GE OPC Du 11.01.2019
GE OPC Du 11.01.2019
GUIDE DE L’ENSEIGNANT
3ème année
MDUWAYO Albert, Enseignant à l’E.T.St Jean Bosco de Gihanga, Ingénieur Industriel en Génie civil
Facilitation :
Sous la Coordination de :
I.EQUIPE DE REDACTION............................................................................................................................................................. 2
1. NATURE ET BUTS.............................................................................................................................................................................. 6
1. Nature et buts
L’objectif principal du présent guide de l’enseignant est d’appuyer les formateurs et l’équipe pédagogique
responsables de la mise en œuvre de la formation dans chaque établissement. Chaque établissement scolaire est un
lieu unique compte tenu du milieu environnant, les types de formations offertes, le profil des apprenants, les
ressources (humaines, et matérielles) mises à disposition, etc. Compte tenu de ce qui précède, il faudrait laisser à
chaque établissement une marge de manœuvre pour adapter le scénario du référentiel de formation tout en
respectant les rubriques prescriptifs telles que :
La liste des compétences ;
L’énoncé de la compétence ;
Les éléments de la compétence ;
Le contexte de réalisation ;
Les critères de performance.
La durée totale d’un référentiel de formation, incluant le temps de réalisation de l’évaluation, devrait également être
prescrite. La durée de la formation reliée à chaque compétence pourrait cependant demeurer facultative afin
d’accorder une certaine souplesse aux établissements de formation et aux équipes de formateurs pour prendre en
considération le contexte, le rythme d’apprentissage et les besoins des apprenants. Le guide de l’enseignant doit
donc allier latitude et souplesse en vue de la réalisation de la formation.
Contrairement au référentiel de formation qui est prescriptif, le guide de l’enseignant est un instrument facultatif.
Cependant, il peut, d’une part, contribuer fortement à diffuser les valeurs de base qui devraient présider à la
réalisation de la formation et, d’autre part, consolider les diverses approches pédagogiques et les modalités de
collaboration entre les équipes de formateurs et d’agents ou conseillers pédagogiques des établissements de
formation.
La mise en œuvre de la formation repose sur une mission assortie de certaines valeurs et principes pédagogiques qui
conditionnent la conception et la réalisation des activités d’enseignement et d’apprentissage. Le but visé c’est la
réussite du plus grand nombre d’apprenants.
L’adoption de stratégies pédagogiques et la formulation d’intentions pédagogiques fournissent généralement le
recul nécessaire pour proposer diverses approches susceptibles de mieux répondre aux besoins des apprenants en
formation et de favoriser leur insertion et leur cheminement dans la vie active. Ces approches mettent en évidence
la nécessité d’intégrer dans le projet éducatif l’acquisition de compétences plus larges relevant du développement
global de la personne, compétences qui devraient s’inscrire en continuité avec les objectifs de la formation générale
de base : on les appelle compétences transversales.
Un modèle de chronogramme de réalisation de la formation y est proposé ainsi que des fiches contenant des
suggestions pédagogiques. Ces fiches constituent l’essence du guide. Elles visent à mieux situer la compétence au
sein du référentiel ; à formuler, pour chaque compétence, des suggestions concernant l’ordre d’acquisition et la
durée d’apprentissage; à présenter les principaux savoirs liés à chaque compétence, les balises qui renseignent sur
l’étendue et les limites de ces savoirs et, finalement, à suggérer des activités d’enseignement et d’apprentissage
favorisant l’atteinte de la compétence visée. Les savoirs liés à la compétence définissent les apprentissages
essentiels et significatifs que l’apprenant doit réaliser pour mettre la compétence en œuvre.
La conception des scénarios pédagogiques tient compte des limites et des contraintes avec lesquelles les
établissements scolaires doivent faire face et proposer diverses pistes pour en atténuer les impacts.
2. Démarche et intentions pédagogiques
Lorsqu’une équipe de pédagogues aborde l’élaboration d’un guide pédagogique, elle doit généralement avoir en
tête un modèle théorique pour mettre en évidence les valeurs qui sous-tendent ses actions et adopter un cadre de
référence pour étayer son projet.
L’approche par compétences (APC) place l’apprenant au centre de la démarche de formation et le reconnaît comme
premier acteur responsable de ses apprentissages. Sans prétendre rallier l’ensemble des théoriciens intervenant en
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur CIZA voudrait construire un hangar de stockage. Pour réaliser cet ouvrage, CIZA doit posséder divers plans.
Il se demande de quels types de plans doit-il consulter pour mieux réaliser son projet.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant d’autres plans en utilisant les illustrations dans les livres
disponibles à l’école. L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les différents plans
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater ;
Une figure contenant plusieurs lignes courbes et plusieurs points et des parcelles(Fig. A) ;
Une maison, un garage, un abri du jardinier, un arbre, une clôture, une allée, la flèche indiquant le Nord
géographique (Fig. B) ;
Six plans : une vue en plan, vue en élévation, une coupe, les façades, des vues en perspective (Fig.C) ;
Faire conclure que ces figures sont des plans c’est-à-dire : le plan de situation (Fig. A), Le plan de masse (Figure B), Le
plan d’ensemble (Figure C), Les plans d’exécution (Figure D).
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Faire définir les différents plans
Plan de situation
Le plan de situation est une représentation graphique aérienne de votre parcelle et de son environnement.
Généralement un plan cadastral (il permet de visualiser l’ensemble des éléments bâtis ou non bâtis sur une parcelle,
ses limites séparatives et la propriété des murs en limite).
Le plan de situation est un élément important constituant un dossier de permis de construire ou de déclaration
préalable de travaux. Il fait partie des plans à fournir à l’instar du plan de masse, plan de coupe et plan de façade. Le
plan de situation permet à l’administration de situer votre terrain sur sa commune et d’identifier sa zone
Le plan de masse
Un plan de masse est une vue générale d’un projet qui inclut l’ensemble d’une propriété, les accès, les connexions
aux différents réseaux d’eau et d’évacuation des eaux usées, électricité, télécommunications, et structures voisines
qui peuvent représenter un intérêt ou une contrainte.
Le plan de masse sert à représenter un projet dans la globalité du site, sa configuration et son orientation en accord
avec les règles d’urbanisme, dans les phases préparatoires d’un projet, avant la création des plans détaillés.
Les plans d’ensemble sont des représentations graphiques et techniques d’un ouvrage qui dans leur ensemble
permettent la compréhension de ses différentes caractéristiques, avant, pendant ou après la construction. Ainsi,
pour toute demande de permis de construire, des plans d’architecte conformes seront indispensables pour
l’évaluation du dossier par les autorités administratives.
Les plans d’exécution des ouvrages sont ceux nécessaires à la réalisation des ouvrages (Ils comportent le dessin de
coffrage, de ferraillage, dessins de fondation, de charpente, de menuiserie,…)
Ils sont directement utilisés sur le chantier par les différents corps d’état, lors de l’exécution des travaux.
5. Synthèse
Plan de situation
Le plan de situation est une représentation graphique aérienne de votre parcelle et de son environnement.
Généralement un plan cadastral (il permet de visualiser l’ensemble des éléments bâtis ou non bâtis sur une parcelle,
ses limites séparatives et la propriété des murs en limite).
Le plan de situation est un élément important constituant un dossier de permis de construire ou de déclaration
préalable de travaux. Il fait partie des plans à fournir à l’instar du plan de masse, plan de coupe et plan de façade. Le
plan de situation permet à l’administration de situer votre terrain sur sa commune et d’identifier sa zone
Un plan de masse est une vue générale d’un projet qui inclut l’ensemble d’une propriété, les accès, les connexions
aux différents réseaux d’eau et d’évacuation des eaux usées, électricité, télécommunications, et structures voisines
qui peuvent représenter un intérêt ou une contrainte.
Le plan de masse sert à représenter un projet dans la globalité du site, sa configuration et son orientation en accord
avec les règles d’urbanisme, dans les phases préparatoires d’un projet, avant la création des plans détaillés.
Le plan d’ensemble
Les plans d’ensemble sont des représentations graphiques et techniques d’un ouvrage qui dans leur ensemble
permettent la compréhension de ses différentes caractéristiques, avant, pendant ou après la construction. Ainsi,
pour toute demande de permis de construire, des plans d’architecte conformes seront indispensables pour
l’évaluation du dossier par les autorités administratives.
Les plans d’exécution des ouvrages sont ceux nécessaires à la réalisation des ouvrages (Ils comportent les dessin de
coffrage, de ferraillage, dessins de fondation, de charpente, de menuiserie,…)
Ils sont directement utilisés sur le chantier par les différents corps d’état, lors de l’exécution des travaux.
6. Je m’entraine et je m’évalue
6.1. En restituant la leçon
Réponse :
Le plan de ferraillage
Le plan de coffrage
Le plan de fondation
Tandis que
Le plan de masse est une vue générale d’un projet qui inclut l’ensemble d’une propriété, les accès, les connexions
aux différents réseaux d’eau et d’évacuation des eaux usées, électricité, télécommunications, et structures voisines
qui peuvent représenter un intérêt ou une contrainte.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur BUTOYI a gagné un marché de construire une école fondamentale. Pour réaliser cet ouvrage, Il doit
posséder diverses pièces écrites du projet de construction. Il se demande de quels types de pièces doit-il consulter
pour mieux réaliser son projet.
Devis quantitatif et estimatif, devis descriptif, cahier des charges et calendrier des travaux.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les différentes pièces écrites se trouvant dans le manuel
de l’apprenant. L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les différentes pièces écrites
d’un projet de construction.
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité et amener les apprenants à constater :
Un tableau de cinq colonnes et quatre lignes comportant les éléments comme : les désignations, les numéros, les
unités, les prix unitaires, les quantités et les prix totaux(Fig. A) ;
Un tableau de colonnes et lignes comportant de numéro, désignation des travaux, les temps (jour, semaines, mois et
années) ainsi que les barres horizontales (Fig B) ;
Un cercle comportant les exemples d’un cahier de charges à savoir : contexte et définition du problème ; objectif du
projet et périmètre du projet.
Faire conclure que les images illustrent les pièces écrites (devis descriptif, devis quantitatif et estimatif, cahier des
charges, calendrier des travaux) d’un projet de construction
Le devis descriptif est un document contractuel qui décrit les travaux à réaliser selon les prescriptions de matériel et
de mise en œuvre. Il est réalisé la plupart du temps par le maître d'œuvre, l'architecte, l'ingénieur, l'économiste.
Cahier des charges est un document qui sert à limiter les contraintes techniques avérées(les exigences).ça facilite le
contrôle de conformité des réponses a appel d’offres sur cahier des charges.
Calendrier des travaux : est un document qui peut servir de directives pour l’exécution des travaux (résultat d’une
activité de planification)
5. Synthèse
Le métré quantitatif estimatif ou devis quantitatif estimatif est le document par lequel il est possible d’estimer le
coût des travaux pour la réalisation d’un ouvrage de construction (ou une partie de celui-ci) ou des coûts pour son
entretien futur.
Le devis descriptif est un document contractuel qui décrit les travaux à réaliser selon les prescriptions de matériel et
de mise en œuvre. Il est réalisé la plupart du temps par le maître d'œuvre, l'architecte, l'ingénieur, l'économiste.
Cahier des charges est un document qui sert à limiter les contraintes techniques avérées(les exigences).ça facilite le
contrôle de conformité des réponses a appel d’offres sur cahier des charges.
Calendrier des travaux : est un document qui peut servir de directives pour l’exécution des travaux (résultat d’une
activité de planification)
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Le Calendrier des travaux : est un document qui peut servir de directives pour l’exécution des travaux (résultat
d’une activité de planification)
Réponse :
Le devis descriptif est un document contractuel qui décrit les travaux à réaliser selon les prescriptions de matériel et
de mise en œuvre. Il est réalisé la plupart du temps par le maître d'œuvre, l'architecte, l'ingénieur, l'économiste.
Tandis que
Le Cahier des charges est un document qui sert à limiter les contraintes techniques avérées(les exigences).ça facilite
le contrôle de conformité des réponses a appel d’offres sur cahier des charges.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur DUNDAGU a gagné un marché de construire un centre de santé. Pour exécuter cet ouvrage, Il doit faire
une visite de terrain. Il se pose la question de savoir les éléments faisant objet de la visite du site et la provenance
des matériaux de construction.
L’état du site, la possibilité de recrutement de la main d’œuvre, l’emplacement des quincailleries les plus proches.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La description du site et la provenance des
matériaux de construction
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Une maison, des arbres, un terrain naturel, limite de la voie publique, voie publique(FIg.A) ;
Un granulat (Fig.B) ;
Faire conclure que les images illustrent respectivement un site d’un futur projet de construction (Fig. A), le granulat
(Fig.B), les aciers à haute adhérence (Fig.C), les briques creuses et les sacs de ciment (Fig.D), un grand magasin de
matériaux de construction (Fig.E).
Inviter les apprenants à citer les éléments faisant objet de la visite du site du futur projet de construction:
Faire une reconnaissance de l’emplacement du futur chantier pour vérifier la conformité des
renseignements portés sur le plan masse avec la réalité du terrain ;
Constater la profondeur des fondations des bâtiments mitoyens et leurs modes d’établissement ;
Noter les conditions climatiques qui influent sur la conduite de travaux et le respect des délais
contractuels ;
Les matériaux de construction qui seront utilisés sur le futur chantier proviendront :
Des sites d’exploitation identifiés les plus proches possibles (central de concassage, les rivières) ;
5. synthèse
Faire une reconnaissance de l’emplacement du futur chantier pour vérifier la conformité des
renseignements portés sur le plan masse avec la réalité du terrain ;
Constater la profondeur des fondations des bâtiments mitoyens et leurs modes d’établissement ;
Noter les conditions climatiques qui influent sur la conduite de travaux et le respect des délais
contractuels ;
Les matériaux de construction qui seront utilisés sur le futur chantier proviendront :
Des sites d’exploitation identifiés les plus proches possibles (central de concassage, les rivières) ;
6. Je m’entraine et je m’évalue
- Faire une reconnaissance de l’emplacement du futur chantier pour vérifier la conformité des
renseignements portés sur le plan masse avec la réalité du terrain ;
- Constater la profondeur des fondations des bâtiments mitoyens et leurs modes d’établissement ;
1. Attente:
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur SABUTAMA Salvator a un projet de construire sa maison d’habitation. Pour exécuter ce projet, il
demande à un conducteur des travaux les grandes phases de construction de cette maison.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les types de poste
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité et amener les apprenants à constater :
Les briques, les aciers, les engins, les tuyaux, les planches (Fig.A) ;
Faire conclure que les images représentent les travaux du gros œuvre et du second œuvre.
Inviter les apprenants à distinguer les travaux du gros œuvre et du second œuvre :
L’excavation
Les fondations
Le ferraillage
Le coffrage
Le soubassement
La maçonnerie
Le plancher
La charpente
La toiture
Etc.
La plomberie
L’électricité
Le pavement
Les huisseries
La peinture
Etc.
5. synthèse
C’est l'ensemble des ouvrages de l'édifice qui concourent à la reprise des efforts subis en permanence par la
construction (les charges reçues et le poids propre de l'édifice) et des efforts temporaires (vent, séismes, etc.) : tout
ce qui concourt à la solidité, à la stabilité de l'édifice (fondations avec armatures, gros murs, poteaux, planchers,
charpentes, etc…).
Bref, On entend par gros œuvre tous les travaux qui permettent la mise hors d’eau, hors d’air de la maison.
Le second œuvre regroupe l’ensemble des éléments ne participant pas à la structure porteuse d'un ouvrage et qui
rend une structure habitable. Ce sont les finitions qui permettent d'équiper et d'aménager la maison. Cela regroupe
Le terrassement
L’excavation
Les fondations
Le ferraillage
Le coffrage
Le soubassement
La maçonnerie
Le plancher
La charpente
La toiture
Etc
La plomberie
L’électricité
Le pavement
Les huisseries
Etc
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse : Le gros œuvre est l'ensemble des ouvrages de l'édifice qui concourent à la reprise des efforts subis en
permanence par la construction (les charges reçues et le poids propre de l'édifice) et des efforts temporaires (vent,
séismes, etc.) : tout ce qui concourt à la solidité, à la stabilité de l'édifice (fondations avec armatures, gros murs,
poteaux, planchers, charpentes, etc…).
Réponse :
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Le terrassement
L’excavation
Les fondations
Le ferraillage
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur BARUKINAMWO veut construire un hangar de stockage des haricots. Comme il n’est pas compétent dans
ce domaine, il fait recours à un technicien conducteur des travaux pour savoir les travaux préparatoires à
commencer.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les Types de travaux à exécuter poste par
poste
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Faire conclure que les images illustrent la réalisation les travaux de ferraillage, les travaux de maçonnerie et de la
charpente.
Inviter les apprenants à différencier les travaux à exécuter poste par poste :
Travaux préparatoires :
Fondation :
- Soubassement en moellons ;
- Remblayage.
Chainage inferieur :
- Coulage du béton;
Chainage supérieur :
- Coffrage ;
- Ferraillage ;
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- Mise en place du ferraillage et coulage du béton ;
- Coulage du béton
Charpente – couverture :
Evacuation :
Dallage – pavement :
- Sable de propreté ;
- Hérisson de moellon ;
- Béton de forme ;
- Chappe lisse
5. synthèse
- Le décapage ;
Fondation :
- Soubassement en moellons ;
- Remblayage.
Chainage inferieur :
- Coulage du béton;
Chainage supérieur :
- Coffrage ;
- Ferraillage ;
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- Mise en place du ferraillage et coulage du béton ;
- Coulage du béton
Charpente – couverture :
Evacuation :
Dallage – pavement :
- Sable de propreté ;
- Hérisson de moellon ;
- Béton de forme ;
- Chappe lisse
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
- Sable ou béton de propreté ;
- Soubassement en moellons ;
- Remblayage.
Réponse:
Les travaux du poste d’évacuation :
- Sable de propreté ;
- Hérisson de moellon ;
- Béton de forme ;
- Chappe lisse
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Madame KWIZERA a un projet de construction d’un amphithéâtre. Pour exécuter ce projet, elle demande un avis
à un conducteur des travaux de lui venir en aide dans la planification des travaux.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La succession des travaux.
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Les fondations, les colonnes, le pavement, les murs, le plancher, la couverture, la charpente, les portes, …
Faire conclure que cette image illustre les différents postes d’un bâtiment.
Le terrassement ;
L’implantation ;
Le chainage inférieur ;
Le chainage supérieur avec les mêmes conditions que les chainages inferieures ;
La charpente et couverture ;
5. synthèse
- Dresser une liste des matériaux, matériels, main d’œuvre nécessaires à l’exécution de l’ouvrage. Pour cela,
on distinguera toujours :
les postes clés (les plus importants) qui permettent l’exécution directe des travaux. Exemple : coffrage,
ferraillage, bétonnage, maçonnerie, préfabrication, levage ;
Les postes d’accompagnement qui sont adjoints aux premiers et qui les complètent. Exemple : les
stockages, les baraques de chantier ;
Les postes de fonctionnement. Exemple : l’électricité, l’eau, l’éclairage qui assurent le fonctionnement
de l’ensemble du chantier.
