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Eléments D'analyse Du Discours

livre de linguistique enseignant comment analyser les discours

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ELEMENTS D’ANALYSE DU DISCOURS NATHAN Pour Elle ‘Du méme auteur << La Parole empoisonnée = les Protocoles des Sages de Sion eta vision poli- citre de histoire », in Faux et Usages d'un Faur, dir. PA. Taguielf, Pais, ‘Berg international, 2 vol, 1992. Dire, agir,définir Dietionnaireset langage ordinaie, réface de O. Dvcrot, Paris, L'Harmatan, 1995, Faition : Clare Hesnaut Conception graphique inérieure : Agence Media xis pw ti ei tem re 5p pt ee DANGER a cae SS nner {i Somos acer Seems seni Se SS cae cana hein © NATHAN 1997 pour a 1" ition ‘© NATHAN/VUEF 2001 pou la présente dition. Invemet: hip athat-u.com ISHN: 2-09:190574-4 SOMMAIRE InrRopucrion. rien 6 1. DénanioN Du DOMAINE. zt ° 1. La tradition du Cours de linguistigue générale tla question du « discours » 9 2. Auvdeli de la pase a Discourse Analysis de Z. Haris ela Sémantiguestracturale de A. Grima, 2 3. Le probleme terminologique co ld 2. Discount franco (NTE DU SCOR nn J. Lancrage du dscours = 1 La nton dtc ings. 12Del'énonciation AEE snenvsnnenonnnn 2. Le matériel linguisique. ames 21 Lexique et subjetivité nnn 2.2 L*hypatise pragmatgn. nn _ 3. Les facteurs unification da texte. - 3.1 La notion de progression thématique. 3.2 La progression a theme constant 3.3 Lapprogression theme lnésite rms 344 La progression theme divisé.. = 4. Les facteurs de eohésion argumentative a 41 Les régulatonsargumentatives, 2 42 Argumentation e190 oconenwssvnnnvnnnnn 43 Caractritiques des topot ee 44 La notion de parcours inespéai. 45 Topo, mots pins et mots vides. nid 5. Temporalité et temps linguist. ad 511 La distinction discousMistoite mat 52 Les constructions mites. a = ee Sommaire 6, Analyse du discours, subjecivt, instance dénonciaton. 641 Subjectvité et archive i 62 Suatégies énoncatves on 3.2 Notion d'anayse dalogale i sn 83 S3Vams treet Hlarertoas gy 5. MISE EN PERSPECTIVE DE L’ ANALYSE DU DISCOURS essen 88 3. LA TEXTURE DU DISCOURS (LE DIALOGISME GENERALE). 1. Le contexte épistémologiqne global ae 1 Vea Setanta dednons 1.1 La sition historique de analyse du dacouis 88 Ticeeare mere 12 Laconstiution da champ de analyse du dscns 1.2 Aapoca dem GHEE Poston thorigue et institution eae as iis 2. Les cadres pilosophiques de Panalyse du discouns 7 2.1 Paster avec : «polyphonic». 21 Lonis Althusser et la thcori de Pidcologie 96 22 Die dete Pek rece 2.2 Michel Foucault eles pratguesdscures, 9 23 Contedie ier, refer, reuse. 23 Des cakes philosophies ax présupposés MéthOdOIGUES onneninnnnns 1 : im 3. Les concepts descrip “Ihe : 311 Lanotiond'nsution discursive 06 = mares 32 Les indies péitextcls eee 23.3 Discours indie ibe secle 3.3 Les indies text no 4. Lalité manifest nn % 4.1 Coexistences discuivesn nnn CONALUSION sn net HB 42Direaditance.. z 43 Valeus des citations. Bib o gD pe 1s 5. Les opraions metadiscursves ie etre) nix gases is 4. LA QUESTION DES TYPES ET LE PROBLEME DE LA COMPETENCE. [Le probleme ypologigue eee 411 Position du probitme. 1.2 Cetiqu des bases typologiques $ 2. Compétence textuelle et schémasprotoypiques 2.1 Cognition et texulié ete 2.2 Donner sensprendre sens 23 Discours, exes et effet de texte pele cece 2.4 Vers des types de textes et prototypes de sequences... 3. Leas de la squencedidlogu6.reunnnen 3.1 Caractéistiques du dialogue 2 INTRODUCTION Mais enfin sides sont toujours assets a condition illaminer ‘Pope des fits etl théori du langage doit se faire un chemin “sau experience des sets pastas, Science et expérience de expression, M. Medea Ponty mergence de Panalyse du discours [L'appatiton d'une discipline spéifique prenant pour objet « le discours », ‘notamment dans espace fangs es, de fagon générale une ralité qu'il faut interpéter dans le cadre de Mévolution des sciences da langage, notamment ‘puis a fin des années soxante, ‘La constitution de ce nouvesu champ, qui entetient avec la linguistique es rappors complexes toujours sujets&redéfnition, es un mouvement qui ‘suppose, ante gil 'implige, la production d'un objet spéifique ainsi que la tise au point d'un dispostif de notions et de cadres meéthodologiques inédits,adéquat leur noavel objet Plus qu’en tout autre domaine des sciences sociales, la notion de «brico- lage », autefois avanoée par C. Lévi-Strauss pour eaactriser le mode de ‘développement de ces disciplines, convient au domaine auguel es #léments sont comsaeres Particularité de analyse du discours Si une habitude de langage nous contrat & fare référence au domaine de analyse du discous comme s'il s'aissit d'un bloc homogene, est qu'en Ait de leur diverité et de leur difference (en termes de développements hhistoriques mais aussi de modes d'intervention actuels), toutes ls voies convergent vers une définition-cadre qurelles ne cessent de vérifier en Trelaborant mesure de Vavaneée des différentes recherches: Ainsi que le rappelle M. Gravite (1990, 354), toutes les recherches conduites dans ce I. Da c oe, nous reveron de fagonabégée aux ouwapes cits dans I iblio- ‘raph, en dnsan date de paca, pul venocmeat es pes concmees, 6 Introduction ‘domaine « patent néanmoins du principe que les énoncés ne se présentent pas comme des phrases ou des suites de phrases mais comme des textes, Or le texte est un mode «organisation spécifique qu'il fast étadier comme tel en le Fapportant aux conditions dans lesquells i est produit. Considérer la struct. ration d'un texte en le rapportant ses conditions de production, c'est Veni suger comme discours.» Orientations de et ouvrage Les développements qui suivent prenpent le pari, en quatre grands points, de familiarise le lecteur avec les principaux outils théorques de Tanalyse dit Aiscours. Dans le ehapitr 1, « Delimitation du domaine », Panalyse di ‘iscours est d'abord stuge en regard dela tradition scientifique issue da Cours de linguistique générale & F. de Saussure. Le chapite 2, « Discouts et noncation » tate de données aujourd'hui familiéres: C'est dans Ia mesure ‘i cet apport concern Iévoluton interne de analyse du discours qu'il est fs en compte, mais aussi pour montrer sou gueles conditions se fait cette Prise en compte. Un discours cependant se distingne autnt par Phétéroge- ‘nite de sa composition qu, du point de yue de Piaterpret, par Punité de sens quis’ dégage. Le chapire 5, « La texture du dscours » (le dilogisme énéralse), rend compte des différents types de rSceptivité d'un discours, <6valués en fonction de la présence une ode plusieurs auttes « voix». Les divers types d« altéation » du disoours marquen, par degrés suceessifs, des formes d'enchainements & des dscours anes, autantqu’aux discours temas pares ates sous la forme de marques de dépendance linguistiques plus on ‘moins explictes. L’analyse du diseours tente ainsi de rendre compte de "Mhéterogncité fonciere des textes, qui articule — voire termine paradoxa- Jement — runité dont producteurs et interprets les eréitent. Le chapite 4, « La question ds types et le probleme de la compétence », présente, de Ianigre succincte, certaines notions fondamentales de la linguistique textuell. Le chapitte 5, « Mise en perspective de 'analyse du discours », ‘onsite & iter les concepts précédemment passés en revue par rapport a enjetx épistémologiques qui traversent le développement de la discipline depuis ses debuts, tant sur un plan historique et insituionnel que philoso Phigue. C'est notamment dans ce chapitre, une fois familias avee les prin cipales données deseriptives, que le lecteur trouvera une synthose des Iiroduction recherches relatives & la caractéisation des marques de société dans le Par commodité nos avons reps la distinction généralement aise entre “texte » et « discours », en réservantchacun de ces termes pour designer ‘espectivement soit objet empirigue (texte) considéréindépendamment de ‘8 conlitions de production, soit objet empirgue avec ses condition de production (discour). A ele seule, cette dsintion jstifie, en son principe, 4a désomination 4 analyse du discous », appliguée & a designation dun domaine qui prend pour objet étude une enié linguistique (le texte) été en fontion de paranres qui permetient den contextuaiser interpretation, (Cet ouvrage dinitiaton a pour but dintoduite le lecteur — étudiant, ‘nseignant ov amateur éclainé — aux horizons ls pus divers un domaine en pleine expansion dont les centres d'intxétenglobent un ensemble de ‘Productions qui va de espace itésire aux sciences de information DELIMITATION DU DOMAINE LA TRADITION DU Cours DE LINGUISTIQUE GENERALE ET LA QUESTION DU « DISCOURS » Dans le Cours de lnguistque générale (CLO) de F. de Saussure, le concept de scours nest pas atesté. Deux décisions méthodologiques sont pin ie de ce tit fondateur. ‘Pour caractriser objet tle ches de Ia lingustique, Saussure proctde de manitrenégatve. Il commence en effet par énoncer ce que n'est pas a linguistque. Cete démarche, par approches succesives, conse d'abond & ‘Poser une démaraton ts mete entre la inguistiqge et Tes utes science qu auraient — directement (psychologic, sociologie) ou indietement tla ss0graphie, histoire) —a se confronter a a question du langage “Ayantciconscrit le domaine de la inguistique comme eaude de la langue (elle-méme defnie comme un « systémes de signes»), Saussure avance une seconde proposition decisive. En écho aux conceptions de la science en cours entre les deux sitcles (conformément au postlat selon legel it n'y a de seience que da général, Saussure fait reposer son entreprise sur Popposition liminaive entre << Jangue » et « parole» dont il rend compe dans les termes «une seoonds ‘opposition — soeitéindivd — qui recoupe en tous points la premitee. A ce paraltle correspond dans le disposiif conceptuel du CLG, un programme de recherche qui oriente d'emblée Is linguistque naisante vers étude des fait de systéme (constittifs dela langue). Corélativement, espace de manifestation effectif du langage (la parole), din! comme lieu des variations indivdueles, est alors excls en tant qu'abjtd'éude + « En séparant ls langue de la parole, on sépare du méme coup: 1) ce qui ext social ‘de ce qui est individel; 2) ce qui est essenticl de ce qui est accessire et plus ‘9 moins acidentel» (1969, 30) ‘Aa regard de ces orientations fondatrices, le concept de discours fait ‘igure de tosieme terme absent, de tiers exc jeer e Quand une mise en cause de Poppositon saussurienne langueparole se {ait jour, ce sera pour faite doit A une rehabilitation de a parole comme domiaine, dont examen ateati révele un ensemble de régulrités qui le rendent digne d'une caboratio théorique ‘Dis 1909, le Traié de sylstique de C. Bally expesait les principes d'une lingustique de la parole, ouvrant ainsi lvoe, 8 patr de la waition du CLG, ‘ux rechereles str Ia telation da sujet parlan son propre discours et sur importance d contexte dans la déermination du sens. Diautre part, si le terme de diseours apparait nommément, dans La Paychonécanigue du langage de G, Guillaume, cst & la faveur d'une réin- terprtation de In pertinence théorique du distinguo langue/parole au profit «ine théorie de Ia liaison dynamique (« cinétique ») des deux plans du langage ‘Mais la conception guillaumienne de I'acte de discours — qui tend & mieux précser le sble du sujet parlat —, en dépit de induction dun terme absent dans la teinologie du CLG, aimplique en fen un dépasse- ment de Popposition saussriene entre société (langue) et individ (parle), ‘et n'indut pss non plus une théorie de 'artiulation du discours avec les ‘conditions soci-historiques de sa production, ‘Cest dans le cadre di Cele de Moscau (1915) et de la Société d'étude itu langage postigue de Peersbourg (1916) que les formalistes russes ave loppent, dans la sphere d'influence des principes du CLG, une vaste recherche sur les strctures narratives de Ia litérature orale et crite, La Morphologie de conte de V. Propp (1928) itéresse avant la letze I'ambi- tion de Vanalyse do diseovrs puisque le théoricien opére sur des textes, vvastes ensembles dscursfe (et non pas sur des unités linguistiques infé- tieures ot égales a Ia phrase). Seton le principe d'immanence qui ‘gouverne la méthode de V. Prop, il incombe au chercheur de rendre ‘comple de organisation syoiaxique et sémanique du texte par Iiméme et ‘Pour lui-méme, sans recourr A des dannées ov A des eritéres extralinguis- tigues, Diauite pan, c'est simutanément, & Vintiative de R Jakobson et de B. Beavéniste que la Ingulstique structurale, tout entre éifie sur une eai- calisation dt systématisme de Saussure, va peu a pea s'ouvrir au theme, fondamentlement neat de intrlocuion. 