0 évaluation 0% ont trouvé ce document utile (0 vote) 459 vues 344 pages Evolution Géologique de L'afrique
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“a
EVOLUTION GEOLOGIQUE DE L’AFRIQUE
Au cours det deux derniéres
ddcennies,
connsissances sur Ia géologie de I*Afrique te sont
considérablanent accrues, notarment grace
Préface
Techniques modeenes d*investigations, & terre et
abropor tees
La dernidce publication de synthdse portant
tur 1a gbologie de l'Afrique est, & notre connais
(1988). Depuis tor
concernant des thime
anglaise.
Le besoin d'une telle synth
te, que ce soit au
ou de
anndes.
Bime Gdition de I'ouvrage de FURON
+ seules ave
téglonsux ov géologiquemant
spbcialisés sont parus = en langue
publications
trangaise ov
Wee actustisse
universitaires
ou 8 calul des profersionnels, et plusieurs
ov stminaires ont été mit en place ces dernidres
+ Parmi ceux-el, un séminaire de DEA portant
1a geologic de I'Afrique a été organisé depuis
quelques années 8 1"Université Pierre
Curie - Paris Vi (Oépartenent de Pétrolosie}
le Dre ‘Russel! BLACK, dont ta connaissance de
ptologie africsine est grand
zones orientale ot occidentale.
et Marte
En 1985, lorsque le CIFEG » souhaité organizer
un tel sémingire de formation destiné aussi
aux prof
Frangale et étear
Pour que I*action engagée par Re BLAX soit
arée et dévelonpéer
Pour ce:
Ha de6 fait appet
afologues spéciatisds, ehacun en co
ne, sur un engenble thanatique ov
aéologie africaine.
bien
Fonne!s qu'aux étudiants et chercheurs
ecord stert vite fait
inte
8 de nombreux
quite concer
Fégiona!
ae
Ge document correspond 3 Ia transcription des
Interventions des orateurs, camlésées par de
nombreuses illustrations pulséer dant 1a 1ittéra-
ture déja publiée, dont on trouvers les références
dans les bibliographies sanmair
on Tin de chaque
the
Me stagit done pas, pour te plupart
es articles, do communication: originales, mais
d'une synthase des connaissances sctuelles portant
fur un thie ou une région glologique donnée de
UVAtriques
Nous tenont tei & ram
cler en premier Hieu te
Dee Re BLACK, tans qui ce suninsire n'aursit pu
avolr (leu, et dont les contacts sclentif iqui
tlonaux et Internationaux ont permis une animation
selentitique ge haut niveau.
Nous sounaitons ranercier aussi tous les
Intervenants qui ont accopté do faire une présen-
tation de teurs travaux dans cette publication,
‘SI que ceux dont tes contributions n'ont pu
Fr dans cet ouvrage: MM. EMBERGER, KIENAST,
La forme de présentation de I*ouvrage retenue
permet d'envisager des campidmants future, qui
s'inséreront & mesure des contérences spéelal inées
canpldmentsires organisées par le CIFEG sur co
‘theme do Iévolution géologique de !'Afriquee
Dane cette prani
re édition, (accent « 46
mis sur le socle, car sa connaissance permet de
miaux appréhender Iensenble des phénamines qui
affecteront ultérleurament I couverture,
1 stagit. done tun outil pédegogique at
d'information, aécesssire & tout scientifique dont
les études portent sur te continent of
\togue en premier chef, mets aussi tout chercheur
fou ingénteur dont 1 champ d'appiication est en
partie fonction des Sciences de ta Terre
elimatologie, apronanie, pédologie, hydrologle,
anbnaganent, etee
Get ouvrage veut étre 1a premiére étape d'une
antreprise beaucoup plus vaste, qui consistera en
Iélaboration d'une synthbse portant sur I
gle de IAfrique, travail dans lequel te CIFEG est
4858 engage aver I appul de nambreux géologues et
organiamer géo!ogiques-
En publiant 12 quasi toralité des conférence
données & "occasion de ce Séminaire de formation,
le CIFEG sounaite apporter sa contribution & uno
meltieure connaissance de 12 péotogie africsine
pour participer développement 2 ce
continent
cures
Je salue tous te
et Jour gentitlesse,
Aon
plus vifs ranerctements.
en particutl
monuscrits sounis, réalisé ce documen
participants 3 ce Séminaire pour leur endu
erant un climat fertile pour
collegues conféranciers, qui ont tous répondu & mon appel, j"exprime mes
Enfin, j¢ ténoigne une profonde reconnaissance & toute
a Mne As KEMAC'H, qui a transerit I
nee, tur patience
es Gchanges: scientifiques.
Msquipe du Ce1AFLE Ge, et
a partir des
conférences, puis
Re BLA
UYSommaire
PREFACE
ViITROOUCTION GENERALE SUR LA. STRUCTURE DU CONTINENT
AFRICAIN (Re BLACK) «
LIARCHEEN EN AFRICLE AUSTRALE (R. BLACK)
METASCUATISVE ET DEFORIATION DANS LA CEINTURE ARCHEENNE
DE BARBERTON, AFRIGLE DU SUD [1.A. PARIS)
BREF APERCU SUR L*ARCHEEN DE L‘AFRIGUE CENTRALE
ET DE L‘QUEST (Re BLACK) e+e
LES GEOTHERVES CONTINENTALK ARCHEENS (L. LATOUGHE) «
LE PROTEROZOIGLE INFERIEUR - AFRIQUE DU SUD, GABON,
AFRIQUE OCCIDENTALE (Re BLACK) ++:
LE PROTEROZOIGUE INFERIEUR EN AFRIQUE ORIENTALE (J+ KLEAKK) ss seeee
LES FOFMATIONS FERRIFERES RUBANEES PRECAVERIEHRES (L. LATOUCHE) «|
[LE PROTEROZOIQUE MOYEN EN AFRIQUE ORIENTALE (J+ KLERKX) «
EVENEMENTS “KIGARIENS EN AFRICUE AUSTRALE : LA CEINTURE
DE NAIRQUA-NATAL [Re BLACK) «
LE PAN-AFRICAIN ET SON INFLUENCE SUR L'EVOLUTION
GEOLOGIOLE AU PHANEROZOIGLE (R. SLACK)
LES COLLISIONS INTRACRATONIGLES ET LA TECTONIGUE TANGENTIELLE
DANS LE PAN-APRIGAIN DU HOGGAR CENTRAL (L. LATOUCHE) sereeeeseees
ESQUISSE OU PALEOZOIGLE AFRICAIN (J. FABRE)
TECTONIGLE POST-HERCYNIENRE EN AFRIQUE OU NORD
ET DE L‘OUEST (Re GUIRAWD)
seeeedeeteeee
LE MAGUATISHE INTRAPLAGE (R. BLACK)
UA FRAGIENTATION OU GORDWANA {Me VATERLOT)
[APPORT DE LA TELEDETECTION A LA CONNAISSANCE
OU RIFT EST-AFRICAIN (J. CHORONICZ) +s
VOLOANISWE QUATERNAIRE ET PHENMENES GEOTHEAMICUES
(J. vanery
7
n
85
91
103
109
15
143
159
185
225
249
265
275ASPECTS GENERALX OU TERTIAIRE ET OU GUATERNAIRE (H. FAURE) « = 293
CORRELATION GEOLOGIQUE AFRIQUE-AVERIGLE OU SUD
ET PROVINCES URANIFERES (P. MOLINA) -esseeeee 307
LE PETROLE DANS L*EVOLUTION GEOLOGIOLE DE L: AFRIQUE
(A. PERRODON) see 319
RESSOURCES ENERGETIGUES : GHARBONS ET LIGNITES
(Re FEYS et J+ FABRE)’ 327
RESSOURCES EN EAU, HYDROGEOLOGIE (J.P. CARCOMEL) « 333
ae I~ 46~-8F 5
Ffewncey — Nom )Prdwem dale de micrance7
Introduction générale sur la structure du continent africain
R. BLACK*
14 INTERET PARTICULIER OE L:AFRIQUE
En contraste avec "Europe qui
1s orogknies se sont succédées
au cours du Phanérozotque (Cadanien, Calédonien,
Horeyaien, Alpin), "Afrique # 6t6 cratonisée
depuls environ B00 Ma (exception faite des chatnes
bordure : Haut-Atlas alpin,
Cape Coast hereynien). Le continent # 66 imoliqué
ns plusieurs Pangese et fragmentation, an
particulier celle du Gondwana. Actuel lament
entourd par de 1a croite océanique et par
zone mobile et od
Mauritenides et
i eet
aoe
Fides 8 1°W, su S et 8 I°E, avec av N une zone
d'intersction et de collision avec 1a plaque euro-
péenne
La géotogie efricaine » joud un raie tras
Important dant de nombreux damaines+ Cltons quel
ques examples
H étude du Précanbrien qui repeésente une
période de plus. de 2000 Ma:
G1aborés en Afrique oat
e nombreux concepts
ee une grande inf ivence
les dcoles australlennes, sud-amSriesines et
canadienne:
+ Mévotution de ta 1ithosphbre;
le développenont des basins sédimentairet
Intracratoniques en fonction de I'age thermique et
des structures du socle sous-Jacgnt;
+ le plutonisme snorogémique (complexes ennulaires
alcaling, carbonatites, kinbertites) et
types (tholéitique, transit ionnel,
sleatinl dang leur cadre structural;
les divers
de volcantsme
la déformation Intraplaque,
les rifts, 1a frag.
continentale et le développement
baseing cdtiers;
fat-erdoviciennes, Karoo)
placiations anclennes {précanbriennes
en paléontolopie, te découverte
4" organism:
arehdans, 1"étude des stromatotites, I évolution
des reptiles et des marmifares, ot lee origines de
Whore
+ CaMsR.S. - Laboratoire de Pétrologl
Université Ps et Me Curle » 4, place Jussieu -
75230 PARIS CEDEX 05 (France) +
Hest
F que Ia atratégie & adopter en
prospection et 1a découverte Flehesset dv
sous-sol africata si au dive loppenent
t fonction d'une moliteure connaissance de la
aéologle du continent.
ee
11, QUELQUES OBSERVATIONS SUR_LA HORPHOLOGIE BU
(CONTINENT.
Le fait te pius marquant a 1"échelte du
continent est le contraste en altitude moyenne
entre IAfrique oceldentale et septentrionale
(Afrique basse © 1000 m) et I°Afrique orientale
et australe (I'Afrique haute > 1000 m) (figs te
Cotto différonciation serait récente [Miocdne),
les causes érant encore mal connues. Notons que
les rares données géophysiques sugstrent 1
présence dune lithosphire plus mince sous
VAFrique haute". L'idée 9 6t6 avancée qu'en
Afrique australe I*esthénotphare sous jecente
serait plus chaudes En effet les valeurs du flux
thermique en Afrique du Sud sont relativenent
‘leva
Fige 1 + Carte altinéteique de I'Afrique (a" aprés
DOORBATH et BOORBATH, 1984)Ee KRENCEL (1997) 2 attiré [attention sur ta
structure én passing et en dime
Asjoura' hut
du continent «
cette observation # besoin d'étre
nuancées L'ige des bassins est tras variable
(Archden-Mitwatersrand; Protérozotque- Tsoudennt ,
Volts, Congo; Paléozotque-Koutfra, Mourzouk:
Tertiaire-Tohad)+ Les dames, par contre, sont
Teetlaire-Guaternatre (Hogar, ATr, Jos
Dartour, Ethiop!
