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Mini Projet D'irrigation

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I.

INTRODUCTION
Le bananier est parmi les plantes cultivées les plus importantes au monde.
Le bananier cultivé (banane et plantains) constitue une source alimentaire pour des millions
de personnes dans le monde. Sa culture s’étend sur plus de 120 pays des régions tropicales et
subtropicales à travers les cinq(5) continents et constitue non seulement un aliment de base
pour plus de 400 millions de personnes dans les pays en voie de développement de
l’Amérique du sud, du sud-est Asiatique et de l’Afrique, mais aussi une véritable source de
revenus.
Le bananier est la quatrième culture la plus importante au monde après le riz, le blé et le maïs.
Il est cultivé presque exclusivement par des petits agriculteurs et la production est basée sur
une large gamme de variétés d’intérêt local (MASCARENHAS, 1999).

II. LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU BANANEAIRE ET


DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE :
II.1. Bananeraie
II.1.1. Avantages

 But de la culture

La banane est un produit de base très sensible aussi bien d'un point de vue économique,
nutritionnel, environnemental, médicinal et socio-culturel.

 Sur le plan économique 


Les feuilles et les longues fibres des gaines foliaires du bananier sont utilisées pour
l’emballage, la fabrication de paniers, nattes, chaussures et d’objets artisanaux (Karamura
1992). Une espèce particulière de bananier, Musa textilis (abaca), est cultivée aux Philippines
pour la production des longues fibres des gaines foliaires connues sous le nom de « chanvre
de Manille ». Ces fibres sont principalement employées pour les cordages des navires, les
sacs, les tissus grossiers, etc. Ce sont les plus durables des fibres naturelles. Les fibres les plus
courtes servent à la fabrication de la pâte à papier utilisée dans l'industrie de manufacturation
des sachets de thé et des billets de banque au Japon (CIRAD, 2001).
Les bananes sont le principal fruit à faire l'objet d'échanges internationaux et également le
plus populaire à travers le monde. Les principaux pays producteurs sont en Amérique du Sud
(Brésil, Colombie, Équateur, Venezuela), en Amérique centrale (Honduras, Panama,
Mexique), en Asie (Chine, Inde, Philippines, Indonésie, Thaïlande, Viêt Nam) et en Afrique
(Burundi, Tanzanie, Cameroun, Ghana, Nigeria, Rwanda, Egypte, etc.).
Ainsi les bananes sont le premier fruit exporté en terme de volume, bien qu'elles ne se placent
qu'à la seconde place derrière les agrumes en terme de valeur. Selon les estimations
statistiques de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (F.A.O.),
les exportations totales de banane ont représenté 16,8 millions de tonnes sur l'année 2006.
Certains États producteurs, à l'instar de l'Inde ou du Brésil, sont très impliqués dans le
commerce international. De ce fait, seul le cinquième de la production bananière totale fait
l'objet d'échanges internationaux. Le marché international est essentiellement intra-régional.
Selon la FAO, le montant annuel total des exportations mondiales de banane est évalué à plus
de 5,8 milliards de dollars en 2006 et représente, de toute évidence, une source vitale de
revenus pour de nombreux pays.
En 2008, les plus grandes productions étaient enregistrées par l’Inde (26 217 000 T dessert),
les Philippines (8 687 620 T dessert), la Chine (8 042 702 T dessert), le Brésil (6 998 150 T
dessert), et les plus grands producteurs africains étaient l’Ouganda (9 371 000 T plantain), le
Cameroun (1 555 990 T plantain et 1 078 040 T dessert), le Ghana (3 337 690 T plantain), le
Nigeria (2 727 000 T plantain), le Rwanda (2 604 000 T plantain), la Tanzanie (2 447 100 T
dessert), le Burundi (1 759 960 T dessert), et l’Egypte (1 062 450 T dessert). L’Afrique reste
le plus grand producteur de bananes plantains dont la production est consommée sur place
dans le continent (FAOSTAT, 2012).