Le terrassement ;
L’implantation ;
Le chainage inferieur ;
Le chainage supérieur avec les mêmes conditions que les chainages inferieures ;
La charpente et couverture ;
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
- Le coffrage ;
- Le ferraillage ;
- Le coulage du béton,
- Le décoffrage;
Réponse :
- Dresser une liste des matériaux, matériels, main d’œuvre nécessaires à l’exécution de l’ouvrage.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Docteur MBUNDIRA veut construire Une maison à six niveaux. Comme il n’est pas compétent dans ce domaine, il
s’adresse à un technicien conducteur des travaux en l’interrogeant sur la quantité des travaux. Comment ce
technicien procèdera- t-il ?
Devis quantitatif
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La recherche des quantités des travaux
d’avant-métré
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Deux images dont l’image 1 montre un tableau illustrant le calcul du métré et l’image 2 montre le tableau illustrant
le calcul d’avant-métré.
Je conclus que ces images illustrent le métré et l’avant-métré.
L’avant métré est l’opération qui consiste à calculer prévisionnellement à partir des dossiers des plans et des pièces
écrites (cahier des charges et devis descriptifs) les quantités des travaux à réaliser.
Le devis quantitatif : Les devis quantitatif donnent le détail et le résumé sur les quantités de l’ouvrage
nécessaire à l’exécution du travail projeté sans application des valeurs à ses quantités.
Les devis quantitatifs ne comportent que les descriptions des prestations vendues ainsi que les quantités à
réaliser.
Il suffit de réaliser un document résumé extrait de l’avant métré qui comprend seulement :
- Le numéro ou la numérotation repère d’article
- Le texte désignant la prestation d’entreprise
- L’unité de mesurage
- La quantité finale d’ouvrage élémentaire.
5. synthèse
L’avant métré est l’opération qui consiste à calculer prévisionnellement à partir des dossiers des plans et des pièces
écrites (cahier des charges et devis descriptifs) les quantités des travaux à réaliser.
Le devis quantitatif : Les devis quantitatif donnent le détail et le résumé sur les quantités de l’ouvrage
nécessaire à l’exécution du travail projeté sans application des valeurs à ses quantités.
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Les devis quantitatifs ne comportent que les descriptions des prestations vendues ainsi que les quantités à
réaliser.
Il suffit de réaliser un document résumé extrait de l’avant métré qui comprend seulement :
- Le numéro ou la numérotation repère d’article
- Le texte désignant la prestation d’entreprise
- L’unité de mesurage
- La quantité finale d’ouvrage élémentaire.
Réponse
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Madame GIRAMAHORO a un projet de construction d’une villa. Pour réaliser ce projet, elle doit faire recours à un
technicien du bâtiment pour savoir les moyens à utiliser. Quel sera le travail de ce technicien ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : L’inventaire des moyens humains et matériels
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Des personnes, des sacs de ciment, des briques creuses, de brouettes, une bétonnière, un crayon, une machine
calculatrice, une échelle, des boites, des arbres, une armoire
Faire conclure que cette figure illustre la main d’œuvre et le matériel nécessaires pour l’exécution des travaux.
Toutes ces ressources ont fait l’objet de prévisions chiffrées au moment de l’offre. L’entreprise attributaire du
marché doit en premier lieu viser l’efficacité des moyens mis à la disposition du chantier et partant espérer un
bénéfice quelconque. Ainsi, peut-on dire que la gestion du prix de revient est du ressort des cadres de l’entreprise
situés à divers échelons .Il y a :
L’encadrement de la main d’œuvre ouvrière : chef d’équipe et chef de chantier qui fournissent
l’information ;
Les employés qui exploitent les informations : métreurs, agents d’étude des prix, Comptables;
La gestion des moyens est permanente, journalière mais peut se traduire périodiquement par des rapports et
inventaires ou autres écritures autorisées.
Sur le chantier, par exemple, le pointage de la main d’œuvre, de consommations de matières d’œuvre est effectué
journalièrement par le chef de chantier, assisté parfois de collaborateurs fonctionnels qui en ont la charge.
Au siège, la tenue de la comptabilité analytique de chantier et des écritures d’exploitations des résultats s’avère
indispensable. Ces écritures, concernent principalement les postes suivants :
- La main d’œuvre ;
- Les matériaux ;
- Le matériel ;
- La sécurité du chantier.
Les ressources humaines d’une entreprise de construction sont essentiellement constituées de la main d’œuvre du
chantier. C’est pourquoi leur gestion consiste principalement à observer et relever les temps passés à l’exécution
proprement dite des différentes tâches, aux temps passés aux diverses manutentions, à la mise en place des
installations de chantier, au repliement. La connaissance des heures de main d’œuvre consommées sur le chantier
permettra d’atteindre de deux objectifs précis, à savoir :
- L’évaluation de dépenses réelles de main d’œuvre utilisées pour mener l’ouvrage à bonne fin grâce aux
calculs des salaires reçus ;
5. synthèse
L’encadrement de la main d’œuvre ouvrière : chef d’équipe et chef de chantier qui fournissent
l’information ;
Les techniciens de l’exploitation : conducteurs de travaux, agents des méthodes qui regroupent les
informations ;
Les employés qui exploitent les informations : métreurs, agents d’étude des prix. Comptables, agents de
méthodes ;
La gestion des moyens est permanente, journalière mais peut se traduire périodiquement par des rapports et
inventaires ou autres écritures autorisées.
Sur le chantier, par exemple, le pointage de la main d’œuvre, de consommations de matières d’œuvre est effectué
journalierement par le chef de chantier, assisté parfois de collaborateurs fonctionnels qui en ont la charge.
Au siège, la tenue de la comptabilité analytique de chantier et des écritures d’exploitations des résultats s’avère
indispensable. Ces écritures, concernent principalement les postes suivants :
- La main d’œuvre ;
- Les matériaux ;
- Le matériel ;
- La sécurité du chantier.
Les ressources humaines d’une entreprise de construction sont essentiellement constituées de la main d’œuvre du
chantier. C’est pourquoi leur gestion consiste principalement à observer et relever les temps passés à l’exécution
proprement dite des différentes tâches, aux temps passés aux diverses manutentions, à la mise en place des
installations de chantier, au repliement. La connaissance des heures de main d’œuvre consommées sur le chantier
permettra d’atteindre de deux objectifs précis, à savoir :
- L’évaluation de dépenses réelles de main d’œuvre utilisées pour mener l’ouvrage à bonne fin grâce aux
calculs des salaires reçus ;
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
- La main d’œuvre ;
- Les matériaux ;
- Le matériel ;
- La sécurité du chantier
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Maitre DUDU veut que son terrain soit terrassé. Pour réaliser ce projet, il doit engager les ouvriers terrassiers. Il se
demande comment procéder pour déterminer les moyens d’exécution dans un temps convenu.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Calcul du rendement, du temps unitaire, du
délai d’exécution, et de l’Effectif de la main d’œuvre.
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater deux
personnes, un niveau à lunette, un terrain et un chantier (fig A) ; un mur en briques cuites, une truelle, une
personne et un mortier ciment (figB).
Faire conclure que ces figures illustrent des techniciens topographes qui sont entrain de faire les levés
topographiques ; d’un maçon qui est en train de construire un mur.
Faire définir le rendement horaire, le temps unitaire, le délai d’exécution et l’effectif de la main d’œuvre :
Le rendement d’un ouvrier (ou d’une équipe) exprime la quantité de travail qu’il (qu’elle) peut réaliser pendant une
unité de temps (heure, journée….) (exprimé en ml/h, m2/h, m3/h)
Exemple : Une équipe de cinq ouvriers (terrassiers) a exécuté 3m3 de déblais dans une journée de 8heures.
Quel est le rendement horaire d’un ouvrier ?
Solution : La consommation totale d’heures pour un seul ouvrier pour exécuter 3m3 : 5ouvrierx8h/ouvrier=40h
C’est le nombre d’heures de travail nécessaires pour exécuter une unité d’ouvrage
Le T.U permet:
le calcul du temps de main d’œuvre pour chaque nature d'ouvrage
le calcul du temps d'exécution pour une équipe donnée
Exemple: T.U pour réaliser 1 m3 de béton radier : 0.90 h/m3
Solution :
C.H =T.U *Q
C’est le rapport du crédit d’heures sur le produit de l’effectif et des heures journalières de travail
Définition de l’effectif
C’est le rapport du crédit d’heures sur le produit du nombre de jours (délai) et des heures journalières de travail
5. synthèse
Définition du rendement
Le rendement d’un ouvrier (ou d’une équipe) exprime la quantité de travail qu’il (qu’elle) peut réaliser pendant une
Unité de temps (heure, journée….) (exprimé en ml/h, m2/h, m3/h)
Exemple : Une équipe de cinq ouvriers (terrassiers) a exécuté 3m3 de déblais dans une journée de 8heures.
Quel est le rendement horaire d’un ouvrier ?
Solution : La consommation totale d’heures pour un seul ouvrier pour exécuter 3m3 : 5ouvrierx8h/ouvrier=40h
C’est le nombre d’heures de travail nécessaires pour exécuter une unité d’ouvrage
Le T.U permet:
le calcul du temps de main d’œuvre pour chaque nature d'ouvrage
le calcul du temps d'exécution pour une équipe donnée
Exemple: T.U pour réaliser 1 m3 de béton radier : 0.90 h/m3
Solution :
Le crédit global d’heures (ou budget d’heures) est le total des temps unitaires (T.U) par les quantités suivant les
différentes phases
C.H =T.U *Q
C’est le rapport du crédit d’heures sur le produit de l’effectif et des heures journalières de travail
C’est le rapport du crédit d’heures sur le produit du nombre de jours (délai) et des heures journalières de travail
6. Je m’entraine et je m’évalue
Solution
CH= T.U XQ=13.4/m3x 100m3=1340h
Solution
Solution : La consommation totale d’heures pour l’équipe de 5 ouvriers pour exécuter 3m3 est de 8heures
3. Matériel didactique
Calculatrice,
4. Démarches méthodologiques
Monseigneur Yoram Ouriel désire construire un nouveau couvent des religieux .Il se confie à un expert en bâtiment
pour connaitre le temps maximal d’exécution de travaux .D’après vous, quelle sera la tâche de cet expert ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon: Le calcul des délais d’exécution poste par
poste
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Un tableau contenant des lignes et des colonnes, des écritures, des différentes couleurs, une légende, ….
Faire conclure que cette image illustre un délai d’exécution poste par poste.
Inviter les apprenants à Calculer le délai d’exécution de chaque poste d’un ouvrage.
Soit un extrait du devis quantitatif, des temps d’exécution moyen et des délais d’exécution suivants :
Calcul du délai d’exécution nécessaire pour chaque activité de l’extrait mentionné ci-haut poste par poste.
I. Travaux Préparatoires
I.1.Decapage : = 3jours
II. Fondation
IV. Poteaux
V. Dallage (Pavement)
5. synthèse
Soit un extrait du devis quantitatif, des temps d’exécution moyen et des délais d’exécution suivants :
Calcul du délai d’exécution nécessaire pour chaque activité de l’extrait mentionné ci-haut poste par poste.
I.1.Decapage : = 3jours
II. Fondation
IV. Poteaux
V. Dallage (Pavement)
6. Je m’entraine et je m’évalue
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur GASABANYA veut construire une maison à quatre niveaux sise dans le quartier CARAMA.Il confie ce travail
a un technicien conducteur des travaux pour lui établir le délai d’exécution et la succession des différents travaux
Le planning d’exécution
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les différents types de planning
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Un tableau de colonnes et lignes comportant de numéro, désignation des travaux, les temps (jour, semaines, mois et
années) ainsi que les barres horizontales (Figure A) ;
Des cercles numérotés avec des chiffres à l’intérieur du cercle, un ensemble des lignes terminées par des flèches, des
lettres et chiffres situés au-dessus des lignes fléchées (figure B) ;
Faire conclure que ces figures illustrent respectivement le planning à barre (fig. A) et le planning P.E.R.T(Fig.B)
Le planning de GANTT est la technique de représentation graphique permettant de renseigner et situer dans le
temps les phases, activités, tâches et ressources du projet.
Le graphique de GANTT porte le nom du créateur GANTT qui l’avait mis au point pour planifier et contrôler la
production du matériel destiné à la première guerre mondiale.
Les traits et les barres horizontaux de longueur proportionnelle aux durées de chaque tache sont places en face de
celles-ci aux époques prévues pour leur utilisation.
L’échelle de temps (heures, jours, semaines, mois, années) est choisie en fonction du degré de finesse souhaitée du
planning
En conséquence cette méthode est la plus utilisée et aimée par tous les intervenants dans un projet de
construction surtout pour les exécutants sur le chantier
Elle ne fait pas ressortir les interdépendances, les contraintes et les enchaînements des opérations
Elle ne permet pas de faire apparaitre les marges des opérations et donc de l’influence d’un retard éventuel
d’une tache sur les autres ou sur le délai total du projet (date au plus tard – date au plus tôt)
En résumé, un diagramme de Gantt répertorie toutes les tâches à accomplir pour mener le projet à bien, et indique
la date à laquelle ces tâches doivent être effectuées (le planning)
Définition
La technique PERT (Program of Evaluation and Review Technique ou technique d'élaboration et de mise à jour de
programme) est une méthode consistant à mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs taches, qui, grâce à leur
dépendance et à leur chronologie, concourent toutes à l’obtention d’un produit fini.
Le principe général de représentation est que l’ensemble du déroulement et de l’enchaînement des opérations est
visualisée par un réseau plus ou moins complexes de flèches d’où le nom de planning fléché.
Définir le délai total d’accomplissement de l’œuvre et éventuellement proposer des moyens pour le réduire
5. Synthèse
Le planning de GANTT est la technique de représentation graphique permettant de renseigner et situer dans le
temps les phases, activités, tâches et ressources du projet.
Les traits et les barres horizontaux de longueur proportionnelle aux durées de chaque tache sont places en face de
celles-ci aux époques prévues pour leur utilisation.
L’échelle de temps (heures, jours, semaines, mois, années) est choisie en fonction du degré de finesse souhaitée du
planning
En conséquence cette méthode est la plus utilisée et aimée par tous les intervenants dans un projet de
construction surtout pour les exécutants sur le chantier
Elle ne fait pas ressortir les interdépendances, les contraintes et les enchaînements des opérations
Elle ne permet pas de faire apparaitre les marges des opérations et donc de l’influence d’un retard éventuel
d’une tache sur les autres ou sur le délai total du projet (date au plus tard – date au plus tôt)
Ne met jamais en évidence le chemin critique, les points critiques dudit déroulement des travaux
En résumé, un diagramme de Gantt répertorie toutes les tâches à accomplir pour mener le projet à bien, et indique
la date à laquelle ces tâches doivent être effectuées (le planning)
Définition
Le principe général de représentation est que l’ensemble du déroulement et de l’enchaînement des opérations est
visualisée par un réseau plus ou moins complexes de flèches d’où le nom de planning fléché.
Définir le délai total d’accomplissement de l’œuvre et éventuellement proposer des moyens pour le réduire
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Le planning de GANTT est la technique de représentation graphique permettant de renseigner et situer dans le
temps les phases, activités, tâches et ressources du projet.
La technique PERT (Program of Evaluation and Review Technique ou technique d'élaboration et de mise à jour de
programme) est une méthode consistant à mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs taches, qui, grâce à leur
dépendance et à leur chronologie, concourent toutes à l’obtention d’un produit fini.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur NKURU veut construire une maison à dix niveaux sise dans le quartier Shatanya. Il confie ce travail à un
technicien conducteur des travaux pour lui établir les niveaux d’exécution et les dates de début et de fin de
différentes tâches. Il se demande la question de savoir comment procéder pour montrer l’enchainement des taches
du projet.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : L’établissement du planning des travaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater des cercles contenant
des nombres, reliés par des flèches orientées ; dès les lettres au-dessus et des chiffres en dessous de la flèche
orientée.
Faire conclure que l’ensemble de tous ces éléments constituent un réseau P.E.R.T
Graphe ; ce terme sert à designer tout schéma décomposable en un ensemble de points appelés sommets, et un
ensemble de lignes orientées ou non qui relient entre eux tous les points ou une partie seulement.
Réseau : C'est l'ensemble des tâches et des étapes qui représente l’œuvre.
Le réseau met en évidence les relations entre les tâches et les étapes
Etape : C’est un des différents sommets d’un graphe .on appelle étape le début ou la fin d’une tâche. Une étape
n’est atteinte que lorsque toutes les tâches qui y aboutissent sont accomplies ; une étape n’a pas de durée (ne
consomme ni temps, ni moyens).
Battement d’étape : on appelle battement d’étape, la différence de temps entre les dattes d’arrivée au plus tard et
au plus tôt à l’étape considérée.
Nœud ou carrefour : C’est une étape ou aboutissent (étapes convergentes), ou bien d’où partent plusieurs flèches
(Tout carrefour est important puisqu’il conclut ou déclenche plusieurs opérations.
Aucune intervention ne peut être déclenchée avant que son étape origine ne soit atteinte par toutes les taches qui y
aboutissent (tâches antécédentes).
Opération ou tâche : On l’indique par un trait droit ou courbe, ou brisé, terminé par une flèche précisant l’ordre de
succession des tâches : ce trait a une longueur quelconque indépendante de la durée de l’intervention. Toute
opération est comprise entre deux étapes : l’étape origine qui l’enclenche et l’étape aboutissement qui la conclut.
On peut designer l’opération soit par une lettre majuscule, soit par les numéros des étapes d’extrémités, numéros
qui ne sont pas toujours des nombres consécutifs.
La durée de la tache peut s’inscrire au-dessus de la flèche, et l’effectif alloue au-dessous du vecteur.
Une tâche fictive : Elle est symbolisée par un trait discontinu orienté, utilisé pour visualiser une contrainte
d’enchainement, de continuité liant deux étapes situées sur des chemins différents ou des graphes particuliers
regroupés. C’est une liaison logique d’ordonnancement : le sens de la flèche précise que telle tâche ne peut
commencer avant telle autre.
Attention : une tache fictive pourtant de durée de nulle peut modifier le battement d’étape
On symbolise l’étape au moyen d’une figure géométrique (cercle, carré, rectangle, ovale, etc.) qui peut être
numérotée.
Séquence logique ou Chemin : elle est constituée par une suite d’opérations dont l’ordre d’exécution ne peut être
modifié que pour des raisons techniques.
Chemin Critique : C'est le chemin formé par les étapes de marge nulle.
Pour un même projet, il peut y avoir plusieurs chemins critiques.
Le chemin critique devra être tracé de l'étape 0 à l'étape finale du projet, en reliant toutes les étapes critiques.
Par convention on le représente par une flèche orientée rouge barrée de 2 traits.
