » suite à une infraction grave du Code de la route constituerait une condition résolutoire
mettant fin de plein droit, et sans contrepartie, à la présente convention de mise à disposition.

ART. 15 - Conducteur unique

Le travailleur est le seul et unique conducteur autorisé de la voiture de société. Il ne pourra la confier à un autre membre
du personnel de l’employeur qu’avec l’accord préalable et écrit de ce dernier.
Sauf cas de force majeure, aucune personne étrangère à l’entreprise ne pourra conduire le véhicule. Le travailleur
s’assurera au préalable de ce que cette personne a une maitrise suffisante du véhicule.
Un manquement à cet article constitue une condition résolutoire mettant fin de plein droit et sans contrepartie à la
présente convention de mise à disposition.

ART. 16 - Déplacement à l’étranger

Les déplacements d’ordre privé effectués avec la voiture de société à l’étranger sont autorisés, pour autant que le
travailleur conduise lui-même la voiture ou qu’il soit à bord du véhicule. Le travailleur sera tenu de payer les
réparations exécutées à l’étranger.
En cas de dommage occasionnés à la voiture, le travailleur devra suivre les mêmes règles que celles en vigueur sur le
territoire belge.
En cas de séjour privé à l’étranger, le travailleur est tenu de prendre les frais de carburant et de péages autoroutiers à sa
charge.

ART. 17 - Interventions financières

Le travailleur, interviendra dans les frais pour son utilisation à des fins privées.

ART. 18 - Evaluation fiscale de l’avantage résultant de l’usage privé de la voiture de société

Le travailleur qui bénéficie d’un véhicule de société, peut l’utiliser pour ses kilomètres privés et les déplacements entre
le lieu de travail et le domicile. Le travailleur jouit d’un avantage de toute nature. Cet avantage est actuellement évalué
en fonction de la valeur catalogue du véhicule, du type de carburant et de son taux d’émission de CO2. Si le mode de
calcul de l’avantage de toute nature venait à être modifié en vertu d’un changement législatif ou réglementaire, en aucun
cas l’employeur ne prendra à sa charge la différence éventuelle en matière de perte de salaire pour le travailleur.

ART. 19 - Retrait de la voiture en cas de suspension du contrat de travail

Lorsque le contrat de travail est suspendu pour cause d’incapacité de travail, l’employeur pourra exiger la restitution du
véhicule mis à disposition à partir du moment où il ne devra plus verser de salaire garanti au travailleur.
En cas de suspension du contrat pour tout autre motif, l’employeur sera en droit de demander la restitution du véhicule
pendant la période afférente à la suspension.
En outre, l’employeur se réserve le droit de récupérer le véhicule pendant la période de vacances annuelles du
travailleur, moyennant compensation sous forme de pécule de vacances.

ART. 20 - Disposition finale

Le travailleur s’engage à respecter toutes les dispositions de la présente convention, Celle-ci fait partie intégrante du
contrat de travail du travailleur.

Fait à Châtelineau le ….. / ….. / ………. en deux exemplaires originaux, chacune des parties reconnaissant en
avoir reçu un.

(Signature) (Signature précédée de la mention « lu et

L’employeur approuvé »)
Le travailleur