Adamaws,
Kenya); Ile sont associés 8 du
Volcenisne et 2¢ situent hors des cratons ancions
Uige 2)
Figs 2+ Volcaniame efnozolque et unités structu-
rates de 18 plaque sfeleaine (THORPE ot
SAITH, 1974 et GASS, 1972, tIré de
DOORBATH et OOORBATH, 1984) «
Les traits épais représentent tos bam:
boments de la lithosphore et les fiéches
ler al principales des con
teaintes (FAIRHEAD et GIROLER, 1972].
A; Craton Ouest B- Craton du
congo; C- Craton du Kalahari
1- les Canarias; 2- Dakar; 3+ Hoguar;
4- Ale; B+ Jos; 6- Blu; 7- Cameroun
8+ Tripotitaine; 9 Je Heruj; 10> Eghel;
Ate Tibesti; 12+ Je Meera; 13+ Metbod;
{4 Je Uveinat; 18> Bayuda; 18- Ouest
Arebie; 17- Sud Arable et Aden; 13-
Ethiopie; 19: AIft orlental; 20 8 22
Rift oceidental; 23> Igwist; 24- Conor
25- Madagascar; 26- Sud-Ouest africaine
La présence d'anciennes surfaces d'érosion que
Ion pout tenter de corréler 3 I'échelle conti~
8
nentele, a fait Iobjet db travaux classiques
(KING et DIXEY]. Le développement de ces surfaces
cdsulte de souldvenents intermittents au cours do
Tertleire et du Quaternalres Les principales sont
la surface Gondwana d' age Jurassique et Is surface
afeleaine &
Crétace terdif & Tartiaire moyen.
111, QUELOUES DOMES GEORINVGIONES,
par 1a mesure de parendtres physiques. 12
abophysique donne dee renseignements sur I'Actuel
tt permet, dans certains cas, de moddliser ce qui
te passe en profondeurs Dans I'ensemble 13 afo-
physique a été peu dévetoppée en Afrique et nous
Gisposons surtout d'études régionales ov pone
tuetles. De nanbreux documents sont confidentiels
ot pas accessibies.
te LA GRAVIMETRIE
Des travaux considérables ont ét8 entrepris
par ['ORSTOM en Afrique francophones I! existe une
couverture canplate pour IAfr
Nani moins camplets ont 6té faits
dant ge nonbreux pays (eege Nigeria, Ethion:
Botswana, Zombie) et det études Gétaillées sont &
Signaler Je tong de segments du rift Est Africaine
La gravimétrie en Afrique occidentale 2 permis de
Géceler de fortes anamal ies délimitant 18 bordure
du craton Ouest Afrigain (flg- 3a) et de découvrir
un systime ramifié de fossés crétacés ayant un
wwe du Sud et lo
Der te
I€st du Niger et au Tehad (LOUIS, 1970), et
técemmont dane le Sed du Soudan.
1 pétrottfare caché sour te Tertiaiire dans
A l'échelle du continent te carte des anon
Has de Bouguer (d'aprés SLETTENE et ele, 1973)
(tige 9b) comparée 3 14 carte altimétrique [of
figs 1) montee 1a corrétation classique entre tas
anamaties de Bouguar et I'altitudes Les anamal ies
tes plus fortes (> -20 mgat) sont locatisées te
tong des cdtes marquant ta
ocbaniqu
négatives les plus spectaculalres sont le plateau
Gthiopien et le Rift, fs reflatent un aminets-
senont de 1 lithosphdre. Notons sur des cartes
détailides [existence d'une ancnslie positive
Btroite superposte dans I'axe du rift corres:
pondant & une renontée de i'asthénosphbre. GIRDLER
3 proposd que 1a prolongation de I'anamalie néga-
thee vers (Angola préfiguee un rifts I est pos
ible qu'il s'agisse seulement d'un artefacts
continentale-crotte Les anomalieswv
nee
4 Gao 410 = bassin do Para
M1 craton suppost ob S30
Fige 3 - a) Structures gravimétriques majeures de
HOvest africain et du Noed-Est brés lien
(extralt RapsActiv. 1990-84, DoesTrave
Centre Géol- Géoph. Montpellier) «
2. EPAISSEUR DE LA LITHOSPHERE
Par géfinition 12 limite Iithosphire-asthéno-
sphere ast une Isotheme et ef
Iquanent 1 est
amis que les cratons anciens ‘radiogéniquement
appauvels et frolds ont une lithosphire épa
par rapport aux ceintures orogsnia
FAIRHEAD et REEVES (1975) ont tanté
" de 1s lithosphere
16ldsélames dus aux tire atamiqu
carte (figs
4) montre un amine
sphérique on detsous der rifts.
Fige 3b) Carte des anomalies ds
Bouguer
(a! apras SLETTENE ot ale, 1973).
+ Carte de Iépaisseur de ta 1ithosphire
(d"aprds PAIRHEAD et REEVES, 1976)
eure de
intér ious
septentrionate.3+ EPAISSEUR DE LA CROUTE
11 existe trie peu de données qui sont réunies:
dane ta fige 5 (aaprde SOLLER et ale, 1981).
Notont lez valeurs faibles dant I'Adenawa et le
triangle de IAfare
Fige 5 - Donndes sur I'épatsseur de Ia crodte
(d'apras SOLLER et als, 1981).
FLUX THERMIQUE
Actual lament Il y a peu de mesures. Des
valeurs pros fatbler ont 6x6 obtenues au Niger
20 lim’ (CHAPMAN ef POLLACK, 1974), puls plus
Fécerment de 42 stim au Libéria et au Ghana, 12
moyenpe pour des vieux boucligrs étant de 40
vim + En Afrique apstrale des valeurs moyennes,
Slevées do 64 mili” ont ét6 obtenues dans les
chaines du ProtérozoTque moyen et supérieur
(Hmaque-Hatal, Danara) et des valeurs moyennes do
39) nin partie
archéen du Keapvaat (BALLARD et POLLACK,
pour ta centrale du eraton
1988).
5+ MAGNET ISE
La carte d'snamalles megnétiques MAGSAT (fig
6. d'apras LANGEL et ale, 1982) fait ressortir
Manamalie spectaculaire de Bangui qui a été
Ggalanent merurée au cole Elle se situe sur ta
bordure Nord dy craton du Congo. Les anansles
principales sont localisées dans das zones cra
toniques erchéennes.
10
fn
semen |
im
GSAT
Figs 6 - Carte d'angnalie
('aprds LAMGEL er ale,
nétique
1992).
6. PALEGUAGNET SHE
Liscquisition © de donndes pal omagnétique
précises on Afrique est essentielle pour tracer
Mouverture et Ia fermeture dy Calédonien de
lapetus, et pour reconstruire les mouvenents des
plaques anbricaines et eurasiennes & 1*Hercynlene
Elle ast dgalanent importante dans I"étude des
atactations.
Notons qu'il existe actu:
la trajectoire de migration du pdle sud sv
Phanérozotque : 12 courbe X classique
position autour du Maroc 3 600 Ma qui
Boucle vers le Nord, puis 8 partir de 1"Ordovicien
une traversée de U'Afrique pour arriver 8 sa pos!
fement deux versions
fait une
tion sctuelte; 18 courbe ¥ avec un saut rapide au
Silurien 3 40,2° S, 04,9° E, pres de Cape Town 3
Mextramité Sud de. l'Afrique, La vartante Y, 8
Vorigine base sur des données de Tasmanie
senble étre confirmée par des résultats récents
obtenus dane I'ATr (HAMGREAVES et VA HOUTEN,
1085).ws
Let études sur
font suggéré qu'lt
tits entre
te paldanagnétisme précanbrien
Ya eu pou do mouvenents re
los cratons ancient au ProtérozaTquer
Lihypothase d'un super continent au Protérozolque
avancée par PIPER (1976), 2 4t6 tris sulvie mals
elle est contestée aujourd'hui
IVs CLASSIFICATION OU PRECAUORIEN
11 ya 40 ans lorsque da grands progranmes de
tographie géologique ont 6 lancés en Afrique,
fon estimait 1 Ja Terre & 2000 tts et ia
tendance générate était de diviser te Précenbrien
0 de
en un “Archéen” tras métamorphique et un
“Algonkien” plus jeune et peu métamorphiques Ainsi
en Afrique occidentale (ROGUES, 1948) ¢t su Sahara
(LELUBRE, 1952) on avait proposd le echéna
Ailleurs dans de nombreux pave
ai sting. “Batoment Comptex*
termes tr8s métamorphiques et
"Sehist Belts” géné
ue Ion considérait comme étant plus jeunes.
an Afrique on
comprenant des
ot
fenent moint mbtamorahiques
dee granites,
Au Congres Géologique Internationa! de 194:
As HOLMES (1951) 9 présenté une praniare tentative
@' Identification de chaines en Afrique centrale et
(figs 7)e Son senna étalt baeé sur
datetions radionétriques et sur Ie erittre simple
que at ecoupe une autre,
obligatoiranent 12 plus jeune. Cotte pereée, due
Ia gbochronologie, 2 Incité a 1s création de
centres en France (tf. ROQUES), en Angleterre (NeJe
SNELLING), en Belgique (Le CAHEN) et an Afrique du
Suds
australe des
En se basant sur
résultats acquis per ces
let BOMMOINE, 1962, pour
VAfrique oceldentate), Wade KENNEDY (1964) @
Géfini le Pan-Africain en tant qu’ évanement
thermo-tectonique majeur & + 500 Me affectant une
grande partie de I'Afrique et
tons anciens stables de 1'Ovest Africain, du Congo
et du Kalahari. Notons que cette notion va a
concept d'acerétion
STILE, das chatnes de plus en plus jéunes s*ee-
ne KENNEDY avance
laboratere
Hencontre du crostale de
collant autour d'un noyau ane’
Vide de ractivetion, ae
craton pré-existant et
Zone mobile entre dane
destabilisation d'un
le terme un peu flo de
En Afrique occidentale let résultats géochro-
nologiques contredisent les schémas alors admise
BLACK (1986, 1987) avence un faisceau d' arguments
stratigraphiques, structuraux et gfochronologiques,
pour démontrer que
G'un simple phénambne de réactivation et da rajeu-
(noc! 198:
le Pan-Africain ne résulte pas
5: CHOUBERT, 1967), mais
représente une véritable oreséale, comparable au
Calbdonion d°Ecosss avec chevauchament vers le
craton stable, ce qui a ét6 confirmé par tee
travaux depuis 20 ans
TeNe CLIFFORD (1970) présente une vue déen-
semble de Iévolution du Précenbrlen en Afetque
(figs 9 8 12). A’partir de aoyaux archéens stabi-
Nis4s sutour
de 2500 Me, on assiste & I indivi-
dustisation de cratons stables autour de 2000 ta,
Gui stagrandissent apres 1 'orogsnie kibarienne
pour former tes
tons dy Kalahari, du Congo et
de WOuest Africaine L*Atrique (4 "exception des
chaines de bordure hercynienne et alpine) devient
un eraton & 1a suite du Pan-Africain autour de 600
Ma (figs 12). Notons que te eratons ont tendance
8 devenie de plus en plut grand avec le tenpse
Les schiémas de Clifford ont ét6 précisés par
CAHEN et a1- (1984) dans our rynthese de 1a 960°
chronologie efricaine (Figs 12 8 17).