 Sur le plan alimentaire et nutritionnel


Le bananier est avant tout une plante alimentaire cultivée pour son fruit consommable frais
(bananes dessert) ou cuit (plantains et autres bananes à cuire), qui constitue une source
importante d’hydrates de carbone. La banane est un fruit hautement énergétique par sa teneur
en glucides et en protéines ; c’est l’une des plus élevé pour les fruits couramment consommés
(exemple : avocats : 1,7 % ; orange et goyaves : 1,0 % et papayes : 0,7%).
Elle constitue un aliment de base de bonne qualité. Elle est très facile à digérer, d'où elle joue
un rôle très important dans certains pays où elle est le premier aliment solide donné aux
nourrissons et aux femmes enceintes. Pour les sportifs, la banane est particulièrement
indiquée, en raison de sa richesse en glucides, vitamine B, Potassium et en Magnésium, qui
sont des éléments minéraux très importants pour un bon travail musculaire. La banane étant
sain et digeste, il participe au maintien des défenses immunitaires grâce à ses apports en
vitamine C et B, en minéraux et en oligoéléments variés (Zinc, Cuivre, Manganèse...)
(INIBAP, 2001CIRAD-GRET, 2002).
Plusieurs usines fabriquent diverses boissons, alcoolisées (bière de banane) ou non, du
vinaigre, de l’alcool et d’autres produits de confiserie dérivés de la banane. En effet, la banane
produit de la farine. Celle-ci s'utilise dans la fabrication des beignets, biscuits et gâteaux ; la
purée de la banane peut être congelée pour une utilisation ultérieure lors de la fabrication des
glaces, des bonbons, le milk-shake, les chewing-gums etc. (KASONGO, 2005).
De plus, les sous-produits de la banane (limbe des feuilles, gaines foliaires, pseudotroncs et
même les pelures des fruits) fournissent un fourrage appréciable pour le bétail surtout pendant
les périodes de sécheresse.

 Sur le plan environnemental


Les bananiers jouent aussi un rôle environnemental important dans les systèmes agricoles en
luttant contre l’érosion des sols sur les flancs escarpés des collines et en préservant la fertilité
des sols à long terme (INIBAP 1986). Leur canopée protège d’autres espèces qui sont souvent
plantées en cultures intercalaires tels que le haricot, l’arachide, le concombre et le caféier
(Karamura 1992). Une fois établi en tant que culture unique, le bananier entre dans une phase
de croissance continue créant une « forêt tropicale » induisant des effets bénéfiques de
microclimat pour le sol (Karamura 1992). Des parcelles âgées de 150 ans sont fréquentes en
Ouganda (Tothill 1940).
Les bananiers, notamment ceux dont les fruits ne sont pas destinés à la consommation, servent
comme plantes d’ornement dans les habitations ou dans les espaces verts des villes.

 Sur le plan médicinal et socio-culturel


La plante est aussi utilisée pour ses vertus médicinales (Karamura 1992), dans les rites de
mariage et autres rituels (Price 1995).
La banane à une composition chimique voisine à celle du mucus, tapissant l'estomac. Ainsi,
elle joue un rôle dans le traitement des ulcères gastriques et la diarrhée. Et sa forte teneur en
vitamine B6 aide à soulager le stress et l'anxiété (DHED'A et al 1991).
Aux Etats-Unis d'Amérique, un extrait naturel du pseudo tronc est commercialisable en tant
que complément alimentaire et comme pilule préventive contre le cancer.
En outre, selon certaines cultures, nous devons savoir que les feuilles de bananiers s'utilisent
comme toiture lorsqu'elles sont séchées, comme couverture de contour des latrines, comme lit
ou natte, comme porte objet sur la tête, comme assiette, comme couvre aliment pendant la
cuisson, comme emballage d'aliments, en fin comme papier hygiénique dans certaines
circonstances, etc.
II.1.2. Inconvénient du bananerai

- Reduction du système racinaire


- Malnutrition du bananier
- Sensibilité aux vents et à la sècheresse
- Poids moyen des régimes diminue
II.2. Système goutte à goutte
II.2.1. Avantage du système d’irrigation :

 Avantages sur le plan technique. Le goutte à goutte :