10 Delimitation domaine Le premier, R, Jakobson, dans a droite ge des recherches srl théoie de Vinfermaticn, propor une fomaisaton dela communication. Fonda, vee le prince Trubetso, de i phonologe stuctrate (et animateur di CCerceunguisigue de Prag), Jakob expose, la suite des uavaux de . ‘ult, ue hore des foneions du langage fone sar une shémaisation Conte toute atente done, es questions méthodologiques peéalibles ne sont pas: ne fant pas opt pour un terme a Ta place de Fauve ? ni méme ‘avest-ce que le dscours d'un texte 7 (s'il ne # agit pas de termes guia Jens), mais plus exactement de quel type de dacours eeve un tee ? autre part, scours et texte sont deux nations qu'il convient de plural: Ser quant Jeu referents. analyse du discourse trate as di texte, méme de Ja textualité en soi, pas davantage o’a-telle voeation & rendre ‘compte du discours — toalité aussi abstraite qu'fdcle —~ mais bien d'une [RAPS eo wae alse «Venable de ele pets pores un cata ee Pa Raber ran o oot * 13 1 LJ etn dc donne sie de textes paniculers gil est permis, par I description, de rapprter tel outel type de discous. ‘Av-del de Pacception usuele (« développement ocatoire»), 1a notion de liscours donne lies, dans le domaine des sciences du langage, une extréme ‘ivenitédacceptions. Ce terme signe respctivement 1. Le langage mis en action, la langue assumée pa le sujet parla. Equiva- Jent de « patoe », le mot discours applique ici aux réalisatins éeites ou ‘rales de la lang. Par opposition 2 la « langue » — code de communica- tion viel —, le discours en consitue Iactalisation, A avers la diversité des usages. 2, Tout énoncé supSrcur & ln phrase, considéé da point de vee des roles ‘Fenchainement des suites de pases. Cette conception conceme paticuliére- ‘ment Ia recherche en prammaie de texte. 3. Au sen de Benveniste, le discous désigne tout d'abord instance d’éoon- Ciation (le « moi-icimaintenant » du sujet parlant). Dans un sens resteint, sp6cialsé,dcoursdésigne tout Gaoncé eavisagé dans sa dimension interac- tive, Discours «oppose ici rei, Dans le rit, tout se passe comme si aucun ‘sujet ne patat, les €yénements semblent se raconter d'eux-mémes ; le discourse caraceise, au conta, par une énonciation supposant un loc teuret un auteur, et par la volonté di locuteur d'influener soa interiocuteur (cf chapitre 2), 4, De manire plus spécifique, le mot dicours signe la conversation. Cette acception eonceme de maniére générale analyse conversationelle, ainsi {que tori du langage en rise direct sur la merosociologic. 5, Moyennant une dstnesion entre énoneé et dscour, L. Guespin avance a ‘aratistion suivante: « L'énoncé, ces la suite des phrases mises ene ‘eux blancs sémantiques, deux arts de Ia communication ; Te discours, est ‘Vénoncé considéré du point de vue du mécanisme diseursif qui le condi- tionne, Ainsi un regard jeté sur un texte du point de. vee de sa structration “en langue” en fait un énoncé ; une étude linguistique des conditions de production de ce texte en fera un “discous” »(cté par R. Robin, 1973, 21 ctchapitee 6, Au sens de Maingvenea, le discours est un systéme de contains qui rgissent Ia production d'un ensemble illimté d'énoncés & partir d'une eertaine position sociale ou idéologique (par exemple, le « discours 4 _Rastien, Delimitation du domaine finiste »), Cette accepion est caractristique de celle qu‘admet I'Bcole frangase analyse da dscours (fir chapte 5,3). 7 Sans excéder le domaine de Ianalyse du discours, on peut encore almette une derive acception, non moins répandue qué les précédentes. Le terme de dscoursdésigne, par-delt une accepionlinguistique resteintc, tout systeme de signes non verbal Le discous nese réduit pass verbal le Tangagier ne se ramgne pas au lingustique. Dans une perspective sémiolo- ‘igue ciendoe — qui récuse une conception Jogocentrise du langage —, la hotion de discoursréfee également aux réseaux de signification (ov de ‘Sanifianee, selon Benvénste, 1974, 45) qu sartculent au verbal (spaces, fonortés, couleurs, gestalt, praiques diverses). Cette demitre aception tnct analyse du dscours sur la voie une sémiotique des eultures (. Dans la configuration des Gudes frangaises, analyse du discours — notamment sous Fnfhience des travaux de 'éole frangaise — tend & ass fer a la notion de discours une valeur sociosémantique. En revanche, les recherches issues de cole de Paris tendent& fonder Panalyse du discours hr autonome de a sémanique. ‘Mais la divest des valeurs d'emploi de l noon de disourss'xoute ‘un autre probleme, cel qui consistrat a confondre oe méme terme avec autres que usage corant tend quelquefois ui asocier (discourviangaze, tiscours/aroe,dscour/énon et). La encore, claifions les données: Langage : faculé de symbolisation (repésentation et expression) propre & ‘spice humaine qui englobe d'une part le langage atcué (la lngse, objet ‘de a ingistigoe) eles langage (ares systémes de signs, mimo-gestels par exemple objes dela sémiotique), Langue : mécanisme systémtique, objet dela ingistiqu stracturale, été « point de vue phonologigue, morphologique, syntsxique ct sémantgue Parole : réslistion individolle du systéme linguisique (selon Saussure). A cette, ln parole nest ni objet de la inguistique, ni celui de analyse du ‘iscours, toutes deux dant soucieuses de delimiter et de die des régulsri- tes observables chez tous les locuteur ainsi que dans les diféentes situations de communication. TEnoncé = résultat Pan ate d'énoncition, ar lequel — selon Benvéniste — Je Tocuteur« appropie la langue» et par méme © pse comme «suet» 15 Detimitarion domaine ‘Texte + objet emptique de analyse du discours, ensemble suivi (cobs et «ohrent) dénoneés qu constituent un propos (rt ou oral). Compe emu de ‘ormes culturells et historique, une société reconnait & certains textes le statu uvres (notamment irs) (urre : production litéraire ou aristgue, organisée selon les normes de ‘genes dines parla tation (on pare alors de conteints et «appari, ance génériques d'un txt), en particulier depuis PAmtquite (hétorque, Postique & patra Aristore), Genre : catégorie de classification définie «aps certaines contraintes formells et permetant triitionnellement de répertorcr les tents liters (Comans, nouvelles et) analyse da discour cen la problmatgue de ‘sppartenance générique des textes au-det da seul discou litéeie (ain analyse du dscoursjoumalistigue selon ses genres propres ‘reportage, iteview, chronique, et), Discours : objet de connaissance de analyse du discours, désigne "ensemble des textes consdérés en relation avec leurs conditions istorues (sociales, idéotogiques) de production. Ainsi : le discours féminista, le “discourssyndica, etc. Un dscours incu les genres 8 partir desguels des textes sont produits, ‘Trois cites caractérisent un discour a situation socologque relaive- ‘ment & un groupe socal donné(positonnement), la qualité de son support tdiatique(insription, enfin, le régime de relations qui eglent les tapos gue les textes qui en procedententreiennest entre eux ou avec dates tates Fun aut type de discours(ntertextualit). La diversité des acceptions admises dans les diferentes branches dela Yinguistique est un facteur qui doit aussi nou sider & mieux situ le carctoe dynamique de analyse da discours, A tout prone, i n'y a pas « une » mis « des » analyses du discours, ou plus exactement, analyse du discours — qui est une designation générale ‘mais commode —se recompose de dives object et orientations intemes, Ayant prise sur des réalités empiriques (les textes), ses différentes bwanehes tentent, i et vrai, de rendre compe des mécanismes da type de scours (afferent & des pratiques sociales) aurguels ces objets concice les tents, se rattachent Cette perpective « intératve», on le congit mieu, tend done &discr- 16 oicisas eae miner des niveaux de description du texte (niveaux de constitution du iscour). Leu prise en compte par paiers permet d'apphcnder et apy cher le mode de fonctionnement du discours correspondant. La déhntion ‘canonique de analyse du discours — comme étude d'un texte en rapport, avec ses conitions de production — peut alors ete specifige avec profit (est relativement a Yanalyse de textes patculiers que analyse du discouts ‘ut formuler des hypotses sur a spéciiité des scours dont relevent ous ‘mimes textes. D’autre pat, ce n'est qua ters et & partir de T'anlyse deo textes que la théorisation de la notion de dscours est possible ou, miews encore, qu'un type de discours est connaissable, Aust les conditions de Proton d'un texte ne sont pas des paraméesentiérement extércurs ce texte, mas des paramtes dont lo présence est atestée dang le texte sous {forme de races linguistiques repéables. Un texte véhicule en effet une bonne Dart des enjeux extraingustiques dont it relive, sans pour autant que som analyse attende nécessairement du « dehors,» les moyens de s4 mise en ‘aurre, Si un texte, ideatfié abord da point de vue d'un gene, eatin fine ‘apporté — supposons le — au dscours politique (ou judigue ete), cea on vertu dela présence, au i de son développement, une thematigue patie. lire, mais également d'un vocabulaire ou encore d'un mode d organisation !argumentatif distintit de ce type de discouts. D'um point de vue purement Iméthodologique, c'est donc Ia prise en compte des différents niveaux analysed texte qui end & terme possible I description da discours dont reltve Je text. Il convient de distinguer quate niveaux d'approche, Un niveau lémentate relatif& 'ancrage énoncatif du texte inst qu’ aux rea, tions transphrastques qui s'y novent. Un niveau «rhétrico syste » qu brvilgi Vexamen des formes de Ihééropéntté da texte. Un niveau typole sigue axé sor examen des relations entre texte et eiscours. Un niveau sen. tique enfin, cen sur place faite par les tries du dscouts& analyse des ‘contenu textucls dan leur rapport avec les marques de socét 2 DISCOURS ET ENONCIATION (L'UNITE DU DISCOURS) 1, L’ANCRAGE DU DISCOURS 1.1 La notion de subjectivité Tinguistique Cette notion est a centre des théories de V’énonciation. Dans le champ ‘contemporain, notamment post-tructuralit, es mimes tories ont consi- tué un cadre naturel d'ntégration de la pragmatigue anglo-saxonne a la linguistique et & analyse du discoursfranaises. Du point de vue historique, IM. Bréal antcipe un domaine de recherche qui sera systématiquement cxporé par. Benwénist. ‘Dans son Essal de sémanique (1897), Beal, promoteur de la discipline, cconsacre quelques développements& « Iélément subjectif » qualifé de ‘fondement primordial » du langage. Ce sont les Problémes de lingustique ‘générale qui porteont it maturié cet problématique originale. Selon Benvé- iste et contrurement une tradition de reflexion sur la conscience (tradition Philosophigue qui remonte aa carésianisme on tradition peychologique) la ‘subjectivté trouve son fondoment, son principe dans le langage; en feour, les Tangues particuliées pares par humanité soot consruites& partir et en ‘ue dela elation de dialogue, dont, sans exception, toutes portent trace La « subject» dont ns tates ic eat Ia capaci da ocueur 8 se poset ‘comme « sujet». Elle se dfn, non parle sentiment que chacun éprouve ‘tre l-seme (ce seaiment, dans la mesaze ed, 08 peat en fare ea, es ‘qu'un eel), mais comme Manite psyehique qui transcende Ia totale des experiences vécues qu'elle assemble, et qui assure Ia permanence de la {onscence-Or nous tenons que ete « ube», quan Ia poss en pmo ménologie ou en psychologic, n'est que lémergence dans ete d'une [ropié fondamentale ds langage. Est «ego» quai «gn ». Novstouvons [i efondement dea «subjectivit »,qui détermine par le stata linguisiqe de la personne» (1966, 20), 18 Discourse énoncation ( wnité di dacours) La thse forte avancée par Benvénste consist 8 sugaérer que la subject vité lingustique est a condition sine qua non de individuation. Ce sont es ormes Tingustques de la subjectvité qui dterminent la possibiité de se ‘connate comme sujet, et non la subjctvité ui précde la possibilté de son expression. En d’anies termes, 'expience dela subectivaion se trouve tout entire lige celle de ses formes linguistiques “Toutes les langues ont en commun certines catégores ¢'exprestion qui sembleat répondre& un modéle constant. Les formes que event es ealg0- ries sont enegistées et inventories dans les descriptions, mais leas fone ‘ions n'apanisseat laiement que son ls étude dane exercice da langage dans la production da discours, Ce sont des carégories elémensires, sont indépendantes de toute determination eulturele et 02 nous voyons expéience subjective des sujet qu se porent ets sitvent dans et pr le Iangage 1974, 6. : (Or, cette Faculté inhéreate au langage peut re apprchendée et die & partir de activité des locuteurs. Lacte d'énonciation parle dabord de Iui- ‘nme, avant de die quelque chose du monde, xévélnt ainsi le sujet gai le ose :« Le langage n'est possible que parce que chaque locuteur se pose ‘comme sje, en renvoyant 8 u-méme comme je dans son discours » (1966, 1.2 De Pénonciation & Pénoneé [Lact d'éooncation par laquel tout sujet énonce sa postion de locueur » ‘est tout a fos un act de conversion et un acted appropriation de la langue en discours. Le fait que par ext act le locuteur « mobilise Ia langue pou son ‘propre compte » déerine une situation dénonciasion dans laquelle émer= ent les énoncs, Une distinction de pure méthode consste & scinder 'énoneé en deux ‘composants: le dicta (ce qui est id et le