Les classifications du Précanbrien sont assez
arbiteaires (figs 18)+ Par exemle, le stabili-
sation ges cratons archéens et nétérochrone.
(Kaspvaal autour de 3000 Ma, ailleurs 2700-2500,
Ma)s La IImite autour de 1600 M2 entre un
Protérozotque Inférieur et un Protérozotaue moyen
ou supérieur ne semble’ correspondre &
Atriques
rien en
Pour des raisons pratiques de synthase carte:
graphique, a t*heure adoptons Ie
schéma suivant
17 passin
“ye
NES
Figs 7 + Carte provisotre des ceintures oroginiques pricambriennes ue
VeAfeique centeale et austeate (d°apeds HOLTES, 1951).
Fige 8 - Let noyaux archéens d'Afrique (d'apris Figs 9 - Réglons stables depuis 1*Eburnéen (1050 +
CLIFFORD, 1970). 250 Ma) (d°apras CLIFFORD, 1970).
12Fige 10 - Régions stobles depuls 4e Kibarien (1970 Fig. iM 4 Régiont stables depuis Ie Pan-Africain
+1310 Ma) (4! apeds CLIFFORD, 1970) (550 + 100 Ma) (4" apres CLIFFORD, 1970).
ey
=a aoe oni]
[ Tonsousarion oF Fonts OF tevinian § susnan otogietn Wave 7
7) eee |
continental crust >3790my.
seabasatet
Fige 26 - TH
(d" aprads VAN BILJOEN et Leos,
attelgnant une épaisseur de § 200 m+ Ces basaites
font une composition de tholelite et de batattes
magnés:
Le Mozaan Subgroup est composé d'une alter
ence do schist, jeux et de quartzite:
quelques formations ferrifires et conglantrats. Au
Nord on reconnalt 14 cycles quartzite-schiste et
lune dpatsseur de 4 600 mbtrass 11 a*apit de aépdte
de tris falble profondeur affectés par 1a marée-
Notons dant ces sddimonte trai
Ia pre
nce de stromata! l
Fripp Model for the tectonic evolution of
the Limpopo Belt
1903).
342s Le Supe
Le Supergroupe du Witwatersrand aff dant
une zone mesurant 350 (NE-SM) x 200 (NW-SE), 1a
sugface de dépot ayant ét6 au moins de 100 000,
en's Son Spelsseur composite est de 11 000 im,
Speisseur tocale maximale de 7 S00 me 11 repose
an discordance sur dee celntures verter et des
granites datés 89 Gas On n'observe pas de reia-
tlons avec te Groupe de Pongolos Des laves 8 1a
base du Supergroupe ont donné des ager de 2,2 Ga,
et une uraninite et monazite détritique 9,1 Gas
35a oe [aa oa et are
a AG
it (eo |
| |. sme coe bea!
36
Figs 27 - The end product of the Light Model for the tectonic evolution of the
Limpopo Beit (d'apres VAY BILJOEN ot LEGG, 1983).
1) MOZAMBIQUE
BOTSWANA, \
SOUTH west
1
i
i
i
K
wma |
i
i
i
Fige 28 - Locality map for the Pongols and Witwatersrand basins (d'sprds BUTTON, 1981).YY
sn
Figs 29° Geological map of the Pongola basin
(a'apras BUTTON, 1981).
du Supergroupe est donc situs entre 2,8-2,5
Ge (ig. 31)
Lav structure est celle d'un synelinorlum
asymstrique dont I"axe principal est orienté
SU:NE, Iaxe de dépdt étant proche de 1a limite
NUL Les pendages diminuent en remontant,
sbquence, forts & 1a base, moins de 20° vers te
soumet+ Les limiter du basstn au Si et
structurales. La géanttrie actuel
déterminge par directions
superposées NE-SH et NYSE. Un systime de fallles
normales accavpagnéer de tallies antithétiques est
paralible 3 I'axe do dipbt- Vretefort Dane avec
fon granite traversé d'innonbrables veines de
pseudotachylite et $2 couronne de strates
s6, métamorphorés et présentant
cones” est probablenent un astrobl ies
av NE sont
du bassin ast
Hintersction de deux
des “shatter
Fige 30 - Stratigraphic columns
Group (d" apras BUTTON,
for the Pongote
soa.
La stratigraphie du Supergroupe du Witwaters~
rand ett indiquée dans ta figure 32+
te Le Dominion Group dont I'épaisseur est de
2 700 m comprend 2 630 m de roches yolcagiques, 12
furface de dépdt étant de 15 009 kms It
composé ot
(1) Rhenosterhoek Sub-Group (500 mi, andésites,
tufs, brdches, porphyres 8 quartz-feldspath
base 40 m de conglantrat
avec 8
quartzite
(11) Syforfontein Sub-Group (2 100m,
volcanique de rhyotites
tufe et cendres volcaniques.
ot ae
ensenbte
sub-andéeites,
37+
owrrwikrensmano aasiy
Fige 31 - The outerop pattern of Witwatersrand
strata and batenent granite dames,
showing the restriction of outcrops to
the flanks of the doves, stong the sides
of these structure! culminations abich
plunge towards the depositional/tectonte
axis of the basin (d'apras BUTTON,
1981).
The position of the outerop and sub-
outerop of the base of the Witwatersrand
Super-group has been determined by sur
face mapping, by magnetanetric and gra
vimetrie geophysics! surveys, and by
core-dril tinge
2+ Le West Rand Group (5 100 m)
(4) Hospital HILT Sub-Group (1700 m
(1) Goverment Sub-Group (2 000 m)
(HT) Seppertown Sub-Group (1 400 m
Le West Rand Group eat composé essentlel lenent
de roches clastiques grotsiares (2 900 mi, de
roches clastiques fines (2 300 m) et de 500 m de
roches volcaniques (un épisode danse Sub-Group
Tii)e Les conglanbrats sont rares, les sédiments
clastiques grossiert stant des orthoquartzites &
felble énergie (Sub-Group 1) et des grauwackes
(Sub-Group 11 et 111); une s6dimentation chimique
produisant des formations ferrifares apparait dans
le Sub-Group I+ La sédimentation montre une Svo-
jution d'un bassin ouvert (orthoquartzites, effets
de marfe) A un basein farms avec une sédimentation
fluvietile et tacustre
3+ Le Central Rand Group (2 200 m)
(1) Johannesburg Sub-Group (1 500 m
(Gi) Turffontetn Sub-Group (1 700 m)
Le Centra! Rand Group est composé de 2 700 m
de sédiments clastiques grossiers, de 200 m de
sbdiments clastiques fins et 200 m de roches
38
voleaniques au tamnet de Sub-Group Te Les.
tédiments claetiquer grosslers sont beaucoup plus
shondants que, dang te West Rand Group et Il y
une abondance de conglanérats ex de quartzites
feldspathiques. On gstime que le bassin se serait
rétréoi 8 80 000 km
TT Sen Sie Been Sm
[ieee soncoue
Ateruanad Spero [etna sa crwe
nan tg se
vnmacon — (Suigternrenn
aphical thickness of
the Witwatersrand Supergroup, compiled
fran maximum thicknasses of groups end
sub-groups at pre 2 of
Figs 33 ; Composite strat
nt In type-ai
jatopment (d' aprds BUTTON, 1981).
Le Super groupe du Witwatersrand est localement
affects par du mitamorphisme 114 au votcanisme du
Supergroupe de Ventersdorp, & 13 mise en place du
Canoiexe du Bushveldt et par 1a mise en place de
sills et dykes doléritiques du Karoo qui rep:
sentent 5-10 % du volumes
Soulignons que 1¢ Supergroupe ou Witwatersrand
contient les plus grands gisenents d'or conous
Gane le monde. I1 stagit de dépbts de lac prove-
nant de rividves venant du Nord-Ouest (figs 330+
Les concentrations en of sont dans des graviers
marquant une petite discordance et une nouvelle
pulsation do la sbdimentation. Les plus grand
concentrations en Ay et U sont dans le Johannes
burg Sub-Group, également dans le Turfontein
Sub-Group.
263s Le Supergroupe du Ventersdorp
Le Supergroupe du Ventersdorp affleure dans
une zone mesurant 750 x 350 km, la,surface de
debt ayant 6t6 av moins de 260 000 km” (figs 34)
date, Ie Mokwessie Quartz
Porphyry Formation ayant donné un age zircon de
2620 + 50 Mae
Le bossin est peu déforms, les couches souvent
hortzontates; eller tont renversées dant a cour
ronne autour de Vretefort Damests Le Klipriviersbeeg Groupe (macs 2 130 m) a 6x6
divisé on 6 formations camposées essentie! lenont
de laves basiques avec des niveaux d'agglanérats
et de tufss Le conglanbrat de base en discordance
Witwatersrand (Ventersdorp Contact Reef)
att mingralisé en or provenant du Witwatersrand.
WYATT (1976) a montré que ce volcanisme longtenps
considéré comme stant andésitique est en réaiité
tholélitique avec seulement quelques affinités
Galco-alcatiness Les “trapp basalts” seraient des
analogues modernes
2s Le Platbers Group composé de 3 formations
Figs 92. The goldfietas.
fluvial fans, and major fold axes in the
relationship between
Gees asia (ea nea (1) Kane tdoorns Formation (855 nm). sédinen-
19811 tation Inmature, conglanérats avec de
JY The arcuate shape of the basin is the Intercalations de sédiments arénacés et
result of two superimposed directions of argiteuxs
folding and hes been, formed sbout the (11) Motwrassie Quarts Porphyry Formation (maxs
northwesterly-trending Kopptes anti 2-000 mi, porphyre & quartz, aves spha-
lines The arrove indicate the direction nitiques, Igninbriter et quelques sédt-
of transportation of sediment fran the rments+ Des couldes de porphyre 8 quartz,
Spaistes de 600 m indiquent
du polat é'émissions
source-ares situated to the northwest of une proximité
the basine
an
La strettorepnie
as
est indiquée sur ta figure
3. Prel! Group
2. Platberg Group
te Kilprivieesberg Group
Ventersdorp Supergroup
Rietgat Formation (930 m), mélange do vol-
caniter et de sddiments, 12 proportion de
1a séquences Les avi
Intermidiatres
font das compositions
canprannent tectas
smygdalsiress On observe
cherts et des carbonates &
ee dee
porphyriques
bgelanent ae
SOUT WEST
ARICA
ws
ee y
\ 7
Figs 34 -
Locality map for the Ventersdorp basi (d' apras SUTTON, 1981).
