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Installations Électriques Declairage IV

Le document décrit diverses technologies d'éclairage artificiel, notamment les lampes à incandescence, les lampes fluorescentes, les lampes à décharge et les diodes électroluminescentes (LED). Il explique leur principe de fonctionnement et leurs applications.

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Installations Électriques Declairage IV

Le document décrit diverses technologies d'éclairage artificiel, notamment les lampes à incandescence, les lampes fluorescentes, les lampes à décharge et les diodes électroluminescentes (LED). Il explique leur principe de fonctionnement et leurs applications.

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CHAPITRE IV

INSTALLATIONS D’ECLAIRAGE ET DE FORCE MOTRICE

IV 1 LES NORMES

IV 2 LUMIERE ET ECLAIRAGE
IV 2 1 Introduction
Source de confort et de productivité, l’éclairage représente 15 % de la quantité d’électricité
consommée dans l’industrie et 40 % dans les bâtiments. La qualité de l’éclairage (stabilité de la
lumière et continuité de service) dépend de celle de l’énergie électrique ainsi consommée.
L’alimentation électrique des réseaux d’éclairage a donc pris une grande importance. Pour aider à
leur conception et faciliter le choix de leurs dispositifs de
protection, les auteurs présentent dans ce document une analyse des différentes technologies de
lampes et des principales évolutions technologiques en cours. Après une synthèse des
particularités des circuits d’éclairage et de leur impact sur les dispositifs de commande et de
protection, ils traitent du choix des appareils à mettre en œuvre.
IV 2 2 Lumière artificielle
Un rayonnement lumineux artificiel peut-être produit à partir de l’énergie électrique selon deux
principes : l’incandescence et l’électroluminescence.
- L’incandescence : C’est la production de lumière par élévation de température.
Les niveaux d’énergie sont en très grand nombre, et par conséquent, le spectre
de rayonnement émis est continu. Le cas le plus courant est un filament chauffé

1
à blanc par la circulation d’un courant électrique. L’énergie fournie est
transformée en effet Joule et en flux lumineux.
- La luminescence : C’est le phénomène d’émission par la matière d’un
rayonnement lumineux visible ou proche du visible.
Electroluminescence des gaz Un gaz (ou des vapeurs) soumis à une
décharge électrique émet un rayonnement lumineux. Ce gaz n’étant pas
conducteur à la température et à la pression ordinaires, la décharge est
produite en générant des particules chargées permettant l’ionisation du
gaz. Le spectre, en forme de raies, dépend des niveaux d’énergie propre
au gaz (ou à la vapeur) employé. La pression et la température du gaz
déterminent la longueur des raies émises et la nature du spectre.
La photoluminescence C’est la luminescence d’un matériau exposé à
un rayonnement visible ou proche du visible (ultraviolet, infrarouge).
Lorsque la substance absorbe un rayonnement ultraviolet et émet un
rayonnement visible qui s’arrête peu de temps après l’excitation, il
s’agit de la fluorescence. Tous les photons reçus ne sont pas
transformés en photons émis. Le meilleur rendement pour les matières
fluorescentes actuelles est de 0,9. Lorsque l’émission lumineuse
persiste après l’arrêt de l’excitation, il s’agit de la phosphorescence.
IV 2 3 Technologie des lampes
IV 2 3 1 Lampes à incandescence
Les lampes à incandescence sont historiquement les plus anciennes (brevet de Thomas Edison en
1879) et les plus répandues dans le grand public. Leur principe est un filament porté à
incandescence dans le vide ou une atmosphère neutre empêchant sa combustion. On distingue :
a/ Les ampoules standard Elles comportent un filament de tungstène et elles sont
remplies d’un gaz inerte (azote et argon ou krypton).
b/ Les ampoules à halogène Elles comportent aussi un filament de tungstène, mais elles
sont remplies d’un composé halogéné (iode, brome ou fluor) et d’un gaz inerte (krypton ou
xénon). Responsable d’un phénomène de régénération du filament, ce composé halogéné permet
d’augmenter la durée de vie des lampes
et évite leur noircissement. Ceci autorise également une température de filament plus élevée et
donc une luminosité supérieure dans des ampoules de petite taille. Le principal inconvénient des
lampes à incandescence est leur forte dissipation thermique et donc leur faible rendement
lumineux ; mais elles présentent l’avantage d’un bon Indice de Rendu des Couleurs (IRC) par le
fait que leur spectre d’émission est assez proche du spectre
de réception de l’oeil (cf. fig. 1 ). Leur durée de vie est de 1000 heures environ pour les ampoules
standard, de 2000 à 4000 heures pour les ampoules à halogène. A noter que cette durée de vie est
réduite de 50 % lorsque la tension d’alimentation est augmentée de 5 %