modus (la mnie del dire). ‘Cete distinction, qui remonteexplictement& C, Bally (1932), consiste & ‘opposer le sens de 'éaonot a atitue que le lcuteur margue & 'éprd de son dire. Diversement interpre, notamment dans le cade de la philosophic du langage anglo-saxone, le couple dicuum/noxls conait un analog tho rigue dans opposition, admise par J. Searle, entre le content propostionnel PA 2 Discours et énonciatin (I'unité du discours) ‘Sun énoaeé et Fattnde propsiionselle qui Ii est stahée. Pas ancienne- ‘ment, c'est Austin que lathéorie da langage dit analyse dn Enoncé valeur locutire (ce qui es di) et force ou valeur illoctoire (ce qui et fait en Aisant) Qulles que soient les formulations de ce parallels termes iitaun de dicta et de modus recouvrentrespectivement le contenu sémantique de Pénoncé tsa dimension pragmatique ‘La problématique dela subjectivié linguistique tent, en initant es po ntves de la fonction représentative du langage, de fae une part épale & tons les aspects de acted énoncition, Benvéniste, qui pose le primat de I'énonciation, indique par 18 méme 4qw'avant de renvoyer a un objet du monde pat un acte de référence quel ‘congue, emploi da langage renvoie d'aboed&Ii-méme Vautoréférence de Pénoncition préséde la désignation d'un référent. Mais, comme le précise Benvéniste = « la référence fait pare inégrante de Iénonee » (1974, 82), ‘Autrement dit, en tnt quelle fait retour sur elle-méme, éndnciation consi ‘we une prise en charge chaque fois spéiique de I énones dictum (at) : ‘nonciation (rise en charge) énonc modus (ir) 2. LE MATERIEL LINGUISTIQUE 2.1 Lexique et subjectivité ‘Tout un matériel linguistique, principalement consttué d'éléments et de micro-systtmeslexcaux, organise 'expression de la subjectvt inguisiqe. ‘On distingve deux principles catégories indices : marques d'embrayage ‘et marqueuts de moat ‘Les marqueurs d’embrayage Cette premitre catgorie comporte les indices de personnes et les indices ‘ostension (ou encore de monsration). Les marqueurs d'embrayage, ident figs par Benvéniste comme traces de la denis (monstration) servent & ‘quail Isct d’énoncation,& le siteravee son conten, par apport a 20 Discours et énonciation (unt da dscours) Personne da Jocueur. Ils configuentsymboliquement la prise de parole en a situan, & chague occasion, par rapport at Moi Mantenant da ecu, Les indices de personnes (e/twil-on) opposent « je » et « tu » « ivon », traditionnellement idemifiés comme « formes de la toisime Personne ». Du point de vue grammatical, le paradizme de conugaison Gehl) permet de situer les unes par rapport aux autres trois donndes ‘morphologiques qui s‘averent fonctonnellementdistintes du point Je vos ‘de Vexpérience énonciative. Benvénisteditingue w je» et «tu © comme les ‘étitables personnes de I’énonciation dans la mesure od ils se referent ‘espectivement dune «réalité de discours » (p. 252). A edt den, « ion » font figure 'authentiques pronoms puisqu'ils assument une fonction de repeésentans, Il en résulte une démarcation nette entre le régime Ue la personne et celui de Ia non-personne (en tant que persoane absente de espace de V'nterlocution): = Les indices dstension (qui rcouvrent des éléments resertissant& des ‘atégories grammaticals différentes tls que démonstaifs, adverbs, adjec tis) assurent pour leur pat la mise en relation des données peronnclles de "énonciation avec la réalité spatiale et temporelle, A la lettre, ees cléments « organisent les relations spatiale et temporeles autour du sujet» pris ‘comme repre» (1966, 262-273). Mest d usage de repair les principaux indices d’ostension selon a subei- 1 nices ov déetiques spatiauy = démonstratifs:déterminants (ce. em; = présentaifs (voila) — Adverbinwx(evt-bas; presi en hautbas a paucheldrote te.) Comme on peu observer, les lémentsdeictguess'organisent en couples ‘opposes dont chaque élément marque respectvement la proximié ou reo {znement de objet aésigné, et cecirelativement aa postion que P'énoncia. ‘eur cope effectivement dans espace 2: Indices ow detiquestemporels. Ces marqueurssignalent,relativement a ‘moment de noaciaton qui leur set de repie, une situation de simulantite, Tanérorté ou & vent ~simaltanité: adverbes(actellement, en ce moment, maintenant, et.) ; ia), pronoms (a, coc, eli cel 20 2 Discourse énonclaion (united dscours) — antéioié: adverbes(hier/avant (ier); jas, nagudrefrécemmen), te. rminants defini le jour, le mos, fa semaine, e2): ~ a venir adverbes(demainlapris- domain, bien), Aerminant Afni (le; Te mois, le jour prochain, et.) ‘Mais ’emplo des indices tempores est ausi fonction de la «vise empo- relle». Ils peuvent ainsi emporer une valeur dative (combien de temp 7), ‘ne valeur réptive(combien de fis), ou, a inverse, indiquer le earacte pponctuel (depuis, depuis quand, dans combien de temps 7). CConcemant les marqueurs d’embrayage (qui permettent au locuteur de ‘connecter son énonciation 2 a situation de parole) un enjeu terminologique subsiste, qui n'est pas sans conséquence sur leur classification. Certains Iinguistes consiren, depuis les travaux de Benvénste sur la deixs, que le terme de déictiques doit pouvoir s'appliguer aussi bien aux indices de personnes qu’aux indices d’ostension. D’ antes, au contraire;entendent ini ter application de ce terme la designation des sels indices spatio-tempo- rels. Selon cette deuxitme option terminologique, Ia dénomination embrayage (et du terme embrayeu) est alors censée désigner a foi les indices de personnes eles indices dostension (Actiques) indices de personnes (pemitre et deuritme ; absent); —embrayeurs; indices d'ostension (eis spatio temporelle) La spéeifct ds indices examings& instant leur a valu a dénomination enrique d'individus linguistiques (Beavéniste, 1974, 83), dans la mesure ‘0, contraremeat aux termes nominaux qui renvoient& des concepts, ces ‘marqueurs renvoient& des individus qui sont sot des personnes, soit des ‘moments, soit es Few. Pa leur quali, ils constituent des mots vides, ces Asie des mois dépourvus de sémantisme propre; leur référence varie aves la situation d'énonistion. 'Notoas enfin que la poblématique de Vembrayage issue des travaix de ©. Jespersen, R Jakobson («shifers») et Y. Bar Hillel («indevial expres- sions ») a permis une rGorganisation des clasifieations en rapport avec les analyses de E. Benvéniste. ‘Les marqueurs de modalité [Lue des autres marqueurs de subjectvité inaugurée par Beal, développse 2 Discourse éronlation ( wnité du dscours) par Bally, systématise par Henvéniste a, depuis ce dernier, fait objet ‘explorations dans diveses directions. Son extension & T'ensemble des pais du discous peut toujours se prévaloir de cette definition du modus, ‘roposée par Bally (1965, 38) : «Ia forme Fnguistique dun jugement inte Jectuel, d'un jugement affecif ou ne volonié qu'un sujet parlanténonce ‘propos d'une perception on dane representation de son esprit» Partant de cote dsfintion, une vue rapide des phénoménes évalutifs les ‘plus remarquabes pot re entreprise ‘Le domaine des modalités d’énonclaton tout d'sbord. I correspond aux ‘moyens par leagues le locuteur implique ou détermine Iatitude de alloca late panic de sa propre énoncation. Su ce point, 8 la recension efectée pr Bally des tournures les plus typiques (affirmative, négativ, inteerogative, impéatve,exclamative), fait €ho Finventaire plus resteint de Benveniste (Ce demir voulige le eractre primordial de Vnttrogation qui apie une réponse, de intimation (Sous la forme «ordres ou dappels), de Vassetion {ont a premiere caractéistique et d'engager le lcuteur sur une eeriude et comélativement damenerVallocutaire a y adbérer): dan tous Jes cas, eet classification ponte sur des formes interventions verbal qui visent essen element & modifier ou inféchir le comportement «autui. Observons que ‘un point de we théorique, cette perspective antcipe ou accompagne, dans Je domaine francophone, 'émergence dé la problématique pragmatique des actes de parole. Dans la méme rubrique des modaisteurs d’énonciaton, il fat ranger certains adverbes (els que: franchemen, semen, persomnelle- ‘ment et.) qui ont pour prop de specifier les conditions de recevabilit et Ta nature de'acte de parole véiculé par une énonciation Dans un autre onde ide, complémenaire du prétdent, e domaine des ‘modalités dénoneésrassemble tous les moyens linguistiques pa lesques le locuteut manifest une atitude par rapport ce qu'il dit Plas spéifiquement, nous dons avec O. Ducrot (1985, 95) que par ces recurs « le locuteur se présente comme éprouvant “tlle ov ele ate», ‘La propriété évaluative se loge dans certains lextmes — substan, adjee- tis, vetbes et adverbes notamment — qui ont ét€ étdiés par C. Kerbrat- (Orechionni (1980) Glabalement,cete recherche porte sur V'inscrption de axioogie(cest--dte du jugement de valeur) dans Ia langue, en particule ans la composantelexcale } 23 scours et énoncation (Cunté de dscours) + Les substan subjectitsoffent plusieurs illustrations de ce phénoméne {que 'on peut consider comme le résulat ue interference constant, pls ‘0 moins resserrée, entre la dénotation et la connotation des termes consid 16s Ty alca de diinguer entre divers types de substantifs subjects = Les substanifs axiologisés par un procédé de suffxation, sur la base ares substanifs(chaufard, fase, revanchard (e,vinasse) ou & patie de veibes (vantard,fuyard, feard) eu bien encore partir dadjectf (on dass, fadati, et), ~ Les substan inalement péjoraifs dont la valeur dorigine a également (46 enforese par suffixation :cossard (cose), flemmard (lemme), frussard (rouse), touilard @rouille, ctc est par ailleurs aegis que cette classe de substan, péjoratifsen langue, fonctionne vis--vis de usage comme une ‘matie injures viele, = Les substan péjoratifs de formation deloewtive (formes & parti de locu- tions): Mariesalope, Jean foutre, Suez mor-ewe-homme, et ~ Les substantifs de méme champ lexical qui marquent une gradation dans le ‘egiste axiologique : voure/automobile, bagnote,tacot chignole,clou, ‘guimborde, re et ~ Certins couples de mots dont le signi emporte ds esd de langue us ‘eit €valuatt (4/-) structurant Vopposition leicale : pudriie/maturit, responsableresponsable, ef. Ce méme phénomne peut encore s'apréciet dans le reisre non pas de I'atonymie, mais de I quasi-synonyme,& partir e distinctions pertineptes du tat évaluatif qui releve, dans tous les eas, de la compétence idéologique du locuteur (par exemple opposition Jargowlangage). ~ Le cas des acronymes (lel que SUDA) pe & peu lexicalisés (Le sida) est éaalement exemplar du processus 4 axiologisation de certaines zones lexi- «ales, Cela est d'autat plus remarquable dans le eas d'une dénomination incut respesive- ‘ment les notions de « pouvoir d'achat », de « séduction », de « volumes, ee Ces noions sont des prédicas topiquesintinséques, Les énoneés a, b ete s'aouteat rien Ja valeur linguistique des unites lesiales, ls procedent ‘implement & « un déploiemeént du topos» (C. Plann, 199) incorpo dans leur signification. Par ailleurs, les topo extrnsdques (c'est extéricrs& a signification ‘es mots) permettent, quant 2 eux, de construire des representations ideo, sigues qui servent de support au rusonnement (J-C. Anscombre, 1995, 3), En tant que tls, ils «garatssent'enchainement de deux segments El (A)et £2 (C) dont un est présenté comme argument justifiant T'autre donne ‘comme conclusion» (O, Duct, 1995, 83). ‘Considéron, par contaste avec les préédents, les exemples suivants 3 Discours x énoncation (united dacours 8) Pierre est riche il st donc avare (vs générew). by) Marie ext elle: elle est donc coquete (vs naturel). ©) La valle est énorme : es dowaniers vont la remarque. Dans chacun de ees exemples, on pegoit bien que cst un pincipe impli site qui garantit le passage de EY 2 E2, du premier au second membre de enchainement (du type : Les riches sont avares, ou, & inverse : Les riches sont générewx, ou encore: Les belles fammes sont coguete, ou a Contraie = Les belles femmes n'ont pas besoin tre coguete, leur bed est narrell, te). Les topotextrinsdques, qui sont de vitablestopotargumentais, ne répetent pas purement et simplement une signification dé contenve dans les ‘mots. Ils comespondent & ensemble des eroyances informs qui gouver- ‘ent et raversent leur empl ls oranisent leur agencement et asurent ins Ja progression du rusonnement. Les topo, inteinseques(lexicaux) et exrinsbques(argumentai), vrifient wis carsctristques.O. Duerot (19, 86) le Arians 1. Ce sont des eroyancesprésntées comme communes dune certains eollec- tit (au minimum au Yocueur et son allots). 2. Ces croyances sont doanées comme ayant un estate de général (elles valent aussi pour situations différentes de la situation particuliére dans laquelle ils sot uss). 3. Ces royances mettenten relation deux Ghelles ou deux prices raduels| ui permetent articulr un aisonnement. 