393s Le Patel Group composé de 2 formations ©
(1) Botha Formation (390m) dont 19 séquence
typique est conglanérat, arénite mou
achiete argileux, ardnite, conglanérat
(it) Attenbetdge Formation (748 ml, laves de
carposition intermédl aire,
amyadeltair
En conclusion, soul gnons
voleanisme dans les bassins cratoniques archéens
at I'épaleseur considérable des sequences. Entin
His deviennent do plus gn plus grands avec !e
tegps (Pongolo 32 $00 tm, ‘and 100 000
ken’, Ventersdorp 260 000 km) +
Himportance du
asbert Magri are ae See
Fige 95 - Stratigraphic subdivision of the Ven-
tersdorp Supergroup ("apres BUTTON,
1981)
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atww
i]
Métasomatisme et déformation dans la ceinture
archéenne de Barberton, Afrique du Sud
LA, PARIS*
INTREDUCTION
Le ceinture de
datée 3 3500 MA, a
roches vertes de Barberton,
longtemps servi de référence
dans I"étude des cointures vertes de I*Archéen
(TAXKARD et al, 1982]+ Dans Ie modble, maintenant
classique, développé par VILJOEN et VILJOEN (1960)
fot ABHAEUSSER (1975), 1es
forment une série de 24 km de puissance comprenant
Successivement le Groupe Oaverwacht,
tellement de roches ignées, le Groupe Fig Tree et
le Groupe Moodies, formls de roches sédimentaires
(flge 1s Le Groupe de IOnverwacht ett subdivies
an deux parties
roehi
supracrustates
form’ exsen
2 forme
ultea
1) 1a partie intérteure comprenant
tions campesées de Tques ot
mat iques
och
b=:
Figs 1 + Carte ghotopique simplifibe de ta
ceinture de Barberton et localization de
la celnture (d*aprés VILJOEN et VILJOEN,
1969).
+ s/o Laboratoire de Pétrologie -
Paris Vi - 4, place Jussieu -
75230 PARIS CEDEX OS (France) s
Université de
2) te partie supérieure comprenant aussi 3
formations qui contiennent des cycles voleaniques,
mofiques & 1s bate et acides au sonmet. Co cycles
sont génératoment terminés par des cherts.
Les travaux récents entrepris
sud det
dons ta partion
nécersité de
le meddle cl-deseus (DE WIT,
ceinture ont
modifier profondément
montré te
1984; LAM, 1984; PARIS, 1998). Deux det ob:
vations principates ayant conduit & cette rébva-
lation sont briavement exposéer tei : le mite
tomatisme et 1a déformation.
Hy Le METASCHATISME
Liétude pétrographique det taves da 1*Onver-
wacht supérieur dites “acides™ indique qu'il
stagit on fait de roches mafiques & ulteamaf iques
stiteitises.
Leempteur de 1
tlealement
matiques a
sliteificstion augnente ver
3 partir de roches mafiques et ultra
Ia ba
fon peut observer Ie passage,
a des roches partie! lament
puls totalement sitieifiges (fige 2, PARIS, 1995).
Dans les roches partlelienent siticifiser,
les eristaux autamarpher
microquartz, tandis que les
sitleitiges ont
conservé
fen 509 m de puissance
seule
font remplseés par du
roches tot
Vaspect d'un chert tout en ayant
textures Igndes (ophitiques, epi
nifox, erlstaux squelettiques
Les roches ign:
surmontées dans
reprébentant ai
silleification de ces rocher
lente préservation des structures
Fendant ainsi porsibie des études
de ces sédiments (STANISTREET et a!
KNAUTH, 1977; PARIS,
roches Ignées et
une phase
prétée comme stant
totalement siticifiées sont
1a plupart des cas par des cherts
roches voleanoclastiques. Le
a permis une excel
stdimantaires,
trade détatiiées
1981; LONE et
1985). La silleificetion das
Sédimentaires Hew pendant
hydrothermale syneédimentatre
1de 3 une phase d’ouverture
ecéanique (PARIS, 1985).
11s LA perorrioN.
Deux phases distinetes de chevauchaments ont
416 mises on dvidence dans Ia partie sud-est de 1a
43[ep taens suiciries
samira S Stcer ees,
EB aves surciriees
HOMERS OUR Fue
a
Sar * rere tee
Sa
Fige 2 - 1+ Schdma montrant 12 transition entre
roches mafiques et les roches S111
clfléer.
2+ Moddle proposs pour
44 Groupe Onverwacht ~
a) Silleification de laves et de sé
dimants perméabl
b) Fracturation hydraul
chape rigide sitieitise:
¢) Formation de bracher hydeauliques
(atapras PARIS, 1985).
a siticification
que d'une
cointure (PARIS, 1985). Lo premiare, D,, = condult
bla formation d'une 1itho-testono-stratt graphie
ob une mime unité eédimentaire peut étre répérée
jusqu'a 6 fois de suite. La phase D, n’atfecte que
44
los roches sttiei tts
a phase D, sont généralement séparés lee uns des
autres par! des tentities de tectonites
tiques et carbonatées (OE WITT, 1982)-
Lespaquets tectoniquer de
tuchst-
La phase D, démantole Iensenble do ta série
supracrustale par une succession de plissements et
de charriages (LAG, 1954; PARIS, 1985). La carto-
araphie dv complexe tectonique résultant de ia
phase D,, ainsi que Ianalyse des sequences s6at-
montairgs permet de raconstroire Ia stratigraphic
originale de 1a ceinture. Une telle étude indique
que Iensenble de ta série supracrustale ne
dépasse probablenent pas 4 ou 5 ken de pulssance.
1. CoNGLUS 1ONS
Dans Ia eeinture Archdenne de Barberton, 1
série supracrustale d'une puissance maximale de 4
25 km, est Interprétde come de la croite océa-
niques Lo base de cette série a 6:6 affectée par
une phase hydrothermate syasédimentaire (siliel
fieation)« Deux phases tectoniques ont démantelé
cette série, provaquant de nombeouses répétitiont
de Ia stratigraphie par des nappes de chevauche-
ments. Cer résultats modifiant profondément tes
modtles précédents d'dvotution de I'ArchSen et des
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2
45YU
Bref apercu sur l’archéen de I'Afrique centrale et de. l'Ouest
R. BLACK*
La figure 1 est un rappel de Ia distribution
de l'Archéen on Atriques :
‘ot Archean, con rom 6.2600 Me 2. Extpate prions fs, wdet
Soa ei non Sey tai neo Sg Yom to
Fige 1 + The
assemble
et ale,
known extension of
eat +2500 Ma (d°aprds
1984).
Archaean
CAEN
KASAL
CAHEN (1975) distingue deux grandes unités
arehdennes (figs 2, 3 08 4) =
te Le complexe gabbro-noritique et charnock!~
tique constitué au Nord essentiel lenent de gabbros
et de norites et, dans 12 partie sud, d'enderbites
et de granulites & grenet-cordiérite-si! imanit
apinelle + hypersthane. Ils sont recoupés par des
méta-dolérites qui ont contervé 12 structure
dotéeitique m leur reprise dane te facts
granulites Tout eet ensnble = dooné des ages pour
le métanorphisme de 2320 ta (épisode Musefu); vers
+ CANARLS: - Laboratoire de Pétrotogle -
Université Pierre et Marie Curie -
4, place Jussieu - 75290 PARIS CEDEX (Francel +
HOvesy i) aurait sub! un métanorphisme rétrograds
eutour de 2870 Ma
2+ Le complexe granitique et migmatitique de
Dibaya. Let mignatites tonal itiqu:
ont été datées & 2680 Ma; un granite calc
tardif, 1 granite de Melatudi
2593 + 92 ta Ce complexe mignatitique contiont
des septa d'anphibolites et de pyroxdnolites et au
sein do coe étendues, tes gneiss de Lusny!
donné un age de 2460 Ma- La région de Kanda-Kands,
camporée de gneiss grit est également peut-atre
anclenne, mais gSochronologiquenent on n'a
pas obtenu es ges teds blevés que Ion soupgon
et granitiques
a donné un
La eratonisation du Kara a ou Ifeu a peu pras
autour de 2600 Ma, mais dans 1a partie Ouest ce
craton ost affects par des Gvanements plus
rhcents-
‘Ay Protérozetque Infér|
constitué de quartzites,
formations terri tere:
ur, te Groupe de Luiza
de micaschis
at de
rubangor, est affecté par un
Svinaent orogénique, le Mubind|i, deté & 2423 +
48 tte, qui surait rétrogradé le facids granulite
plus su Suds Le Groupe de Lulua.
TLe systime schisto-phylladique™,
tietlenent en ardoises,
roches vertes. Lé
sutratols appelé
consiste arsen-
quartzites, et quelques
rapporte entre ces deux groupes
sont mal connus; certains pensent que le groupe de
Lava serait plus récent que le groupe de Luiza,
Gtautres ponent quills sont du mime age, mais
font affectés par un mftanorphisme différent dans
deux damaines structuraux distincts.