Les taches sont représentées par des barres dont la longueur est proportionnelle au temps de réalisation ;
Les liaisons entre les taches peuvent être représentées par les flèches ;
Les taches d’un projet sont représentées chronologiquement dans le réseau du projet, ce qui signifie que certaines
sont préalables à d’autres;
Liaison Fin – Début : Le démarrage de l’activité successeur dépend de l’achèvement de l’activité antécédente
Etape 1 : Faire le listing détaillé de toutes les activités nécessaires à l’exécution correcte des travaux.
Etape 2 : Déterminer la durée d’exécution de chaque activité à partir des ressources à son exécution (main d’œuvre).
Etape 3 : Déterminer la séquence logique des activités et leur réseau à partir de l’analyse des antériorités (si
nécessaire prendre l’avis d’un spécialiste).
Etape 4 : Déterminer d’exécution des différentes activités (voir élaboration du planning des opérations).
Etape 5 : Construire le réseau P.E.R.T à partir du niveau d’exécution des taches(ne pas oublier d’ajouter les taches
dites fictives de début et fin dont les durées sont égales à zéro).
Etape 6 : Déterminer les dates de début et fin au plus tôt de chaque activité en partant du début de chaque projet
vers la fin du projet.
Etape 7 : Déterminer les dates de début et fin au plus tard en partant de la fin du projet et en remontant au début du
projet.
Etape 8 : Calculer les marges de chaque activité pour déterminer les activités critiques et non critiques.
Exemple de calcul :
Date au plus tard d’une étape = Date au plus tard de l’étape suivante - Durée de la tache comprise entre les deux
étapes.
Exemple de calcul :
Rang ou Niveau :
Sont de RANG 2 : Les tâches qui ont pour antécédentes les tâches de rang 1.
Sont de RANG 3 : Les tâches qui ont pour antécédentes les tâches de rang 2.
CAS PARTICULIER : Lorsqu'une tâche a plusieurs antécédentes, on prend la tâche de rang le plus élevé.
La marge totale : C’est le retard maximum que peut prendre une tâche sans porter atteinte au plus tard de la tâche
suivante (donc sans retarder la fin des travaux).
La marge libre : C’est le retard maximum que peut prendre une tâche sans porter atteinte au plus tôt de la tâche
suivante.
ML (t) = Dd+tt (t+1) - Dd+tt (t) - D (t)
5. synthèse
Terminologie PERT
P.E.R.T (Program of Evaluation and Review Technique) : Technique d'élaboration et de mise à jour de programme ;
Graphe ; ce terme sert à designer tout schéma décomposable en un ensemble de points appelés sommets, et un
ensemble de lignes orientées ou non qui relient entre eux tous les points ou une partie seulement.
Réseau : C'est l'ensemble des tâches et des étapes qui représente l’œuvre.
Le réseau met en évidence les relations entre les tâches et les étapes
Etape : C’est un des différents sommets d’un graphe .on appelle étape le début ou la fin d’une tâche. Une étape
n’est atteinte que lorsque toutes les tâches qui y aboutissent sont accomplies ; une étape n’a pas de durée (ne
consomme ni temps, ni moyens).
Battement d’étape : on appelle battement d’étape, la différence de temps entre les dattes d’arrivée au plus tard et
au plus tôt à l’étape considérée.
Aucune intervention ne peut être déclenchée avant que son étape origine ne soit atteinte par toutes les taches qui y
aboutissent (tâches antécédentes).
Opération ou tâche : On l’indique par un trait droit ou courbe, ou brisé, terminé par une flèche précisant l’ordre de
succession des tâches : ce trait a une longueur quelconque indépendante de la durée de l’intervention. Toute
opération est comprise entre deux étapes : l’étape origine qui l’enclenche et l’étape aboutissement qui la conclut.
On peut designer l’opération soit par une lettre majuscule, soit par les numéros des étapes d’extrémités, numéros
qui ne sont pas toujours des nombres consécutifs.
La durée de la tache peut s’inscrire au-dessus de la flèche, et l’effectif alloue au-dessous du vecteur.
Une tâche fictive : Elle est symbolisée par un trait discontinu orienté, utilisé pour visualiser une contrainte
d’enchainement, de continuité liant deux étapes situées sur des chemins différents ou des graphes particuliers
regroupés. C’est une liaison logique d’ordonnancement : le sens de la flèche précise que telle tâche ne peut
commencer avant telle autre.
Attention : une tache fictive pourtant de durée de nulle peut modifier le battement d’étape
On symbolise l’étape au moyen d’une figure géométrique (cercle, carré, rectangle, ovale, etc.) qui peut être
numérotée.
Séquence logique ou Chemin : elle est constituée par une suite d’opérations dont l’ordre d’exécution ne peut être
modifié que pour des raisons techniques.
Chemin Critique : C'est le chemin formé par les étapes de marge nulle.
Pour un même projet, il peut y avoir plusieurs chemins critiques.
Le chemin critique devra être tracé de l'étape 0 à l'étape finale du projet, en reliant toutes les étapes critiques.
Les taches sont représentées par des barres dont la longueur est proportionnelle au temps de réalisation ;
Les liaisons entre les taches peuvent être représentées par les flèches ;
Les taches d’un projet sont représentées chronologiquement dans le réseau du projet, ce qui signifie que certaines
sont préalables à d’autres;
Liaison Fin – Début : Le démarrage de l’activité successeur dépend de l’achèvement de l’activité antécédente
Etape 1 : Faire le listing détaillé de toutes les activités nécessaires à l’exécution correcte des travaux.
Etape 2 : Déterminer la durée d’exécution de chaque activité à partir des ressources à son exécution (main d’œuvre).
Etape 3 : Déterminer la séquence logique des activités et leur réseau à partir de l’analyse des antériorités (si
nécessaire prendre l’avis d’un spécialiste).
Etape 4 : Déterminer d’exécution des différentes activités (voir élaboration du planning des opérations).
Etape 5 : Construire le réseau P.E.R.T à partir du niveau d’exécution des taches(ne pas oublier d’ajouter les taches
dites fictives de début et fin dont les durées sont égales à zéro).
Etape 6 : Déterminer les dates de début et fin au plus tôt de chaque activité en partant du début de chaque projet
vers la fin du projet.
Etape 7 : Déterminer les dates de début et fin au plus tard en partant de la fin du projet et en remontant au début du
projet.
Etape 8 : Calculer les marges de chaque activité pour déterminer les activités critiques et non critiques.
Date au plus tôt d’une étape = date au plus tôt de l’étape précédente + Durée de la tache comprise entre les deux
étapes.
Exemple de calcul :
Date au plus tard d’une étape = Date au plus tard de l’étape suivante - Durée de la tache comprise entre les deux
étapes.
Exemple de calcul :
Rang ou Niveau :
Sont de RANG 2 : Les tâches qui ont pour antécédentes les tâches de rang 1.
Sont de RANG 3 : Les tâches qui ont pour antécédentes les tâches de rang 2.
CAS PARTICULIER : Lorsqu'une tâche a plusieurs antécédentes, on prend la tâche de rang le plus élevé.
La marge libre : C’est le retard maximum que peut prendre une tâche sans porter atteinte au plus tôt de la tâche
suivante.
ML (t) = Dd+tt (t+1) - Dd+tt (t) - D (t)
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Etape : C’est un des différents sommets d’un graphe .on appelle étape le début ou la fin d’une tâche. Une étape
n’est atteinte que lorsque toutes les tâches qui y aboutissent sont accomplies ; une étape n’a pas de durée (ne
consomme ni temps, ni moyens).
Opération ou tâche : On l’indique par un trait droit ou courbe, ou brisé, terminé par une flèche précisant l’ordre de
succession des tâches : ce trait a une longueur quelconque indépendante de la durée de l’intervention. Toute
opération est comprise entre deux étapes : l’étape origine qui l’enclenche et l’étape aboutissement qui la conclut.
Réponse :
Réponse :
1. Attentes:
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Lors de l’installation du chantier Monsieur NDUHIYE a besoin de mettre en place différentes installations du
chantier.il se heurte à un problème de savoir où faut-il placer ces installations convenablement.il doit faire recours à
un technicien conducteur des travaux qui peux l’aider en lui montrant comment procéder pour leur mise en place.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les différents postes de travail
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
La vue de dessus d’une grue, des lignes circulaires, les voies de circulation, les entrées et sortie, une bétonnière, une
clôture
De l’emplacement du poste de fabrication du béton (bétonnière, parc à granulats avec surface occupée) ;
De l’emplacement de l’engin de levage (grue avec indication de l’emprise cotée et le tracé de l’aire de
balayage de la flèche de chaque grue) ;
De l’emplacement des locaux du personnel avec indication de surface (cantine, vestiaires, sanitaires) ;
Du tracé des circuits d’alimentation (d’évacuation en eau, eaux vannes, eaux pluviales, électricités,…..)
Baraque du chantier ;
Clôture et signalisation ;
Poste de levage ;
Poste de bétonnage ;
Poste de ferraillage ;
Poste de coffrage ;
Poste de stockage ;
Voies de circulation ;
Branchement ;
Etc.
Mise en état du terrain (nettoyage, drainage, décapage et mise en réserve de la terre végétale)
L’établissement des voies de circulation, éventuellement la réalisation d’une première tranche des V.R.D (
Voirie et réseau divers) ;
La mise en place des matériels et engins de chaque poste de travail (bétonnière, grue, scies circulaires ;
N.B : L’équipement des postes de travail se déroule en général en même temps que les terrassements,
pleine masse.
5. synthèse
De l’emplacement du poste de fabrication du béton (bétonnière, parc à granulats avec surface occupée) ;
De l’emplacement de l’engin de levage (grue avec indication de l’emprise cotée et le tracé de l’aire de
balayage de la flèche de chaque grue) ;
De l’emplacement des locaux du personnel avec indication de surface (cantine, vestiaires, sanitaires) ;
Du tracé des circuits d’alimentation (d’évacuation en eau, eaux vannes, eaux pluviales, électricités,…..)
Baraque du chantier ;
Clôture et signalisation ;
Poste de levage ;
Poste de bétonnage ;
Poste de ferraillage ;
Poste de coffrage ;
Poste de préfabrication ;
Poste de stockage ;
Voies de circulation ;
Branchement ;
Etc.
Mise en état du terrain (nettoyage, drainage, décapage et mise en réserve de la terre végétale)
L’établissement des voies de circulation, éventuellement la réalisation d’une première tranche des V.R.D (
Voirie et réseau divers) ;
N.B : L’équipement des postes de travail se déroule en général en même temps que les terrassements,
pleine masse.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Baraque du chantier ;
Clôture et signalisation ;
Poste de levage ;
Poste de bétonnage.
Réponse :
Mise en état du terrain (nettoyage, drainage, décapage et mise en réserve de la terre végétale)
L’établissement des voies de circulation, éventuellement la réalisation d’une première tranche des V.R.D (
Voirie et réseau divers) ;
La mise en place des matériels et engins de chaque poste de travail (bétonnière, grue, scies circulaires ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Madame KANYANGE a un projet de construire une maison en étage. Le chantier se trouve près de la voie publique,
elle demande son tâcheron de lui proposer les voies de solution pour éviter les accidents sur le chantier.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les mesures de sécurité et d’hygiène
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et Amener les apprenants à constater :
Une pancarte sur laquelle est inscrite «Attention circulation des chariots élévateurs» et un symbole d’un chariot
(Fig. A).
Les briques, les planches, le mortier de ciment, une truelle une personne portant les bottines, le casque, une
salopette, les gants (Fig. C)
Les échafaudages métalliques, deux personnes portant des bottines, des ceintures et des casques (fig. D)
La fig.C et la Fig.D illustrent des tenues de sécurité des ouvriers sur le chantier ;
Définition
Par hygiène et sécurité sur chantier, il faut entendre la santé et la sécurité d’un travailleur se trouvant sur le
chantier.
Sur un chantier, l’hygiène est très exigée, car il permet au travailleur d’être à l’aise au moment où il exerce ses
fonctions. Pour ce, on doit faire des aménagements sur un chantier de manière à garder la propreté et l’hygiène afin
d’éviter les maladies éventuelles.
Si on essaie de lutter contre les maladies éventuelles, il n’y aura pas d’absences des ouvriers sur un chantier et le
travail avance normalement.
Mais pour la santé, il ne faut pas entendre seulement l’absence de maladies ou le handicap ; c’est un état de bien-
être physique, mental et social, optimal, résultant d’une part d’un milieu de travail sûr dans lequel les travailleurs
peuvent exercer une influence sur leur propre travail et accomplir des tâches professionnelles motivantes ; et
d’autre part des relations de travail équitables et non violentes.
Quant à la sécurité au chantier, c’est l’ensemble des mesures de prévention des accidents. Donc, il s’avère
nécessaire de prévenir contre les risques, les accidents et les maladies professionnelles.
Les risques mécaniques : blessures aux mains et aux bras par l’outil en rotation, lésions aux mains, aux
yeux,………
Les risques de levage et manutention : écrasement, amputation, blessure due à la chute des charges, fatigue
physique, …
pour les bruits : fatigue auditive, pollution sonore, perte de l’acuité auditive ;
Pour les vibrations : Dilatation des veines du rectum pouvant entrainer les hémorroïdes
Protection intégrée
Choisir les engins et des machines dont leur fabrication a tenu compte des aspects de prévention des risques
professionnel.
A défaut d’une protection intégrée, il faudrait essayer de mettre en place des mesures visant la protection de
l’ensemble ou à un groupe de travailleurs plus ou moins directement exposés à un risque. Exemples :
éviter l’encombrement des postes de travail en dégageant les abords des machines, d’établit et les
accès.
Eviter le danger de piqure de pointe en nettoyant et en déclouant les bois si tôt décoffrés.
Il faut éliminer les risques c’est-à-dire supprimer les produits et les procédés de travail dangereux par exemple : les
produits chimiques, explosifs.
Protection individuelle
Cette protection complète la protection collective. Elle consiste à donner à un travailleur l’équipement approprie qui
le soustrait du contact avec l’agent causal. Exemple : masque, gants, lunettes, ceintures, chaussures de sécurité,
casque, revêtements imperméables, les bottes, gilets à bandes fluorescentes.
Cette pratique n’est efficace que si l’individu y participe. Il est bon de l’éduquer, de lui inculquer des règles
d’hygiènes, de l’informer sur les risques éventuels lies à sa profession.
5.Synthèse
Définition
Par hygiène et sécurité sur chantier, il faut entendre la santé et la sécurité d’un travailleur se trouvant sur le
chantier.
Sur un chantier, l’hygiène est très exigée, car il permet au travailleur d’être à l’aise au moment où il exerce ses
fonctions. Pour ce, on doit faire des aménagements sur un chantier de manière à garder la propreté et l’hygiène afin
d’éviter les maladies éventuelles.
Si on essaie de lutter contre les maladies éventuelles, il n’y aura pas d’absences des ouvriers sur un chantier et le
travail avance normalement.
Mais pour la santé, il ne faut pas entendre seulement l’absence de maladies ou l’handicap ; c’est un état de bien-être
physique, mental et social, optimal, résultant d’une part d’un milieu de travail sûr dans lequel les travailleurs
peuvent exercer une influence sur leur propre travail et accomplir des tâches professionnelles motivantes ; et
d’autre part des relations de travail équitables et non violentes.
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Quant à la sécurité au chantier, c’est l’ensemble des mesures de prévention des accidents. Donc, il s’avère
nécessaire de prévenir contre les risques, les accidents et les maladies professionnelles.
Les risques mécaniques : blessures aux mains et aux bras par l’outil en rotation, lésions aux mains, aux
yeux,………
Les risques de levage et manutention : écrasement, amputation, blessure due à la chute des charges, fatigue
physique, …
pour les bruits : fatigue auditive, pollution sonore, perte de l’acuité auditive ;
Pour les vibrations : Dilatation des veines du rectum pouvant entrainer les hémorroïdes
Protection intégrée
Choisir les engins et des machines dont leur fabrication a tenu compte des aspects de prévention des risques
professionnel.
A défaut d’une protection intégrée, il faudrait essayer de mettre en place des mesures visant la protection de
l’ensemble ou à un groupe de travailleurs plus ou moins directement exposés à un risque. Exemples :
éviter l’encombrement des postes de travail en dégageant les abords des machines, d’établit et les
accès.
Eviter le danger de piqure de pointe en nettoyant et en déclouant les bois si tôt décoffrés.
Il faut éliminer les risques c’est-à-dire supprimer les produits et les procédés de travail dangereux par exemple : les
produits chimiques, explosifs.
Protection individuelle
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Cette protection complète la protection collective. Elle consiste à donner à un travailleur l’équipement approprie qui
le soustrait du contact avec l’agent causal. Exemple : masque, gants, lunettes, ceintures, chaussures de sécurité,
casque, revêtements imperméables, les bottes, gilets à bandes fluorescentes.
Cette pratique n’est efficace que si l’individu y participe. Il est bon de l’éduquer, de lui inculquer des règles
d’hygiènes, de l’informer sur les risques éventuels lies à sa profession.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Par hygiène et sécurité sur chantier, il faut entendre la santé et la sécurité d’un travailleur se trouvant sur le
chantier.
Réponse :
Les risques mécaniques : blessures aux mains et aux bras par l’outil en rotation, lésions aux mains, aux
yeux,………
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur CISHAHAYO veut construire une maison dans le quartier NYABUGETE. Il a disponibilisé des matériels et
matériaux très coûteux sur chantier. Il demande son technicien conducteur des travaux les mesures à prendre pour
éviter les cas de vols.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La construction d’une baraque de chantier
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Une voiture, des arbres, un escalier, des fenêtres, une maison à deux niveaux de petite hauteur,….
Inviter les apprenants à Définir une baraque de chantier et distinguer et localiser les types de baraque de chantier :
Définition
Une baraque est une construction légère et provisoire réalisée en panneau démontable, bois ou métal.
1. les bureaux
On adopte généralement :
On adopte généralement :
N.B : les locaux administratifs doivent se placer si possible près de l’entrée principale et avec une bonne visibilité de
l’ensemble du chantier pour contrôler les approvisionnements à l’entrée et à la sortie des ouvriers mais orientés de
telle façon que les installations clés soit également visible ainsi que l’ensemble de la main d’œuvre ouvrière au
travail par le chef de chantier ou conducteur des travaux.
- Un réfectoire (S≥ 1.50m2/ouvrier) équipé en table avec revêtement lavable (espace minimum/ouvrier :
65cm) ; évier d’eau et poubelle.
- Eventuellement pour certains chantiers des dortoirs (S≥ 10m2/3ouvrier) avec douches et salles de repos (cas
des chantiers isolés).
N.B : Ces locaux destinés pour les ouvriers sont placés le plus loin possible du lieu de travail, de préférence près
d’une voie d’accès extérieur si possible.
Pour les matériaux fragiles ou précieux (ciment, appareillage électrique, appareillage sanitaire, tôles. tubes etc.