'donné Vexemple : a) fait chaud. Allon dla plage ! Le beas temps, de fon générale, mas aussi dans la situation particule qui justi 'énon ciation présente, est allégus comme facteur 'agrément (pour s'exposer a soleil ou prendre un bain de mer). Selon O. Duco, V'atear de ) déelare valde le shéma topique reliant la chaleur et agrémment de la plage Or, dans "énoncé contrareb) Ine fit pas chaud,nallons pas a plage, Vauteur de nal le schéma topique mettant en relation les préicas (chaleur, axe ment) appliqués la situation S. | | eee 4.4 La notion de parcours interprétati Pour rendre compte dela gradualité (ou du caractée scalaite) des topo. Moeschler-A. Reboul (1994, 317) proposent a formulation suivante: Plus uv abet O a i proprit P, plus Pobjet O° Gdentque on diffrent de O) ala ropes» ‘Reprenant la fomalistion proposée par Anscombre-Docrot (1995, St et 87; ils rapellet : « Si on associ es eelatons P (O) et P(O") aux formes propostonneles Pet Q on obtient quate structures lgiques,» Prenons deux exemples 2) Dépéche-to il est it heures. 1) Prends ton tomps et hut heures Les énoncts a) et b) metient en euvre, & des degrésdiférent, les deux « prncipes » (opi ou seémas topiques)stivans [dle ft pas pene son temps. 2M fat prendre son temps. Les formes propostionnelis développées ena) eb) exprment done deux ‘aneptins dems radicalement differents. Ces conceptions déerminent Jes structures logiques ou formes topiques (noté PT) suivants, chacune porteuse dune idéologie spécifique: 1) tne faut pas perre son temps, se wait ainsi FPL: Moins ona de temps, pus ilfaut se dépéche soit: ~P, + Q) iologie ivique: Jee dépéche car fe suis en retard. : FFTT’s Pls ona de temps, plus il faut se dépécher (sit : + P, + Q)idgologie ragmatse: Le plus 1 eat fe mien. 2) faut prendre son temps, se trait elon ees parcours de sens. 'FT2 : Plus ona de temps, moins il fast se dépécher ot : + P,Q) iGologie ‘efit : Plus a peine de FFT2’: Moin ona de temps, moins il fat se dpécher (sit :~ P,Q) idolo- sie dea parese: Rien ne presse ‘utilisation des formes topiques détermine pour chacune delle un patcour interprétat diferent. Autrement dit un enchainement srgumentaif eut re jusié par deux formes topiques (deux idologes différentes) ‘tant donné les exemple suivants 8) est hit heures: dépéche-ti 45 1) Mest hui heures: prends ton temps Les énoncés conclusifs de a) et b) résultent des applications topiques savas Diptchetoi Prends ton remps TVET!" FTUFT?" ‘T-(inefautpas pendee son temps) TI Fat pend son temps) est hit heures ‘Comme on peut I'cbserver, une méine conclusion est susceptible d'@te Intesprétge par deux formes topiqus diferentes, repasant par ileus sor un méme topos (FT = Je me dépche car je suis en retard, FTY'= Le plus tt est Temiewx ; pos = Il ne faut pas prdre Son temps). ‘Un fpos est it concordant quad i asigne ses deux échelle péi- ‘ats Pet Q un méme parcours de sens : parcours ascendant dans Ia forme topique (+ P, + Q); ~ pareous descendant dans Ia forme tpique ¢-P, -Q) Les formes topiques équivalentes d'un miéme schéma topique sont dites ‘éciproques ou converses. Un topos est dit discordant quand jl asigne ses prédicats Pet Q des parcours de sens inverse: (+ P,— QW (-P, + Q) ‘Dans les deux versions fa ctées de Pexemple de O. Duerot 8) fait bea allo a plage. 1) Aine fait pas beau Nallons pas dl plage: Lenchainement a) mobilise la forme topique concordate (+ P, +.Q) a schéma topique (le beau temps est un facteur d'agrément, et.) ;tandis que "enchainement b) mobilise la forme topique concondante converse (=P, -Q) (absence de beau temps est désagréable etc). Enfin un eématopique peut ‘re appliqué avec plus ou moins de force 8) fait chaud, allo la plage. a) faites chaud,allons ala plage bye fit pas chaud,nallons pas dla plage. 1) Ifa rod allons pas la plage. Discourt et énoniaion (und du dacours) Topot, mots pleins et mots vides Pour ta théorie standard des rot fonde sur "hypothise scale (graduate des peédicats), des couples lexicaux, tels que courageus/poltron, prudent! tumérair, atculent des termes antonymes dont la difference sémantique repose sur des mécanismes d'empl distinct un mm tapos. Par exemple 1) Pierre a été couragens. 1) Pierea été poltron. ©) Pierre été prudent. {Perea tt mércire. Dans les eas a) et b) Fantonymie convoque avec un effet axiologique divergent Ie principe topique selon lequel :« C'est un signe de valeur que affronter le danger: » Dans les cas ¢) etd), est un autre fOpos (du type ‘Crest un signe de valeur de savoir éviter le danger») qui fondeI'sttonymie. [La plpart des termes lexcaux rév8lent non seulement “Tidéologe da loc P” mais “asi de objet". Dans de tels emplos, le jugement de valeur ‘incorpre& la valeur désignatve des termes Paalllement aux mots pleins (dotés d'une signification, c'est pei iement prédicatifs), dont usage dépend de la gestion d'un rservir presque ilimité de topo, es mots vides (rarementemployés seul, ear dépourvus de contenu sémantique particulier) assument une fonction de maintiea ou de ‘modification des topiques I" euvre dans un enchalnement. Par exemple 4 Pierre travail 1) Pierve travail lenement 6 Pierre travail sirement mas lentement Dans b) I'adverbe nuance: le topos & V'eeuvre dans le signfié du mot ‘travail » (« Quand on travaile on devrait re rentable»). nc, Je connec= teur« mais» inverse Ia valeur sémantique préalablement acquise, indiquant tne conclusion diferente de cele que semblatannoacer le premier membre ‘de Ténoncé (Pierre travail strement done i avance vite) ‘Siles mots pleins véhiulent des topot (done des idéologies) én revanche les mos vides « assent sur eeux des mots plens, en es conservant ou en les ‘madifiant » (0. Ducrot, 1995, 98), Parallélement aux régulations de surface garantie par Fusage des mots vides (mots du discous = opératcurs et connecteus 8 orientation argument 37 2 Discourse nancaton (Punt d dscours) live spéifiques, marqueurs d'intégration lnésire qui indiquent Je début, progression etl cléture d'une énumnération), ce sont ls topigueslexcaux et arguments qu assurent les regulations profondes du discous. Mais tous oes éléments, dont emploi s‘atcule & initiative de parole des Jocuters, ne erent pas aussi signifcais sans le point depp majeur, In construction dela temporalité, qui leur eonfereefficacité et pertinence. Pour Benvénist,’énoncaton est indissociable d'un processus de temporalisation par lequel précsémeat le locuters'approprie la langue. ‘Voila pourquoi il pose d'emblée que la temporalité «est produit en ral dans et par Iénonciation » (1974, 83-81). Il dstingue ts netement ene la {emporalitéexialinguistique qui organise diferents types d'expérences) et 1a temporal lingnistique (qu organise la langue et constitue I'avénement dt sujet 2 Ia parle), La temporalité extraingustique fre & deux temporelle elles-mémes iédueubles une & autre = le temps physique (lemps physique du cosmos et de La nature qui pour corrlat dans homme une expérience dela durée) est un « continu unifore, infin, tines, segmentable a volonté » (p, 70); le temps chronique désigne plus partculiérement la suite logiqu des événe ‘ments of se coule notre propre ve. C'est Ie tempe di calender, temps objec: tiv par les rythmes sociau,historigues, cute, | Par difference, le temps lingustique se comprend comme temporalité | spéifiquement humaine, puisqu elle est « dspositaire des eagories propres | mensions 5, TEMPORALITE ET TEMPS LINGUISTIQUE | | Texpérience humaine du temps » (p. 73-82). Et Benveniste d'ajouter ‘«Cest parla langue que se manifest Vexprience du temps.» Ten résute «ne part que chaque langue particule, loin d'etre « un calque de a rflité » propose des « constructions dverses du tél » (1974, 62), et d'autre part que chaque langue constitu une médiation oblige et stnicturante ee le suet tes autres individu, le sujet et le temps, le sujet et Je monde. Dans cette optique, il ne saurat ére question de comparer le langage & un out, soins encore & on par instrument de representation di ‘el, D'une maniére générale, ce n'est en effet pas Te sujet qui maltise le 38. Dscouse ennciaton wd ascours) |. fangage, mais le langage qui informe Ja possiblité méme pour un individu eae suet. ‘Mass quelle est plus précisément a nature ds temps inguistique ? Benyénise fait tout d'abord observer que dans toute langue, «on constate ‘une certaine organisation Iinguisique de la notion de temps ». Mais plus partculiérement, ls diferentes langues cxpanisent le temps en référence & un pedsent. Ce présent est purement et simplement le présent (moment) de énonciation, encore désigné comme instance de dscours. Le temps Lingus tique par excellence consist dans le moment présent de 'évoncation, pint ‘Panerage absolu de la temporal. De cet tori du présent comme temps tela parole, Benvénstedédut deux earaetérisiquesitinseques =a su-téférentialté du temps lingustique (« Le repre temporel du présent peat qu re intéicur a dicoursm, 1966, 262); = {a centalité du temps linguistique dans organisation du possé ct du fue ( La langue doit par nécessité ordonner le temps a pat d'un axe, et cei «st tujours et seulement instance du scour », 1966, 7487). CENTRE Présenténonciation passé GENERATEUR futur ‘Cun centre générateur et axial ensemble » Genvénise, 1974,79) 5. La distinction diseours /histoire Le temps linguistigue, ea tant que moment présente I'énoncaton, n'est pas Aproprement parler un « temps » grammatical, mais le point de repre ternpo- rel dont dépend organisation graramaticale de la temporalié. Or & parti de ‘ce repérage initial (instant r de Ménonetation), Benveniste isole deux systtmes« distinct et complémentaires» (1974, 238) qu'il déaomme respec- tivementdiscours et histoire. Ces deux orientations temporeles manifetent eux plans ¢'énoaeiation différents. FG dsineions oduct une anbiguéterninolgig. le fu px conto Finance d'énonclton, quali de dscours, avee te scours (pan sreaoncaes oppose ba rt) dont Teen probed une sccepton pls ste 0 S| discos nonin mit da dscour) | Giobalement, le sytéme da dscour once vee le preset dela pale, | tandis qu le sytéme de histoire (ou encore da réci) comespond 3 a tempo: ralité de événement, Leplan du dcours Winer «tos les gees 0d quelques A gucg'u,séooce ome leur ex ora ce u'l it ae actor & la posto (212) Ceplanipliqu, ses de Boeri cou « run > ren | it bien sr, es dcours développement el amr | vl a tarange I pls one ») ma element dou rt our aun qu'il alige sur le reps de Vntelocution manitenee («comeypontinors, memoir hve, ouwages dass») Dau pa, Xe plan érencii du scours matic poiaremen les formes person: > mls Ge tte de mane incidences et scoala Indes oie pence gmail. Qu se formes ep | fees gs edb n nobis vaste pr pe | compos. iq parfait, ou, fur anus) 0 es stop | scala. ete de«sbjectvi » quence tent done cht des | ines ponnes, dctiques, emporio Tue imagines ps gue pots gue Rose, Que pe! ul pote! ‘ules aes" C1 ps rand qe Ve tu vo Oa Goce es Be momen, comme cls gus. Ce mat | hae e denice he | fou ha ne 5 i a fat presque ma erates at ei at G. Paubet, Ler @Loulte Colt, 16 fever 1852 Le ton et les moyens sont ceux di dialogue. L'embrayage est fortement ‘dependant de la station d'énonciation. L'ésonciteuraffime netement présence pa ds indices spévifiques (pemire et devxitme personnes, dic. figues (ce marin, a une heure ef demic), temps verbaux (present passé ‘compost, termes subjects et marques valuation (plus grand que, ga vou, te), ‘plaisir. | Ee tee ni ne pe | | | | Leplan Gnonciatif de histoire ‘Ce second plan concerne principalement «le récit des Evénements passés» (p. 239), 8 savoir «la presentation des fits survenus & un certain moment 4a temps, sns aucune intervention du Tocueur du récit» Dans cele per prstive, '6vénement « se raconte» plus qu'il ns est racomté ». Ce rents «'énonciaton mobilise principalement la forme de la trfsiome perronne, Quant aux moyens d’expression de la temporalite, ils reposent sur ensemble des « temps de Vhistoire » (plus-que-parfai, passé anteicun, passé simple, imparfut, exception du passé composé, forme réservés aa Aiscours, présemt, etc). Si "imparfat se rencontre dans les Jeux plane a'énonciation, il n’en demeure pas moins associé, avec es valeurs distinctes, a des temps du passé radicalement différents (passé ‘ompossiimparfit ou passé simple/imparfal). Left d'abjecivité sul on résulte tint da mise en retrait apparente du locuteur, qui appuie son ‘ropos sur des moyens linguistiques déconnecés du present de Menoncia, tion: Les péparifs pour le mariage de Madame? Gent ahcvés. Le chic Albe amvva pour Iépouser I fut eg aves toute Ia magrificence et ones les cite ‘monies qui se pouvaent ure dane une purse essen, (5) es de jours avant celui que Vn avait choi pour la cérémonie de maridge 4 rein dowphine donnait& souper au roi son bean-pore et la dues de Valentini. Me de Cleves, qui ait occuse trail, alla au Louw plas tard que de counume. Ey allan, elle wouva un gentlhonnme ut la vent qtr deta part de Mme ls Dauphine. Comme ell entra dans a chaos, tte princess lui cia de desus som lito elle ait, qu'elle Yates ree tne glade impatience, Mine de Lafayette, La Princesse de Cleves (1678), 1L*évonciateur aténue les marques apparentes de sa présence. Le récit ‘aincde aves Feffacement des principaux sgnes de la communication drete indices de persoanes : Iui/eleeette