Notons enfin que Ia bordure ouest du Kasal ost
affectée par 1"6vinament taditien (2200-2000 Ma)
‘SUD_CAYEROUN, GABON
Les do Neen,
et de charnockites, seralent I'équivatent dot
aranulites du KaseT, 2 métanorphisme ayant été
doté dtenviron 2900 Ma. Dane 12 r4gion de Nyong
‘Ouest, les gneiss ont été restructuré au
Pan-Africatn avec une direction INE.
nut Tt
composts d'enderbites
Plus au Sud, au Gabon, 1¢ massif du Chall
eet constitus de granodiorites, de diorites
quartziques et de facias potassiques qu! ont donné
det aget autour de 2700 ta 1s contionnent des
47se FESS sce sem EF ima as pe
PROTEROZOIC
2+ Geologice! sketen mop of the Archaoan of Equatorial Africa (Phanero-
zole cover removed) (4! apeds CAHEN, 1978).
septa de roches vartes mais qui n‘ont pas fait
Hobjet d'études détatitdess On distingue deux
cointures ©
+ 1a eeinture de Mayoko, composée de formations
ferrifares rubandes, d'anphibolites, de pyroxéno-
emphibol ites,
e Zana,
rubands
+ 1a cotnta eamprenant a
fer + des quartzites 3 amphibole,
des pyroxénites et aussi des dunit
formations
La eratonigation du Chel iou au!
autour de 2700 Mae
NORD-EST DE_L'AFRIQUE EGUATORTALE
Dante Nord-Est du Zalre et en Contrafrique
la région de Mueta-Nyanza constitue un terrain de
type granites-ceintures vertes typique (fig- 5)+
Crest teutement on 1978 que les ceintures vertes
font ét6 identifiges dans cette région qu! canprend
beaucoup de granitotdes, avec une sérle tonaliti-
que datée 8 2840 + 50 Ma, sulvie par des monzo-
nites quertziques & tendance petassique qui ont
donné des ige8 autour de 2460 + 50 Mes Il y 2 une
a8
trolslime gindration avec quelques
2000 Ma, mais
al
gee autour de
atone réhanogé-
2 mite en place I!
faut so rappeler que, vers 1'Est, on tombe dant le
Ruwenzorien qui est d'ige Eburnden 2200-2000 I
tion et non pas de
cas diverses rochos vertes regroupées sous Ie
nam de Kibalien reprdsentent plus d'une généra-
tions Le (LavREAU,
1980), sambleraient Indiquer qu'il y aurait deux
le Moto
travaux les plus récente
ges de ceintures verter. Dans 12 celnture
fon observe =
un Kibatien intérieur avec une direction gbné
rate BY a ESE-MNy,
matiques, avec
eanporé de roches volcaniques
également des Inteems-
disires, de matsifs de gabbros et de formations
fereifares rubandes. Ce Kiballen infdrieur ost
recoups per une tonalite dards & plus de 2900 Ma;
un Kibalien supérieur, en discordance et oc
eupant une synforna orientée NS camprenant avec
dos apglanbrats, dos mét
zites et des fomations ferriferes rubanées; 11
ast Yecoups par des granites de ia deuxiéme
génération qui ont donaé un age de 2510 + 64 tae
andésites, des quart-wy : \
0
wi
mae andre
Nee,
iS gee
ao
1; Karoo to recent cover; 2. Mbuji Mayi supergroup; 3. Lulua
group; 4. Luiza supergroup; 5. Gneisses, Dibaya granite, and migmatite assemblage; 6, Amphibolites; 7.
Gneisses; 8. Migmatites; 9. Granites, 10.Gabbro-norite, and 11, Chamnockites of the Kasai-Lomami gabbro-
orite and charnockite assemblage; 12. Kanda Kanda tonalitic and granodioritic gneisses and Upper Luanyi
gneisses. The ages are based on Rb:Sr whole-rock isochrons except U:Pb concordia results (underlined) and
Rb:Sr model ages and K:Ar results (in parentheses)
Figs 3 + Geological map of central Ka determinations
(ar aproe CAHEN ot ale, 1984).
Notons, come dans le Bulawayen supérieur du
se Zimbabwe, 12 présence d'une série calco-ateal ine
eee dant Iensenble supéeleure
peace M1 faut ramarquer sues! une différence entre
a Seren | Brecon eens Jes ceintures vertes de I'Est et celles de
= Pos a mata ie
et orientales - par
Kilo = on obs
basique, avee
ver, det roches
sulvi par un groupe vote:
nique avec des roches basiques et Intermédial
et un peu do quartzites et, au sommet
8 mbtareddimantaires (quartz-phy!!
puls quelques formations ferrifares ruband:
mats peu divelopaéer.
2 Moyea + Dang les ceintures v
voleano-détritiq
and = Let colntures vertes occidentaler tont ca
yndance des formations ferri-
quence typlque est
Fige 4 = Sequence of major o
YQ adjacent regions (d* apres CAHEN et ale, wr
1984). farete UnRép. CENTRAFRICAINE Y
NE
2. Lindian supergroup; 3. Upper Zaire granitic massif; 4, Bomu gns
1. Mesozoic cover rocks;
ic complex; 5. West Nile gneissic
. complex; 6. Greenstone belts.
Figs 5 - The granite-greenstone belts of northern Zaq
1984)
schistes & sértette, ae
d'anphibolites et formations ferriferes ru.
banbes, de gras ferrugineux rubanés et de
quartzites, et locatement de tufss Ce Kibation
occidental est peut-étre plus Jeune que le
Kibelien orfental mals 11 est certainenent
antérieur & 2000 Mae
sohistes ferrugineux,
La cratonisation de cette zone qui forme ta
marge Nord-Est du craton et Ia partie Nord-Est du
Zatre, daterait autour de 2500 Mae
Plus & [Ouest (figs 61, le Complexe de Bom
canposé do gneiss basiques avec des amphibol ites,
des pyroxénites, det granulites & cpx + opx ont
done des ages autour de 3200 Ma, mats Ti y # mime
des ige autour de 3500 Me, et II est possible que
te Banu Complex soit plus ancien et en partie ré-
trogrades Les eelntures de Gen
jeunes que te Complexe de Banu, avec det ages
autour de 9200-2100 Me, et sont composées de
achistes quartziques- Des roches vertes ont été
signalées mais n’ont pas fait Ioblet d'études.
seratent plus
En Centrafrique deux ceintures vert
signater : Ia ceinture de Bandas et 12 centure de
Dokoa- Elles sont conposées de méta-basaltes, de
méta-rhyolites et de ferrifare
rubanboss
sont 8
formations
50
(d' spree CAHEN et ate,
Ge & & OC
1, Mesozoic cover; 2. Lindian (Li); 3. Granites;
4, Gneisses; Ga, Ganguan greenstone and schist belts;
BLR., basie rock,
8 = Geological sketch of the area to the east
fof the Ban-Usle confluence (northern
Zaire and southern République Centrafri-
‘caine (d' aprds CAHEN et ale, 1984).LE COVPLEXE OU NIL OCCIDENTAL
Au Net au NE des cointures vertes de Us
Nyanza (NE Zalre, Uganda, S+ Sudan), sur le
bordure N du ersten du Congo, te Lindien
(Peotérozotque supérieur), qui était horizontal,
eomance A atre plissé et on entre dans le dan:
du Complexe du NII occidental qui est affacté par
des byinaments probsblanent pan:
(fig. 7
1, Phanerotcc cover sock; 2, Upper Zaire gran maui; 3. sheet
ones; 4, Generalized folston tends) A to Fyectonie domains: Kl
Kitalan eensone bel,
Figs 7 - Structural sketeh of the West Nile
aneissic canplex in northern ZaTre and
West Nile (Uganda) (4! aprds CAMEN et ale,
1984).
Corte région 2 std étudiée par HEPORTH
(1981-1964) puis reprise par LAVREAU (1975) et VAN
STRATEN (1976). On distingue un astonblage anté
Watien qui contiste en rochet d'origine eddimen-
talre et volcanique, recoupées par des dolérites:
les sont affectées par deux phases de défoma-
tion (PI, plit covends E-W, P2, plis droite E-)
et par un métanorphisme dans le granuiite facide
‘autour de 2900 Ma (Svbnament Watien) « On’ retrouve
done toujours cet Svinanent & 2900 WR quia 4t6
choisi par CAHEN et al- (1984) cane une limite
entra Archéen Il et Archéen 111s
Le Western Grey Gneiss Group (= Igist Group)
est un assemblage méta-sédimentaire composé de
quertzites & fuschite et de gneiss & siltimanite.
Cet assemblage a été affects par I*évanement Aruen
1, aceanpagné par un métamorphisme dans te faclas
amphibolite daté autour de 2875 Ma. Ce domaine
structural est caractérisd par des plis serrés 8
Plonganent vert le RNE; une dauxiane phase de plis
beaucoup plus ouvert, mals qui plongent toujours
vers a BME représent
datée c+ 2550 tte.
it 1a déformation Aruen |
CRATON DE TANZANIE
On distingue (fig- 8)
de Dodana dans 1a partie méri-
male du craton, orientées ESEANBW, au sein de
grendes Gtendues de granitoldes. Les celntu:
sont canposdes de quartzites, parfols ferrifares
et rubandes, de schistes & séricite, de schistes
quartziques, de tale-sehister, d'anphibol ites, de
aneiss & hornblende, et comprend Sgalenent das.
Fochas basiques et ultra-basiques» Les granites
Intrusifs dans 12 séquence supracrustate de Dodama
donnent des ages de 2573 + 34 Ma;
= les colntures du Nyanzien ot du Kavirondien dans
Ia partie septentriona
entourdes de granttoldes.
du craton sont également
Le Nyanzien dont Ia puissance pout atteindre
7800 m est composé
te, d'un groupe de voleanites basiques, avec
4 teas on pittow et locatament une formation
fereitare rubange:
2+ d'un groupe voleanique acide & Intermé-
dlaire avec des rhyotites, des tufs et des agglo-
a
base,
une formation ferrite
rubende a 12
de grauwackes, do tufs andésitiques av
Ae det formations ferrite
ardoises ot det andésite
+ des
Le Kavirondion est on discordance tur te
Nyanzien et présente des dpaisseurs de 1500 8
3000 m; II consiste en :
Ae une série intérieure pélitique compos se
Grerdoises, de tchister, de phylledes avec
quelques psammites fine
volcaniqui
et parfols des rach:
2. une
conglonérats.
série supérieure 4
rkoses ot de
511. Mesozoic and Cainozoie cover;
12. Bukoban and correlated formations; 3. Karagwe-
‘Ankolean (Kibaran) and Ukingan (in the south); 4
Buganda-Toro; 5, Mubende granite (see §13.27°
6. Granites, migmatites, and gneisses; 7. Kavirondian,
and Nyanzian; 8, Dodoman; 9. Gneisses and other
rocks of the Mozambique (east and south-east),
Usagaran and Ndembera (south), and Ubendian (west)
belts. Age determinations based on Rb:Sr whole-rock
isochrons, except Rb:Sr model ages and K:Ar results
(Gn parentheses).
Fige 8 - The Tanzania shield (d*epras CAHEN et
ate, 1984).
11 y & plusteurs géngrations de granites
autour : le granite do Migor! qui
coupe te
Nyanzien et quis donné un ige peu précis de 2739
M11 Ma. Dans te conglonérat du Kavirondten, on
Trouve des bouler de granites qui ont été datées 3
3000 Me; enfin un granite post-Kavirondien qui =
donné des ages entre 2450 et 2500 Ma.
Le stabilisation de Itenserble du craton de
Tanzanie se situe done autour de 2500 May
DOMAINE KENEIA-NAN,
Ce dansine archden s'étend de ta Guinée on
passant par le Sierra Leone et te Liberia jusque
dans 1'Quest de te Cate d'ivoire (fige Oe La
limite orientale de ce danaine est marquée par 18
grand’ zone de mylonites de Sassandra.
Plus au S
52
le Mmite est
moint neste et PAPON (1973)
Gistingue le sous-damaine Sasks qu'll considare
corme Archéen, mals repris dans |"Eburnéen.