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Exemple : Magasin pour ciment S=6m2
Cette baraque à ciment doit être bien fermée et comporte un plancher surélevé du sol, une ventilation
rationnelle et deux portes si possibles.la hauteur du stock ne dépassera pas 1.50m (afin que le dernier rang soit
accessible à bras d’homme).
N.B : les baraques d’exploitation doivent être installées à n’importe quel endroit mais visible par le gardien du
chantier de son abri.
5. synthèse
Définition
Une baraque est une construction légère et provisoire réalisée en panneau démontable, bois ou métal.
2. les bureaux
On adopte généralement :
On adopte généralement :
N.B : les locaux administratifs doivent se placer si possible près de l’entrée principale et avec une bonne visibilité de
l’ensemble du chantier pour contrôler les approvisionnements à l’entrée et à la sortie des ouvriers mais orientés de
telle façon que les installations clés soit également visible ainsi que l’ensemble de la main d’œuvre ouvrière au
travail par le chef de chantier ou conducteur des travaux.
- Un réfectoire (S≥ 1.50m2/ouvrier) équipé en table avec revêtement lavable (espace minimum/ouvrier :
65cm) ; évier d’eau et poubelle.
- Eventuellement pour certains chantiers des dortoirs (S≥ 10m2/3ouvrier) avec douches et salles de repos (cas
des chantiers isolés).
N.B : Ces locaux destinés pour les ouvriers sont placés le plus loin possible du lieu de travail, de préférence près
d’une voie d’accès extérieur si possible.
Pour les matériaux fragiles ou précieux (ciment, appareillage électrique, appareillage sanitaire, tôles. tubes etc.
Cette baraque à ciment doit être bien fermée et comporte un plancher surélevé du sol, une ventilation
rationnelle et deux portes si possibles.la hauteur du stock ne dépassera pas 1.50m (afin que le dernier rang soit
accessible à bras d’homme).
N.B : les baraques d’exploitation doivent être installées à n’importe quel endroit mais visible par le gardien du
chantier de son abri.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Les locaux administratifs doivent se placer si possible près de l’entrée principale et avec une bonne visibilité de
l’ensemble du chantier pour contrôler les approvisionnements à l’entrée et à la sortie des ouvriers mais orientés de
telle façon que les installations clés soit également visible ainsi que l’ensemble de la main d’œuvre ouvrière au
travail par le chef de chantier ou conducteur des travaux.
Protéger le chantier
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Le conducteur des travaux veut commencer l’installation du chantier. Des véhicules d’approvisionnement des
matériaux sont prévus sur chantier. Le terrain n’est pas praticable et est sans clôture; Il se demande ce qu’il faut
faire pour rendre accessible le chantier
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon Le traçage des voies d’accès et la protection du
chantier
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Les grillages, les fils barbelés, un chantier, les tubes métalliques, les engins de construction et les matériaux de
construction (fig. A) ;
Faire conclure que la Fig. A illustre une clôture d’un chantier en cours de construction et la Fig.B illustre un plan
d’installation du chantier.
Amélioration des déplacements des véhicules et piétons à l’intérieur du chantier avec une sécurité
accrue et un meilleur rendement car il sera aise de désencombrer les pistes bien établies ;
Les véhicules accèdent sans difficultés aux aires de stockage et aux postes de travail d’où moins de
temps morts ;
Une meilleure tenue de terres limitant les fouilles (moins d’eau et de boues en fond de fouilles) et de
celle bordant les pistes aménagées ;
Je protège le chantier :
Protection du chantier :
L'Entreprise doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour la protection de ses matériaux et de ses
ouvrages, contre le risque de vol, détournement, et dégradations de toute origine (vandalisme, climat …) et ce
jusqu'à la réception des travaux.
5. Synthèse
Amélioration des déplacements des véhicules et piétons à l’intérieur du chantier avec une sécurité
accrue et un meilleur rendement car il sera aise de désencombrer les pistes bien établies ;
Les véhicules accèdent sans difficultés aux aires de stockage et aux postes de travail d’où moins de
temps morts ;
Une meilleure tenue de terres limitant les fouilles (moins d’eau et de boues en fond de fouilles) et de
celle bordant les pistes aménagées ;
Protection du chantier :
L'Entreprise doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour la protection de ses matériaux et de ses
ouvrages, contre le risque de vol, détournement, et dégradations de toute origine (vandalisme, climat …) et ce
jusqu'à la réception des travaux.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
La mise en condition du terrain consiste à atteindre les objectifs suivants :
Réponse :
- Amélioration des déplacements des véhicules et piétons à l’intérieur du chantier avec une sécurité accrue et
un meilleur rendement car il sera aise de désencombrer les pistes bien établies ;
- Les véhicules accèdent sans difficultés aux aires de stockage et aux postes de travail d’où moins de temps
morts ;
- Une meilleure tenue de terres limitant les fouilles (moins d’eau et de boues en fond de fouilles) et de celle
bordant les pistes aménagées ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
L’entreprise SOGEA a gagné un marché de construire une école fondamentale. Avant le démarrage du chantier, elle
invite ses Ingénieurs de faire une vérification des matériels et équipements installés sur chantier. Comment vont-ils
procéder ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Identification et fonctionnement des
différents matériels et équipements
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Des pylônes autoportant, des poteaux, des étais métalliques, des coffrages, un chantier9 Fig. A) ;
Deux personnes, un sable, un bidon, une pelle, des arbres, une cuve cylindrique (Fig. B) ;
1. L’engin de levage
C’est un équipement destiné à transporter d’un point à un autre du chantier des objets, matériaux, produits ouvrés,
matériels et outillages spéciaux de mise en œuvre, etc.
- Des conditions de site (place disponible, topographie des lieux, portance du sol, la présence de lignes
électriques) ;
- Les grues puissantes automotrices ou tractées sur chenilles, sur pneus, sur camion ;
Le but recherché pour l’installation de l’engin de malaxage est la productivité avec un rendement maximal et une
fatigue minimale.
- La production de pointe ;
- Le rendement souhaité qui conditionne le choix d’un malaxeur d’une certaine capacité.
- D’engins d’évacuation, de distribution du béton vers les points d’utilisation (la solution choisie ne devra pas
ralentir la production)
3. Le Poste de ferraillage
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Cela consiste à doter le chantier d’un ensemble de matériel (machine, établis, outillage) permettant la
fabrication des armatures nécessaires à la réalisation d’éléments d’ouvrages en béton armé.
Cette installation consiste à doter le chantier d’un matériel permettant la fabrication des moules ou
éléments de coffrage indispensables au coulage du béton des semelles, poteau, murs, planchers, escalier,
etc.
- D’un minimum de matériel comprenant au moins une scie circulaire et deux établis places si
possible sous abri, parfois une dégauchisseuse et une raboteuse ;
5. synthèse
1. L’engin de levage
C’est un équipement destiné à transporter d’un point à un autre du chantier des objets, matériaux, produits ouvrés,
matériels et outillages spéciaux de mise en œuvre, etc.
- Des conditions de site (place disponible, topographie des lieux, portance du sol, la présence de lignes
électriques) ;
- Les grues puissantes automotrices ou tractées sur chenilles, sur pneus, sur camion ;
Le but recherché pour l’installation de l’engin de malaxage est la productivité avec un rendement maximal et une
fatigue minimale.
- La production de pointe ;
- Le rendement souhaité qui conditionne le choix d’un malaxeur d’une certaine capacité.
- D’engins d’évacuation, de distribution du béton vers les points d’utilisation (la solution choisie ne devra pas
ralentir la production)
3. Le Poste de ferraillage
Cela consiste à doter le chantier d’un ensemble de matériel (machine, établis, outillage) permettant la
fabrication des armatures nécessaires à la réalisation d’éléments d’ouvrages en béton armé.
Cette installation consiste à doter le chantier d’un matériel permettant la fabrication des moules ou
éléments de coffrage indispensables au coulage du béton des semelles, poteau, murs, planchers, escalier,
etc.
- D’un minimum de matériel comprenant au moins une scie circulaire et deux établis places si
possible sous abri, parfois une dégauchisseuse et une raboteuse ;
Réponse :
La grue (l’engin de levage) : C’est un équipement destiné à transporter d’un point à un autre du chantier des objets,
matériaux, produits ouvrés, matériels et outillages spéciaux de mise en œuvre, etc.
Réponse :
Les engins de levage sont :
- Les grues puissantes automotrices ou tractées sur chenilles, sur pneus, sur camion ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
L’entreprise GETRA veut commencer l’installation du chantier sis à MARAMVYA. Les différents équipements doivent
être installés sur le même chantier mais elle constate que le terrain n’est pas bien aménagé. Quel sera le travail de
l’entreprise ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Préparation des aires de fixation des
équipements
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Faire conclure que c’est une zone d’emplacement des grues sur chantier
La réalisation de la plateforme :
• Exécution d’une surface plane en béton de propreté légèrement surélevée par rapport au terrain naturel et
débordant l’encombrement de la bétonnière, avec une pente très légère (pour l’évacuation des eaux de
lavage de la bétonnière afin que l’eau ne stagne pas autour du poste)
Réalisation d’une rampe d’accès pour la brouette ou réalisation d’une fosse maçonnée pour la benne SKIP
afin de faciliter la manutention ;
Positionnement de la bétonnière:
Essieux
Sur béquilles
Châssis
2. L’engin de levage
- Bien observer les plans d’architecture, les façades où apparaissent les saillies (éléments qui sortent du
bâtiment ex : balcon, corniche,…) ;
- Tenir compte du profil des fouilles en excavation si la grue doit s’installer aux bords de la fouille ;
- S’écarter suffisamment de la crête du talus pour éviter tout éboulement ou réaliser au préalable un blindage
si nécessaire ;
L’assainissement du sol (cela évite toute infiltration d’eau sous la voie, ce qui affaiblirait la résistance du
terrain et provoquerait son tassement) ;
L’amélioration du terrain s’il est mauvais (par un apport de gros matériaux durs et compacter la plateforme
réalisée).
- L’exécution du socle d’appui et pose de la voie de roulement (chemin de roulement aux rails) ;
- Le montage de la grue ;
5. synthèse
1. L’engin de malaxage
La réalisation de la plateforme :
• Exécution d’une surface plane en béton de propreté légèrement surélevée par rapport au terrain naturel et
débordant l’encombrement de la bétonnière, avec une pente très légère (pour l’évacuation des eaux de
lavage de la bétonnière afin que l’eau ne stagne pas autour du poste)
Réalisation d’une rampe d’accès pour la brouette ou réalisation d’une fosse maçonnée pour la benne SKIP
afin de faciliter la manutention ;
Positionnement de la bétonnière:
Essieux
Sur béquilles
Châssis
2. L’engin de levage
- Bien observer les plans d’architecture, les façades où apparaissent les saillies (éléments qui sortent du
bâtiment ex : balcon, corniche,…) ;
- Tenir compte du profil des fouilles en excavation si la grue doit s’installer aux bords de la fouille ;
- S’écarter suffisamment de la crête du talus pour éviter tout éboulement ou réaliser au préalable un blindage
si nécessaire ;
L’assainissement du sol (cela évite toute infiltration d’eau sous la voie, ce qui affaiblirait la résistance du
terrain et provoquerait son tassement) ;
L’amélioration du terrain s’il est mauvais (par un apport de gros matériaux durs et compacter la plateforme
réalisée).
- L’exécution du socle d’appui et pose de la voie de roulement (chemin de roulement aux rails) ;
- Le montage de la grue ;
6. Je m’entraine et je m’évalue
béquilles
Châssis
- L’exécution du socle d’appui et pose de la voie de roulement (chemin de roulement aux rails) ;
- Le montage de la grue ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
L’entreprise GETRA prépare les travaux de construction d’un centre de santé à MUNINI pendant la période des
pluies. Elle donne l’ordre à ses Ingénieurs de prendre toutes les dispositions nécessaires afin que le chantier soit
terminé dans les délais. Qu’est-ce que ces Ingénieurs doivent faire en premier lieu ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : L’analyse des contraintes de l’avancement
des travaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Un terrain humide, des engins, une fondation comportant des demi-colonnes, des tuyaux PVC, ….
Faire conclure que cette figure montre un chantier sans aucun ouvrier suite aux aléas climatiques (Pluie)
Prévisions trop hâtives, estimations inexactes parce que l’on connait mal le rendement de la main d’œuvre,
l’efficacité de la maitrise ;
Manque de matériel-outil : celui qui existe est surcharge d’où attente, retards ;
Modification de dernière heure par le maitre de l’ouvrage, entrainant l’insertion de nouvelles taches sur le
chemin critique
Participants ne respectant pas les clauses, adoptés par tous lors de la mise au point du planning initial :
l’entreprise, intervient avec un retard dépassant la marge totale ou dont l’intervention dure plus longtemps
que prévu, ce qui entraine le décalage des opérations qui suivent
5. synthèse
Prévisions trop hâtives, estimations inexactes parce que l’on connait mal le rendement de la main d’œuvre,
l’efficacité de la maitrise ;
Manque de matériel-outil : celui qui existe est surcharge d’où attente, retards ;
Modification de dernière heure par le maitre de l’ouvrage, entrainant l’insertion de nouvelles taches sur le
chemin critique
Participants ne respectant pas les clauses, adoptés par tous lors de la mise au point du planning initial :
l’entreprise, intervient avec un retard dépassant la marge totale ou dont l’intervention dure plus longtemps
que prévu, ce qui entraine le décalage des opérations qui suivent
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
C’est quand le fournisseur ne tient pas ses engagements
Réponse :
Prévisions trop hâtives, estimations inexactes parce que l’on connait mal le rendement de la main d’œuvre,
l’efficacité de la maitrise ;
Manque de matériel-outil : celui qui existe est surcharge d’où attente, retards ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
L’entreprise SOCEA exécute les travaux d’aménagement dans le marais situés en commune GITERANYI. Apres deux
mois de démarrage des travaux, elle a constaté que c’est impossible d’achever les travaux dans les délais
règlementaires suite à une erreur de planification. Quelles solutions pourriez-vous donner aux agents de cette
entreprise ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Ajuster le planning d’exécution
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Un tableau noir sur lequel est écrit cycle en quatre étapes d’un projet (figure B);
Faire conclure que toutes ces figures illustrent les différentes solutions à apporter au planning d’exécution.
Lorsque les circonstances changent du fait d’aléas, d’incidents imprévus qui perturbent le chemin critique, le
planning dégénère et sa remise à jour, son remodelage s’avèrent indispensable. Ce remaniement de
l’ordonnancement doit se faire prudemment, après avoir analysé les obstacles qui s’opposent à l’avancement
normal prévu, et les conséquences que cela entraîne.
Il peut agir :
soit en dotant l’équipe d’un matériel plus important : accroître le nombre de moules de coffrages par
exemple ;
3. Le meilleur remède est l’actualisation périodique (décidée par tous) de manière systématique.
Cela consiste à ne pas attendre l’évènement (aléas ou incident) qui crée la perturbation en réduisant tous
les mois par exemple, l’ordonnancement initial et cela en se basant sur l’état réel d’exécution relevé sur le
chantier, et analysé au cours du ou des mois précédents.
On réalise des plannings successifs corrigés plus logiques et de plus en plus réaliste se révélant d’efficacité et
d’économie pour tous.
5. synthèse
Il peut agir :
soit en dotant l’équipe d’un matériel plus important : accroître le nombre de moules de coffrages par
exemple ;
3. Le meilleur remède est l’actualisation périodique (décidée par tous) de manière systématique.
Cela consiste à ne pas attendre l’évènement (aléas ou incident) qui crée la perturbation en réduisant tous
les mois par exemple, l’ordonnancement initial et cela en se basant sur l’état réel d’exécution relevé sur le
chantier, et analysé au cours du ou des mois précédents.
On réalise des plannings successifs corrigés plus logiques et de plus en plus réaliste se révélant d’efficacité et
d’économie pour tous.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Les remèdes liés Sur les contraintes des moyens pour ajuster le planning d’exécution sont :
soit en dotant l’équipe d’un matériel plus important : accroître le nombre de moules de coffrages par
exemple ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
L’entreprise des travaux de construction « ETRAC » a gagné un marché de réhabilitation de l’hôpital prince régent
Charles de Bujumbura. Pour démarrer les travaux, le directeur gérant de l’ETRAC s’approvisionne en matériaux et
engage un magasinier permanent sur chantier. Pour quelle raison prend-il cette décision ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La gestion des matériaux.
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater:
Des sacs de ciment, des briques, des boites à peinture, un crayon, une personne et une machine calculatrice.
Faire conclure que cette image montre les différents matériaux de constructions à gérer.
a. Devis quantitatif,
3. Ceux établis pour permettre la comptabilisation, la rédaction des situations des travaux à savoir :
- Les factures
Les bons de commande sont établis par les sièges, après consultation de plusieurs fournisseurs, en trois exemplaires
dont deux restent à l’entreprise pour contrôles éventuels : un des exemplaires est envoyé au chef de chantier pour la
confrontation avec le bon de livraison, l’autre au siège pour le contrôle de la facture, son affectation à un chantier
précis. Cela facilite l’établissement des bilans périodiques. Concernant les mouvements internes, les bons de
commande sont adressés au siège, dans les délais requis pour éviter les ruptures de stock éventuels, selon qu’il s’agit
de matériaux existants au stock ou de produits (matériaux, matières) à commander au fournisseur.
4. Désignation précise du matériau commandé : quantité, dimensions, prix unitaire convenu et la nature du
matériau.
Les bons de livraison établis par le fournisseur devraient porter les mentions sur la nature, la quantité, la qualité des
matériaux ou produits livrés sur le chantier.
Deux exemplaires sont adressés au chantier dont l’un est conservé par le chef de chantier, l’autre retournera au
fournisseur portant la signature du responsable de la réception. Le chef de chantier expédie au siège en annexe au
rapport journalier tous les bons de livraison.
Il peut le cas échéant, établir chaque fois un bordereau de réception (document récapitulatif des livraisons faites au
courant de la semaine).
La gestion du stock et le contrôle du mouvement interne se fait à l’aide des bons de sortie en double exemplaire,
tirer d’un carnet à souches (un exemplaire reste dans le carnet de l’expéditeur)’. L’un des exemplaires est conservé
par le destinataire, l’autre reste (envoyé) au siège comme bon de livraison. Cela permettra l’établissement correct
des fiches et l’inventaire ainsi que les factures internes. On évite en outre le vol éventuel pendant le transport. Sur
chantier, la gestion des matériaux et les produits ouvrés est sous la responsabilité du chantier. L’établissement
d’états récapitulatifs se fait à travers divers documents tels que :
La ventilation des consommations se traduit par le rapport journalier de chantier ou les relevés d’ouvrages exécutés
en fin de mois (pour les situations mensuelles). Si l’on peut pratiquer une ventilation détaillée, il faut au moins faire
apparaitre sur le rapport journalier les quantités de matériaux dépensés les plus coûteux essentiels tels que les
armatures, les liants, les granulats, le moellon, les profilés métalliques, les verres, etc., c’est à dire selon l’importance
en valeur des matériaux utilisés. Très souvent et sur le chantier même, le transport, la fabrication de certains
produits ouvrés et la mise en œuvre nécessitent le recours à certains matériels/outillages divers (levage,
manutention, chargement, fabrication, etc.)