princestelnoms propres/stantfs ds ‘satis (génériquement Ia trsitme personne) ; éetques (le repérage tempor ‘el est celui des événementsdécris le repérage spatial dépend du contete, 4a chambre, le Lowe temps verbaux: passé simplfpus-que-parfidinpar, 2 Tag PH, ede He It de Cahesine de Métis, Discowrs et énonciation (Uunité du discours} Discourse énonciation (Vanité du discours) | Ly Dans ce cas précis, Vintrication discoursrécit est caratéristique des he ee gee ee ae ene Does toe ates te ee distinguent done par ‘eur 8 'un des perionnages par la médiaton du discours indirect ibe), Fan | SIGS Pion pe Seems root Me eee ee oe ann Peeters yr eee ents Sates pated anpiass stinker ese ee DISCOURS HISTOIRE (RECIT) simple li€ & la relation de action), personnelles (emploi de la troisiéme s me Seiden per ae ate ec wel eee Ta MIR a TRE ee ‘SUBJECTIVITE OBJECTIVITE -revanche dans un autre genre, celui de essai Oe ee (Oh aeoec ee cats 321s eomtructons mites Pe career tetrad ‘Toutefos la distinction de deux plans d'énoncaton stracturant oe détering | bas un cloisonnement étanche-entre des types de textes. L'opposition Jes médecins ql n'en es cane qu emporte plat notre jugement hoes de ‘due asite, De ai, ws beaucoup de gens deveni insenses de peur et ‘ax plus asi, i est certain, pendant que son acts dur, queleengendre de ‘nner les raisons de ce sentiment, qu, ailleurs, acheveront au moral Ie oa ‘corps du texte. Avec ses marques particulitres : de personne d'abord (Je), ‘eitiques ensuite ("expression combien de fois ? — directement embrayée ‘sur une visée temporelle qui coincide avee instance d’énonciation),termpo- discos ct) a dato une pone thonue et aaiyique nest | eile aes eee ee a le mente de 0 fet a rare de enconter descomposon textes qui margin let | _ ssa u lonas coos esate oe 2parenace on lat preipato, dans des proportions divers, hes deux | - gone ds Imes shinies Mak pany be a a a regres La divrité deco phénoméne satestepisciplement dans les |__Sevat ver mins poss combate ee ovale coat wreeac ne formes privlgésdeaterance du discourse du rct dans une mime | tes neta coeds tenascin ge Canes limite de indiscerable dans ce qu'il et préisémentconvena | laces? nosamis en nos cess? etlacrok Manche enla ue ? 6 appeler un « effet de broullage |) Lorsque Monsieur de Bourbon prit Rome, un porte-enscigne qu était la Dan et, slot pout commence ct de Vinwrtion du | bar Sa Pt i wt a rm same a capac ttord | pure trou dane nine is fom, enon x pong horde ied ae ‘scours dan riparian agent romans ‘emis pons tire erst deans de ale a9 pe ene sso ts ~~ Le petit est ld ? demanda Michu a sa femme. | troupe de monsieur de Bourbon se ranger pour le soutenir, cestimant que ce ft plight ior de eng ite dex eos des insects, tla mire, | inclone mc eear de nlc soe neo ean gee et Mic fla de fgon five tember La pretese ave Ingle som fis | pur ee he alu fo so fe de ae accoura nena le despise exes parle rear de Gondreve, | angel Mit, depuis 188, inst deus 185, eh ps pa nee Monge sais ontogeny ete ere: Lata ing safer, Glee ns domes nant Gace, ek me svete nome Mariam ut pra | _ L'sleance est ete. Le dour price lect Lun et aut fot 8d ee A rn, Feu ne atl ps tarde ps lense | boc. Le moment de dcous sone met pecans fem a 1. de Balzac, Une téndbreuse affaie (1843), fa . 4 &e | Discours et énonciation (Hunité du discowrs) rlles(présent, passé compost), modales intertogation directs) ct évaluatives, (bon naturalist), tour familer (qu'il disent). Le moment de réeits'insere ensuite’, avec une valeur d'illusration & Vappai dune argumentation, Ce passage affche de fagon tes tranchée ses caractées propres = indices de Personnes (triste : Monsieur de Bourbon, i), dctques(spatia + Rome, ‘garde de bourg Saint-Pierre, trou de rune ; erporels: avant la campagne), temps (passé simpe/imparti) La liaison étrite des deux plans d'énonciaton isolés par Benvéniste | Produit une textulité mixt an Iauelle il devient pls iffiele que dans les | ‘cs alerance simple de faire la part ca réit et eelle du discours, Tout su ‘moins lors dune premire lecture | (Cela ariva le de septembre, Vn de ces gos ages, ‘male pour as sur notre tere. ‘Si your Yous souvenez, a avai commeneé par une sre &ebaulement da ci ~ de Tousire avec pls de cnguant spine cults cul-dexmur ee La ravine ‘hat de longs eadavres arbres, et ga fast un brut. tap de voir ‘later ces rcs de bon bois cont les roche, et tout ga sen aller sr Fea, en chap comme deta vine de malate. Pus yen eet Evasetent deo source de Fond. Vous vous souvenes ? Cette Nut riiesoudain touts sole, puis cie bouche qui Souvet dans les herbs, eon ented ford taller eau noire, pus ce vomissement qui lui rt la montagne ete vallon i bral sous les lords paquets dea Hide ‘Jean Gono, Solid deka pie (1932) et and ily cut dx La diféreciation se fait pourant & a faveur d'un contrate net entre Tes indices temporels: tant le passé composé (discaurs), tant le passé simple (récit). D'autes indices de démarcation apparissent avec un examen plas sitet. Le plan da discous se reconnait&T usage de la deuximie personne, ais également & celui de Vintrogation diecte, au bien encore 8 certines ‘marques typiques de ral, y compris familie (capt, tou ca, Drala). ‘Le plan du nécit — outre Yemplo du pass simple — ae recon particule. ‘ment dans les occurences de a tosieme personne (cee arviva, ly eu, ee), “Mais effet de bruilage, sil en est, résult du point de vue du lecteur, dela Taig dns exe! Discourse érncanon end dtacous) | De ica a inerréter de maniee univogue un dspostf de reptrage spatio- ‘exporel indéidabl. Les indices spataux le méme few identifi aide de deux dénominations fonctionnellementdistinetes : un nom de village Tous sare, une designation reflexive: noire tere) ferent simultanment a ie Jo Thistore évoqué parle moment de réit(Fousiére) eta lew de I'évenement rppoté selon les normes du discours (note tre). indice temporelle plas ‘opique conse, quan Ii, en une simple dat (le 4 de septembre) diffi. rent assignable parce q’incomple, mais que l'on pouralt aussi bien rata cher A 'instance d’énonciaton, Enfin le caractére « mixte » de cette composition produit un effet de broullage énoncialf qui se fonde sur la recherche d'un effet esthéique prope ler ensemble le ton faniliret proche ‘de Tadresse direct et es exigences une naatio is écrit 6. ANALYSE DU DISCOURS, SUBJECTIVITE, INSTANCE D°ENONCIATION intégration de Ia probiématique dé I'énonciation & Vanalyse du discours ne ‘a pas sans passer pr une ertgue adicale de la notion de sujet pastan. Al suite de Louis Althusser (1970) et de Michel Foucault (1969), les theoriciens 4d analyse du dscours mettenten cause le postu de I's oiginalté du sujet palan : a fois de Son uité et de son autonome, Ceteertique le ‘rite de prévenir une interpréaton «idéaliste» de la thorie de T'énoncia- ‘ion. Cette interprétation ferait notamment abstraction du systéme de conrantes sociodiscusives qui pse sir toute prise de parle, Aussi 'école frangaise analyse du discours entend-lle reconsider la problématique ‘nonciative (et Ia problématique de la subjectivité linguistique qui s'y rattache) & Yaune dune réflexion sor les formations diseusives, ainsi que le rappelleD. Mainguenean (1991, 21): « L'analyse du discourssinrese en cilet surtout aux-discours aurorisés qui, u-deld de lear fonction immediate, ‘supposent un rapport aux fondements et aux valeurs» (ibid, . 22) TEE Batomeat a deussne pari a hap 45 & | Discours et énonciation (l’unité du discours) Foucault dfinissit archive comme « le domaine des choses dites » 'D. Maingueneau, pliant cette notion aux exigences d'une analyse du dscours «en prise direct sur les discous idéologiques, la caractrise comme désignant «le domaine du dicible», 1! souligne ainsi Vimportance d'un détour pat ‘étymologie du terme méme, afin de mieux en apprécier ls eajeun et les implications pour la théorie ‘Pour Vanalyse du discours, ls soubassementssémantiques derchive ne sont ‘pas dno d'intért. Son étymon lati, "archivum, provint de Parcheion are, lumtime ding de "ache de archos. Ue Tare «soe» inp» pir de «commande» «pouvoir »,Varchein, c'est le sidge de aurit (an plas par exemple) ‘comps de magia, mas aussi archive publique» (p21). Parelle mise en perspective tend 8 refonder la question de a subjective sur es paramétes intttionnes qui en conraignen dautat plus expression. Tout is de pale recevale spp don « n cng oe on 62 Stratégies énonciatives Ces pos. a fsa elatvison de a poston da si, la fois cer socal et locate, apele une ile et kime distinction trminlogave Conte ten de inser de out sujet dans une archive spi ft encore fie dt sn D. nga 91, 117) ee « et profere un énoneé et instance qt assert, qui se pore garant de ot ‘validité ». . : Sates Degré de présenceleffacement du sujet parlant ‘Tout développement discusif oselle, nous avons vu, entre deux poles = celoi do discours et celui du récit. Evalués et compris comme des fecours stratégiques possibles, le premier plan d'énoncition (discours)autorze la Pleine exposition ow manifestation de la subjetvite, alors que le second plan 1 nonciation (Ec) suppose au contate Ia mise en retrat du sujet, pa es ‘cement des indices &’énoncition Dans cete perspective — od I'analyse du discours ne fait pas abstraction des mises éventuellement constiutives d'une prise de parle — T'tilisation 46 Discours et énonciation (Unité du discours) du eégime «dscous» pot prodie Wilson un propos empreini de ‘Mijotieteecours a egime« historique» (i) dlenche illxon inverse d'un proposes nese eject above. Ge pant dune eciation constant ov d'un recours possible Aces eux ples expression pads et oss & proportion di contete noni Se re dt ps eso esting, stout i Ton ne ped ps de ue le cara {rc eniemiment«pligu » (ow sens bv dec ul ear es choses de Incl) des iracons et ex contenas gu forment tout T objet de Teale coun. nw Scr Ingen i te sue ei tai) por eager son effcac, selon ls enjeax ue station toxjours Spi au, soi suum eft de subject (en moilinat de mane ouverts essourees dh ialgue»), sit sur an effet objet (en masqunt ses tees dene une neta de src), Danse premier eas de gure, e ropes lich es pots ancrage danse soon Il domme impression Fam developement au generis Les régimes énonciatits De Ia considération d'un recours constant des stratégis discursives, toujours mesdlabes, D. Maingueneau (1991, 126) a duit une classification ‘des principaux régimes discursifs, compte tenu du rapport matérie} qu les ‘iscours eniretiennent avec Teur type de repérage. La question qui se pose ici fest done bien elle de la frome stratégique qui régit, dans des conditions ‘4 noncaton toujours partinlires, la démarcation (oa la complétude) entre églie object (tid et régime subject (scours) : Repetorie les principaux ségimes discusifs, méme en premigre approxi- ‘mation, vient & construire Ia notion de type ou de depré de repéraze. Les {enfes sont répartisen fonction da rle qe jve le cotexte le jeu des renvois ners au texte) eVoa la part du contexte (ls déterminations exralinguis- tiques) dans identification de leur cobéenceet de ler fren ‘Sur la base de ce paramétre, i et posible de dfféencier trois types de “exes. + Les textes da premier type (repérnge fermé) qui sipposent un intrdiscours ‘sear, Pinsription dans Une tradition discursive identifiable. Paree qu'ls a (| Discours et énonciation (U'unité du discours) fiat un mode de struction sémantique en apparence asso, eur ‘neti implique au pas haut dere la competence eneycopeone ‘eeever. Tel ete cas par exemple, d'un énoncé matbemstqn oe toe Togigue. Contsirement 8D. Mainguneas (1991, 125-126 qui suggée denier 5 deux types, nous ditngucons les texes& repeage fems dee eae, {ond ur pice de! autrepérage Ce type dt eon now ir ne aux formulations généiqus qui exibent un at degre Slee, is {fos autoreféremites (cas d'autonymi) et d'apparence anomie oot formes (qui sont ben souvent des axiomes de comportement bac ae sentences explcitées de la sagesse des nations) relevent du domeine den | formolations pénésiques Les bons comptes font les bons amis//On reconnalt 'arbre & ses nits Tout viet point & qu sat aitende, ee. ‘ 5 165 textes da second type (repérage semi-ouvert) altestent d'une dépen- ance Gquvaleme & epard du cotente comme du context. Les productions 4u aiscours médiatiqu, dont V'nteligibité suppose eutant le oomeaicaces ‘une situation extalingtistque apprthondce par les rythmes de Vinforne tion que la connaissance d'une langue, illustrent bien les conitions de pose bits de ge régime’ dscursit qui requert de Ia pat du receveur vnc double ompétence a ‘ancien Tremir ministre seerésire du PS. a demandé « Perdition » du BN u'l conse comme «un ipéatf moral et juidiqe » apts Is propos ‘de Jean-Marc Leen sure inegaléenreesrncon Libération, 11 septembre 1996, «Le troisitme type de texte (repérage ouvert) permet de regroup les rodetions dscusives dont intelligbiit peine et ene exige uae bomee fomnaissance de la situation objective. A défaut d'une maluise exacte de onnées contextuelles, ta seule organisation cotextuele (interne) nos te Feeeveur que des indices de comphenson lacunare. Un échange gpises, tite peut parutement aficher ane dpendance contextuelle wop fort po ‘qe Faces au contenten soit limite ‘Le texte courant de ns caustics dela Rue Royal, c'est tant I pati, ‘amt la eligon, Nous abachonsnowe enéchisme Le plant Je oie eee 48 Je you embrase de toute cru Tvs suka inesamment ele a Yous ouvies wore me et qu vous plore demo Vota ma Te i Diderot, Lettres d Sophie Volland, 25 juillet 1762. Dans un tout autre domaine, on formulera également hypothise que des testes ancens, parce que déachés de leur point d’ancage initial, procédant par detnition d'une te historique révolue — comme par exemple les textes rei — en applet par compenston aux rele une hemestgue stit, parce que, es dstrsions de la traduction aidan, leur pereetion en et nuchie ou leur signification profondémentaterée Mais i conviet sans dowte de mance la pertinedice de ces formes de caté= orisations qui posentincluctablemeént le probleme des conditions de posi. Ite d'une typologie des discours, point gui ser de nouveau abordé pls loin, (Quelle part doit accorder au contexte? Quele part doivent preadte les seul cites énoncaifs ? Quelle part la variation et la nate des compe: 49 LA TEXTURE DUDISCOURS (LE DIALOGISME GENERALISS) ‘Audeld de examen des moyens de Iénoncaton et de ses marques tangibles| dans un text, I'étude de sa texture permet de metre au jour son hétérogé- _nitéfoncitre. Les recherches de M. Bakhtne sur le dialgisme ont soligné TVimportnce de Ia probiématique de Maltérté quire trouve at principe de au sens propre, une réalié « altérée » aversée par présence de autre qui mine son unité de surface). Le théme dslogique a siversement influencé ls théoiciens du discours. 