Actuel lament, BARD et LEMOINE (1976) pensent
qu'une partie. des roches du dansine de Saska sont
en felt du Protérozotque inférieur avec un
srenulite faci
tburnéan
1.Graite pin: 2. Greenstone tle: 3. Gratis
Fige 9 - Tae Konana-Man domain,
distribution of the main rock types and
‘the ages and locations of dated rocks
(d'aprds CAEN et ale, 1984).
showing the
En Sierra Leone, ROLLINSON (1978) distingue
doux types de ceintures supracrustales
te Dang 1Ouset du pays, des ceintures (de
plus de 120 km de long) présentant des séquences
Gpaisses do Iordre de G km, métanorphosées dans
te faciés amphibolite et canposées de matériel
voleanique uitrabasique et basique et de méte-
amphibolite: & caractdre tholélitique et peu de
formations ferrifares; notons Ia présence dans des
métasédimants intercelés de fuschite (Cr-Mical;
2: Dans te SE du Sierra Leone
fan Gite Ivo!
ou Liberia et
fe, de petites ceintures (40 ken de
long) avec des séquences plus minces mais conte
nant des fomations ferrifares extrénanant impor
tantess Le métanorphiame est tras variable, al lant
du facias eohiste vert au factso
UY
MacFARLANE et ale
séquences de cotntu
(1981) istingus
1 vertes au Sierra Leone
deux
te Le Loko Group, dans ta région ds Konakwie,
canposé d’anphibol ites, de serpentines, de quart-
ziter et de formations ferriferes rubanées; ces
ceintuser présentent une direction
Est-Ouest et elles sont affectées par
Laonien daté par des granites Intrusifs 8 2050 Ma.
sential lenent
1 évenement
2+ Le Kanbul Supergroup conpors d'un ensemble
de Javet basiques 8 pillow (anphibolites) et de
roches ultracbasiques ( earactare
tholsiitique, sumonté de tufs, de psamites, de
pélites et de formations fercifares rubandes. La
direction structurale est Nord-Sud et
racoupde par det granites qui
de 2700-2750 ta, ce qui
Libériens
epentines) a
atle est
ont des ages autour
Gaterait 1évinenent du
IL y auratt done eu un grand évanement 8 2950
Ma: te Léonten, et un évdnanont 8 2750 Ma: le
Libérien, 18 stabilization du noyau archéen de
Kenena-Man ayant Jeu autour de 2675 thas
Le Groupe de Kasia constitué
on majeure
partie de granulites basiques ayant subi un
métanorphisme de HP-HT quia donné un ige de 2640
Ma longe 12 edte du Slerra Leone et se poursuit au
Liberia 11 présente une foliation MU-SE paral iaie
Sta cbte 8 pendage SY et a été charrid vers le
craton overt africain lors du Pan-Africain (600
Ma)« Cette présence da granulite facias restrucy
turé et charrid au Pan-Africain, paraiitie 3 1a
cdte qui cortespond 8 une zone de fragmentation du
Gondwana est un phénanbne que I'on retrouve sur 18
bordure orientale dy craton de Sao Paulo ou
Brésite
Au Liberia, 80 % de Ia surface du pays est
comporse de gneiss grit avec di
facids amphibolite au facids
celntures vertes sont représentées par
Mimba conposés d'un conglanbrat
zitique associé 8 des
tunmontés de sehistes & amphibole (méta-vollca-
nites) et de sédiments carbonatés et pélitiques
Interoalés et, au sommet, de schistes pélitiques
ot d'une puissante formation ferrifere. Loe
ment, Woy a avec le socle qui
mais, eartographiquanent, I! y a une
discordance régionaie.
passages du
granulite. Des
tes Monts
de base quart-
ultrabasiques,
roches
concordance
En Cite d'Ivoire, dans 1a région de Man, Los
charnockites sensu stricto et un complexe de no-
rites, une série d'anphibolltes-pyroxinites, des
quartzites A magnétite et une grande sbondance de
aneise mignatitiques
travaux de LEGO (1939).
deux phase: de métanorphisme at de dé-
formations : 1a prendre dans le faciés granulite
dats 8 3125 + 131 Ma, 1a deuxtime rétrograde
produisant des granulites & hornblende et du
faeids amphibolite & 2950 + 70 Ma
ai on fait
sur 2950 Ma ce qui
Lenten.
sont connus depuis tes
MAIL (1972) dietingue
majeures
ranarquons que,
deux gee, on reterbe
correspondrait & I'évinenent
ta moyenne doe
LE DOUCLIER REGUIBAT.
Le bowel ler Reguibat se divise en un danaine
Archéen ot on
cycle éburaden
arent iel lanent
occidental qui est
dansine oriental affecté par le
(figs 100.
LeAssenblage de I"Amsaga (BLANCHOT,
BAARERE, 1967) conprend deux groupes de
une sérié métamorphique - le Groupe de Saouda ot
le Camplexe mignatitique de Rag e! Ablod dont les
racoupent 12 série métanorphiques
1958;
rocher
granite
Le Groupe de
1000 mm) présente a
haut
Ssouda (6palsseur 4" environ
sdquence suivante de bas en
1s des. pyroxdno-anphibot ites
(Fs de: Bou Rhazma) ;
charnocki tiques
2s dot granuittes 8 grenst-blotit
nite-cordiseite (Fe de Jamra):
3+ des anphibolites 8 pyroxine, des gna
sillimanite, des granulites, des gneiss & biotite
(Fs avaTdzidine):
4s des amphibolites, des marbret et dos quart-
rites ferrugineux (Fe de Ménérat Rogouga) -
Le Camplexe de Rag 0! Abiod
lament mignatitique mais comprend agatanent des
fects porphyroldes bien individualisds et dos
pegnatiter mindralieées en béeyl«
LiAssenblage de I'Ansaga est Sgstement connu
sous le nen de Groupe du Tasiast (GIRAWON ot
BONNICI, 1963). BRONNER (1972) dans 1a région do
Tinks distingue Ie Groupe Ald] i1 mitanorphosé
Gone le facies vert qui est charelé sur t'assem-
blage de I'Antagas Trois phases principales de
déformation sont présentes.
Ls Assombt
1057) regroupe 4
Gattaman (S0UGY, 195
unités dons 1a partie orientale
53Epis votcaner 6. Intrusive anit
acozoic: 3. Late Precambrien; 4. Gueb EI Habib grours. 5
land asocated revolts 7. Oued Souss woup and Yet grou,
Basement srours (Amster, asad, Ghallaman,Chegstsroupe and associated panies) 9. Mauntanige
(tereylan) mappes. AA: Agselt-Nebba
Figs 10 - The Reguibat Rise (d'epeds CAHEN ot ale,
du domaine eechéen et canprend des septa de roches
métanorphiques et des mignatites ot granites.
OCS! (1957) distingue deux families do granite
1. granites
sranodiorites ot
2 doux micas,
2s granodiorites ot adanel lites.
es données géochronologiques d° aprés CAEN ot
ale (1984) sont dant I'entenble d*assez mauvaise
qual ité- Les roches ont su moins 2,7 Ga, mais iV
ast possible qu'il y ait du matériel é'ige
aupsrigur 83,0 Ga
54
CACM Aioun Ab
etween about 1S°W and 12°78" W:Eastem Province between about
BESSOLES, 8.
caeN,
CAEN,
Mal, Southwestern Province
js Wand
1984).
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of Atrios
and evolution
Clarendon 1512 peUY
Les géothermes continentaux archéens -
Y
L. LATOUCHE* :
1. INTRODUCTION
Ltepproche Ia plus générate que ton puis:
faire du problame des gfothermes erchéens consiste
& eaisonner tue Ia disteibution dos flux de ch
four dans I'écorce terrestr
ta concent
continentales,
et utiiiser
Hi faut alors aati
tion en éléments radioactifs dans
ocbaniques et
dos valeurs moyen
teau supérieur,
de 1a conductibilité des différents groupes de
rochets Las limitations de cette méthode pro-
viennent d'abord det hypothdses que Ion doit
faire aur le structure de Ie Iithosphere, Un seul
point ett Impératif : le flux de chaleur total de
UArehden davait étre 2 ou 3 fois supsrieur 8
Vactuel, connaiteant ta période des principaux
Elements radiogsniques (U, Th, K)+ Une dissipation
hamogine de ce flux entratne alors une tlmitation
de I'épaisseur maximam de a croite continentale &
tras faible, incanpatibie
données pétrographiques récentes obtenues dans les
eratons archéens.
une valeur aver tee
ces der sont earactérisés par
existence de zones granitisées, de celntures
parfois tres peu métanorphiques, et de
ceintures moblies ob se
plusieurs éplsodes granulitiques.
archbennes,
tituer te plus grande partie des
Vitiques effieurant & Ia surface 4
ne peuvent te former que dans des conditions
précises et fournissent done des informations sur
te régime thermique ragnant 1a protecroite
continentales Mais i! convient de garder présent &
esprit qu'un raisonnement sur I*évotution de 18
température dant I'espace ne peut Stre carolet que
Gane le cas d'un métamorphisme progrades Si
camence & bien connaltre une dizaine de régions
ene ta coe
tuceddés un ou
ces granulttes
abondantes pour
régions granu
suff Ieanment cons
dane
arenvittiques archéennes, elles ont en 96nd)
subi une dvolution palyeyelique ou polyphesée,
rétrograde dans le facide granuiites
Avant d'aborder les alts concernant
UArehden, Il convient done de faire un détour
afin de mieux détinir les caractares généraux des
aranulites protérozoTquess Carme 1*a remarqué
+ Laboratoire de Mingratogi¢ - Leas 288 -
Muséum National d'Histotre Naturelle ~
61, rue Buffon - 75005 PARIS (France) »
WeteR (1976), 1
différence eseentielie, ausel bien géachimique que
pétrographique, a's pu étre mise on évidence entre
let granulites archéennes et protérozofques. Corme
Hy a peu deo det mécaniemer
Fondanentalanent différents, on pourra s*appuyer
tes. donnée:
faut d'abord constater qu’ aucune
sons imaginer
sur acquites dans tes zon
oroséni
ques protérozofques pour remonter ansuite dans le
temps
1. DONNEES GENERALES SUR_LES GRAWULITES PROTERO-
ZOIQUES, ' a
Le prami acttre des granutite
remelacanent au moing partie! de I"emphibote et de
Ia biotite par du pyroxdne dans les
position granitique, et te
font tds généraloment déprimtes
nitophies (Rb, U)s De plus, et co point n'est pas
toujours assez souligné, c@ raches qui
subi des déformat ions intenses,
souvent masquées par des recristallisations équan-
température. Pendant longtemps, tes
textures polygonales des grasulites ont rendu dif-
fiete aes 6
de minéraux primairess Un autre slémont
rocher & com
que rocker
en éléments gre
sont des
tes a haute
1a mesure et Iobservation
trae im
portent, c'est que les métasédiments pi
ante dans
les ceintures mobiles grenulitiques dérivent
presque toujours de séries dpicontinentates
minces, mime en tenant corote de la déformation
(quartzites
régions types, comme
marbres, métapéiites)= &t dans les
MAntaretique, on
tras peu o°épaisees séries voleano-sédimen-
comparables & celles des celntures vertesy
Enfin, i faut soutigner granu
Vites, Vaniprésence d' inclusions (uldes riches
on 00,» Aords KORJINSKY (1936), qul fut te pranter
a montrer Ite d'une pression partielle
Glevée en CO, dans le “faclas de I'Aldan™, on doit
a TOURET (1990) d*avoir prouvé 1a présence de ce
1 Inde ov
dane toutes te
fluids. Dans un prenter tenos, I*hypothise de
TOURET fut de contidérer que le CO, des inctuslons
fluldes était 116 aux tatrustont mantel liques,
sbondantes & Ia base de Ia croites Mele tes tra-
vaux de PINEAU ex a1- (1981) ont montré que te ©,
des inclusions (luldes était
crustsle, slors que le OD, mantellique était pidgé
turtost d'origing
sour forme de carbonates “int
rectérleait par un
8c bien différents On re-
jet une relation avec
abries épicontinentales dans
trouve done Wimportance de
factas grenulite.
