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Feuille2 MI2

Ce document présente 14 exercices portant sur l'algèbre linéaire, notamment sur les matrices, les applications linéaires, la dimension, le rang et les espaces vectoriels. Les exercices couvrent des sujets tels que le calcul matriciel, les images, noyaux et rangs d'applications linéaires.

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Ce document présente 14 exercices portant sur l'algèbre linéaire, notamment sur les matrices, les applications linéaires, la dimension, le rang et les espaces vectoriels. Les exercices couvrent des sujets tels que le calcul matriciel, les images, noyaux et rangs d'applications linéaires.

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Université Paris Diderot MI2 – Année 2010/11

Département de Sciences Exactes L2 Info

Feuille d’exercices n◦ 2 :
Algèbre linéaire (matrices, applications linéaires, dimension, rang)

 
1 0 ... 0
0 1 ... 0
On note In := 
0 . . .
 la matrice identité de taille n × n.
... 0
0 0 ... 1

CALCUL MATRICIEL
 
a b
Exercice 1 Soit A = une matrice 2 × 2 ; on définit sa trace par Tr(A) = a + d et son déterminant par
c d
det(A) = ad − bc.
1. Vérifier l’équation (théorème de Cayley-Hamilton en dimension deux) :

A2 − Tr(A)A + det(A)I2 = 0.
 
d −b
2. Posons à = ; montrer que pour toute matrice A on a l’égalité : Aà = ÃA = det(A)I2 .
−c a
3. Montrer que A est inversible si et seulement si det(A) 6= 0 et que, dans ce cas :
 
1 a −b
A−1 =
det(A) −c a

4. Supposons que A2 = 0 (on dit que A est nilpotente), montrer que Tr(A) = 0 et det(A) = 0.
5. Montrer que pour A et B matrices carrées de taille 2 × 2 on peut avoir AB 6= BA mais qu’on a toujours

Tr(AB) = Tr(BA).

Exercice 2 Soit A, B deux matrices n × n telles que AB = In .


1. Montrer que A et B sont des matrices inversibles.
2. Montrer que BA = In (“l’inverse à gauche est égal à l’inverse à droite”).

Exercice 3 Déterminer l’ensemble des matrices A de taille 2 × 2 à coefficients réels telles que A tA = I2 (on
donnera également une interprétation géométrique des transformations linéaires associées).

Exercice 4 (Quaternions) On note dans cet exercice 1 la matrice identité de taille 2 × 2. On définit également
les matrices suivantes à coefficients complexes :
     
0 −1 i 0 0 i
I := , J := , K :=
1 0 0 −i i 0

1. Vérifier les formules I 2 = J 2 = K 2 = −1, IJ = −JI = K, JK = −KJ = I et KI = −IK = J.


2. Montrer également que, si a, b, c, d ∈ R, on a

(a1 + bI + cJ + dK)(a1 − bI − cJ − dK) = (a2 + b2 + c2 + d2 )1

3. En déduire que si la matrice M = a1 + bI + cJ + dK n’est pas nulle, elle est inversible.


Exercice 5 Soit A = ((ai,j ))16i6m,16j6n une matrice de taille m × n, on définit la transposée de A par la
formule
t
A = ((bj,i ))16j6n,16i6m , avec bj,i = ai,j
(noter que c’est une matrice de taille n × m). Montrer que t (A.B) =t B. tA et, si A est carrée inversible
t
 −1
A−1 = (tA) . En déduire que, si A et B sont carrées et inversibles on a l’égalité t (A.B)−1 =t A−1 . tB −1 .
IMAGE, NOYAU, RANG

Exercice 6 Soit l’application linéaire de R3 dans R3 définie par :

f (x, y, z) = (2y − z, z − 2x, x − y).

1. Discuter, selon les valeurs des paramètres a, b, c, les solutions du système linéaire

2y − z = a
z − 2x = b (S)
x−y = c

2. En déduire des équations et des bases de Ker(f ) et de Im(f ).


3. Montrer que les vecteurs b1 := (1, 1, 2), b2 := (1, −1, 0) et b3 := (1, 1, −1) forment une base de R3 et donner
la matrice de f dans cette base. (On pourra commencer par calculer f (b1 ), f (b2 ) et f (b3 ) en fonction de
b1 , b2 , b3 ).

Exercice 7 Soit u : E → E un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension finie.


1. Montrer les inclusions de sous-espaces vectoriels

Ker(u) ⊂ Ker(u2 ) ⊂ Ker(u3 ) ⊂ . . .

2. Montrer que u envoie le sev Ker(u2 ) dans le sev Ker(u) ∩ Im(u).


3. Montrer que l’application u : Ker(u2 ) → Ker(u) ∩ Im(u) est surjective.
4. En déduire l’inégalité :
dim Ker(u2 ) 6 2 dim Ker(u)
et donner un exemple où dim Ker(u2 ) = 2 dim Ker(u)

Exercice 8 On définit l’application linéaire u : R3 → R3 par :

u(x, y, z) = (x + 6y − z, x + z, x − 3y + 2z).