1, Les DEPENDANCES DU DISCOURS Lie point de départ 4 Le discours renconie le discoursd'autru sur tous les chemin qui ménent ‘ers son objet i ne peut pas'ne pas enter avec hit em interaction vive et intense, Seul Adam myhique,abordant avec le premier discours un mond Yierge et encore non di, le solitaire Adam, pouvait vraiment éviter absolu- ‘ment cette reorientation muuelle par rapport a discours dau,» (T. Todo roy, 1981, p.98) * La Aspeets de la transtextualité ‘Les catégoresforgées par Gérard Genete (1979 et 1985) en théorie de a litératre ouvrent& analyse du discours d°amples perspectives. Elabo- ‘ant, de fagon a en montrer les implications, la notion bakhtinienne de ‘ transinguistique », Genette centre sa recherche sur Ia transtextualité, définie comme « transcendance textuelle du texte » (1985, 7) ot « tout ce {ui le met en relation, manifeste ou secrete avec autres textes» iid) A et égard, i sole « cing types de relations wanstextuelles », comprises 50 La tere de discourse dilogiame générale) selon «un ordre croissant d'abstraction, implication et de globalité» 8. Ces types ne rprésentent en aucun cas ds frome thriquesfxées une fois pour toute. Ces notions tendent & opéreren interference, permetan ins de mieux fare apprate les dtérentsniveaux de statifction di ou des textes etd ~ Ltertextualité xt le premier de ces types qui se carctrise par « une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes (..) parla présence cflective d'un text dans un autre » (p 9) Les phénoménes de plants et de ciation en sent des atestations pints. =Laparatestulité second type, es «Ia relation.) moins explicit et plus state» qv le texte « propement cit » enretent avec des « indices pour tant sgnficaifs mais souvent jugéssecondaies parle lecteur non avert > ius, sou, preface, ddicae, etc, sont aunt dndicespartentels. Nojons encore que eete dimension de a transexual, quoique souvest juste secondaire, comtribue & la néception dtexte et, le eas échant, 81a ‘manipulation dct, = La métatextualité couvre, quant a elle, « Ia relation (...) 86 ‘ commeniaite» qui nit unex un ate texte dont on pars sans ndcessa Fementle citer oul nemmer» (p11. “architetualté dermine, poor Sa part, « une relation de pure-apparte- ‘ance taxinomiqae » (p. 12. Ce plan textuel permet notamment identifier Jes productions en termes de genres. La défnition de ce paraméte rleve ane étude enti da text, dans la mesure oi ne vie pas écessaie= ment es indies du parent» = Cependant, dans Votre des priortés thoriques et descriptive, c'est en verité Vhypertentualité qui promet& analyse dv discous de frectueuses découvetes. Lhypertextualité, selon i dfinition qu'en propose Genet, permet identifier « toute relation unissan un texte B (que j appelleral Ipertete) 3 un texte anieur A (que j appli ben sir ypotente), Sut leque ise greffe d'une manire qu ext pas celle du commenate» Cette deri relation, qui intéesse au fond Te move de production des textes, leur gentse méme, ou ecore leur constitution transgénétique se laisse interpre selon deux modes de ralsation st A | La texture di discours (le diaiogisme pénératisé) jt tcation d'un teste B aun texte A peut ere une relation de transformation iste (ou simple), comme en apparence dans le cas de Endide et d'Ulsce, Barrapporea Oye: elation un texte B un texte A peut encore ue ue relation de tans {formation indirecte (ou d'imitation), comme dans le cas de TBs ces TOaysse, parce qu'd tut prende, « Virgie raconte une tout ates acne ©16, ‘action de I'Odysce dans le Dubin du xa stele», ou encore, ome i ‘rics J. Pris; « Son propos (..) ext de présentr ue pare: ne none scentfiques, aux probes raciau, religieux, familauy, eshéiques, bel Vite d’@aboration de données et de structures fondarpeniales& un tal {eanspositon inventive, une des tiches dt crique ant de repiey, dans ‘manifestations du texte les Gpphanies mais ase ls es dune titre promis en quelge sorte fondatice [..] Nel ne técnne pec our I. Pris iid. , 137) que action se drug enn seal jour Ce eek 16, 1904), en une seule ville (Dublin), que les persoanagesresusctoot {cs ros a Homére: Ulysse (Léopold Bloom), Péncloe (Marion Tweety, fouse Bloom), Télemaque (Stephen Dedals), Calypso (Martha Clie, Nestor (Mr Deasy), Nausicaa (Gertie Mac Dowell), Epenr (Paddy Dignaoy, Polyphtine (le Citoyen), Ajax (M'Inost), Circé (Bella Cobeny Actnony @acke Boylan), on les divin : Atha (ia aire), Hernts Bock Moll ‘gan), Eole (le patron du journal), les Sirdnes (Miss Douce et Mice Kennedy) »; A ees contiguités remarquables on peut bien str ajeutes ensemble des relations hypertextuelles qui se novent i Mintéricus dng méme cuvte ob l'intetextaitén'est pas moindre qu'ente dew notes iffremts, Mais pour restr dans le domaine de heiteopéni textucise James Soe Bivins wujors ais 2 Sei, 1979 (p17). 32 hepeegiteh sXe. eee tears en dag ees [3 Put encore mentionner, tie dexemples, le rapport inetérence excite ‘gi préside, dans le cas de Flaubert, la composition de La Légende de Sa dation Honputer(elaiveent as eit de a Vie de Sain Jalon rca tok tout dabod J. de Voragine das La Légende done) ou ec qut tes ‘elativement au corpus des fables d'Bsope Pécriture des Fables de La Fontaine Pendant iver, lear bié cant humide, les fourmis te fisaientséche, La lgale, mourant de faim, leur demandait dela nourttute. Les fours ka ‘Spondirent: « Pourquoi en été s'amarais-ty pas de quoi manger fw inactive, dit celle, mas je chants melodiusement Les fue amis se miren 2 rie. « Eh bien, sien é tu chants, maintenant que St Thier danse» Cet fable monte ql ne fat pase négligent en yoo das ‘esis on veut vite Ie chagrin et es dangers, - sope, La Cigale fet Fournis {Au deux régimes de transformation précéderament signalés(directe et inet) i convient den jouer un toséme,caracrisé pa option de transformation ludique, par exemple distinctive de la iuérauce eaetinen, tne I! convient de compter na premiet rang de es productions ice « Jeok lipiens » emblématiques des innombrablescombindtaes et vatiaions "enduesposibles par un texte (ou une bis texte) de dept Jesus veut, inconsé, Le prince a Aquitaine la tour abobe, ‘Ma seul oie est morte et mon ah consti Pore le slel noir de fa ilancte Nevval ‘Jesus tensor view, Pisconsommé, ‘Le inimps Arabi late aoqnc, ‘Maseute Gol est more et mon yas conte Pose le soleil noe de la mando Quenea . Munguencau (1991) suggre upe lecture des categories avancées par Genete qui offre avantage d'endre le champ dappliaton de ces movers es productions discursive ares que itéaies, De fagan générale tut d'abor, cette interpretation tend & substter le tee de néinvestissement & celui de transformation pour soulignce gus ‘dans Je domaine de V'anayse du discours, la pratique hyperextuclle « ee 33 La texture du discours (le dialogisme généralsé) ‘moins & modifier qu’ exploiter dans un sens destruc ou eitiman e capi tal d'autorité attaché & cern textes » (1991, 155) En lesptce, D. Maingoeneau distingue « deux statégies opposes», la ‘apiation ct ls subversion, caractéistigues de Popétation discursive deren, ‘Un tradition de text est captée lorsque « imitation» va « dans le sens de la structure exploitée » ibid.) ;inversemeat, une tradition discursive est subvertie quand ily a « disqualification de cet structure dans le mouverneat ‘méme de son imitation » (bid). La premire forme de réinvestssement, que I'on qualifier de postive, constitue la rétéation dane gest, par la conforms sérease des modéles invoqués pour la légitimité qu'ilsconferent au discours qui sen inpie et ont, en retour, le « nouveau » discours actulise la légiimits La seconde forme de réinvestissement, assumé comme une démarche négative 3 T'encontre du discours qu'il « reprend », vise discréiter le , eds ie es is, tne lear eetaon 11: Pleat ineiget onc rooms). 12: Pl nes pas melts gna ll maja) La négatonpomigue ; contain! a pice cote fome de égaon ne poe ps sr un foont eevee rononcé ene cone 1m on pl es psoas de aon pon coespondan. Ele poe arcu produ un « fet alsa» anos coma uc ee se statin 1: Per went pasinteligent (ts, La tre piyonaueSopose qe Te later (L) met en stn deux éoooratens dais oom 2, ides, aime Pre ie as intel ‘ge equ E2oppose event ©) Un ocr el 2 pend es snc, ayant aliens Per et tigen = 14 gation dsr: dans cate use fame e ewer) ne met pas ete de tonite i aug tr enie, Pute dow se stn) maitre, ict Pee, a aed prope ul jute a Dropsion dour dans gato png: corepontate Draws usages de angen, none sa oncoaomt dcr Si eceraiosmonpines («neque > «eon Ce) poet ee anpréendsdan a ene peeve. eI de Cris fags fe Comtreire parulisemen prises pres motalises, pase ce wages $ spllgdent aa uation des iene opinion commute Cada) La éonison aoe ns enemis eg ide eine cont ton mew ne laste doa geen de ul meals fete ‘La Rochefoucault, Marimes, n° 82, Lamise es xe de ct li ou bon it ste comme nézaton cotredxigue, ung‘ son piece ye de neaton We 8 ‘pus seas 5 Bor wa conine onda wt cto an ps aos ae gar ng ep ‘ies gs 7 B | sate cure dln nba amt exrine aes tesco de acidic ten Son _spécificité du genre | ? z ae 11y 28 parr qe ta de pb tot convention x we tin car elle a convenu au plus grand nombre, a Meine Pests 10 2a dévivedu dit: présupposer La hore de la rsopponn guiness pls dan ie a saga es exes, a coms ceanes atone dep sa pemir omton (©, Duero, 1972) Leap sci de ss inal lignes eelon Inga en qn oe etree conse ana du cur ust ‘sd scl don aborton So Tere Pre ce de foe x explcaons pm de ede comp de a sce respon. don pf sie pr Selon thor standard (0. Dur, 1972),en onan cee eater accomplit en réalité deux actes de parole: 2 ner i mate de prespositon, qu cae ésoposs Pierre fumait autrefois ; oa mast seria i dag pst Pare mime poten Cate prenite vende hae el présoposot argu une ute imation dan cated a concen plyoqed E ee son 0. Dict (196,23, lemme tron’ ton sn eu anaes “inocu Et, sponse dt conten résuppasé (simi we won collective gut nc acer oon Lure te a hee gu etesvenent pec ect npn de et at (ui cn Je locuteur L s"identifie). Ee oe 5 Selon thoi nar a xsappestin est un ate de pale oot. nor ‘gan appt gers cone li des (aco Teo, 15, 34) at tr den opis dts) ele tat eocee fe igs oon extn eto uP we fle 2) li et man ane oon ext abe ne incogacn (gue Pre acess defer) 58 ain See epee EY Dans cette optique, le conten présupposé seat en quelqe sorte obtem pic drivation. La voix collective, symbolisée par un « on » impersonnel Fepeésente opinion commune, le savoir parlagé d'une colectiité donnée {at moment donné, Pour Decro,I'acte de présuppostion est alors accompli ‘dune fagon déxvée, dns Ia mesure ob il faut entendre une voix collective ‘Sénongant les erreurs passes de Pere » (ibid). Or, en Enongant : Pierre a eat de fumer, le loculeur se distance de ceteautorté anonyme (dont ahi née partici) pour poser que Pierre ne fume pas maintenant, “A noite sen, Pnterprétation polyphonique dela structure présupposition- needa langage meta ceire des préoecupatons de analyse du dscours la ‘echerche sures relations ene dscours et arviée-plan doxique des textes 3. LALreRITE DECLAREE. = ihéérogéndtéénoncative se marque par deers dans les textes ui Iissent be maniester les paroles de Fie, Examinons successivement les toi formes de «ati clare », 3 Discours direct La premitre caractéristique apparente du discours direct ext c'entretenic ‘impression, peutétillssire, qu'un locuteur principal donne la parole 8 wn ‘ute locator qui ext cependant absent. Cette voe est exacte si l'on considére fe le discour ainsi estitue ratte de inscription d'un énoncé & itérene ‘Fam atte 6none. D'aute prt, Je fait de rendre « mot pour mot» ee qu'un tute a it et qui s© manifeste par la repoduction formelle et file dun pos eontorte encore ide que l'on se fit communément di discours iret. Mais cette méme impression, peut-tre héitée dune longue tation ‘scolaire, se dément facilement si Yon tent qué le fait méme d'inserire Frénoneé d'un autre & Moceasion de ma propre prise de parole projette rénoncé inst rapporé dans une nouvelle situation eénonciation, Bien pls ‘qu'une simple restitution des percls dau, le discours direct en consttve bien plutt un redoublement on un dédoublement,c'est-d-dire une cetaine ‘Rotini par A. Bemeadomer (1981, hap 2 9. 