- Permet une économie de l’eau (50 à 70% par rapport au gravitaire et 30% par rapport à
l’aspersion ;
- Contribue à une augmentation des rendements, de l’ordre de 20 à 40% ;
- Contribue à l’amélioration de la qualité des produits maraîchers.
 Avantages sur le plan économique. Le goutte à goutte :
- Permet une baisse de dépenses liées à l’énergie utilisée dans le pompage,
- Réduit les charges d’exploitation agricole ;
- Réduit le coût de la main d’œuvre impliquée dans les opérations de l’irrigation
- Permet de diminuer les quantités d’engrais utilisés. La technique du goutte-à-goutte possède
d’autres nombreux avantages par rapport aux autres systèmes d'irrigation.
 Précision de l'apport en eau : l'eau est déposée avec précision à un volume de sol
restreint, correspondant à la configuration du système radiculaire. Une gestion adéquate de
l'eau peut réduire au minimum les pertes en eau et en éléments nutritifs au-dessous de la zone
racinaire.
 Réduction des pertes par évaporation : la réduction de la surface extérieure
humectée diminue les pertes par évaporation directe de la surface du sol.
 Elimination du gaspillage en eau sur la périphérie de la parcelle irriguée : grâce à
la technique du goutte-à-goutte, l’eau ne se répand pas au-delà des limites des parcelles
irriguées comme c'est le cas dans l'irrigation par aspersion. Le système de goutte-à-goutte
s'adapte véritablement à chaque parcelle de terrain, quel que soit sa forme, sa taille ou sa
topographie.
 Diminution des mauvaises herbes : la réduction de la zone arrosée diminue le
développement des mauvaises herbes.
 Equilibrage du rapport air-eau : le bulbe humecté par l'irrigation au goutte-à-goutte
contient habituellement plus d'air qu'une terre arrosée par aspersion ou par submersion.
 Application intégrée d'eau et d'éléments nutritifs : L'apport des engrais directement
au bulbe humidifié, en même temps que l'eau d'irrigation, diminue les pertes en éléments
nutritifs, améliore leur rentabilité et économise le travail et/ou la mécanisation nécessaire à
l'application des engrais.
 Ajustement de l'apport en eau et en éléments nutritifs aux besoins variables des
cultures au cours de la saison agricole : La technique de fertigation conjuguée à
l'application à grande fréquence d'eau et d'engrais facilite l'adaptation de cet apport aux
besoins variables de la récolte pendant la saison.
 Automatisation : les systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte sont facilement gérables
par des contrôleurs automatiques.
 Adaptation aux conditions topographiques et aux sols difficiles : le goutte-à-goutte
fonctionne avec succès sur des terrains en pente raide, sur des sols peu profonds et compacts à
faible taux d'infiltration et sur des sols sableux à faible capacité de rétention d'eau.
 Pas d'interférence avec les autres activités agricoles : l'humidification partielle de la
surface du sol n'interfère pas avec les autres activités se déroulant dans le champ, comme les
pulvérisations, la dilution des fruits et le moissonnage.
 Insensibilité au vent : l'irrigation au goutte-à-goutte n'est pas affectée par les vents,
contrairement au système de l'aspersion. Elle peut donc se pratiquer même par fort vent.
 Faibles besoins en énergie : en raison de la faible pression, la consommation en
énergie du goutte-à-goutte est beaucoup plus faible que celle des autres techniques d'irrigation
sous pression comme l'aspersion et les systèmes d'irrigation mécanisés.
 Diminution du fongus1 des feuilles et les maladies des fruits : le goutte-à-goutte ne
mouille pas le feuillage de la plante, diminuant ainsi la fréquence des maladies des feuilles et
des fruits.
 Pas de brûlure des feuilles : l'élimination de l'aspersion du feuillage réduit la nécrose
des feuilles par le sel et les engrais contenus dans l'eau d'irrigation.
 Utilisation possible de l'eau saumâtre pour l’irrigation : le goutte-à-goutte permet
l'utilisation d'eaux contenant une concentration relativement élevée de sels minéraux pour
l'arrosage, avec un impact minimum sur le développement et le rendement de la plante. La
fréquence des applications dilue la concentration de sel dans le bulbe humide situé sous
l'émetteur, le drainant à ses marges.
II.2.2. Inconvénients

En raison du volume limité du sol humidifié, du passage étroit de l'eau dans les émetteurs et
de l'importance de l'équipement requis, l'irrigation au goutte-à-goutte présente cependant
certains inconvénients.