55En ce qui concerne 12 ghochimie des
Nites, un premier caractére de ce que NEWTON et
Hansen (1089) grenulites de tren:
sition, e*est- roches qu! apparaissent
nomment de
dire de
1a ob un socle, une série formbe dan ie facids
amphibolite, passent progressivenent dans le
facits granvlite, est davolr Svolué te plus
souvent de fagon topochimiques
Sur un Gchantittonnage verlé (figs 1) de
eharnoekites de Madras, roches en partie mag-
matiques, an partie mitamorphiques, on remarque
(WEAVER, 1981) des inversions variéer. En parti-
culler pour I'Europlum, qui au cours d'une évo-
lution métamorphique ast concentré dans tes
Plagioclases résultant d'une fusion partielle, on
observe tout tes types entre une roche forteent
déprimbe et une autre, qui est en fait une
migmatite extrimament enrichies 11 est
de voir que tes
charnocki tes au sens strict, sont aussi variables.
tenaurt en potassium, pour des
TWADRAS_CHARNOGKITES
‘Weaver (1880)
te Value
3
REE Concentration/ Chand
Tete td Se Bu CT Ta Wot
Fige 1 + Diagrams de concentration en ter
rares des charnockites do Madras (d"apras
WEAVER, 1980).
A co stade, i} apparalt que le concept courant
fatsant dos charnackites dee roches appauyries en
potassium est insuffisant. Ces observations dune
ge garme de faciae enrichis ou déprimés
montrent en plus que thypathase de FYFE (1973),
sisant dex granulites dea restites, est diffi-
cilenent générativable (WEAVER, 1980; WELLS, 1979;
ROLLINSON et WINDLEY, 1980) +
La situation det
charnockites, et de gneiss amphibolitiques dans un
diagrams K/Ro (figs 2) permet de préciser plu-
sleurs points. Bien que toutes ces roches solent
appauvries en Fb pi
roches crustales acid
aranulites de transition, de
rapport & 1a moyenne des
(siuw, 1968), beaucoup de
56
aranulites et charnockites de transition ne
semblent pas différer des gneiss du facia
anphibolite dont iis dérivant. La tras forte
corrélation entra K et Rb se retrouve d'alllours,
A Wéehette réstonsie, pour tous tes
raprésentatife d'une série charnockitique, et Ion
niobserve pas do sdparation en deux groupes comme
fon pourrait s'y attendre dan le cas d'une fusion
partielle importante, séparant une phase mobile et
une vesie restite sur I'évolution des
rapports K/Rb Impliquent done des phénamines de
fusion reletivement restrelnts dans le factas
6 de détinie
points
Les dona
aranutites On voit ators
avec précision les tenpératures et
compatibles avec les paragentses observées.
ta nécessi
100,
rr
a
z vrai aie
2 4 vials aetna
ea Veet Dieta)
oot
onsncias
oe
aati
Ro (ppm)
Fig 2 + Situation de gneiss amphibolitiques et de
aranulites de transition dane un diagram:
me K,O/A> (a' apres NENTON er HANSEN,
\ 198307
11s LES CONDITIONS PHYSIQUES OU _METAMORPHISHE
SALTO
Ie destination de
Lempsratures sont presque auss! anciens que ta
pressions et
petrographic, ce n'est qu’ une époque récente
Quill a 66 possible d'établir des méthodes
Hisbles coneilient les résultats da expéri~
sporetolre et tes donases de ter-
Faine Soulignons que le développement rapide des
modél tations thermodyaamiques n'a pu se
qu'avec Is banalisation des anslyses détatliges 8
Ia microsonde Glectronique. On peut dire que
Hétablissament de grilles pétrogénétiques bien
contrdiges a comencé Il y 9 environ 15 ants Nous
fairene raprendrons pas I" Inventalre des méthodes
axistantes, en rappelant que Iarticle d°ESSENE
(1982) sur les themmamdtres et baromdtres gbo-
lopiques constitue une renarquable Introduction du
sujete 1 etait plutdt de situer les grandes
fanliles do réactions utilisées dans le factts
granuiite, afin de disposer de quelques bons
points de départ dant le tracé des géotherm:
Dans Ie domaine des
basattique aw
roches bariques, 8
composition ae, te gdo-
thermambtre OPX-CPX (WOOD et BANND, 1973) fourni
un des premiers mayant d'aborder te problame de:
température dant le facids Lapp it
cagjon systématique de la mesure des échanges de
aranul ites
Fe’? et tty entre ortho et cilaopyroxine (WELLS,
4977, 1979) fouenit dex résultats compris entre
700% et 900°C. Male dds le début, MELLS ava
nots, dans une mime granulite basique, 12 co-
Gxistence de températurer assez Glotgnées, sans
quill solt possible de déterminer avec précision
H importance des
froidissenent.
réajustemente av cours du
Stimitandment de
ports aur le thermembt
raison de son tras
Les travaux d°EVANS
(1985)
nombrauses recherches ont
grenat-elinopyroxtne, en
vaste dansine d'eppiications
(1965), de BARD et MATSUI
les premlores concer
interertst
minérauxs Actuellement, 94 moins hult form
existent, sppuyées sur différents contextes, mais
herbie que 1a méthode d°ELLIS et GREEN (1979)
soit celle qui donne les meiiieurs résultats dans
le facide granulites Apras rastenblé 10s
données sur ta plupart des régions granvlitiques
connues, ELLIS et GREEN ont montré 1a génbratité
de tewpératures comrizes entre 700" et 900°C, en
fait qua ce stade tes roches
ntavaient pas tubi de fusion partielle notables
fournissent
les éohang
données
int antre ces deux
sovlignant le
En ce ul métapel ite
trotstame rhaction d'dchange iatereristallin qui
eu de nombreux développaments est I"équilibre
grenet-biotites MUELLER (1961), SAXENA (1969),
PERCIRK (1977), THOPSON (1978) ont reconnu et
calibre ce thermemitres Cependant, selon que
T'étalonnage est fait & partir de données de
tecrain (THOMPSON, 1976; PERCHUK, 1977), 8 partir
de ta thermanbtrie Tsotopique (GOLDMAN et ALBEE,
197), ov laboratoire
det expériences de
(FERRY et SPEAR, 1978), les résultats sont sssez
discordants. En toute rigueur, les équations de
FERRY et SPEAR (1978) ne stappliquent qu’d dos
Grenats pauvres en Ca et Mg, ot des blotites
pauvres on The De plus, les échanges rétromor-
phiques entre le grenat et 1a blotite en contact
prob! ame
1 équt
nid
fe tds importants. En
INDARES et WARTIGIDLE (1985)
re grenat-biotite dans arenu.
Leur méthode tenble résultats
tras homogines et permet do retrouver les limites
de 700°C et 900°C caractéristiques. Pour une roche
donnée, 8 1a composition proche des conditions
S'epplication d'un thermomtre, on adnet alors que
a tenpérature est définie avec une précision
absolue de ordre de + 25°C, soit une précision
relative d'environ 1/20° 8 1/30° dans 1a majorité
a
eprenant ce
font cal ibré
le facies
donner dee
Ces valeurs, qui peuvent senbler médioeres
sont cependant trae tupérieures aux estimations de
Ins Liaxistence de gbobaramétres flables ast
beaucoup plus une préelsion
rheente, et
de ordre da 1/10" est
tout a fait acceptable. Rappelons qu'en 1977
SAXENA envisageait pour les granulites, un géo-
therm d' environ 109° par kon, correspondant 3 des
températures ‘de 900°C sous une pression de 2 ov 3
kbar, alors qu'au mime moment O°HARA et YARIOOD
(1978) proposalent des pressions de 15 kbar
tes granulites dy Scourtens
groupes de méthodes senblent
aéodarambtrie des granulitess
pour
Actuellenent te
bien sdaptées a 12
comme Iont montré GHENT (1976), SCHMID et
wooo (1976), GHENT et ale (1977, 19797, Ie
présence de I"aesenblage plagioclase-grenat-
siltlmonite-quartz permet d'etteindre 13 pression
de Ie réaction
3 enorthite = grossuleire + 2 eiltimanite + quarts
Liintérét de ce eyetime ost sa tres large
tépartition dans les métapélites. Malaré di
Incertitudes (ies, entre autres, 2 12 difficulte
de ealeu! det activités du grossulair
dtandratite, ce barembtre, modif16 par NEWTON et
HASELTON (1981) et par PERKINS et al. (1982) s'ac-
corde bien avec des méthodes
sées dane les mimes roches
Indépendantes utitT
Une seconde association susceptible de fournir
un excellent baromitre tradult 13 réaction =
plagioclase + OPK = grenat + quartz
eateulte & partir de
anorthite + ferrositite =
4/3 grostulaire + 2/3 almendin + quartz
anorthite + enstatite =
4/4 grossulaire + 2/3 pyrope + quartz
57Cette réaction,
dos expérlenci
esteulée par WOOD (1975) & partir
de KUSHIAO et YODER (1968) fut
@tatonnge per PERKINS et NEWTON (1981) et NEWTON
et PERKINS (1952) et fournit un des premiers
baromatres fiables et do grande extension dans te
Récenment, PERKINS et CHIPERA
(1985) ont améitoré cette méthode, on Slargissant
1a garme des compositions, en particulter pour tee
arenats et orthopyroxines riches en Mn et en.
util mod8les d’ activité plus completes
facta granull tee
réaction, matheureusanent beaucoup plus
Tun tras bon barandtre dans te
B partir de Iassenblage ortho
perks tes travaux
LINDSLEY ot ale (1984) ot
SALT (1971) a dBtinl
1 conditions d*équilibre des réactions
facies granite,
ferrosilite-fayalite-quartzs
expérimentaux de
LINDSLEY et MUNOZ (1969),
fayalite + quarts = orthoferrositite
fayalite +0, = orthoferroriiite + magnétite
valite +0, ane
olivine + quartz = hyperstane
BOHLEN et ESSENE (1978), BOHLEN et a1 (1980) ont
détenning 1er facteurs de correction & apporte
pour tenir conte de Ia présence de Mh et Ca dant
Vorthoferrosilite. Finalanent, lee eallbrages de
BOHLEN et BOETTCHER (1951) permettent, dans le ca!