On note id l’application linéaire “identité” de R3 dans R3 .


1. Ecrire la matrice A de u dans la base canonique e1 := (1, 0, 0), e2 := (0, 1, 0), e3 := (0, 0, 1).
2. Donner une base de Im(u) et une équation de Im(u).
3. Montrer que les sous-espaces vectoriels Ker(u) et Ker(u − 3id) sont de dimension 1 ; donner un vecteur
formant une base de chacun de ces sous-espaces.
4. Calculer la matrice de u2 et en déduire que Ker(u2 ) est un sous-espace de dimension 2, contenant Ker(u).
5. Construire une base f1 , f2 , f3 de R3 telle que f1 soit une base de Ker(u − 3id), f2 une base de Ker(u) et
{f2 , f3 } une base de Ker(u2 ). Comment s’écrit la matrice B de u dans cette nouvelle base ?

Exercice 9 Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et f un endomorphisme de E tel que f 6= 0 mais f 2 = 0.


1. Montrer que Im(f ) est inclus dans Ker(f ) et en déduire le rang de f .
2. Soit e3 un vecteur de E tel que f (e3 ) 6= 0. On pose e2 = f (e3 ), montrer qu’on peut choisir un vecteur e1
dans Ker(f ) non colinéaire avec e2 .
3. En déduire que B = {e1 , e2 , e3 } est une base de E et écrire la matrice de f dans cette base.
4. (Exemple) Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est
 
−3 −6 3
A= 2 4 −2
1 2 −1

Vérifier que A2 = 0, choisir les vecteurs e1 , e2 et e3 comme ci-dessus et écrire la matrice de passage de la
base canonique vers la base B = {e1 , e2 , e3 }.
Exercice 10 On considère dans R4 les vecteurs lignes e1 = (1, 0, 1, 0), e2 = (−1, 1, 1, 1), e3 = (2, 3, 4, 0) ainsi
que f1 = (−1, 2, −3, 1), f2 = (−1, 2, 1, 3), f3 = (−1, 2, 5, −1). On pose E = he1 , e2 , e3 i et F = hf1 , f2 , f3 i.
1. Calculer dim(E) et dim(F ).
2. Trouver des équations et une base de E ∩ F .
3. Extraire une base R4 de {e1 , e2 , e3 , f1 , f2 , f3 }.

Exercice 11 Soit f (x, y, z) = (−x + y + z, −6x + 4y + 2z, 3x − y + z).


1. Déterminer la matrice A de f dans la base canonique de R3 et vérifier que A2 = 2A.
2. Montrer que si v ∈ Im(f ) alors f (v) = 2v.
3. Montrer que Ker(f ) et Im(f ) sont supplémentaires.
4. Déterminer une base de Ker(f ) et Im(f ), et, si B = {e1 , e2 , e3 } est la base de R3 formée par la réunion de
ces bases (de Ker(f ) et Im(f )), écrire la matrice de f dans la base B.

Exercice 12 On note e1 , e2 , e3 la base canonique de R3 . Soit f : R3 → R3 l’application linéaire dont la matrice


dans la base canonique est donnée par  
15 −11 5
A := 20 −15 8
8 −7 6
Soient e′1 = 2e1 + 3e2 + e3 , e′2 = 3e1 + 4e2 + e3 et e′3 = e1 + 2e2 + 2e3 .
1. Montrer que e′1 , e′2 , e′3 est une base de R3 .
2. Calculer f (e′1 ), f (e′2 ) et f (e′3 ) et en déduire B la matrice de f dans la base e′1 , e′2 , e′3 .
3. Ecrire la matrice de passage (que l’on notera P ) de la base e1 , e2 , e3 à la base e′1 , e′2 , e′3 ; calculer P −1 .
4. Ecrire la formule générale reliant A, B et P et faire la vérification de la formule obtenue.
5. Calculer B 4 et A4 .

Exercice 13 Soit d ∈ N∗ et E = Ed l’espace vectoriel des polynômes de degré < d. Soient a1 < a2 < · · · < ad
des réels distincts. On définit les polynômes
d
Y (X − ai )
Pj (X) = pour 1 6 j 6 d.
(aj − ai )
i=1
i 6= j

1. Vérifier que Pj (ai ) = 0 si i 6= j et Pj (aj ) = 1. En déduire que les Pj forment une base de E.
2. Montrer que pour tous b = (b1 , . . . , bd ) ∈ Rd il existe un unique polynôme P ∈ E tel que P (ai ) = bi pour
1 6 i 6 d.

Exercice 14 Soit u un endomorphisme de E espace vectoriel de dimension n, tel que u2 = id.


1. Soit x ∈ E, montrer que le vecteur x1 := u(x) + x (resp. x2 := x − u(x)) vérifie u(x1 ) = x1 (resp.
u(x2 ) = −x2 ).
2. Montrer que
E = Ker(u − id) ⊕ Ker(u + id).
3. En déduire l’existence d’un entier s ∈ [0, n] et d’une base de E dans laquelle la matrice de u s’écrit :
 
Is 0
.
0 −In−s

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