 Risques d’obstruction : les étroits passages des émetteurs sont susceptibles d'être
obstrués par des particules solides, des matériaux organiques en suspension ou la précipitation
de sels chimiques contenus dans l'eau. L'obstruction peut encore être occasionnée par la
succion de particules de sol et l'intrusion de racines dans le goutteur.
 Coût initiaux élevés : en raison du grand nombre de conduits latéraux et d'émetteurs,
il est généralement difficile de déplacer le système au cours de la saison agricole. La plupart
des installations sont fixes, d'où un coût d'équipement élevé par zone irriguée.
 Accumulation de sel à la surface du sol : le mouvement capillaire de l'eau dans la
terre irriguée vers le haut et l'évaporation de la surface du sol laissent une forte concentration
de sels dans la couche supérieure du sol. Les pluies même légères dissolvent les sels
accumulés vers la zone radiculaire active, pouvant endommager les cultures.
 Exposition des canalisations latérales en surface et des goutteurs aux dégâts
causés par les animaux : les canalisations latérales, en particuliers les tuyaux à paroi mince
et les goutteurs minuscules sont sujets aux dommages causés par les rongeurs, les rats, les
taupes, les sangliers et les piverts. Les canalisations latérales et les goutteurs souterrains
peuvent également être endommagés par les rondeurs.
 Influence négligeable sur le microclimat : l'irrigation est parfois utilisée pour
améliorer les conditions du climat local – réduction de la température pendant les vagues de
chaleur et augmentation pendant la période de gel. Avec l'irrigation par aspersion ou par
vaporisation, une fraction de l'eau aspergée s'évapore, dégageant de l'énergie vers
l'atmosphère par temps froid ou absorbant la chaleur par temps chaud. Naturellement, cela
n'est pas le cas avec l'irrigation au goutte-à-goutte.
 Limitation du volume des racines : l'application répétée de l'eau à un volume de sol
limité conduit au développement de systèmes radiculaires restreints et parfois peu profonds.
Par conséquent, la récolte dépend de la fréquence des arrosages et devient plus sensible à la
tension d'humidité par temps particulièrement chaud. Les grands arbres aux systèmes
radiculaires peu profonds sont susceptibles d'être déracinés par des vents rapides. Les
principaux inconvénients rencontrés fréquemment par les exploitants de la PI qui utilisent le
goutte à goutte à faible pression sont :
o L’obstruction des goutteurs (l’eau utilisée doit être de bonne qualité physique et
chimique) ;
o La détérioration rapide des gaines (tuyaux) comprenant les goutteurs. En effet, les
tuyaux sont très fragiles et se détruisent rapidement sous l’effet de la chaleur ou des rongeurs ;
o Le manque d’un encadrement conseil rapproché ;
o Le coût encore élevé du kit et l’insuffisance du matériel sur les marchés locaux
III. DESCRIPTION DELA ZONE D’ETUDE (Markala) :

Markala est une ville et une commune du Mali, dans le cercle et la région de Ségou, situe au
bord du fleuve Niger et à 35km au nord de la ville de Ségou. Il a une superficie de 318km2
environs et une population de 45961 (2009).
Avec une situation métrologique :
Température maximale : Tmax = 34.9°c , Température minimale : Tmin = 21.8°c , Humidité
moyen = 48%, vent moyen : V = 154km/j , Insolation : P=8heure, Rayonnement moyen =
20.4.