5. Synthèse
L’exécution d’un ouvrage nécessite la consommation de matériaux de base, de produits semi- ouvrés entrant dans la
construction et de matières diverses utilisées ou entièrement consommées pour faciliter ou permettre la réalisation
a. Devis quantitatif,
4. Ceux établis pour permettre la comptabilisation, la rédaction des situations des travaux à savoir :
- Les factures
Les bons de commande sont établis par les sièges, après consultation de plusieurs fournisseurs, en trois exemplaires
dont deux restent à l’entreprise pour contrôles éventuels : un des exemplaires est envoyé au chef de chantier pour la
confrontation avec le bon de livraison, l’autre au siège pour le contrôle de la facture, son affectation à un chantier
précis. Cela facilite l’établissement des bilans périodiques. Concernant les mouvements internes, les bons de
commande sont adressés au siège, dans les délais requis pour éviter les ruptures de stock éventuels, selon qu’il s’agit
de matériaux existants au stock ou de produits (matériaux, matières) à commander au fournisseur.
3. Désignation précise du matériau commandé : quantité, dimensions, prix unitaire convenu et la nature du
matériau.
Les bons de livraison établis par le fournisseur devraient porter les mentions sur la nature, la quantité, la qualité des
matériaux ou produits livrés sur le chantier.
Deux exemplaires sont adressés au chantier dont l’un est conservé par le chef de chantier, l’autre retournera au
fournisseur portant la signature du responsable de la réception. Le chef de chantier expédie au siège en annexe au
rapport journalier tous les bons de livraison.
Il peut le cas échéant, établir chaque fois un bordereau de réception (document récapitulatif des livraisons faites au
courant de la semaine).
La gestion du stock et le contrôle du mouvement interne se fait à l’aide des bons de sortie en double exemplaire,
tirer d’un carnet à souches (un exemplaire reste dans le carnet de l’expéditeur)’. L’un des exemplaires est conservé
par le destinataire, l’autre reste (envoyé) au siège comme bon de livraison. Cela permettra l’établissement correct
des fiches et l’inventaire ainsi que les factures internes. On évite en outre le vol éventuel pendant le transport. Sur
chantier, la gestion des matériaux et les produits ouvrés est sous la responsabilité du chantier. L’établissement
d’états récapitulatifs se fait à travers divers documents tels que :
La ventilation des consommations se traduit par le rapport journalier de chantier ou les relevés d’ouvrages exécutés
en fin de mois (pour les situations mensuelles). Si l’on peut pratiquer une ventilation détaillée, il faut au moins faire
apparaitre sur le rapport journalier les quantités de matériaux dépensés les plus coûteux essentiels tels que les
armatures, les liants, les granulats, le moellon, les profilés métalliques, les verres, etc., c’est à dire selon l’importance
en valeur des matériaux utilisés. Très souvent et sur le chantier même, le transport, la fabrication de certains
produits ouvrés et la mise en œuvre nécessitent le recours à certains matériels/outillages divers (levage,
manutention, chargement, fabrication, etc.)
6. Je m’entraine et je m’évalue
3. Ceux établis pour permettre la comptabilisation, la rédaction des situations des travaux.
Réponse :
1. Cachet de l’entreprise et le numéro de l’affaire concernée ;
4. Désignation précise du matériau commandé : quantité, dimensions, prix unitaire convenu et la nature du
matériel.
Identifier les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Lors de l’exécution des travaux, le chef de chantier fait une commande des divers matériaux. Il vérifie la conformité
des matériaux en qualité et en quantité pour quelle raison ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La réception des matériaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Faire conclure que ces figures illustrent des matériaux approvisionnés sur chantier.
Utilisation en construction ;
Identifier les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier
Ceux-ci comprennent les matériaux céramiques, les agglomérées, les pierres à bâtir, les aciers, les bois de coffrages,
le matériel d’échafaudage, les ciments, les appareillages sanitaires et électriques. Un soin particulier doit être
apporté pour leur réception et leur entrepôt en fonction de leur qualité.
Matériaux naturels :
Matériaux liants :
J’identifie les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier.
Les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier sont :
Effectuer les commandes à temps utile pour éviter les dépôts prolongés tout en conservant une marge de
sécurité nécessaire ;
5. Synthèse
Ceux-ci comprennent les matériaux céramiques, les agglomérées, les pierres à bâtir, les aciers, les bois de
coffrages, le matériel d’échafaudage, les ciments, les appareillages sanitaires et électriques. Un soin
particulier doit être apporté pour leur réception et leur entrepôt en fonction de leur qualité.
Matériaux naturels :
Matériaux liants :
J’identifie les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier.
Les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier sont :
Effectuer les commandes à temps utile pour éviter les dépôts prolongés tout en conservant une marge de
sécurité nécessaire ;
N.B : Ne pas hésiter à refuser des matériaux, à décompter les casses ou les malfaçons
6. Je m’entraine et je m’évalue
Les conditions à remplir pour réceptionner les matériaux sur chantier sont :
Effectuer les commandes à temps utile pour éviter les dépôts prolongés tout en conservant une marge de
sécurité nécessaire ;
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur KABURA a été engagé par l’entreprise de construction pour le suivi des travaux ; on lui exige de
disponibiliser et de remplir régulièrement les documents de chantier. Pourquoi doit-il tenir ces derniers ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La gestion journalière du chantier
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Un document sur lequel est inscrit « journal », « j », « utocopy form book »( Fig. A)
La gestion journalière du chantier est établie par le rapport journalier, véritable journal de bord. Le journal de
chantier est le premier document qui fournit les renseignements de premières importances sur les activités de
chantier. Il joue un rôle important au sein de l’entreprise. Il est rédigé en double exemplaire dont un est envoyé
chaque soir au Siege, en prenant soin d’y annexer toutes les autres pièces reçues (bon de livraison, bordereaux
divers, attachements, ordre de service, etc.)
a. Les principaux faits de la journée (incidents divers, visite, difficultés rencontrées, le temps qu’il a fait, le
Rendement observé, l’horaire suivi, les réceptions faites, les contrôles réalisés, les sorties : matériel et
personnel, etc.) ;
b. Les travaux exécutés par nature, avec les temps afférents et les matériaux productifs consommés pour
réaliser ces ouvrages ;
c. Le travail des engins et leurs consommations respectives, (carburants, autres consommables ou pièces
détachées, entretien, etc.).
2. Il établit un lien constat entre le chantier et le siège. Par son intermédiaire, le chef de chantier effectue ses
demandes de matériels, d’outillages, de matériaux, de transport et fournitures divers, de fond pour les
acomptes, de plans de détail, etc.
Le journal de chantier signale toute anomalie nécessitant une intervention (soit du conducteur des travaux,
du métreur par urgence).Bien sûr, la liaison par téléphone est souhaitable, mais le rapport écrit est un
document qui sert de preuve. Le conducteur des travaux, le patron, le chef de dépôt, le métreur, le
comptable, etc., peut exploiter ces données, chacun à ses fins.
3. Il permet le calcul des dépenses réelles en main d’œuvre et en matériaux (déboursés secs occasionnés pour
édifier chaque nature d’ouvrage et aussi le contrôle des rendements) ;
4. Il rassemble des éléments de base pouvant servir à la présentation d’une réclamation éventuelle. C’est une
pièce qui fait foi, datée et signée du chef de chantier.
5. Il guide le chef de chantier en l’obligeant à faire la synthèse de la marche journalière des travaux et préparer
minutieusement les travaux de lendemain ;
6. Il permet de juger le chef de chantier sur la bonne utilisation de son personnel, du matériel et des
matériaux, sur la gestion de son chantier en général.
5. Synthèse
La gestion journalière du chantier est établie par le rapport journalier, véritable journal de bord. Le journal de
chantier est le premier document qui fournit les renseignements de premières importances sur les activités de
chantier. Il joue un rôle important au sein de l’entreprise. Il est rédigé en double exemplaire dont un est envoyé
chaque soir au Siege, en prenant soin d’y annexer toutes les autres pièces reçues (bon de livraison, bordereaux
divers, attachements, ordre de service, etc.)
a. Les principaux faits de la journée (incidents divers, visite, difficultés rencontrées, le temps qu’il a fait, le
Rendement observé, l’horaire suivi, les réceptions faites, les contrôles réalisés, les sorites : matériel et personnel,
etc.) ;
b. Les travaux exécutés par nature, avec les temps afférents et les matériaux productifs consommés pour
réaliser ces ouvrages ;
c. Le travail des engins et leurs consommations respectives, (carburants, autres consommables ou pièces
détachées, entretien, etc.).
2. Il établit un lien constat entre le chantier et le siège. Par son intermédiaire, le chef de chantier effectue ses
demandes de matériels, d’outillages, de matériaux, de transport et fournitures divers, de fond pour les acomptes, de
plans de détail, etc.
Le journal de chantier signale toute anomalie nécessitant une intervention (soit du conducteur des travaux, du
métreur par urgence).Bien sûr, la liaison par téléphone est souhaitable, mais le rapport écrit est un document qui
sert de preuve. Le conducteur des travaux, le patron, le chef de dépôt, le métreur, le comptable, etc., peut exploiter
ces données, chacun à ses fins.
3. Il permet le calcul des dépenses réelles en main d’œuvre et en matériaux (déboursés secs occasionnés pour
édifier chaque nature d’ouvrage et aussi le contrôle des rendements) ;
4. Il rassemble des éléments de base pouvant servir à la présentation d’une réclamation éventuelle. C’est une
pièce qui fait foi, datée et signée du chef de chantier.
5. Il guide le chef de chantier en l’obligeant à faire la synthèse de la marche journalière des travaux et préparer
minutieusement les travaux de lendemain ;
6. Il permet de juger le chef de chantier sur la bonne utilisation de son personnel, du matériel et des
matériaux, sur la gestion de son chantier en général.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Identifier les buts visés de faire le contrôle régulier du matériel sur chantier
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Chaque entrepreneur demande l’état du matériel se trouvant sur le chantier pour éviter toute contrainte de
l’avancement des travaux liée à l’amortissement du matériel. Quel est l’objectif principal de cette pratique ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Le contrôle quotidien du matériel sur
chantier
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Des personnes, un engin de levage, un mur en béton armé et un tuyau d’alimentation en eau (figure A) ;
Faire conclure que ces figures illustrent les différents engins affectés sur les chantiers.
Identifier les buts visés de faire le contrôle régulier du matériel sur chantier
Les précautions qui doivent être prises par le chef de chantier pour bien entretenir le matériel.
Récupérer et classer les documents techniques propres à chacun d’eux (Carnet d’entretien) ;
1. La fiche d’identification et la fiche d’état civil qui permettent de suivre la vie de chaque engin et facilitent
l’entretien ;
3. Les demandes de matériels, les restitutions, les livraisons-réceptions, les bons d’enlèvement permettent
d’établir les fiches de mouvement du matériel et outillages de l’entreprise.
5. synthèse
Récupérer et classer les documents techniques propres à chacun d’eux (Carnet d’entretien) ;
4. La fiche d’identification et la fiche d’état civil qui permettent de suivre la vie de chaque engin et facilitent
l’entretien ;
5. Le carnet d’entretien comptabilise les nombre d’heures de fonctionnement. Le kilométrage parcouru, les
dépenses de carburant et ingrédients. Il spécifie les opérations d’entretien effectuées avec le temps passé ;
6. Les demandes de matérielles, es restitutions, les livraisons-réceptions, les bons d’enlèvement permettent
d’établir les fiches de mouvement du matériel et outillages de l’entreprise.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Les buts visés sont :
- Sur quel chantier se trouvent les engins, le matériel,
Réponse :
Les précautions à prendre sont :
Récupérer et classer les documents techniques propres à chacun d’eux (Carnet d’entretien) ;
3. Matériel didactique
----------------------
4. Démarches méthodologiques
Général BIZOZA souhaite construire un ouvrage à cinq niveaux. Il demande un avis à un technicien spécialiste en
bâtiment de lui aider à déterminer la main d’œuvre nécessaire. D’après toi, quelle sera la suggestion de ce
technicien à l’égard de de ce général?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les différentes catégories de la main d’œuvre.
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Faire conclure que les Figures A, B, C illustrent respectivement un maçon, un charpentier et un ferrailleur.
Le terme « technicien »désigne en général toute personne qui connait et pratique les procédés propres à l’exercice
d’un métier, d’un art, d’une science. Dans la construction, sa place est diversement définie.
- Le maçon : exécute les travaux en moellons, fondation en béton, et construit les murs en brique, les cloisons,
les voutes ainsi que les ouvrages en béton armé.
- Le ferrailleur : prépare et règle sur place les aciers et les armatures des éléments de béton armé.
- Le charpentier en bois : façonne et pose la charpente, les planchers en bois, les escaliers en bois, pose les
étaiements…..
- Le menuisier : façonne et pose les fenêtres, les portes, les habillages (moulures, plinthes).
- Le plombier (installateur sanitaire) : pose les canalisations en plomb, les éviers de cuisine et toutes les
installations sanitaires.
- Etc.
5. synthèse
Le terme « technicien »désigne en général toute personne qui connait et pratique les procédés propres à l’exercice
d’un métier, d’un art, d’une science. Dans la construction, sa place est diversement définie.
- Le maçon : exécute les travaux en moellons, fondation en béton, et construit les murs en brique, les cloisons,
les voutes ainsi que les ouvrages en béton armé.
- Le ferrailleur : prépare et règle sur place les aciers et les armatures des éléments de béton armé.
- Le menuisier : façonne et pose les fenêtres, les portes, les habillages (moulures, plinthes).
- Le plombier (installateur sanitaire) : pose les canalisations en plomb, les éviers de cuisine et toutes les
installations sanitaires.
- Etc.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Le terme « technicien »désigne en général toute personne qui connait et pratique les procédés propres à l’exercice
d’un métier, d’un art, d’une science. Dans la construction, sa place est diversement définie.
Le maçon : exécute les travaux en moellons, fondation en béton, et construit les murs en brique, les cloisons,
les voutes ainsi que les ouvrages en béton armé.
Le ferrailleur : prépare et règle sur place les aciers et les armatures des éléments de béton armé.
3. Matériel didactique
------------------
4. Démarches méthodologiques
Monsieur NDUWAYO est en train d’exécuter un chantier de construction d’un bureau communal GAHOMBO. A la fin
de la semaine, il doit consulter le planning d’embauchage et de licenciement des ouvriers pour déterminer l’effectif
à garder ou à envoyer la semaine suivante. D’après vous quelle serait l’objectif de cette opération ?
4.1.1. Réponses attendues
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Affectation de la main d’œuvre
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Des planches, des personnes, une bétonnière, un conteneur, des murs, un bâtiment en étage, des coffrages
métalliques,….
Tout en admettant le fait que prédire le futur est une tâche complexe en raison des nombreuses incertitudes
provenant autant de facteurs internes à l’entreprise que de facteurs externes, les entreprises ne peuvent d’autant
pas se permettre d’engager des employés dont les compétences ne correspondent pas aux besoins de l’entreprise.
Toujours dans un contexte de haute compétitivité, elles ne peuvent pas non plus se permettre de laisser partir leurs
meilleurs éléments – employés d’expérience, personnes qualifiées, employés à haut potentiel.
C’est par le biais de la gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre que l’entreprise sera plus apte à prédire ses besoins
de main-d’œuvre, à vérifier l’évolution de sa population de salariés et le développement des capacités individuelles
et ainsi déterminer les meilleurs moyens d’atteindre l’adéquation.
Mais les objectifs et les raisons d’investiguer et de planifier la main-d’œuvre de l’organisation couvrent bien plus
large que cela. La gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre permet aussi de :
1. Dresser une liste des facteurs influençant la demande de main-d’œuvre pour une période donnée (facteurs
externes, organisationnels, humains).
2. Dresser une liste des compétences à développer dans votre organisation.
3. Analyser le profil de votre main-d’œuvre afin de déterminer l’écart entre les compétences existantes et les
compétences à développer.
4. Dresser la liste des activités de recrutement et activités de formation à venir pour les 12 à 24 prochains mois.
5. synthèse
Tout en admettant le fait que prédire le futur est une tâche complexe en raison des nombreuses incertitudes
provenant autant de facteurs internes à l’entreprise que de facteurs externes, les entreprises ne peuvent d’autant
pas se permettre d’engager des employés dont les compétences ne correspondent pas aux besoins de l’entreprise.
Toujours dans un contexte de haute compétitivité, elles ne peuvent pas non plus se permettre de laisser partir leurs
meilleurs éléments – employés d’expérience, personnes qualifiées, employés à haut potentiel.
C’est par le biais de la gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre que l’entreprise sera plus apte à prédire ses besoins
de main-d’œuvre, à vérifier l’évolution de sa population de salariés et le développement des capacités individuelles
et ainsi déterminer les meilleurs moyens d’atteindre l’adéquation.
Mais les objectifs et les raisons d’investiguer et de planifier la main-d’œuvre de l’organisation couvrent bien plus
large que cela. La gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre permet aussi de :
1. Dresser une liste des facteurs influençant la demande de main-d’œuvre pour une période donnée (facteurs
externes, organisationnels, humains).
2. Dresser une liste des compétences à développer dans votre organisation.
3. Analyser le profil de votre main-d’œuvre afin de déterminer l’écart entre les compétences existantes et les
compétences à développer.
4. Dresser la liste des activités de recrutement et activités de formation à venir pour les 12 à 24 prochains mois.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
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1. Dresser une liste des facteurs influençant la demande de main-d’œuvre pour une période donnée (facteurs
externes, organisationnels, humains).
2. Dresser une liste des compétences à développer dans votre organisation.
3. Analyser le profil de votre main-d’œuvre afin de déterminer l’écart entre les compétences existantes et les
compétences à développer.
4. Dresser la liste des activités de recrutement et activités de formation à venir pour les 12 à 24 prochains mois.
Le travail à la tâche
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur NDUWAMUNGU voudrait réhabiliter sa maison pour la louer. La réhabilitation doit être terminée le plus
tôt possible car le locataire a déjà paye l’avance. Quelle méthode de travail proposeriez-vous à Monsieur
NDUWAMUNGU pour qu’il puisse honorer les engagements.
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Le travail à la tâche
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Plusieurs personnes se trouvant sur le chantier et d’autres qui sont entrain de construire un mur séparément.
Faire conclure que ces trois personnes sont des maçons qui font le travail à la tâche.
Le travail à la tâche signifie que les ouvriers ne sont plus payés aux temps passé mais à la quantité de travaux
exécutés (à la tâche).
Exemple :
Vous avez à exécuter un ouvrage de maçonnerie de 200m2, vous embauchez une équipe de 10ouvriers.
10 ) Solution classique :
Vous leur consentez un salaire journalier de 4000 Bu par jour. Et vous leur dites :
Vous leur dites : Nous vous fournissons les matériaux et vous toucherez X francs pour la tâche.