02 I"sesenblage existe, une bonne estimation de ta
Jone Les uti tigations qui ont été faites de
par ORMASEN (1977), JAFFE: et ale
(1978), LATOUDHE (1978, 1983) ont fournt de plus
un excellent test de ta valldité des principaux
aéobarambtres. En particulier, dans les granulttes
du Nord-Eet du Hogger, les roches 8 ortho-ferrosl:
lite ee seratent formées entre 8 et 9 kbar a
00°C, alors que tes pressions et températu:
ealeuises & partir de I'dquillbre grenat-plagio-
clase-siltimanite-quartz sont de 8 8 9 kbar
790°C.
En conclusion, sans avoir ta précision
tive de certains géothermandt res,
cités ich penmettent d'aborder de fagen quantita-
tive te problime de te
aranme P-T das principaux types de granulltes, et,
de plus, d'avoir une idée du type de trajectotre
suivie par une série dans une région donnée. Sur
ta flge 3 résultant d'une compl lation de NEWTON et
HANSEN (1983), on volt apparaitre, autour d'une
moyenne située vers 800°C, un dansine de pression
relativenent restretat, formant une bande entre 7
rela
tes barombtres
tocalisation dans un él
et 10 kbar Dans leur majorite, tes granulites
représontées sont sltuéer dant le domaine de 1s
sillimanite, et & ce stade, aucune distinction
notte n'apparalt entre les granulites archéennes
58
alors connues (Lappland, Madras, Sierra
Enderby Land) et les complexes protérozolques.
Leone,
Presure (or)
(x) eg
— oe
d
a 7% eo Tia
Figs 3 + Tempsratures et pressions de formation
des principaux danaines granulitiques
Archbons et Protérozolques{d" apres
NBYTON et PERKINS, 1982).
Les pressions et les tempsratures sont main
dire
sranvlites
tenant connues avec assez de préeision pour
qutavee PIHO) = P Tot
devratent afolr subt impor
tantes Let travaux thboriquet de LUTA (1987) dans
fe systime K,0-MgO-AI,9,-Si0,-H,0 ont montré que
Hasserblage Feldspeth potassiqe + enstatite ne
pouvait exister au-dessus de 700 bar & 700°C (tig.
4). Leexistence de granulltes imptique déja dans
toutes lee
une fusion partielle
Pressure (4b0r)
Temperature (°0)
Fige 4 - Localisation des granulites de transition
dans les systimes_K,0:1%0°A1,0,-S10, -#,0
(Lum, 1967) ot CPx F oPx + PTagiociaee™+
0 (CHOUDHURI et WINKLER, 1967) (4 apres
NBwToW ot HANSEN, 1983).wa
ce systime PIHLO) € 0,2 PT. On retrouve une si-
tuation semblabie dans I*évolution de I*assenblege
CPX + OPK + plagioclase Studié par CHOUDRRI ot
WINKLER (1987) (fig+ 4). Plus récement BOHLEN et
ale (1985) reprenant I*ensenble des données ther
mobaramétriques tur les Adirondacks sont arrivés
une velour tres proche de Ia prassion partielle do
Ho.
En revenant &
sible dajouter
nutites protérozotques et
let qansines de mitamorphisme
toujours canpatibt
la Ciguee 3, 1 est
aux caractér
ators pos
généraux des ara
atchdennes Ie fait que
aétinis
avec les conditions ragnant &
sotent
Ia base d'une croite continentale de 30 8 40 km
G'épaisseur, avec une pression partieile de H,0
comprise entre 0,2 et 0,3 P total
conditions ont conduit de nombreux auteurs a
I idle que le moddle te plus apte & en rendre
compte était celui d'une collision continental e.
En particulier 1a généralité des pressions
pr 10 kbar est tras bien expliquée
par le redoublenent d'une croite continentale de
30 8 40 tim d'épaisseur, ol ragnerait un gradient
aéothermique normal pour Ie Précambrien de 25 3
30°C par kilanbtres Le tableau (fige 5) propose
par NEVTON et HANSEN (1963) résune bien tes
diffarents moddles qui ont été envisagés et
capacité d'intégrer les principaux caractires des
Toutes cae
aranuliters Avant de rdexaminer en détail certaine
polnts, nous sitons sborder maintenant quelques
exemples régionaux de granulites archéennes«
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Figs 5 + Compatibilitds entre tet conditions de
formation des granulites et let moddles
aéotectoniques existants (d' aprds NEVTON
+ et HANSEN, 1983).
IV, EXEMPLES REGIONAUX DE GRANULITES ARCHEENNES
canna nous {avons dit au début, une dizetne
ou plus de danaines granulitiques archéens sont
factuellament bien connus, mals 11s ont en général
subi une dvolution rétrograde en deux stages.
Cependant, I*allure mime des trajectoires suivies,
cone’ (ont montré ENGLAND et BICKLE (1984),
permet do faire det camparatsons avec les granu~
Nites protérozofques tes mieux connuss. Nous
aborderons done succestivenent certains aspects
ificatite des complexes arch$ens du Limpopo
que du Sud), d'ARIIIe (Anitsog, Groentand),
kuvitone! (Manitoba, Canada), du Sud do I* Indo
et de a terre d'Enderby (Antarctiquel, qui
nistent de nanbreuses informations sur I’ évolution
de Ia croite continentale.
four
Ua région de 1a rividee Limpopo, désignée
maintenant des termes de “Limpopo Belt est sans
Vrun dot ayant Te plus falt prom
HArchéen, depuis lee
de MASON (1973) ot
zone mobile de Limpopo
Comino ot
doute
gressé les conceptions sur
promidres investigations
Uinterprétation de 1a
come une migazone de cisaillenent par
ale (1973).
domsines
Lgs principaux groupes de roches sont tes
“Sand River Gnaiss™ dont I*ge minimum est de 3788
G1 My (BARTON et ete, 1977), ot Ia sérto do
Messina (3150 Ma; GARTON et ate, 1979)- Cette
dorniace est formbe d' anorthosites, de cheanitite
et de gabbror intrusifs dane lex gnelse du soe
Liéyolution arehéenne, longus et complexe
prend plusieurs épisodes. Un promier événement,
sranulitique M, 8 3150 Me (HORROCKS, 1983) est
teprésenté par des lentities de roches 8 enstatite
+ corindon et saphirine, reprises entre 2000 et
2600 tte (HARRIS et HOLLAND, 1984). En tout, cing
grandes phases do déformations ont pu tre
Identitiger entre 3900 at 2500 Mas Les grande
lignes de cette évolution ont été représentées pa
ACKERUND of als (1982). Los atserblages reconnut
(igs 6, 7) Indiquent une évolution presque Iso
therme entre un domaine de heute pression (10-11
kbar, 800°C) et un domaine de basse pression (3-4
kbar, 700°C). Cette décanpretsion rapide pourrait
(WARIS et HOLLAND, 1996) phase
d'extension soulevant des bloct crustaux de 45 8
18 km do profondeur- Quol qu'il en soit, les
paragendses primaires correspondent & un géotherme
de Iordre de 20° /km, relativenent faibies
esaulter atone
Les roches tes plus ancienner dane
Ja région de Godthab, au Groenland sont det en-
claves bariques et ulteamatiques, das métepstit
et dos éléments d'une formation ferrifare, dési-
59Fige 6 = Carte géotogique de
belt ('aprés BARTON ot
Arenéen du Limoopo
19771
7 + Grille pétrogdnétique et courbe d' évolu-
tion des granulites & taphirine du Lim
popo (d"apris ACKERUAND et al, 1992) +
gnés globalement sous Ie nan d'assoclattion o°Aki-
Ta (MeGREGOR et MASON, 1977)+ Recoupée par les
gneiss 'Anlteoq (3600 Ma), 11 stagit d'un équi-
valent de le série d'isus (3769 Ma). Le coeur de
entitles basiques contlent des assenblages grenu-
60
Hitiques (igs 8) qui sont aves les roches qui
valentes du Labrador, les plus anciens
jusqu'a ce jours & partir d'une étude gbochrono-
logique et pétrographique détal ltée GRIFFIN et ale
(1980) ont monted que ces granulites étalent Squi~
librées aux environs de 650°C & une pression com:
prise entre 5 ot 11 kbare Un rééquilibrage s'est
produit vers 2850 Ma dane Ie factds smphibolites
Capendant, 12 conclusion 1a plus Inportante porte
sur Iexistence dune continentale d'au
moins 20 km d'épaisseur, 11 y 9 3300 Ma, avec un
gradient g#othermique compris entre 25 et 30°C/keme
Matgre Incertitudes signalées sur ia
Heat etatr que lo flux de che:
tour extrdma qui pouvelt exister dans te danaine
ecéanique, n bid plus dans ce micro-
continent. Oe plus, if faut
rapport aux granulites progrades de
Studiées par WELLS (1979)
2000 Ma environ (820%,
toutes les
thermobarandtrie
xistait
Bukef jordan
[tig 9), ot formées &
10 kbar), il ne semble pas
eu de variations de ce gradient,
par WELLS 8 24°C/kme
y avoir estimé
Un autre domaine granulitique archéen ot
existent det travaux tres complete est celul de
Pikwitene! au Yanitobe (Canada) (figs 10)+ ARIMA
et BARNET (1904), 3 partir d'une recherche sur les
assenbloges 8 orthopyroxine, cordiérite, saphi-
Fine, présents dant ces granulites, ont étabit
quielies s*étaient formées 8 930°C 8.9 + t kbare
Let gradients gfothermiques eatculés (25-28°C/km)
sont encore tree proches des précédents et cor
respondent typiquanant aux conditions
Astinios par NEWTON et PERKINS (1982).
11 an va de mime pour tes granuiites du Sud de
Winds ot det séries supracrusteles, formbes dans
‘et reposant sur un socle 3
natake) (SEKINSALE et ele,
3300 Ma. (an
1930) ont €t6 métamerphisées entre 2600 et 2500 Ma
(RAITH et ate, 1992; ORLAY et ae, 1995) (fig- 11)
A des températures entre 700 et 800°C ot des
pressions de @ 8 11 kbar. ORURY et ale (1984) ont
ensuite fait une synthise sur I*éyotution
tectonique du Sud de I'Inde, en insistant sur
granulites de mayenne pression.
Leur modtle de racourelssanent (igs 120
Implique des transterte de chaleur importants par
les flutder
Von arrive ators av paradoxe que
lee granulites de haute température sont rela
tlvanent récentes par rapport aux ensenbles
archéens typiquess Cette remacque s*appiique en
particulier aux granulites d'Enderoy (Complexe de
Napier), dans
Hrantaretique, étudiés par GREY
(1990, 1981, 1982) qui eppartiennent on rdatité au
mime ensemble cégional que I lade (fige 13). Les
quertzites & sophiring deta 7
red Enderby
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