2
Figure 1

IV 2 3 2 Lampes fluorescentes
Cette famille regroupe les tubes fluorescents et les lampes fluo-compactes. Leur technologie est
généralement dite « à mercure basse pression ».
- Les tubes fluorescents Ils sont apparus en 1938. Dans ces tubes, une décharge
électrique provoque la collision d’électrons avec des ions de vapeur de mercure,
d’où un rayonnement ultraviolet par excitation des atomes de mercure. Le
matériau fluorescent, dont est recouvert l’intérieur des tubes, transforme alors ce
rayonnement en lumière visible. Cette technologie présente l’inconvénient d’un
IRC moyen par le fait que le spectre d’émission est discontinu. Il existe toutefois
aujourd’hui différentes familles de produits répondant aux multiples besoins
d’IRC, par exemple les tubes dits « lumière du jour ». Les tubes fluorescents
dissipent moins de chaleur et ont une durée de vie plus longue que les lampes à
incandescence, par contre ils nécessitent l’emploi de deux dispositifs : l’un pour
l’allumage appelé « starter » et l’autre pour la limitation du courant de l’arc
après allumage. Ce dernier appelé « ballast » est en général une inductance
placée en série avec l’arc. Les contraintes liées à ce ballast sont détaillées dans la
suite du document.
- Lampes fluo-compactes Leur principe est identique à celui d’un tube
fluorescent. Les fonctions de starter et de ballast sont assurées par un circuit
électronique (intégré à la lampe) qui permet l’emploi de tubes de dimensions
réduites et repliés sur eux-mêmes. Les lampes fluo-compactes ont été
développées pour remplacer les lampes à incandescence : elles apportent une
économie d’énergie significative (15 W contre 75 W pour une même luminosité)
et une augmentation de la durée de vie (8000 h en moyenne et jusqu’à 20 000 h
pour certaines). Les lampes fluo-compactes standard présentent un léger retard à

3
l’allumage et leur durée de vie est réduite selon le nombre d’allumages. Ainsi,
pour une fréquence d’allumage multipliée par 3, la durée de vie de la lampe est
réduite de moitié. Les lampes dites « à induction » ou « sans électrodes » (cf.
fig. 2 ) ont un démarrage instantané et le nombre de commutations n’affecte pas
leur durée de vie. Leur principe est une ionisation du gaz présent dans le tube par
un champ électromagnétique à très haute fréquence (jusqu’à 1 GHz).
- Leur durée de vie peut atteindre 100 000 h.


• Figure 2
IV 2 3 3 Lampes à décharge
La lumière est produite par une décharge électrique créée entre deux électrodes au sein d’un gaz
dans une ampoule de quartz. Toutes ces lampes (cf. fig. 3 ) nécessitent donc un ballast pour
limiter le courant dans l’arc. Le spectre d’émission et l’IRC dépendent de la composition du gaz
et s’améliorent avec l’augmentation de la pression. Plusieurs technologies ont donc été
développées pour différentes applications.

Figure 3
- Lampes à vapeur de sodium basse pression Elles possèdent le meilleur
rendement lumineux, mais leur rendu des couleurs est très mauvais puisque leur
rayonnement est monochromatique d’une couleur orangée. Applications :
éclairage d’autoroutes, tunnels.
- Lampes à vapeur de sodium haute pression Elles émettent une lumière de
couleur blanche légèrement orangée. Applications : éclairage urbain,
monuments.
- Lampes à vapeur de mercure haute pression La décharge est produite dans
une ampoule en quartz ou en céramique à des pressions supérieures à 100 kPa.
Ces lampes sont appelées « ballons fluorescents ». Elles émettent une lumière de
couleur blanche bleutée caractéristique. Applications : parkings,
hypermarchés, entrepôts.