Pour faire le chantier, organisez-vous comme vous voulez, mais il faut terminer au plus tard le ………………………..
Responsabilisation ders ouvriers, organisation interne de leur équipe et partage du travail performant
(résultat) ;
Dépenses connues au début sans risque de dépassement puisque les ouvriers sont d’accord pour exécuter
les travaux pour la somme globale fixée ;
Gain probable sur le délai car plus vite le chantier sera terminé, plus vite les ouvriers toucheront la somme
convenue ;
Surveillance de rendement soulagée car l’équipe d’ouvriers est motivée pour gagner la somme fixée ;
Paiement de travail réellement réalisé (on évite de payer des gens qui n’ont pas un rendement suffisant).
Inconvénient : On risque d’avoir un mauvais travail suite aux ouvriers qui cherchent à travailler le plus vite possible.
Le travail à la tache doit être attribué à une équipe que l’on sait capable techniquement de mener le travail à
bien ;
Il faut imposer un délai maximum de façon à respecter les exigences du planning d’ensemble ;
Il faut surveiller la qualité de l’exécution car quelques fois l’équipe aura tendance à travailler trop vite.
- Le prix est fonction du budget de l’étude de prix et de crédit d’heures prévu pour la tache envisagée.
- Connaissant le coût moyen horaire d’un ouvrier du chantier (Prévisions de l’étude) de 500FBU, on peut
calculer le budget alloué à ce travail :
- Est-ce que l’on va donner cette somme à l’équipe pour réaliser le travail ?
Pas tout à fait, on essaiera de négocier à 350 000FBU par exemple pour dégager un bénéfice
d’exécution.
Pour de travaux bien définis et en grande quantité, on peut fixer un prix de tâche à l’unité.
Fin de la première semaine 150 m2 exécutée, l’équipe touche 150 m2* 1750FBU/ m2 = 262 500FBU et la
répartition est faite par le chef d’équipe (équipe des tâcherons).
Dans le second cas de travail à la tâche, il sera payé en fonction du travail exécuté (c’est une motivation).
Exemple : L’équipe de 5ouvriers a réalisé dans la semaine 80m2, elle a touché 80m2 *1750FBU/m2 = 140 000FBU.
Comment l’ouvrier est – il arrivé à gagner 27 % de plus (28 000FBU : 22000FBU = 1.27) ?
5. Synthèse
Définition :
Le travail à la tâche signifie que les ouvriers ne sont plus payés aux temps passé mais à la quantité de travaux
exécutés (à la tâche).
Exemple :
Vous avez à exécuter un ouvrage de maçonnerie de 200m2, vous embauchez une équipe de 10ouvriers.
10 ) Solution classique :
Vous leur consentez un salaire journalier de 4000 Bu par jour. Et vous leur dites :
Vous leur dites : Nous vous fournissons les matériaux et vous toucherez X francs pour la tâche.
Pour faire le chantier, organisez-vous comme vous voulez, mais il faut terminer au plus tard le ………………………..
Responsabilisation ders ouvriers, organisation interne de leur équipe et partage du travail performant
(résultat) ;
Gain probable sur le délai car plus vite le chantier sera terminé, plus vite les ouvriers toucheront la somme
convenue ;
Surveillance de rendement soulagée car l’équipe d’ouvriers est motivée pour gagner la somme fixée ;
Paiement de travail réellement réalisé (on évite de payer des gens qui n’ont pas un rendement suffisant).
Inconvénient : On risque d’avoir un mauvais travail suite aux ouvriers qui cherchent à travailler le plus vite possible.
Le travail à la tache doit être attribué à une équipe que l’on sait capable techniquement de mener le travail à
bien ;
Il faut imposer un délai maximum de façon à respecter les exigences du planning d’ensemble ;
Il faut surveiller la qualité de l’exécution car quelques fois l’équipe aura tendance à travailler trop vite.
- Le prix est fonction du budget de l’étude de prix et de crédit d’heures prévu pour la tache envisagée.
- Connaissant le coût moyen horaire d’un ouvrier du chantier (Prévisions de l’étude) de 500FBU, on peut
calculer le budget alloué à ce travail :
- Est-ce que l’on va donner cette somme à l’équipe pour réaliser le travail ?
Pas tout à fait, on essaiera de négocier à 350 000FBU par exemple pour dégager un bénéfice
d’exécution.
Pour de travaux bien définis et en grande quantité, on peut fixer un prix de tâche à l’unité.
Fin de la première semaine 150 m2 exécutée, l’équipe touche 150 m2* 1750FBU/ m2 = 262 500FBU et la
répartition est faite par le chef d’équipe (équipe des tâcherons).
Page 144 sur 191
Exemple de calcul du délai maximum autorisé à l ‘exécution de la tâche :
Dans le second cas de travail à la tâche, il sera payé en fonction du travail exécuté (c’est une motivation).
Exemple : L’équipe de 5ouvriers a réalisé dans la semaine 80m2, elle a touché 80m2 *1750FBU/m2 = 140 000FBU.
S’ils avaient été payés forfaitairement par jour, ils auraient perçus chacun 5,5jours* 4000FBU= 22000 FBU.
Comment l’ouvrier est – il arrivé à gagner 27 % de plus (28 000FBU : 22000FBU = 1.27) ?
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Réponse :
Le travail à la tâche doit être attribué à une équipe que l’on sait capable techniquement de mener le travail à
bien ;
Il faut imposer un délai maximum de façon à respecter les exigences du planning d’ensemble ;
Il faut surveiller la qualité de l’exécution car quelques fois l’équipe aura tendance à travailler trop vite.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur Jean Paul est en train de diriger un chantier de construction de cent ouvriers. Il lui est difficile de vérifier la
ponctualité et la régularité des ouvriers au chantier. Quelle solution allez-vous proposer au dit Monsieur pour
pouvoir maitriser son personnel ?
4.1.1. Réponses attendues
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : La confection des listes des présences
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Faire conclure que cette image illustre une personne qui est entrain de faire la confection des listes de présence.
La gestion des ressources humaines s’effectue à deux niveaux : au niveau du chantier et au niveau du siège grâce à la
rédaction d’un certain nombre de documents de base fournissant les relevés de temps. Il s’agit entre autres du
carnet ou de feuille de pointage qui montre les heures de présence du personnel et permet le calcul de la paie
L’utilité du pointage :
- Au Siege de l’entreprise d’établir la rémunération du personnel non seulement en fonction des heures
prestées, mais aussi selon la multiplicité des tarifs horaires qui varient avec les catégories professionnelles
et les degrés de qualification ;
- A l’ouvrier de contrôler la notation de ses heures de travail évitant ainsi tout litige/contestation ;
- A l’inspection du travail de contrôler le respect de l’horaire convenu et légal, l’arrêt effectif du travail dans
le cas du « chômage- intempéries » ;
- Au maitre de l’ouvrage d’accepter éventuellement la déduction des heures d’arrêt de travail dans le délai
contractuel ;
- Au chef de chantier de vérifier, pour chaque ouvrier, que l’acompte demandé est dans la limites autorisées
selon les heures travaillées.
Ceux qui sont chargés d’effectuer ce pointage sont pour la plupart les chefs d’équipes, le chef de chantier, le
pointeau. Les imprimés/formulaires utilisés varient d’une entreprise à l’autre.
La meilleure façon de présenter ce pointage est l’emploi d’une fiche cartonnée, individuelle, utilisable recto -verso
.Cette fiche a l’avantage de permettre à chaque ouvrier de contrôler le pointage effectué par son propre chef
d’équipe et réclamer, en cas d’erreur, sur le champ.
Chaque semaine, la fiche présente le pointage des heures prestées et rend plus aisé le décompte des heures
supplémentaires. Aussi l’ouvrier qui, éventuellement travaillera sur deux chantiers au cours du mois emportera sa
fiche de pointage visé du chef.
1. Le processus de pointage doit utiliser le carnet ou fiche de pointage. Le chef responsable de cette opération
procède au pointage des présents :
Le matin, dès l’heure d’ouverture du chantier à l’aide des signes appropriés (trait horizontal) en face du nom
L’après-midi, dès la reprise, en complétant le signe pointé dans l’avant midi par un autre signe vertical pour
former le signe plus +.il y note également l’heure d’arrivée ou de départ de l’ouvrier en retard ou autorisé à
quitter le chantier avant l’heure actuelle. Le chef responsable doit immédiatement le reporter sur le carnet
officiel de pointage. Ne jamais reporter ce pointage au lendemain.
1. le pointage concerne tous les ouvriers affectés au chantier. C’est à dire qui participe tous les jours à
l’exécution de l’ouvrage et sont rémunérés par l’entreprise concernée, doivent figurer sur le carnet ou
fiche de pointage, de même les ouvriers isolés qui exécutent un travail temporaire, hors chantier
principal sous la responsabilité du chef de ce chantier. Tout ouvrier qui quitte un chantier donne pour se
rendre à un autre doit être pointé à l’heure de son départ et d’arrivée aux chantiers respectifs.
a. Les absences sont signalées au carnet de pointage par des signes conventionnels adoptés par
l’entreprise. On distingue les cas de maladies(M), de congés payés (C.P), d’accident de travail(A.T),
de congés de naissance(C.N), absences non payées pour convenance personnelle(ABS), absences
rémunérées (D), absences pour motif reconnu (mariage, obsèques) (A.R), absences non motivées(Z) ;
b. Les jours non travaillés : les intempéries, les jours fériés, dimanche et autres jours non ouvrables(X) ;
c. Les heures spéciales supplémentaires sont marquées par un signe distinctif(en encadrant le
pointage) ou dans une colonne observation.
5. synthèse
La gestion des ressources humaines s’effectue à deux niveaux : au niveau du chantier et au niveau du siège grâce à la
rédaction d’un certain nombre de documents de base fournissant les relevés de temps. Il s’agit entre autres du
carnet ou de feuille de pointage qui montre les heures de présence du personnel et permet le calcul de la paie
L’utilité du pointage :
- Au siège de l’entreprise d’établir la rémunération du personnel non seulement en fonction des heures
prestées, mais aussi selon la multiplicité des tarifs horaires qui varient avec les catégories professionnelles
et les degrés de qualification ;
- A l’ouvrier de contrôler la notation de ses heures de travail évitant ainsi tout litige/contestation ;
- A l’inspection du travail de contrôler le respect de l’horaire convenu et légal, l’arrêt effectif du travail dans
le cas du « chômage- intempéries » ;
- Au maitre de l’ouvrage d’accepter éventuellement la déduction des heures d’arrêt de travail dans le délai
contractuel ;
- Au chef de chantier de vérifier, pour chaque ouvrier, que l’acompte demandé est dans la limites autorisées
selon les heures travaillées.
Ceux qui sont chargés d’effectuer ce pointage sont pour la plupart les chefs d’équipes, le chef de chantier, le
pointeau. Les imprimés/formulaires utilisés varient d’une entreprise à l’autre.
La meilleure façon de présenter ce pointage est l’emploi d’une fiche cartonnée, individuelle, utilisable recto -verso
.Cette fiche a l’avantage de permettre à chaque ouvrier de contrôler le pointage effectué par son propre chef
d’équipe et réclamer, en cas d’erreur, sur le champ.
1. Le processus de pointage doit utiliser le carnet ou fiche de pointage. Le chef responsable de cette opération
procède au pointage des présents :
Le matin, dès l’heure d’ouverture du chantier à l’aide des signes appropriés (trait horizontal) en face du nom
L’après-midi, dès la reprise, en complétant le signe pointé dans l’avant midi par un autre signe vertical pour
former le signe plus +.il y note également l’heure d’arrivée ou de départ de l’ouvrier en retard ou autorisé à
quitter le chantier avant l’heure actuelle. Le chef responsable doit immédiatement le reporter sur le carnet
officiel de pointage. Ne jamais reporter ce pointage au lendemain.
3. Le pointage concerne tous les ouvriers affectés au chantier. C’est à dire qui participe tous les jours à
l’exécution de l’ouvrage et sont rémunérés par l’entreprise concernée, doivent figurer sur le carnet ou
fiche de pointage, de même les ouvriers isolés qui exécutent un travail temporaire, hors chantier
principal sous la responsabilité du chef de ce chantier. Tout ouvrier qui quitte un chantier donne pour se
rendre à un autre doit être pointé à l’heure de son départ et d’arrivée aux chantiers respectifs.
4. Le pointage des absences, des jours non travaillés, des heures supplémentaires se fait de la manière
suivante :
a. Les absences sont signalées au carnet de pointage par des signes conventionnels adoptés par
l’entreprise. On distingue les cas de maladies(M), de congés payés (C.P), d’accident de travail(A.T),
de congés de naissance(C.N), absences non payées pour convenance personnelle(ABS), absences
rémunérées (D), absences pour motif reconnu (mariage, obsèques) (A.R), absences non motivées(Z) ;
b. Les jours non travaillés : les intempéries, les jours fériés, dimanche et autres jours non ouvrables(X) ;
c. Les heures spéciales supplémentaires sont marquées par un signe distinctif(en encadrant le
pointage) ou dans une colonne observation.
6. Je m’entraine et je m’évalue
- Au Siege de l’entreprise d’établir la rémunération du personnel non seulement en fonction des heures
prestées, mais aussi selon la multiplicité des tarifs horaires qui varient avec les catégories professionnelles
et les degrés de qualification ;
- A l’ouvrier de contrôler la notation de ses heures de travail évitant ainsi tout litige/contestation ;
- A l’inspection du travail de contrôler le respect de l’horaire convenu et légal, l’arrêt effectif du travail dans
le cas du « chômage- intempéries » ;
- Au maitre de l’ouvrage d’accepter éventuellement la déduction des heures d’arrêt de travail dans le délai
contractuel ;
- Au chef de chantier de vérifier, pour chaque ouvrier, que l’acompte demandé est dans la limites autorisées
selon les heures travaillées.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur BUCUMI est en train de diriger un chantier de construction d’un dispensaire. Pour quelle raison il doit
remplir un registre des présences Chaque jour ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Le Contrôle de la main d’œuvre
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Une personne en position debout ; deux personnes qui sont en train de travailler ; un bâtiment ; des matériaux ; un
engin ; etc.
La connaissance des heures de main d’œuvre consommés sur le chantier permettra d ‘atteindre un double
objectif :
- L’évaluation des dépenses réelles de main d’œuvre utilisées pour mener l’ouvrage à bonne fin, grâce au
calcul de salaires versés.
- La détermination des temps élémentaires réels d’exécution de chaque ouvrage élémentaire, grâce à la
ventilation rationnelle des temps passés
Il sera aisé de confronter ces dépenses et ces temps passés, respectivement avec les dépenses prévues et
avec le temps de l’étude de prix, ou avec les temps alloues au chantier.
De telles informations intéressent plusieurs services : comptabilité, bureaux d’étude, des prix, bureau des
méthodes, qui en tireront des renseignements immédiats et aussi pour la préparation de futurs chantiers.
Modes de contrôle :
Il s’effectuera au niveau du chantier, et au siège grâce à la rédaction d’un certain nombre de documents de
base, fournissant les relevés de temps. Citons :
- Le carnet ou la feuille de pointage, qui collationnent les heures de présences du personnel, et permet le
calcul de paie ;
- Le rôle des salaires versés, qui permet le calcul du cout moyen de l’heure du travail ;
- Le bon de travail par équipe, d’après le bordereau codifié des tâches, qui fournit directement par simple
lecture, à tous les responsables, du chef d’équipe au chef du bureau d’étude des prix ou des méthodes, le
rendement de l’équipe de base considérée ;
- Le rapport journalier de ventilation des temps passes, qui permet l’établissement, la mise à jour du fichier
des temps élémentaires.
5. Synthèse
Il s’agit principalement de relever les temps passés al ‘exécution proprement dite, aux diverses manutentions, à la
mise en place des installations de chantier, à leur repliement.
La connaissance des heures de main d’œuvre consommés sur le chantier permettra d ‘atteindre un double
objectif :
- L’évaluation des dépenses réelles de main d’œuvre utilisées pour mener l’ouvrage à bonne fin, grâce au
calcul de salaires versés.
- La détermination des temps élémentaires réels d’exécution de chaque ouvrage élémentaire, grâce à la
ventilation rationnelle des temps passés
De telles informations intéressent plusieurs services : comptabilité, bureaux d’étude, des prix, bureau des
méthodes, qui en tireront des renseignements immédiats et aussi pour la préparation de futurs chantiers.
Mode de contrôle
Il s’effectuera au niveau du chantier, et au siège grâce à la rédaction d’un certain nombre de documents de
base, fournissant les relevés de temps. Citons :
- Le carnet ou la feuille de pointage, qui collationnent les heures de présences du personnel, et permet le
calcul de paie ;
- Le rôle des salaires versés, qui permet le calcul du cout moyen de l’heure du travail ;
- Le bon de travail par équipe, d’après le bordereau codifié des tâches, qui fournit directement par simple
lecture, à tous les responsables, du chef d’équipe au chef du bureau d’étude des prix ou des méthodes, le
rendement de l’équipe de base considérée ;
- Le rapport journalier de ventilation des temps passes, qui permet l’établissement, la mise à jour du fichier
des temps élémentaires.
6. Je m’entraine et je m’évalue
- L’évaluation des dépenses réelles de main d’œuvre utilisées pour mener l’ouvrage à bonne fin, grâce au
calcul de salaires versés.
- La détermination des temps élémentaires réels d’exécution de chaque ouvrage élémentaire, grâce à la
ventilation rationnelle des temps passés
- Le carnet ou la feuille de pointage, qui collationnent les heures de présences du personnel, et permet le
calcul de paie ;
- Le rôle des salaires versés, qui permet le calcul du cout moyen de l’heure du travail ;
- Le bon de travail par équipe, d’après le bordereau codifié des tâches, qui fournit directement par simple
lecture, à tous les responsables, du chef d’équipe au chef du bureau d’étude des prix ou des méthodes, le
rendement de l’équipe de base considérée ;
- Le rapport journalier de ventilation des temps passes, qui permet l’établissement, la mise à jour du fichier
des temps élémentaires.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur KIBATI est entrain d’exécuter un chantier de pavage du quartier KINANIRA III ; il inventorie les absences et
les présences des ouvriers deux fois la semaine à base de la feuille de pointage. D’après vous, à quoi lui servira cette
feuille ?
4.1.1. Réponses attendues
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Le paiement de la main d’œuvre
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Deux personnes, l’une possedant un stylo, des documents, un ordinateur, une latte,…
Faire conclure que cette figure illustre des personnes qui confectionnent les listes de paiement de la main d’œuvre.
Le coût de la main-d'œuvre (parfois appelé coût du travail ou prix du travail) est le coût total payé par
les entreprises pour rémunérer le facteur de production travail. C'est le coût total supporté par l'employeur pour
l'emploi de main-d'œuvre.