IV. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’IRRIGATION

IV.1. Détermination des paramètres pour le calcul de l’ETP

La température moyenne : Tmoy= (tmax+tmin) /2 = (21.8+34.9)/2 = 28.35

Ensoleillement : P = (8/12) *100 = 67%

La vitesse du vent : V = 154km/j = 1.78m/s donc le vent est faible

D’où a = -2.20 et b= 1.20

Le sol étant moyen on va utiliser un goutteur de 4l/h qui peut humecte une surface de 1.2m2

Le coefficient cultural : Kc=0.6

ETP = Kc*ET0 avec ET0 = a+bf,

f= (0.46t +8.13) P = ( 0.46*28.35 + 8.13)*0.67 = 14.18

ET0 = -2.20 + 1.20*14.18 = 14.82 mm/j

ETP = 0.6*14.82 = 8.89 mm/j


 Calcul du temps d’arrosage :

Tar = ETP*T*Sh / e*Q = 8.89*1*1.2 / 0.9*4 = 2.96h


On a :

 Quatre (4) postes d’arrosage donc quatre porte-rampes de longueur 97m ;


 46 rampes par poste d’arrosage de longueur 69m ;
 34 pieds sur les rampes
 Le nombre de pieds par poste d’arrosage est 34*46 = 1564
 La surface humectée par poste est Shp = 1564*1.2 = 1876.80m2
IV.2. Calcul du débit du conduit principal

Qp= ETP*T*Shp / Tar*e*1000 = 8.89*1*1876.80 / 2.96*0.9*1000 = 6.26 m3/h

Qp = 6.26 m3/h =1.74 l/s


IV.3. Calcul du débit des porte-rampes :

Qpr = Qp/Npr = 6.26/4 = 1.57m3/h = 0.44 l/s


IV.4. Calcul du débit rampes

Qr= Qpr/Nr = 1.57/46 = 0.03m3/h = 0.0083 l/s


IV.5. Détermination du diamètre du conduit principale

 Perte de charge : ∆H = 7.89105*(Qp)1.75 *L*f / D4.75

∆H = 7.89105*1.741.75*110*1/ 504.75 = 1.95


 Vérification de la règle de 20% : ((H+0.75 ∆H) –(H-∆H) / H)*100 ≤ 20%

(20+0.75*1.95) – (20-1.95) /20)*100 = 17.06% < 20% d’où le diamètre 50 est bon.

IV.6. Détermination du diamètre du porte rampe :


 Perte de charge : ∆H = 7.89105*(Qp)1.75 *L*f / D4.75
∆H = 7.89105*0.441.75*97*0.36/ 254.75 = 1.50
 Vérification de la règle de 20% : ((H+0.75 ∆H) –(H-∆H) / H)*100 ≤ 20%
(20+0.75*1.5) – (20-1.5) /20)*100 = 13.13% < 20% d’où le diamètre 25 est bon.
IV.7. Détermination du diamètre du rampe :

 Perte de charge : ∆H = 7.89105*(Qp)1.75 *L*f / D4.75


∆H = 7.89105*0.441.75*97*0.36/ 164.75 = 0.0085
 Vérification de la règle de 20% : ((H+0.75 ∆H) –(H-∆H) / H)*100 ≤ 20%
(20+0.75*0.0085) – (20-0.0085) /20)*100 = 0.074 % < 20% d’où le diamètre choisi n’est
pas bon.
 Vérifions avec le diamètre 8 m
 Perte de charge : ∆H = 7.89105*(Qp)1.75 *L*f / D4.75
∆H = 7.89105*0.441.75*97*0.36/ 84.75 = 0.23
 Vérification de la règle de 20% : ((H+0.75 ∆H) –(H-∆H) / H)*100 ≤ 20%

(20+0.75*0.23) – (20-0.23) /20)*100 = 2.01% < 20% d’où le diamètre choisi n’est pas bon.
Par conséquent nous allons utiliser le diamètre 16 pour les rampes

V. DESCRIPTION DU PERIMTRE

C’est un périmètre de 3ha de bananeraie de longueur 200m, de largueur 150m comportant un


magasin de stockage, une station de pompage, un loge gardien des pistes de circulation, un
château d’eau de 15m3 et un réseau irrigation en goute à goute.