4
- Lampes à halogénures métalliques Technologie la plus récente. Elles émettent
une couleur ayant un spectre large. L’utilisation de tube en céramique permet
une meilleure efficacité lumineuse et une meilleure stabilité des couleurs.
Applications : stades, commerces, projecteurs.
IV 2 3 4 Diodes électroluminescentes ou LED (Light Emitting Diodes)
Le principe des diodes électroluminescentes est l’émission de lumière par un semi-conducteur au
passage d’un courant électrique. Les LED sont d’un usage courant dans de nombreuses
applications, mais le développement récent de diodes de couleur blanche ou bleue à haut
rendement lumineux ouvre de nouvelles perspectives, en particulier pour la signalisation (feux de
circulation, panneaux de sécurité ou l’éclairage de secours). Le courant moyen dans une LED est
de 20 mA, la chute de tension étant comprise entre 1,7 et 4,6 V suivant la couleur. Ces
caractéristiques sont donc propices à une alimentation en très basse tension, en particulier par des
batteries. L’alimentation par le réseau nécessite un convertisseur. L’avantage des LED est leur
faible consommation d’énergie. Il en résulte une faible température de fonctionnement qui
autorise une très longue durée de vie. Par contre, une diode élémentaire a une faible puissance
lumineuse. Un éclairage puissant nécessite donc le raccordement d’un grand nombre d’unités en
série. Ces diodes sont surtout employées lorsque la puissance disponible est faible..
IV 2 4 L’alimentation des lampes à incandescence
IV 2 4 1 Lampes à alimentation directe
- Contraintes En raison de la température très élevée du filament en cours de
fonctionnement (jusqu’à 2500C), sa résistance varie dans de grandes proportions
selon que la lampe est éteinte ou allumée. La résistance à froid étant faible, il en
résulte une pointe de courant à l’allumage pouvant atteindre 10 à 15 fois le
courant nominal pendant quelques millisecondes à quelques dizaines de
millisecondes. Cette contrainte concerne aussi bien les lampes ordinaires que les
lampes à halogène : elle impose de réduire le nombre maximal de lampes
pouvant être alimentées par un même dispositif tel que télérupteur, contacteur
modulaire ou relais pour canalisations préfabriquées.
La variation de la luminosité Elle peut être obtenue par variation de
la tension appliquée à la lampe. Cette variation de tension est réalisée le
plus souvent par un dispositif du type gradateur à triac dont on fait
varier l’angle d’amorçage dans la période de la tension réseau.
IV 2 4.2 Lampes à halogène à très basse tension
- Contraintes Certaines lampes à halogène de faible puissance sont alimentées en
TBT 12 ou 24 V, par l’intermédiaire d’un transformateur ou d’un convertisseur
électronique
Avec un transformateur, lors de la mise sous tension, au phénomène
de variation de résistance du filament s’ajoute donc le phénomène de
magnétisation. Le courant d’appel peut atteindre 50 à 75 fois le courant
nominal pendant quelques millisecondes. L’utilisation de gradateurs
placés en amont réduit fortement cette contrainte.
Les convertisseurs électroniques, à puissance égale, sont d’un coût
d’achat plus élevé que les solutions avec transformateur. Ce handicap
commercial est compensé par une plus grande facilité d’installation car
leur faible dissipation thermique les rend aptes à une fixation sur un
support inflammable. De plus, ils disposent en général d’une protection

5
thermique intégrée. Ces appareils peuvent donc porter les marquages
(CEI 60417 -1er Octobre 2000) :
- La variation de la luminosité Différentes solutions techniques sont possibles
Gradateur et transformateur,
Convertisseur électronique commandé par un signal 0-10 V extérieur,
Gradateur et convertisseur, cette solution permet de commander la
luminosité de plusieurs lampes avec un même gradateur, mais il est
important de bien vérifier la compatibilité entre le gradateur et les
convertisseurs.

IV 2 4 3 L’alimentation des luminaires à ballasts magnétiques

Figure 4
1 Le ballast magnétique
Les tubes fluorescents et les lampes à décharge nécessitent une limitation de l’intensité de l’arc,
cette fonction est remplie par une inductance (ou ballast magnétique) placée en série avec
l’ampoule elle-même (cf. fig. 5 )

Fig. 5 : ballasts magnétiques.