3 saved de nme tts mise en exer. Ou encore, pour ower une mtaphoreéprouvss en ‘ences di lngags, dep "Tese compart arse on pet dane sn sa de mat ple espera ge sco et at fenton sce stag pour eta tale dla ae de ane Laie ae modes a para doce spe [tell exhiba un vicux coupon de soie rose quelle ait acheté au Temple ourfaire un poupoit mayen ge A Dea elles vent aujound,ese pas» SeNon = ~ C'est singulier > BY une minte apes ~LOhwenseni?> i SS hes Abang» Resets = {lao iat ntme von so mire ot dev pase I ‘Melle Vainaz reprit. Parr Mater rhs ore ret rp aaroee : ren inn ee ne ne fab tse momen enc eee = = c- ganmanlser ner ieee forte, ma petite amie. » ee Er! ccc: oo G.Flaubet,LBaicationsenimenal, 1869, Porn cnc edict diet consin en we atest — a ‘usu gge te ste ce pope pon Be I fropor ane Sr pon sims ene Iedncoes Ot es Is coat tomes de aed cs (aes pone noes spar) mien nr es oma ne Cat Pragatqn et oes; intesopnons, ees excuse Bam lng ee daca et ache stent noses cian pr a pei into one doom ve tan ia o Letexture da discourse dalogisme général) Sicours (ut pins, des tts Gentes signalent es fens tous de kau change oe). alr ae cedar dt partie linet de lcalo- si du dccar rapport a sens ole dicous cant alt wn «rappor » ‘Fas oan De ce nt de etn pop et foment a {ee on ae, mis pr le Dai indies Hnguinigus el iafomnent tat Mian sor es digpasdons doesn ete strode ini). indies gl eet e sccompgent egret discus rapport tel (ect pooet pave neat de) nee peven as bien emprer Ut ‘cent ulcer son ged pritendre nage) sa fen dent {eSpmaes om tt pononcees (ler murmie) danse es un roma, tr tater En somne anton de cur etal fi aves in vepescatonconutve de deux énonciaons distin, un appr avec wmode pecan. Z 3 Discours indirect ‘ile discours direct prétend donner Ia parole A autre», en revanche, le siscours indirect tend plubt & « fare pater Vavtee », Comme Vindigue 4 Authier (1978, 68) « le discours direct cite des mots» d'un lorutear, tandis que le discours indirect « traduit avec les mors » da Toeuteut,« ni Yun ni Mate, en so, ne porle avec les mots d'un autre ». Le discours id rect ne reproduit pas la forme (cest-dire « fe mot 8 mot»; ni méme Je ‘© mot pour mot») des propos rapportés. Il en eonstitue une reformulation Sémantique globale qui oper directement sur leur sens ov leur conten. ‘Autre earactéristique non moins importante du discours indirect: les paroles qui font Mobjet de cet autre type de « rapport » sont étroitement (grees au diseous de celui qui « rapporte». Loin de It mise en exergue fou de la représentation — caraetéristques du mode de fonctionnement do Aiscours direct — le scours indirect propose une traduction, une transpos tion de ce qu a été dit par un auire (ou parle méme locuteur €voquant une situation d'énonciation révolue ou A vent) Si le discous inditect ses rnprescontraintes, ur lesquelles nous allonsrevenir, la Jastude qu'il lisse fu locuteut est dautant ps grande que ce dernier peut, son gré, moduler Te volume Je information rapportée, ramasser ou amplifier le propos. on 3 Shire repr ore Cette méme latitude se retrouve, bien entendu, au plan de la dimension interpretative, nécessairement plus fore, de cette statépe. Si le discours indirect fait parler l'autre (ou « soi-meme comme un autre », selon Mheureuse expression de P. Ricaur, il entraine également le risque d'exce, der ses fonctions, et tout en présentant un propos, de « hi faire dire » co
    , mais résumés, de sorte qu'il devient improbable de les réablir la ltr, ni sméme de les reste pa simple hypotbise. D'od le caractére «indécidable » (Maingueneau, 1991, 134) du discours indirect. Ain, au début de Vextat “I parla des effets bieares de cette passion... la conta au vidame.., ie ressa exrtmement dee lui avouer. », t 3.3 Discours indirect libre ‘Marguant une diffrence supplémentire de degré ahéagrogénét, relative: ment ala parole de Faure, le discours indirect libee rend indiscermable les instances Gnonciatives qu'il met en jeu. Ainsi que le remarque J. Authier (0978, 79); « La fréquence des commentaires sur le caractre de “devine” ‘u'aurait le discous indirect libre: “est-ce Pasteur qui pare, ou bien, ex-ce ‘mn personnage "est significative du caractire grammaticalement non expli cite du dscours indirect libre comme discour rapponé. » Cee troisme sttatépie ne permet done pas de differencieraettement Js « sources de ‘évonciaion » (Austin, 197), c'est dire dassiger de maniére non équ- ‘vogue I statu des énoncateurs dont les propos se ment inexticablement. oat spar, B, Cerguilini (1973, 7) observe que do point de vue histo- rigue, s'lsereaconze aves une si grand fréquence chez des auteurs comme Flaubert, Zola ou Proust « le style indirect libre est une idée neue en [Earope », joutant que ce derier« ent eroislement 8 1a notion de moder: nité comme projet, qu'il permet de snisir dans ses contradictions et dans sa preci» (ibid) a tT La texture da discours (le dialogisme généralisd) aan cae al vos say de per ate cose (Un inst, Stay 2 Melons. pprova la re du Dc Decne, Son nat Fen a Beat seco ke commere da quate. Mais 8 de aoe See eee et Danes ; out Ty ranean cal une See i a monet pod ple on ne vendal plu Fen depute ey Sand at barre a ue. D’alear, ce srl ideale 9 hee Brand ; tes clients se perdvaion, les Halles ? (Ei, malgé les cine gauplams es femme, alge son eo, i pens Seg me chile daffaies du magasin) sable ? en moins de eared ls avsien gulp ce chifte de quarente tsps Pee IventaireE lis, une chose qui ne seta mais vue, ef cone ‘rayon de meubles et wn rayon article te Pane ? des arent Pel! Veo ce gene n'aien pas fers te fa ce aay vel tou en atacand espace es deere ke oe vail Vendoctner, Emile Zo, Au Bonheur des Dames, 1883, era yf le cous indi ie constive une stipe cour nt UM cerines de es carctiqus, pours es se bat asl as dun texte ltée, le gin enchevévement SSSR [Osea pus haut ind efecvement ince seer poss na oPOsd artur cei es pesonnages, Lesion Pi meaniblement de «tout y ramen, © eat une obecaton seat ae caaenit tt geet du narnteur— a « On eat po de pace, 'e Yendait ps tien » qui est un peopos de Poncho rendeats SSW rpporé su sye inet libre s'avére comiextellement ‘etencant: sels cera mets dy extepernetet de ecicantrne ae 5: Dim ee al ge et went degre 64 1 —~—__ *, incr aoe ae | 9 iment Cet lsson de diféents mécanismes font de ce troiitme registe de «rapport» un type de dscours ot domine, sr un mode presque picteel one impression de « fondu enchainé » ene les diverses « voix » A tou, Ae » — Socioleete —Idolecte ‘Sapissant dé rendre compte de organisation du texte, cette conception révoit de fonder la compétence interprétative de user (incidemment di ‘Noss emputows ceschérm &F. Rastier (pct 0) 66 Lamour de ition tnt | 3 lecteur) sur la mati de tris groupes de régles, qui sont antant de condi- tions de possiblité de la production du texte. Le fit de mettre un mot entre guilemets intuit une discontinité dans le {du discours. L'elsment linguistiqe ans sol constitu un fragment dune parole ate ‘Selon expression de J. Auhir (1981, 127), les mots guillemetés sont des «paroles tenes & distance», cet A-dire des paroles vraiment « enues» pa Te locuteur au sens od on « tient un propos, tn discours», mais ces parles ‘ont il fait pourtan sage, le locueur les «tent distance » (bid, p. 128) ‘Les guilemets ent pour tute premire caracérisique dauteiser la mise ‘en dscours d'un mot ou dane expression en tant que mention (comme dans Ténones : Le mot «chat » a quare ltrs) ox dans son pein enmploi avec $2 valeur d'usage (Le chat es sur le pailasson). ‘Voici un rapel des formes de ce mécanisme de mise & distance, Une valeur ertigue ‘ Par le recours aux guillemets le louteur marque qu’ils se désoliarise une ‘certain manire de dre, manifestant de manire «locale» (ibid, p. 121) une ‘mise en gestion du caratee approrié du mot avait sin isoler expression dans ue intonation spéciae, machina et ironigue, comme s'il Vavait mise ene gullet, serblant ne as vouloi Ia pend son compte et dre «la hirarche vous sivez, comme discat les gens Fiicles » Mais alors, sic sdcule,pourguol ds la «hich »? M, Proust, Vombre des jeunes filles en flew? se premier cs, signe metonné et it atonyin.« Au ses plus aaa, stay een ene Sot on piven chant Or Hay Debye, BT TT live repligue de le louvet dans Dre de drome (« sbizarre’, vous aver dit “tzane, comm cet bizare») alot Te me signe come mention Some 3°Ca exemple sins qu le sven sont empruns AJ, Aue (act). 6 1a textarea dicours (le dlogisme généralisé) Une valeur de distinction sociale ‘Par Yempl des guillemes, le locucur entend se démarquer, esingulsiser por $n parler des usages que lui imposent notamment ke context dnneiaion + ‘Ona gard pour afin fire laps « conséquent» (Gide, Souvenirs de la Cour d'Asies, Une valeur pédagogique En isolan un mot ou une expression au moyen des guillemes, le locucur soulgne et insist sur objet de son commentaire. Mais a valeur expicaive de ce procéd impligu diversement, selon les situations le locuteur et allo. cutie 2) Le mot sigs ene pillemet conve a destin mas ps lca tear (qise met sn tape » demi) souvent cee ctv des cts se alent. La peau en pacers elle ests ov fine «ties tse marge peru see Pb un produit de beat, ane magic He Lema ni par dele conven ri a pus adap a conréhenson de alc Le lca see sod apr tara operon ds pardonne- moi cet excs de récauons, ces guillemets, cet ere tons tion dont magré ma entouré ce mot on peat de que ce n'est pac sens «esthdique» qui es ute.) «ou, ce manque partot de sens eshte. » es paroles quelle reeves Sans effet t quelle avance devant elle comme pour le aire euler davaninge, 1e hasser,appient sur lear points, 1 Saraute, Usage de a parole, Ces dot aspects iat dagoginue ds gillenets mara wc asade de conescendnce docu, siti eve ue commence see Son lloctar sit ql ent a gil eg Jnr onenionet tne novell notion De Tana Fase desine un conn deft de dco gu te atonal neue, empathic 9 olga eee pe dag, ne vl deprotection Le to on not pat lees permet 68 etapa ee 1 locuteur, « dans une siuation menacée » (bid, p. 132), de préveir les ‘ties et dese metre abe des objections de I'utre 4) Le mot signalé par des guillemets est alos employé « fate de mieux », sorte depis-allet verbal que le loeuteur affiche comme tel b) Lutlisation des gules vise encore 3 mete en case la pertinence an ot « 2 casero, « 2 fare » Templo que « cerns dscours font d'un moe core appropié» iid, p. 132): « Raves» policies, « Sciences» hunanes, ‘La yanation fonctionlle de cete valeur de protection ne lisse pas de creuser'écart entre une atitade defensive (a) et une attitude offeasve (). “une valeur d'emphase. Dans certains occurrences, Iuilisation des gulle- ‘mets a pour fin la ise en valeur insistane (Conetion quis paragent péndea- Fement avec Ptaliqe) d'un mot ou d'une expression. En pareil cas, Ie procédé inverse radicslement Ia valeur de « mise & distance » caratéisique tes paéeédentes fection. Ice lovlearrevendiqn son die, suencherit sar ‘ee ail di fat écho sa propre parol pour assumer peinement son propos (Wous avez bien entendu : cela mest «entigrement él »). 43 Valeurs des citations Selon usage courant, une citation est « un passage cit d'un auteur, ue petsonne elébre et donné comme te, génécalement pour illustrer ou appuyer {= que 'on avance » (Le Petit Robert Du point de Yue forme, I'2-propos de la citation appelle sage de guile- ‘ets, s'agissant d'un mot ou d'un groupe de mots; mais la citation apple également ne formule dinoduction (X di, et. ; X dri ce suit.) 08 bien une incise (selon X.., comme dit X...,pour parler comme X..). Autre- ment dit ce procédé de détacherent d'un propos emprunté constitu, de a prt de Iénonciateur qui y recour, une démmarche de legiimation de son propre discours, Or, dans tous les eas de figure, une réflexion, méme succinct, sur le Fecouscitationnel nous inredut, comme dans tout travail (gui intéesse "analyse da discours, la problématique de P'énoneiation ‘opportune. Dans queles conditions use-ton d'une citation 7 Dans quel essen? Avec quelles contrainte inbérents la situation dénoncation ? TO; Nous oe ponvonequeaguise sane 'abrdet le darine des lis e icons, te ‘cident dor por V. Scho Bourget (1094, 110114) o La texture du discours (le diloginepénéralisé) ‘Bien qu'insufisantes, es indications sémantiques de Ia déintion usuelle peuvent servir de point de départ por esquisser une typolopie des citations, ‘méme provisoire, qui tend au moins & indiquer, sans Pépuiser, toute la richesse de cete question", La valeur dillastration &ane citation Cette premitre valeur satet ifzemes fins et peut recor bien des surges. 