 La clôture :

La clôture est grillage GALVA 2.5mm de maille 3cm et de hauteur 1,5m avec trois ranges de
fils tendeur et le bas est scelle pour empêcher les animaux d’entrer à l’intérieur du périmètre,
le support des grillages sont IPN80 place à chaque 25m et les cornières à chaque 3m

 La haies vive :

Pour la protection du périmètre contre les vents et l’érosion hydrique nous allons faire une
ceinture sur l’ensemble de la parcelle en citronnier avec un espace de 2m entre eux.

 Station de pompage :

La station de pompage est composée de deux pompes SQFLEX de 10m3/h chacun (les deux
ne sont pas utilisées en même temps), de 12 panneaux solaires de 250Wc/12v y compris leurs
supports sur 1,5m.

 Château d’eau :

Le recevoir du château est en métal de forme circulaire à 8m au sol dont les supports sont en
IPN 120, reposant sur une plateforme en béton armé, le conduit d’alimentation est en PE 40 et
le conduit de distribution en Galva 100.

 Réseau d’irrigation :

Le réseau d’irrigation est composé d’un conduit principal en PVC pression 75 de longueur
103m, d’une tête de contrôle à 4 sorties qui permet de diviser la parcelle en quatre postes
d’arrosages (4 zones), de quatre porte-rampes en PE 50 sur les quelles sont connectés les
rampes en PE 16 grâce aux colliers de prise et les goutteurs sont placés sur les portes rampes à
une équidistance de 2m. Le conduit principal et les porte-rampes sont dans le même trou et
sont enterrés à une profondeur de 60 cm pour leurs protections.

 Le magasin de stockage :

Le magasin de stockage est construit en agglomération de briques 15*15*40cm de longueur


6m, de largueur 5m et de hauteur 4m, la couverture est en tôle, il est destiné pour le stockage
des produits.

 Loge gardien :
Il est construit en agglomération de briques 15*15*40cm de longueur 4m, de largueur 3m et
de hauteur 3.5m, la couverture est en tôle,

 Piste de circulation :

La piste est en latérite de largueur 4m et d’épaisseur 20cm pour faciliter la circulation des
engins et des personnelles.
VI. Devis quantitatif et estimatif des travaux