Cette disposition est la plus utilisée dans les applications domestiques où le nombre de tubes est
limité. Aucune contrainte particulière n’est appliquée aux interrupteurs. Les variateurs de lumière
de type gradateur ne sont pas compatibles avec les ballasts magnétiques : l’annulation de la
tension pendant une fraction de la période provoque l’interruption de la décharge et l’extinction
totale de la lampe.
2 Le starter
La fonction du starter est double : assurer le préchauffage des électrodes du tube, puis générer
une surtension pour l’amorçage du tube. Cette surtension est générée par l’ouverture d’un contact
(commandée par un bilame) qui interrompt le courant circulant dans le ballast magnétique.

6
Pendant le fonctionnement du starter (environ 1 s), le courant absorbé par le luminaire est environ
2 fois le courant nominal.

Figure 6
3 La compensation
Le courant absorbé par l’ensemble tube et ballast étant essentiellement inductif, le facteur de
puissance est très faible (en moyenne entre 0,4 et 0,5). Dans les installations comportant un grand
nombre de tubes, il est nécessaire de prévoir une compensation pour améliorer le facteur de
puissance.

Figure 7
3a Les schémas possibles
Pour de grandes installations d’éclairage, une compensation centralisée avec des batteries de
condensateurs peut être prévue, mais plus fréquemment cette compensation est réalisée au niveau
de chaque luminaire selon différents schémas (cf. fig. 8 ).

BALLAST
BALLAST

C C

LAMPE
LAMPE

Schéma de compensation : montage Parallèle Schéma de compensation : montage SERIE

7
BALLAST LAMPE

C BALLAST LAMPE

Schéma de compensation : montage DUO


Fig. 8 : les différents schémas de compensation : a] parallèle ; b] série ; c] dual série aussi
nommé « duo » et leurs domaines d’utilisation.

Les condensateurs de compensation sont alors dimensionnés de manière que le facteur de


puissance global soit supérieur à 0,85. Dans le cas le plus fréquent, celui de la compensation
parallèle, sa capacité est en moyenne de 1 µF pour 10 W de puissance active, pour tout type de
lampe. Mais cette compensation est toutefois incompatible avec des variateurs de lumière de type
gradateur.

3b Les contraintes la compensation


Le schéma de compensation parallèle apporte des contraintes à l’allumage de la lampe. Le
condensateur étant initialement déchargé, la mise sous tension provoque une surintensité. Une
surtension apparaît également, en raison des oscillations dans le circuit constitué du condensateur
et de l’inductance de l’alimentation.

8
3c Exemples de raccordement interne d'un luminaire avec ballast électromagnétique

L'utilisation de ballasts électromagnétiques induit un facteur de puissance relativement bas (cos


≅ 0,5), ce qui en tarif Haute-Tension est pénalisé par le distributeur électrique. Il n'est donc pas
rare de devoir ajouter des condensateurs soit en tête d'installation, soit au niveau des luminaires
afin de compenser l’effet inductif. On peut aussi insérer des condensateurs (d'une capacité
double) dans 50 % des circuits de lampes pour compenser l'effet inductif total. Ceci permet
d’économiser un condensateur sur deux.

. C = condensateur, S = starter, TL = tube fluorescent

Circuit inductif à un tube


Cos = 0,5 (inductif).

Circuit compensé
Cos = 0,9.

Circuit de deux lampes


(une capacitive et une
inductive).
Raccordement en parallèle
Cos = 0,95.

Circuit de deux lampes


(circuit "duo").
Raccordement en série avec
un seul ballast
Cos = 0,5.

9
IV 2 3 4 L’alimentation des luminaires à ballasts électroniques
Les ballasts électroniques sont utilisés en remplacement des ballasts magnétiques pour
l’alimentation des tubes fluorescents (y compris les lampes fluo-compactes) et des lampes à
décharge. Ils assurent également la fonction de « starter » et ne nécessitent pas de condensateur
de compensation. Ils sont apparus au milieu des années 80.
4.1 Principe et caractéristiques
Le principe du ballast électronique (cf. fig. 9 ) consiste à alimenter l’arc de la lampe par un
dispositif électronique générant une tension alternative de forme rectangulaire. On distingue les
dispositifs à basse fréquence ou hybrides, dont la fréquence est comprise entre 50 et 500 Hz, et
les dispositifs à haute fréquence dont la fréquence est comprise entre 20 et 60 kHz.
L’alimentation de l’arc par une tension à haute fréquence permet d’éliminer totalement le
phénomène de papillotement et les effets stroboscopiques. Le ballast électronique est
totalement silencieux. Au cours de la période de préchauffage d’une lampe à décharge, ce ballast
fournit à la lampe une tension croissante, en imposant un courant quasiment constant. En régime
permanent, il régule la tension appliquée à la lampe indépendamment des fluctuations de la
tension réseau. L’arc étant alimenté dans des conditions optimales de tension, il en résulte une
économie d’énergie de 5 à 10 % et une augmentation de la
durée de vie de la lampe. Par ailleurs, le rendement d’un ballast électronique peut dépasser 93 %,
alors que le rendement moyen d’un dispositif magnétique n’est que de 85 %. Le facteur de
puissance est élevé (> 0,9).