Devis de main d’œuvre
Lorsque l’on fait appel à des professionnels pour réaliser des prestations de construction ou de rénovation chez soi,
le calcul de devis de main d’œuvre et l’un des premiers éléments à prendre en compte dans le calcul de travaux
global. En effet, la main d’œuvre représente un poste particulièrement important lors d’un chantier, et les
différences de taux qui sont appliquées selon les professionnels peuvent donner lieu à la fin du projet de
construction à un beau pactole (économisé ou perdu !). Alors pour ne pas rester perplexe devant les tarifs annoncés
par les artisans ou les sociétés de bâtiment, apprenez à réaliser un calcul de devis de main d’œuvre.
Ce document fait la récapitulation mensuelle des sommes (salaires) réellement déboursées et versées aux ouvriers
par l’entreprise. Cette feuille peut concerner : soit l’ensemble du personnel d’un chantier donné, soit un poste de
travail ou une équipe de base, soit pour une catégorie professionnelle ou phase de travail. Par exemple, l’installation
d’un chantier. Cette pièce aide particulièrement dans la détermination du coût moyen de l’heure de travail par
équipe, pour une phase ou un poste de travail, voire même un chantier entier en faisant le rapport entre le montant
de la paie, du groupe concerné par le nombre total d’heures travaillées. Cette pièce permet d’apprécier, chaque
mois, l’évolution des temps élémentaires respectifs des activités de base ou tâches.
5. Synthèse
Le coût de la main-d'œuvre (parfois appelé coût du travail ou prix du travail) est le coût total payé par
les entreprises pour rémunérer le facteur de production travail. C'est le coût total supporté par l'employeur pour
l'emploi de main-d'œuvre.
Devis de main d’œuvre
Lorsque l’on fait appel à des professionnels pour réaliser des prestations de construction ou de rénovation chez soi,
le calcul de devis de main d’œuvre et l’un des premiers éléments à prendre en compte dans le calcul de travaux
global. En effet, la main d’œuvre représente un poste particulièrement important lors d’un chantier, et les
différences de taux qui sont appliquées selon les professionnels peuvent donner lieu à la fin du projet de
construction à un beau pactole (économisé ou perdu !). Alors pour ne pas rester perplexe devant les tarifs annoncés
par les artisans ou les sociétés de bâtiment, apprenez à réaliser un calcul de devis de main d’œuvre.
Ce document fait la récapitulation mensuelle des sommes (salaires) réellement déboursées et versées aux ouvriers
par l’entreprise. Cette feuille peut concerner : soit l’ensemble du personnel d’un chantier donné, soit un poste de
travail ou une équipe de base, soit pour une catégorie professionnelle ou phase de travail. Par exemple, l’installation
d’un chantier. Cette pièce aide particulièrement dans la détermination du coût moyen de l’heure de travail par
équipe, pour une phase ou un poste de travail, voire même un chantier entier en faisant le rapport entre le montant
de la paie, du groupe concerné par le nombre total d’heures travaillées. Cette pièce permet d’apprécier, chaque
mois, l’évolution des temps élémentaires respectifs des activités de base ou tâches.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur BUNAME est envoyé par le maître d‘ouvrage pour constater l’état d’avancement des travaux. A son
arrivée sur chantier, il doit consulter le planning d’exécution des travaux. Pour quel intérêt ?
4.1.1. Réponses attendues
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Le contrôle de différentes tâches
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Deux personnes portant des casques, des aciers, un chantier, des ouvrages, etc.
Faire conclure que cette figure illustre des contrôleurs des taches exécutées.
- La mise à jour des plannings d’avancement des travaux, des tableaux de cyclage des tâches répétitives
Le chef de chantier et les chefs d’équipe d’une part, le conducteur des travaux ou le commis, ou encore le métreur,
d’autre part, participent à ces relevés de quantités d’ouvrages réalisés.
Certaines entreprises utilisent des feuilles de tâches propres à chaque équipe de base ou figurent sous
forme très schématique les activités à accomplir : le chef d’équipe responsable note de manière très simple
et rapide la quantité exécutée, et même sa localisation. Par exemple, il marque :
- D’un trait plus ou moins long, le pourcentage de chaque activité élémentaire concernée.
Il signe le bon de travail daté, ce qui permet en outre, un cas de malfaçon, de retrouver immédiatement.
C’est un carnet à duplicata (toujours en 3 exemplaires) destiné à relever le travail qui a été fait avec toutes
les précisions indispensables, selon qu’il s’agit :
Soit d’un attachement des travaux pour lequel il faut noter : la nature et les quantités d’ouvrages
selon le libellé habituel des devis descriptifs, et au besoin y joindre croquis et photos, surtout
lorsque les travaux risquent d’être cachés par la suite.
Le rapport journalier, la feuille de corvée témoignent également chaque jour, au sujet des quantités de
travaux réalisés.
5. Synthèse
- La mise à jour des plannings d’avancement des travaux, des tableaux de cyclage des tâches répétitives
Le chef de chantier et les chefs d’équipe d’une part, le conducteur des travaux ou le commis, ou encore le métreur,
d’autre part, participent à ces relevés de quantités d’ouvrages réalisés.
Certaines entreprises utilisent des feuilles de tâches propres à chaque équipe de base ou figurent sous
forme très schématique les activités à accomplir : le chef d’équipe responsable note de manière très simple
et rapide la quantité exécutée, et même sa localisation. Par exemple, il marque :
- D’un trait plus ou moins long, le pourcentage de chaque activité élémentaire concernée.
Il signe le bon de travail daté, ce qui permet en outre, un cas de malfaçon, de retrouver immédiatement.
C’est un carnet à duplicata (toujours en 3 exemplaires) destiné à relever le travail qui a été fait avec toutes
les précisions indispensables, selon qu’il s’agit :
Soit d’un attachement des travaux pour lequel il faut noter : la nature et les quantités d’ouvrages
selon le libellé habituel des devis descriptifs, et au besoin y joindre croquis et photos, surtout
lorsque les travaux risquent d’être cachés par la suite.
Le rapport journalier, la feuille de corvée témoignent également chaque jour, au sujet des quantités de
travaux réalisés.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
- Le chef de chantier ;
- Le métreur.
Réponse:
- Le carnet d’attachement ;
- Le rapport journalier ;
- La feuille de corvée ;
Définir un conflit
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Le chef de chantier a engagé les différents techniciens expérimentés pour la réalisation des travaux de son ouvrage.
Apres deux semaines d’exécution, il constate une bagarre entre deux maçons. D’après vous, quelle serait l’origine
de cette bagarre ?
4.1.1. Réponses attendues
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les types des problèmes sociaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Faire conclure que cette figure illustre des ouvriers qui sont en conflit.
Inviter les apprenants à Définir un conflit et à identifier les types de conflit et les principales sources :
Conflits ouverts
Il s’agit d’un conflit éclatant.
Exemple : Supposons quand un chef de chantier attrape en flagrant délit un ouvrier entrain de voler des sacs
ciment et qu’il le renvoie sans le payer les jours déjà prestés.
Il s’agit souvent des conflits d’ordre politique et/ou économique entre les acteurs ou des conflits fondés sur le
partage, ou de liaison par les mêmes biens qu’ils partagent ou qui les lient.
En général, les gens ne perçoivent, ni ne comprennent les choses de la même manière ; ceci parce qu’ils n’évoluent
pas ensemble, n’ont pas la même éducation ou n’ont pas les mêmes attentes de la vie.
Le milieu : La différence de notre milieu de vie induit la perception et la conception différentes des choses.
Formation : Ce qu’on a appris façonne différemment la perception différente des faits par les gens.
Nos attentes : Ce sont nos attentes qui font qu’on comprenne différemment les choses.
5. synthèse
Conflits ouverts
Il s’agit d’un conflit éclatant.
Exemple : Supposons quand un chef de chantier attrape en flagrant délit un ouvrier entrain de voler des sacs
ciment et qu’il le renvoie sans le payer les jours déjà prestés.
Il s’agit souvent des conflits d’ordre politique et/ou économique entre les acteurs ou des conflits fondés sur le
partage, ou de liaison par les mêmes biens qu’ils partagent ou qui les lient.
En général, les gens ne perçoivent, ni ne comprennent les choses de la même manière ; ceci parce qu’ils n’évoluent
pas ensemble, n’ont pas la même éducation ou n’ont pas les mêmes attentes de la vie.
Le milieu : La différence de notre milieu de vie induit la perception et la conception différentes des choses.
Formation : Ce qu’on a appris façonne différemment la perception différente des faits par les gens.
Nos attentes : Ce sont nos attentes qui font qu’on comprenne différemment les choses.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Tandis que
Il s’agit souvent des conflits d’ordre politique et/ou économique entre les acteurs ou des conflits fondés sur le
partage, ou de liaison par les mêmes biens qu’ils partagent ou qui les lient.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Le chef de l’entreprise SOTRA constate un mauvais climat au niveau de ses employés et décide d’engager un
nouveau chef administratif et financier capable de détecter la genèse de cette situation et de mettre fin à ce conflit.
D’après vous, quelles serait la raison de cet engagement ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les méthodes de résolution des problèmes
sociaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Deux personnes qui se saluent, un gobelet, des lunettes, deux registres (FIG B)
Faire conclure que ces figures illustrent la résolution pacifique des conflits entre deux personnes.
Inviter les apprenants à Définir la résolution des problèmes et à déterminer la procédure de négociation :
Négociation
Ce processus de communication vise à conclure un accord avec des interlocuteurs ayant des intérêts opposés. Il
stimulera la recherche des intérêts des participants, plutôt que la défense de leurs positions. L'équité ne signifie pas
l'équité mathématique, mais le juste équilibre des deux parties (exemple : dans l'entreprise la hausse des salaires
doit tenir aussi compte des besoins de l'entreprise, en investissements). La négociation fait parfois appel à un
médiateur neutre. En négociation, l'accent est mis sur la volonté de recherche d'un accord entre les parties, plutôt
que sur des règles ou de procédures pré-établies.
De plus en plus, la négociation est utilisée comme arme psychologique pour déstabiliser l'adversaire en dehors de
toute rationalité. La posture du refus de négocier en fait partie, en particulier dans les situations dites captives où les
deux parties sont prisonnières d'un problème sans autre possibilité de trouver un accord ou de tout perdre.
La négociation peut se dérouler selon le schéma suivant :
5. Synthèse
La résolution de conflit est un concept associé aux relations humaines, principalement lié au management et aux
méthodes et outils d'aide à la prise de décision. Elle consiste dans le choix d'une solution à un affrontement et sa
mise en œuvre.
La résolution de conflit se distingue de la résolution de problèmes par son côté relationnel : dans un cas il s'agit de
faire disparaître un différend entre personnes, dans l'autre cas il s'agit de faire disparaître une situation non désirée
par une personne. Cette définition n'exclut pas les problèmes relationnels : un conflit est souvent vécu comme un
problème, sans réciproque. Dans tous les cas, il faudra analyser la cause du conflit en utilisant la méthodologie de
résolution de problèmes:
Négociation
Ce processus de communication vise à conclure un accord avec des interlocuteurs ayant des intérêts opposés. Il
stimulera la recherche des intérêts des participants, plutôt que la défense de leurs positions. L'équité ne signifie pas
l'équité mathématique, mais le juste équilibre des deux parties (exemple : dans l'entreprise la hausse des salaires
doit tenir aussi compte des besoins de l'entreprise, en investissements). La négociation fait parfois appel à un
médiateur neutre. En négociation, l'accent est mis sur la volonté de recherche d'un accord entre les parties, plutôt
que sur des règles ou de procédures pré-établies.
De plus en plus, la négociation est utilisée comme arme psychologique pour déstabiliser l'adversaire en dehors de
toute rationalité. La posture du refus de négocier en fait partie, en particulier dans les situations dites captives où les
deux parties sont prisonnières d'un problème sans autre possibilité de trouver un accord ou de tout perdre.
La négociation peut se dérouler selon le schéma suivant :
6. Je m’entraine et je m’évalue
La résolution de conflit est un concept associé aux relations humaines, principalement lié au management et aux
méthodes et outils d'aide à la prise de décision. Elle consiste dans le choix d'une solution à un affrontement et sa
mise en œuvre.
Réponse :
1. Attentes:
3. Matériel didactique
Instruments de mesure,
4. Démarches méthodologiques
Monsieur BANDEREMBAKO a confié un marché à une entreprise SODU pour construire un centre de santé. Avant la
réception des travaux, il fait recours à un expert du bâtiment pour lui demander les préalables à adopter afin que
cette réception ait lieu. Quelle sera l’aide de cet expert ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les types de malfaçon et les méthodes de
correction
Faire observer les images du manuel de l’apprenant de l’activité 1. Amener les apprenants à constater :
Un bâtiment, les fenêtres, les lignes brisées, la phrase « absence de chainage » (Sur la FIG A)
Page 170 sur 191
Un bâtiment, la façade principale, les portes, les fenêtres, les arbres, le jardin, une ligne brisée sur la hauteur de
toute la maison (Sur la FIG B)
Faire conclure que ces figures illustrent les différentes malfaçons des ouvrages.
Définition de la malfaçon
La malfaçon c’est une anomalie, un défaut, une non-conformité, ou une imperfection d’une construction. Ces
défauts peuvent résulter des matériaux employés ou de la réalisation.
L’entrepreneur doit prendre en charge la malfaçon. Vous devez lui adresser une lettre de mise en demeure de
réparation des malfaçons de l’habitation. Cette lettre peut être également rédigée par l’entreprise qui a conclu le
contrat avec l’entrepreneur.
Dans les cas où l’entrepreneur n’exécute pas les travaux nécessaires pour remédier aux malfaçons il vous sera
possible d’intenter une action en justice contre lui.
Cette lettre peut être utilisée par tout particulier ou entreprise mécontent des travaux réalisés par un entrepreneur.
Elle permet de demander la réalisation des travaux, en donnant un délai pour leur réalisation.
La lettre de mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’entrepreneur
chargé des travaux.
Superficielles ou structurelles, les fissures sur la façade d’une construction constituent des désordres ayant
l’apparence de déchirure. Localiser les fissures représente le point zéro de leur observation. Mais de nombreux
paramètres entrent en ligne de compte pour caractériser les fissures et ainsi connaître leur origine. Cela dans le but
final de déterminer les solutions à apporter.
Une fissure a généralement tendance à s’ouvrir en été et à se refermer en hiver. Son activité suit en cela le rythme
des saisons. Ces variations témoignent de l’activité d’une fissure. Une faible amplitude de l’ordre de 0,2 à 0,4
millimètres s’explique par les modifications de températures entre le jour et la nuit ou par des causes
hygrométriques. Si une plus grande fluctuation se produit, c’est le signe que la cause de la fissure est toujours
présente, continuant à libérer des contraintes dans la maçonnerie.
En s’écoulant, l’eau emporte imperceptiblement des fragments de sol. Même dans un contexte de pluviométrie
normale, une mauvaise évacuation des eaux souterraines peut avoir de graves conséquences. Par exemple, quand
l’eau coule naturellement vers la maison du fait de la pente, elle va avoir tendance à traverser le sol au niveau des
fondations et à les mettre à nu, en évacuant au fur et à mesure la terre sur laquelle elles reposaient. Ce problème
s’appelle l’affouillement, également connu sous le nom de déchaussement des fondations. Dans ce cas, un
tassement différentiel est susceptible de se produire : certaines zones de la maison s’affaissent, d’où des tensions
dans les murs et les dallages, provoquant leur fissuration.
Pour envisager la construction d’une maison dans les meilleures conditions possibles, il faut bien entendu tenir
compte des spécificités du terrain, au moment de réaliser les plans. Une étude des caractéristiques du sol est donc
normalement menée par un professionnel, qui analyse les différentes couches du sol, leur capacité de portance et
les risques qui y sont liés. Se passer de cette étude géotechnique revient à avancer à l’aveugle. Pourtant, certaines
personnes la négligent (maîtres d’ouvrage et professionnels du bâtiment) et doivent par la suite faire face à des
fissures qui auraient pu être évitées.
Une maison n’est pas toujours construite en une seule fois ; il arrive qu’un garage, un appentis, ou une aile entière,
soient ajoutés par la suite. Dans ce cas-là, il est très important de mettre en place un joint de dilatation entre la
partie principale et les extensions. Ce joint va limiter les tensions entre les deux parties du logement, qu’elles soient
liées à des questions de température ou de tassement différentiel. L’absence de joint de dilatation est une cause
fréquente de fissuration des maisons.
La construction peut passer d’un doux rêve à un terrible cauchemar, lorsqu’on fait face à un constructeur peu
scrupuleux ou totalement incompétent. Vous n’avez aucune connaissance en matière de construction, et vous avez
des doutes sur la qualité de votre nouvelle maison. Vous redoutez de passer à côté d’importantes malfaçons, lors de
la réception. Votre constructeur vous fait du chantage. Quelques conseils pour se défendre, en cas de défauts de la
construction dans sa maison :
Constructeur, maître-chanteur
Vous avez découvert des malfaçons lors de la réception de votre maison. Vous souhaitez les lister dans le procès-
verbal de réception. Mais le constructeur vous menace de ne pas vous donner les clés, si vous ne payez pas le solde,
ou si vous établissez une liste des réserves. Il faut s’avoir que ce chantage est interdit, et puni par la loi.
Le constructeur vous semble louche. Vous n’avez aucune confiance en lui. Vous pouvez recourir à un huissier, le jour
de la réception de votre maison, pour constater le défaut de construction. Cependant, il ne dispose pas des
compétences techniques nécessaires pour identifier les malfaçons (de la charpente, par exemple), et établir une liste
des réserves exhaustive. Il est ainsi conseillé de faire également appel à un expert en bâtiment, spécialiste de la
construction. Ils peuvent s’avérer, tous deux, des alliés indispensables pour le bon déroulement de la réception.
Ou faire constater les désordres pendant le délai de 8 jours après la réception
Vous avez 8 jours, à partir de la réception de l’ouvrage, pour dénoncer les malfaçons touchant votre maison. La liste
des réserves peut, en effet, être complétée, en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au
constructeur. Il faut savoir que ce délai est perdu, si vous vous faites assister par un expert bâtiment le jour de la
réception. C’est pourquoi, il parait plus judicieux que l’expert en bâtiment intervienne le lendemain de la réception.
Serein et sans pression, il peut examiner le logement sous toutes les coutures, sans crainte de subir une quelconque
pression du constructeur.
Il existe plusieurs garanties en matière de construction de maison individuelle. Les malfaçons, notées dans le procès-
verbal de réception, devront être levées, dans le cadre de la garantie de parfait achèvement. Cette garantie dure un
an, à compter de la réception. Les autres garanties légales (garanties de bon fonctionnement et décennale,
notamment), commencent au bout d’un an, à compter du jour de la réception. La garantie décennale prend en
charge les désordres et malfaçons, apparaissant dans les 10 ans après la réception, rendant l’ouvrage impropre à sa
destination ou menaçant grandement l’intégrité de votre maison. Quant à la garantie de bon fonctionnement, d’une
durée de deux ans à compter de la réception, elle concerne les équipements (radiateurs, chaudière, etc.).