QTES
N° DESIGNATION U PU MONTANT
Marché
A CLÔTURE
I TERRASSEMENT        
1. Préparation et implantation du
m2 30 000 150 000
1 terrain 5
1. Débroussaillage du site 50
ha 3 150 000
2 000
1. Fouille au niveau des poteaux 30 Cm 2
m3 11,80 29 375
3 X 30 Cm X 50 Cm 500
1. Fouille pour ancrage du grillage 10 2
m3 14 35 000
4 Cm X 20 Cm 500
1, Piste pour circulation 3
ml 350 1 050 000
5 000
  SOUS TOTAL I       1 414 375
II MACONNERIE        
Béton dosé à 300Kg/m3 pour blocage
2. 70
des poteaux en IPN 80, en cornière 50 m3 11,8 822 500
1 000
et des pattes de scellement
2. Béton dosé à 300Kg/m3 pour ancrage 70
m3 14,0 980 000
2 du grillage 000
2. Béton dosé à 300Kg/m3 pour les 70
m3 0,9 63 000
3 poteaux des portails 000
  SOUS TOTAL II       1 865 500
III ELEVATION        
3. F/P d'IPN 80 pour poteaux à tous les 15
ml 28 420 000
1 25m avec pattes de scellement) 000
F/P de cornière 50 pour poteaux
3. placés à tous les 3m avec des pattes 5
ml 466 2 330 000
2 de scellement en cornière 40 y 000
compris toutes les suggestions
3. F/P de cornière 40 pour pattes de 3
ml 104 364 000
2 scellement 500
3. F/P de grillage en GALVA 2.5mm de 4
ml 700 3 325 000
3 maille 3Cm et de hauteur 1,5m 750
3. F/P de fil tendeur en GALVA 2.5mm
ml 2 100 250 525 000
4 avec des tendeurs à chaque 100m
  SOUS TOTAL III       6 964 000
IV MENUISERIE        
F/P de portail 3m x 2m en forgé
4. 200
encadrer de cornière 50 toutes U 2 400 000
1 000
suggestions
  SOUS TOTAL IV       400 000
  TOTAL GENERAL CLÔTURE 10 643 875
B LES OUVRAGE CONNEXES
1 Local du gardien 3*4m U 1 200 000 200 000
2 Magasin de stockage 5*6m U 1 500 000 500 000
  TOTAL GENERAL OUVRAGE CONNEXES 700 000
A STATION DE POMPAGE
F/P deux pompes solaires SQFLEX
1 de 10/h avec ses accessoires, y Ens 2 1 500 000 3 000 000
compris toute suggestion
Fourniture et pose d’exhaure en Roulea
2 2 52 000 104 000
polyéthylène Ø40 u
Fourniture et pose de 12 panneaux
3 solaires de 250Wc/12v y compris ens 1 1 200 000 1 200 000
leurs supports sur 1,5m
Clôture grillagée de champs de
4 ens 1 150 000 150 000
module avec toutes Suggestions
Plateforme et un hangar de protection
5 ff 1 300 000 300 000
pour le surpresseur
4 754
  TOTAL GENERAL STATION DE POMPAGE
000
C CHÂTEAU D'EAU
Fourniture et pose d’un château
métallique de 15m3 à 8m au sol ,
d'une conduite de distribution en
1 Galva Ø75, d'une conduite ens 1 6 000 000 6 000 000
d'alimentation en polyéthylène de
Ø40 et d'un bride de fixation , y
compris toutes suggestions
2 Té Galva 75 U 1 15 000 15 000
Réducteur conique Galva 75/50
3 U 2 4 000 8 000
pour l'accouplement des vannes
Mamelon 75 pour l'accouplement
4 U 2 5 000 10 000
des vannes
5 Vanne Galva 50 U 2 30 000 60 000
6 Compteur 50 U 1 60 000 60 000
Filtre à disque 130 microns (entrée
7 U 1 300 000 300 000
de la conduite de distribution)
6 453
  TOTAL GENERAL CHÂTEAU D'EAU
000
D RESEAU D'IRRIGATION
30
1 Implantation du réseau m2 5 150 000
000
50
2 Fouille et fermeture des conduits ml 200 100 000
0
120
3 Tête de contrôle ens 1 120 000
000
Tuyaux en PVC PRESSION 50 PN
6
4 10 en barre de 6m pour e conduit barre 19 123 500
500
principal
Tuyaux en PE pression 25 mm, PN 10
Roulea 60
5 en rouleau de 100m pour les porte 4 240 000
u 000
rampes
Roulea 110
6 Gaine flexible 16 en rouleau de 400m 32 3 520 000
u 000
30
7 Départ 16 en paquetde de 100 unites Paquet 2 60 000
000
1
8 Bouchon mixte 25 U 4 5 200
300
3
9 Pique de fin de ligne en fer 12 barre 7 24 500
500
25
10 Anneau de fin de ligne 16 paquet 2 50 000
000
4 393
  TOTAL GENERAL DU RESSEAU D'IRRIGATION
200
E FOURNITURE DE PLANTS
6 10
1 Fourniture de plants de bananeaires U 625 600
256 0
25
2 Fourniture de plants de citronniers U 350 87 500
0
Trouaison 0,5mx0,5mx0,5m pour les 6 20
3 U 1 251 200
bananeaires 256 0
Trouaison 0,5mx0,5mx0,5m pour les 20
4 U 350 70 000
citronniers 0
Fumure organique FERTNOVA en 6
5 sac 400 2 400 000
sac de 50kg 000
500
6 Produits phyto-sanitaire ff 1 500 000
000
6 10
7 Transplantation U 660 600
606 0
5 594
  TOTAL GENERAL DU FOURNITURE DES PLANS
900
200
  Frais d'installation ha 3
000
600 000
Etude et suivi de la mise en 600
  place
ff 1
000
600 000
200
  Formation et suivi mensuel Mois 4
000
800 000
33 838
TOTAL GENERAL DES TRAVAUX
  975

Le présent devis est arrêté à la somme de : trente-trois millions huit cent
trente-huit mille neuf cent soixante-quinze (33 838 975) Francs CFA.

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