Fig. 9 : ballast électronique


Le ballast électronique permet également d’assurer la fonction de variateur de lumière. La
variation de la fréquence permet en effet de faire varier l’amplitude du courant dans l’arc et donc
l’intensité lumineuse.

4.2 Schéma
Un ballast électronique comprend essentiellement un étage redresseur (avec éventuellement une
correction du facteur de puissance

10
IV 2 3 5 Caractéristiques techniques et usages des dispositifs d’éclairage
5.1 Principales caractéristiques techniques
Technologie Puissance Rendement Durée de vie
(watt) Lumen/Watt (Heures)
Incandescence standard 3 -1000 10-15 1000-2000
Incandescence Halogène 5-500 15-25 2000-4000
Tube fluorescent 4-55 50-100 7500-25000
Lampe fluo-compacte 5-40 50-80 10000-20000
Vapeur de mercure HP 40-1000 25-55 16000-24000
Sodium haute pression 35-1000 40-140 16000-24000
Sodium basse pression 35-180 100-185 14000-18000
Halogénure métallique 30-2000 50-115 6000-20000
LED 0.05-0.1 10-30 40000-100000

Dans tous les cas, la durée de vie des lampes est réduite par des allumages fréquents,
à l’exception des lampes fluo-compactes à induction et des LED.
5.2 Domaines d’emploi, avantages et inconvénients

Technologie Utilisation Avantages Inconvénients


Incandescence -Usage domestique -Branchement direct sans -Forte dissipation de
standard -Eclairage localisé appareillage chaleur
décoratif intermédiaire -Faible durée de vie
-Prix d’achat peu élevé - Efficacité lumineuse
-Faible encombrement consommation
- Allumage instantané électrique
- Bon rendu des couleurs - importante
Incandescence Eclairage ponctuel Allumage instantané Efficacité lumineuse
Halogène - Eclairage intense Bon rendu des couleurs moyenne
Branchement durect
Tube Magasins,bureaux Efficacité lumineuse Puissance lumineuse
fluorescent ateliers – élevée unitaire
Exterieurs rendu des couleurs Sensible aux
moyen températures
extrêmes
Lampe Usage domestique Bonne efficacité Investissement initial
fluo-compacte Bureaux – lumineuse élevé par rapport aux
Remplacement des Bon rendu de couleurs lampes à incandescence
lampes à
incandescence
Vapeur Ateliers, halls, Efficacité lumineuse Temps d’allumage et
de mercure HP hangars élevée rallumage de quelques
Cours d’usines Rendu de couleurs minutes
acceptable
- Faible encombrement
- Durée de vie élevée
Sodium Extérieurs - Très bonne efficacité Temps d’allumage et

11
haute pression - Halls grandes lumineuse rallumage de quelques
dimensions minutes
Sodium Extérieurs Bonne visibilité par Temps d’allumage long
basse pression Eclairage de temps brouillard (5 min.)
sécurité Exploitation économique Rendu des couleurs
médiocre
-
Halogénure Grands espaces Bonne efficacité Temps d’allumage et
métallique Halls de grande lumineuse rallumage de quelques
hauteur Bon rendu de couleurs minutes
Durée de vie élevée

LED Signalisation (feux Insensibles au nombre de Nombre limité de


tricolores,panneaux commutations couleurs
« sortie » et - Faible consommation - Faible luminosité
éclairage d’énergie unitaire
Basse température

IV 3 INSTALLATIONS D’ECLAIRAGE
IV 3 1 PRISE DE COURANT
1. Rôle du schéma
Disposer dans un local d'un certain nombre de points pour utiliser l'énergie électrique dans les
récepteurs mobiles ou portables.

Protection :
coupe circuit 20 A Prise

20A
Disjoncteur de Np
05820

branchement

12

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