5. Synthèse
Définition de la malfaçon
La malfaçon c’est une anomalie, un défaut, une non-conformité, ou une imperfection d’une construction. Ces
défauts peuvent résulter des matériaux employés ou de la réalisation.
Dans les cas où l’entrepreneur n’exécute pas les travaux nécessaires pour remédier aux malfaçons il vous sera
possible d’intenter une action en justice contre lui.
Cette lettre peut être utilisée par tout particulier ou entreprise mécontent des travaux réalisés par un entrepreneur.
Elle permet de demander la réalisation des travaux, en donnant un délai pour leur réalisation.
La lettre de mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’entrepreneur
chargé des travaux.
De nombreux défauts sont observables sur les murs en briques : dégradation du matériau, efflorescences,
fissurations ou encore infiltrations d’eau. La brique est un matériau de construction ancien mais encore très courant,
notamment dans les régions géographiques où le sous-sol contient de l’argile. Défauts et pathologies ne l’épargnent
cependant pas.
Superficielles ou structurelles, les fissures sur la façade d’une construction constituent des désordres ayant
l’apparence de déchirure. Localiser les fissures représente le point zéro de leur observation. Mais de nombreux
paramètres entrent en ligne de compte pour caractériser les fissures et ainsi connaître leur origine. Cela dans le but
final de déterminer les solutions à apporter.
Une fissure a généralement tendance à s’ouvrir en été et à se refermer en hiver. Son activité suit en cela le rythme
des saisons. Ces variations témoignent de l’activité d’une fissure. Une faible amplitude de l’ordre de 0,2 à 0,4
millimètres s’explique par les modifications de températures entre le jour et la nuit ou par des causes
hygrométriques. Si une plus grande fluctuation se produit, c’est le signe que la cause de la fissure est toujours
présente, continuant à libérer des contraintes dans la maçonnerie.
D’où viennent les fissures ? En général, elles ne viennent pas du mur lui-même, mais de ce sur quoi il repose : les
fondations et le sol. Si les appuis de la maison bougent après la construction, des tensions apparaissent ; et quand
les tensions deviennent trop fortes pour les matériaux utilisés, le mur peut se fissurer. Le poids de la maison est alors
de moins en moins bien réparti, ce qui fragilise encore davantage le bâtiment. 5 scénarios sont particulièrement
fréquents.
En s’écoulant, l’eau emporte imperceptiblement des fragments de sol. Même dans un contexte de pluviométrie
normale, une mauvaise évacuation des eaux souterraines peut avoir de graves conséquences. Par exemple, quand
l’eau coule naturellement vers la maison du fait de la pente, elle va avoir tendance à traverser le sol au niveau des
fondations et à les mettre à nu, en évacuant au fur et à mesure la terre sur laquelle elles reposaient. Ce problème
s’appelle l’affouillement, également connu sous le nom de déchaussement des fondations. Dans ce cas, un
tassement différentiel est susceptible de se produire : certaines zones de la maison s’affaissent, d’où des tensions
dans les murs et les dallages, provoquant leur fissuration.
Pour envisager la construction d’une maison dans les meilleures conditions possibles, il faut bien entendu tenir
compte des spécificités du terrain, au moment de réaliser les plans. Une étude des caractéristiques du sol est donc
normalement menée par un professionnel, qui analyse les différentes couches du sol, leur capacité de portance et
les risques qui y sont liés. Se passer de cette étude géotechnique revient à avancer à l’aveugle. Pourtant, certaines
personnes la négligent (maîtres d’ouvrage et professionnels du bâtiment) et doivent par la suite faire face à des
fissures qui auraient pu être évitées.
Une maison n’est pas toujours construite en une seule fois ; il arrive qu’un garage, un appentis, ou une aile entière,
soient ajoutés par la suite. Dans ce cas-là, il est très important de mettre en place un joint de dilatation entre la
partie principale et les extensions. Ce joint va limiter les tensions entre les deux parties du logement, qu’elles soient
liées à des questions de température ou de tassement différentiel. L’absence de joint de dilatation est une cause
fréquente de fissuration des maisons.
Constructeur, maître-chanteur
Vous avez découvert des malfaçons lors de la réception de votre maison. Vous souhaitez les lister dans le procès-
verbal de réception. Mais le constructeur vous menace de ne pas vous donner les clés, si vous ne payez pas le solde,
ou si vous établissez une liste des réserves. Il faut s’avoir que ce chantage est interdit, et puni par la loi.
Le constructeur vous semble louche. Vous n’avez aucune confiance en lui. Vous pouvez recourir à un huissier, le jour
de la réception de votre maison, pour constater le défaut de construction. Cependant, il ne dispose pas des
compétences techniques nécessaires pour identifier les malfaçons (de la charpente, par exemple), et établir une liste
des réserves exhaustive. Il est ainsi conseillé de faire également appel à un expert en bâtiment, spécialiste de la
construction. Ils peuvent s’avérer, tous deux, des alliés indispensables pour le bon déroulement de la réception.
Ou faire constater les désordres pendant le délai de 8 jours après la réception
Vous avez 8 jours, à partir de la réception de l’ouvrage, pour dénoncer les malfaçons touchant votre maison. La liste
des réserves peut, en effet, être complétée, en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au
constructeur. Il faut savoir que ce délai est perdu, si vous vous faites assister par un expert bâtiment le jour de la
réception. C’est pourquoi, il parait plus judicieux que l’expert en bâtiment intervienne le lendemain de la réception.
Serein et sans pression, il peut examiner le logement sous toutes les coutures, sans crainte de subir une quelconque
pression du constructeur.
Il existe plusieurs garanties en matière de construction de maison individuelle. Les malfaçons, notées dans le procès-
verbal de réception, devront être levées, dans le cadre de la garantie de parfait achèvement. Cette garantie dure un
an, à compter de la réception. Les autres garanties légales (garanties de bon fonctionnement et décennale,
notamment), commencent au bout d’un an, à compter du jour de la réception. La garantie décennale prend en
charge les désordres et malfaçons, apparaissant dans les 10 ans après la réception, rendant l’ouvrage impropre à sa
destination ou menaçant grandement l’intégrité de votre maison. Quant à la garantie de bon fonctionnement, d’une
durée de deux ans à compter de la réception, elle concerne les équipements (radiateurs, chaudière, etc.).
6. Je m’entraine et je m’évalue
La malfaçon c’est une anomalie, un défaut, une non-conformité, ou une imperfection d’une construction. Ces
défauts peuvent résulter des matériaux employés ou de la réalisation.
Réponse :
La malfaçon c’est une anomalie, un défaut, une non-conformité, ou une imperfection d’une construction. Ces
défauts peuvent résulter des matériaux employés ou de la réalisation.
1. Attentes:
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Monsieur CUBAHIRO a donné un marché de construction à l’entreprise ROBUCO. Apres l’exécution des travaux, il a
été informé que certaines modifications ont été opérées pendant l’exécution. A base de quel document
constatera-t-il ces modifications ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon : Les plans de récolement
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Faire conclure que tous ces plans illustrent des plans de récolement.
Un plan de récolement est un plan qui décrit les travaux réellement réalisés à la fin d'un chantier, par opposition aux
plans de projet qui décrivent les travaux prévus.
Le plan de récolement de travaux fait partie des différentes sortes de plans employés pour la réalisation
d’une construction de maison ou d’un autre type d’aménagement urbain.
Il peut soit être établi par un géomètre, soit par l'exécutant des travaux à partir du dernier indice du plan d’exécution
des ouvrages.
Le récolement est une opération réalisé quand un chantier arrive à son terme. Notons qu’il faut dissocier les termes
« récolement » et « recollement ». Cette dernière étant nécessaire pour vérifier les objets lors d’un inventaire ou
d’une saisie.
Le récolement est une pratique menée dans le but d’identifier les travaux qui ont été réellement effectués.
Il permet ainsi de vérifier l’endroit où ont été placés des objets ou le lieu où ont été effectués les travaux
différents de ce qui a été prévue au départ. Ces endroits d’implantation prévisionnelle peuvent être changés à cause
de la nature du terrain à bâtir par exemple.
Il doit être fourni, d'une part à l'administration dans le cadre d'une demande de permis modificatif pour permettre
d'établir le certificat de conformité des travaux réalisés, d'autre part au maître de l'ouvrage pour permettre
la réception (construction) et la mise en garantie.
Fondations
Structure (coffrage et ferraillage)
Pour les bâtiments :
o Charpente
o Plan de chaque niveau précisant la nature des planchers et les charges admissibles
Plans des réseaux intérieurs
Concernant la totalité des réseaux, et présentés sur fond de plan d'architecte, ils préciseront :
Il est important de connaître à quoi sert un plan de récolement étant donné qu’on le retrouve souvent lors de
l’achèvement des travaux de construction. C’est un plan obligatoire qui intervient à la fin d’un chantier afin de
vérifier les travaux réalisés.
Ce type de document permet d’avoir plus de performance en ce qui concerne la maintenance des réseaux. Il est
également fait dans le but de prévoir des accidents ainsi que de planifier les tâches à réalisés ultérieurement.
Le plan de récolement est également très important et est exigé pour la construction d’un lotissement. Cela permet
de connaître le vrai emplacement des réseaux enterrés. Il est fait à l’achèvement des travaux de construction dans le
but de vérifier si les installations sont bien conformes au plan initial.
5. Synthèse
Il peut soit être établi par un géomètre, soit par l'exécutant des travaux à partir du dernier indice du plan d’exécution
des ouvrages.
Le récolement est une opération réalisé quand un chantier arrive à son terme. Notons qu’il faut dissocier les termes
« récolement » et « recollement ». Cette dernière étant nécessaire pour vérifier les objets lors d’un inventaire ou
d’une saisie.
Le récolement est une pratique menée dans le but d’identifier les travaux qui ont été réellement effectués.
Il permet ainsi de vérifier l’endroit où ont été placés des objets ou le lieu où ont été effectués les travaux
différents de ce qui a été prévue au départ. Ces endroits d’implantation prévisionnelle peuvent être changés à cause
de la nature du terrain à bâtir par exemple.
Il doit être fourni, d'une part à l'administration dans le cadre d'une demande de permis modificatif pour permettre
d'établir le certificat de conformité des travaux réalisés, d'autre part au maître de l'ouvrage pour permettre
la réception (construction) et la mise en garantie.
Fondations
Structure (coffrage et ferraillage)
Pour les bâtiments :
o Charpente
o Plan de chaque niveau précisant la nature des planchers et les charges admissibles
Plans des réseaux intérieurs
Concernant la totalité des réseaux, et présentés sur fond de plan d'architecte, ils préciseront :
Il est important de connaître à quoi sert un plan de récolement étant donné qu’on le retrouve souvent lors de
l’achèvement des travaux de construction. C’est un plan obligatoire qui intervient à la fin d’un chantier afin de
vérifier les travaux réalisés.
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Ce type de document permet d’avoir plus de performance en ce qui concerne la maintenance des réseaux. Il est
également fait dans le but de prévoir des accidents ainsi que de planifier les tâches à réalisés ultérieurement.
Le plan de récolement est également très important et est exigé pour la construction d’un lotissement. Cela permet
de connaître le vrai emplacement des réseaux enterrés. Il est fait à l’achèvement des travaux de construction dans le
but de vérifier si les installations sont bien conformes au plan initial.
6. Je m’entraine et je m’évalue
Réponse :
Ce type de document permet d’avoir plus de performance en ce qui concerne la maintenance des réseaux. Il est
également fait dans le but de prévoir des accidents ainsi que de planifier les tâches à réalisés ultérieurement.
Le plan de récolement est également très important et est exigé pour la construction d’un lotissement. Cela permet
de connaître le vrai emplacement des réseaux enterrés. Il est fait à l’achèvement des travaux de construction dans le
but de vérifier si les installations sont bien conformes au plan initial.
3. Matériel didactique
4. Démarches méthodologiques
Dr Ingénieur Benno de l’entreprise de construction SOTECO souhaite aller en vacance en Europe à la fin de
l’année. Comme il a déjà terminé les travaux du marché de construction d’un laboratoire de l’INSP avant
l’échéance convenue ; quelle procédure légale à utiliser pour qu’il soit libre ?
Attirer alors l’attention des apprenants en leur montrant les images se trouvant dans le manuel de l’apprenant.
L’enseignant annonce et note au tableau le sujet de la nouvelle leçon La livraison des travaux
Faire observer les images du manuel de l’apprenant et amener les apprenants à constater :
Quand la réception provisoire est prononcée en dehors du délai imparti, l’entrepreneur se voit appliqué les pénalités
de retard prévues dans le cahier spécial des charges ; néanmoins ce dernier peut ne pas subir ces pénalités dans le
cas où le retard ne lui est pas imputable.
NB. Dans certains cas et si cela était convenu et écrit dans le cahier spécial des charges certains matériaux
importés sous licence publique peuvent connaitre une rupture d’approvisionnement donnant lieu à une
prolongation.
Il y a les cas qui ne peuvent pas être imputés à l’entrepreneur, par exemple :
Les cas de force majeur (foudre, guerre, des pluies torrentielles………………) imprévisibles et contre lesquels on ne
peut pas se prévenir.
On ne peut pas prétendre prolonger le délai par le fait qu’il y a eu grève des ouvriers du chantier et on se rend
compte du coût important d’une grève sur un chantier, immobilisation du matériel, retard à rattraper ou pénalités
de retard à payer et la position désagréable vis –à-vis du client.
D’autre part, pour les intempéries, réglementairement, il a été établi par mois un nombre de jours « probables »
d’intempéries ; tant que les intempéries réelles (dûment constatées par le maitre d’œuvre) ne dépassent pas ce
nombre, l’entrepreneur n’aura pas de prolongation de délai mais dans le cas contraire les jours supplémentaires
sont ajoutés au délai global des travaux.
L’entrepreneur doit faire tout son maximum pour que la réception soit prononcée sans réserves pour sa renommée
et sa fiabilité vis-à-vis du Maitre d’ouvrage et Maitre d’œuvre car s’ils sont satisfaits, ce sera un argument de poids
pour l’entrepreneur lors d’un futur dépouillement d’appel d’offres auquel aura de nouveau participé les mêmes
acteurs.
Une bonne méthode pour réussir une réception provisoire consiste à faire une répétition ou une réception officieuse
(avec le Maitre d’œuvre mais sans le Maitre d’ouvrage) 15jours avant la fin probable des travaux. Les réserves
notées à ce moment pourront être levées par l’entrepreneur sans préjudices avant la vraie réception provisoire qui
sera faite normalement sans aucune réserve.
La réception provisoire produit des effets suivants : le Maitre d’ouvrage prend possession de l’ouvrage et
l’entrepreneur est libéré de sa responsabilité civile vis-à-vis de l’ouvrage et le paiement de la première moitié de la
retenue de garantie.
Lors de la réception provisoire, on ne peut constater l’état des lieux en un petit instant ; il est prévu un délai d’une
année pendant lequel le client relève les malfaçons éventuelles constatées au cours de l’utilisation, fonctionnement
de son ouvrage. Ce délai est appelé : Délai de garantie de bon fonctionnement.
A l’expiration de ce délai on procède à la réception définitive qui se fait dans les mêmes conditions que la réception
provisoire. S’il y’a des malfaçons (encore), la réception faite est conditionnelle et ne prend effet qu’au jour où les
réparations sont constatées.
5. Synthèse
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Définition de livraison des travaux :
La livraison des travaux est le moment à partir duquel le client (Maitre d’ouvrage) peut prendre possession de
l’ouvrage (qui n’est plus un chantier) et l’exploiter. Elle est concrétisée par une réception provisoire et une réception
définitive.
Quand la réception provisoire est prononcée en dehors du délai imparti, l’entrepreneur se voit appliqué les pénalités
de retard prévues dans le cahier spécial des charges ; néanmoins ce dernier peut ne pas subir ces pénalités dans le
cas où le retard ne lui est pas imputable.
NB. Dans certains cas et si cela était convenu et écrit dans le cahier spécial des charges certains matériaux
importés sous licence publique peuvent connaitre une rupture d’approvisionnement donnant lieu à une
prolongation.
Il y a les cas qui ne peuvent pas être imputés à l’entrepreneur, par exemple :
Les cas de force majeur (foudre, guerre, des pluies torrentielles………………) imprévisibles et contre lesquels on ne
peut pas se prévenir.
On ne peut pas prétendre prolonger le délai par le fait qu’il y a eu grève des ouvriers du chantier et on se rend
compte du coût important d’une grève sur un chantier, immobilisation du matériel, retard à rattraper ou pénalités
de retard à payer et la position désagréable vis –à-vis du client.
D’autre part, pour les intempéries, réglementairement, il a été établi par mois un nombre de jours « probables »
d’intempéries ; tant que les intempéries réelles (dûment constatées par le maitre d’œuvre) ne dépassent pas ce
nombre, l’entrepreneur n’aura pas de prolongation de délai mais dans le cas contraire les jours supplémentaires
sont ajoutés au délai global des travaux.
L’entrepreneur doit faire tout son maximum pour que la réception soit prononcée sans réserves pour sa renommée
et sa fiabilité vis-à-vis du Maitre d’ouvrage et Maitre d’œuvre car s’ils sont satisfaits, ce sera un argument de poids
pour l’entrepreneur lors d’un futur dépouillement d’appel d’offres auquel aura de nouveau participé les mêmes
acteurs.
Une bonne méthode pour réussir une réception provisoire consiste à faire une répétition ou une réception officieuse
(avec le Maitre d’œuvre mais sans le Maitre d’ouvrage) 15jours avant la fin probable des travaux. Les réserves
notées à ce moment pourront être levées par l’entrepreneur sans préjudices avant la vraie réception provisoire qui
sera faite normalement sans aucune réserve.
La réception provisoire produit des effets suivants : le Maitre d’ouvrage prend possession de l’ouvrage et
l’entrepreneur est libéré de sa responsabilité civile vis-à-vis de l’ouvrage et le paiement de la première moitié de la
retenue de garantie.
Lors de la réception provisoire, on ne peut constater l’état des lieux en un petit instant ; il est prévu un délai d’une
année pendant lequel le client relève les malfaçons éventuelles constatées au cours de l’utilisation, fonctionnement
de son ouvrage. Ce délai est appelé : Délai de garantie de bon fonctionnement.
A l’expiration de ce délai on procède à la réception définitive qui se fait dans les mêmes conditions que la réception
provisoire. S’il y’a des malfaçons (encore), la réception faite est conditionnelle et ne prend effet qu’au jour où les
réparations sont constatées.
1. La livraison des travaux est le moment à partir duquel le client (Maitre d’ouvrage) peut prendre possession de
l’ouvrage (qui n’est plus un chantier) et l’exploiter. Elle est concrétisée par une réception provisoire et une réception
définitive.
Réponse :
Les pénalités sont fixées de deux façons : Forfaitairement ou en pourcentage du montant des travaux à réaliser et on
en dégage la formule que l’on doit marquer dans le cahier spécial des charges par exemple 1/1000 de la valeur de la
tranche en retard par jour calendaire retardé. On ne pourra pas dépasser 10% du montant du marché de base ou
complété par les avenants.