1’ nonciteur pout sr dune ctston pout un mot exthéique oa pear ane so actin = La ciation esthique pest colnite avec le dsr e ple (oe plisi de ite) ou signals une recherche de ecnascane. Danse pom eb citation se fit « pour 'smour da mot», mais sans grauté tutto. parce que tout énoneé pourait une tice, marge une apartenance. Ans! dela ciation doer de cn caon gu, vere indir un texte Simul mimetiquement une Kent: anst des dialogues ene sages tis qu ‘samen Ie Lire des Questions eBimond ibis Dans le second cas, Ia citation fonctionne comme un ple de raiment, en cxéant ocasion dune convergence entre les Gnonciateurs. Ces acta tion attr, dans te sens large du terme, qui met en ceuve un fragnent 4ediscours manimement répand, su avant d etre reconnu, Peu en connais Sen précisément « Ia source >. nonots marqués par une pratique spec fique, qui s'est insrite dan le code gnomigue d'une socite Je vo al compris, fare le bon choi) outrages de irate ges enstrctypes de chansonnete (ut seule vous mangue et out est dépeupl), ce type de citation marque gu’en pus dela méme« langue», on sat ei en mee langage» ~La citation didactiqu don sage tend par principe & ayer un ensigne- ment ou une explication peut ressrir un genre particulier (les diction. ares) ou eacore d'une occasion de conversation speifigue (mags, a ‘ropte comme au Figur). Dans te premier cas, «est le vaste domaine de a allgts comme «ppl = dun ccehonage eis n Semble en effet que la pratique dela citation | res 5, LES OPERATIONS METADISCURSIVES (DIRE ET REDIRE) (Crest une qualité distinctive des langues naturelles que de permetce aux éavociters de commenter leur prope dscours, Pour aun, a parclrté de activité métalinguistique cotnede dans la perspective de analyse dt scours avec une tentative pour identifier ou dliatr ce que leu parole dura despite Dis le début de analyse du discours, nombye de ses théoriciens ont reconn 8 activité de paraphrasage une place importante. Contrirement aux phnombnes de synonymie elise previsibles en langue — idea fan, par rapprochement, dans le fil ela parole, de deux mts ou de deux segment dont alfinité sémantique n'est par eshte en langue, constiue la particalaité de a reformulation psraphratique. Une recension des types fonctoonels du meétadiscours été proposé pur M-M. de Gaulnyn (1987, 10), ui sugete de dstinguerenre tos sorte de formulations mélangs: autres les énoncts métalinguistiues 3 proprement paler (qui ont pour bjet a langue ell-méie), les énonets métadiscursfs (oui sppliguent Siecteient aux paroles tenucs), es énoncés métacommunicationnels eatin (au poret sure dutement de échange) - Le métadiscours peut également ere apprshendé comme une warque anéerogénéié fondamentale de toute prise de parole. J. Authier Revur (1995) ditingue ainsi. enire Mhétérogéntité consittive et Phetéogéncité monte Le concep dheérogéntité constitutive ratfirme le posta ba tien selon eguel tout scours prt trace autres discour. Quant hi, Je concept dhétérogénGité montré refre d'une pat an iffretes formes ‘scours rappoiée autre part A quate ates formes (ies marques) aa ‘moyen desqulles le sujet parlant fait retour sur es propres paroles I= apit respectivenent = des foes de a non coincidence dans inteocution (ype : passerine espression) = de la non-eoncidence du scours Iisméme (ype: avec le sens gu'Uniel donne d ce mos) = . ~de a non-concidence ear les mots es choses (ype: commen rate ? ‘olaimiteextrtme: iT n'y apa de mot pour ga) B 3 Lateature du dscours (le diaogisme généralisé) de ta non-coincidence des mots & eux-mémes (type : au plein sens di terme). (Ces diverses catégores d'expressions, par aillers hyperconventonnal ses, sinerpétent comme autant de symptémes par lesquss le sujet pacant fente de négocier Pimpossibleuncité de son discours, 4 LAQUESTION DES TYPES ET LEPROBLEME DE LA COMPETENCE Ua texte se distingue comme une unité de sens, surtout du point de we de Pinterprete, Quel que soit done son degré dhetérogénéité, plusieurs méea- rises linguistiques en garantseent la eohésion (au plan de Ta production et {a eohérence (an plan de la ception). Accessbles Ia Tinguistiquetextuelle «quien théorise la pertinence, Jes séquences types contribuent — aunt que {es facteurs thémaciques et argumentatifs — 8 unifier sémantiquement chaque ‘predoction discursive, 1, LE PROBLEME TYPOLOGIQUE 1.4 Position du probleme ‘La question du classement typotogique des discours, en vert cites Sables, est un incessant suet de-debat entre théoriciens des dffceates conceptions. A premitre vue, ilsagit dine tiche impossible, sion sans fésulatsenitrementsaiafaisnts. Deux grandes objections sigisent, A Tide mime de casicaion rasonne, on oppose souvent le carat labile Gu dscous. Poor D. Maingsenean (1984, T6)-« Fon se trouve conionté 4 (quelque chose dinsensé dds qu'on entend accéder un peu de pédralité» {Ea deuxitme objection soulign la dépendance contexuelle top forte qui ‘ontint les discours, cena inutile Ia typlogisation. ins, pour A. M. Borel (1981, 83) «un type dedscours n'a ps de rai sémiotquelrsqu' eat isl de son contents», Dans tous ese, i apparat que obstacle princ- pul provien du rle surdéterminant que ienent es contrat extalingsis- fiques dans la production et le sens des énoncts Toute possiblité ne dot ‘ependant pas ere écatée, ni défnitvement tenoe pour vaine, Selon JM. ‘Adam (1987, 51-52), «une approche typotogigee (.) n'a de sens que poralélement cite tentative de aystmatisaton on pose qu chaque systeme te base (nara, explicalf, descrip, etc) n'est qu'un moment dane 18 1 La question des ypes et le probleme de la compétence compleité&théoriser». Pour ce faire, i faut procéder en deux temps ‘examiner tout bord les principales typologies, dégager ensuite url tase e dstinesions pertnenes » une théorie dela structure compesiionnele des 12 Critique des bases typologiques Dans le champ dela linguisique textulle, J-M. Adam raméne & sept le nombre des bases possbles de typlogisations: 1 Les typologies discursves et stuationnells. les rposent, &Pinsar de ecole franaise analysed dscours, sur le primat de Vineniscours, Dons fe cadre, un re prépondérant est reconnu aux formations discurives & intricur desquells ls Enoncés ton defnis comme discous 2. Les typologies fondées sur les genres de dscours, les prenncatpénéra- Jement pour objet es differents genres de discours,ltéaites et sociaue, Pour parti hires de la tradition rhtorque, elles apprhendent ces discous A Pati dprimat de interaction, 5. Les typologies fondes sur les visées de I'énonciation. Elles prennent ‘Pour objet de lev classification ls principales fonctions du langage (Buen, Jakobson) ov les grands acts de parole (Austin, Seale). 4. Les typologies & base Gnonciative. Elles sont genéralement dduites de ln lstintion entre réitetdiscours tablic par Benvéniste. Cependant elles fendent &catgoriser les textes en fgcant cet disinction, sang tne comple de Ihétérogéoeité énonciative qui les carsctérise souvent (opposition Aiscoursréitdésigne initalement davantage des «plans dénonciation » que ‘es « types de texte »). 5. Les typologies base thématique Elles repsent sur des extres séman- ‘igues et fondent principalement leu classification sur la istintion ‘entre texts fictions et textes non fictionnels 6. Les typologies & base textuelle. Elles visent a rendre compte des textes ‘dans Ia globlité de leur instancation, part une Evaluation es diferent ‘iveaux dongaisation de effet de text, par un curl des cites (pragma ‘iques et propostionnel). Elles reposeat Sur le postult général qu'il existe ‘8s «types» de textes analsables prt de ensemble des exitas. 7-Lestypologles i ase séquentelies. Ele endent& organiser une JScoupe 16 {La question des type te problome dela competence . A eet gard, le texte part obéir& Ia Conjonetion de deux facteurs d'ergansation : a dimension coafigurationnelle Grit dimension séquentelle. La dimension configurationnelle englobe des ‘modules de gestion d texte qui dfinissent ses fonctions pragmatiqes (ari ‘mentation, énonciation, sémanique) ; la dimension séquentelle comprend des modules de gestion qui assurent 'unité propositionnelle du texte (Gonnexté morpho-synaxique ds formants linguistiques, économie séquen- p ‘La question des typeset le probime dela competence ticle). Limerférence constants de ces deux di {texte ainsi defini (ibid, 58): « I Veffet de texte) appar comme le eésag «du passage (..) de Ia linéarité de V'énoncé A la “igure”, de la séquonee textuelle comme suite linéaire unités linguistiques (connect la toeenas twuetion (cognitive) de ceteséquence comme un tout sigifant cones (coke. sion et progression) et cohen (cohérence et pertinence) » | imensions déermine Pfft de 24 Vers des types de textes et prototypes de séquences {La recherche d'une base d’éude perinente consise alors & assigner & la Tinguistiquetextuelle « ta thorsation des formes textuelles équentcles de la discursivité» QM. Adam, 1987, 56, (Ce principe permet de revenir sur la dinition du texte, en Ja précisant % Un TEXTE est une structure higrarchique complexe comprenant n. séquences — ellptiques ou comptes — de méme type ov de types dite, | ents» (1992, 24). En schema T. stare aéquentitle-— n si, elptiquesteomplétes) ‘Mais qu’estce qu'une séquence ? Du point de vue form, une quence ‘analyse comme une combinaloire de propositions. A ce tie, la sequence st une unié constiuge qui se recompose de proposition arculées entre cles), mais lle gst galement, un niveau dinégation supérieur, une wit (D, Mainguenean, 1987, 11) fondamenae, c qui signifi un choix {igorique dterminant pour les développemensulérieurs du domaine. Teant don fe caractere profondément éanget une problématique dv discos a tradition issue du Cours de lingustique générale, cette situation omtibue A donner du domaine Hingustique I'image d'un champ assez pet homoane ‘Du point de ve historique, comme du pont de vue de son agencement, tout concourt Tire de espace ingistique un espace apparemimentclivé, feloo deux polaits principales: Ia langue, objet ial de la ingistque, et Te scours, consid dan sa puralité ‘La «langue », ensemble de réyularités formeles, systéme sovs-jacent toute prise de parole comme a toute mise en discours, consitye bien Ie premier pole une science da langage. Au regard de ceite conception, dine Ch néguif, "ensemble des manifestations discursives — individuelles ou Cave expen sestimposée& partir d'un article de Claude Lévi-Strauss, “iSanlyr etre eninge», Word 155. 89 A | Mise en perspective de Vanalyse du discours collectives — font figure de données péiphéiques | cs — font rigues qui déterminent dans les | ‘marges Vespace d'une discipline qui serait spéiaisge dans analyse dé co versant du langage. (Cate « dualté» (D, Maingueneau, 1987, 12) radcale du langage coincide avec une hirarcie qu rele les rapports des deux instances (ta langue on instance formelle qui ext la premiére instance, le dscours 0 instance mast, ‘elle qui est in seconde). La thématsation de cette double opposition ‘Gangueiscours) reve en effet une double valeur expictve, [Langoe et discon, ainsi caacériss, ne constituent pas seulement les prio- Jeur opposition meme, ces termes présente a fois deux nds de wee theovqus (ui appellen chacun lw meéhodolgie et leurs concepe spe, fives et chacun sa mane trait ari vivant de active nel gue (considerge comme sir aus bien gp comme ratqne commune | © La langue, au sens sausurien,indique un plan de satifenton te lng fe stratification du langage at principe intégralementformel, cependant que, suis pati de som reels formato, le dscor at figure de rai intrméte (i prement fomel, ni exclusivement linguistque) qui s'anicule én permanence des enjeuxhistorgues. a Diver nites de ana da dco ‘Atv de Foi di chap ng, rl ar we eon xe en free vest da engage ie ‘én discours demeurent assez floves. mena abi eb vec in ence te dace tian oa hia sia, ysl, ita) maa ces toujours ede oti, a phi ds ites ae ble de snes sles ui tbl ue selon nue du « cisenen» eninge doewn ie | approche pee des contains shee fs spi Danes icon es onesies dineventon, a patqu de Fane dd os ete x exou orgs nen ne chimps one °o | tscorprpcivede ane dec | Le carte nine nobiles ones de ane dy dicore trast pea-tue ue tendance cardinal Inbtrente A ce domaine. Cute tenance conse pene en charge — vie hear — en s'atachant {xen a ernie ng es Kr ito ies bjs de jr td fact exses proj sas, C's sa ta coe epg ee pn to comprare la teten Ga Tempo Skcors compe comme « Pde ngs des condone rection Gun Gnome» Geen, 191,20 “Aisle cte Sion misma appara ue Fame do dicours append elngge «ho i fitses pour des ut isi asd tps Cinerloon, dex psn sociales, de conjure istrigus > (©. Maingeveny, 187, 7) a fat dom eoonrne inert, ai ate et tensions info (nie teece baling, lected exaes ent a fant yrs le ders do langage, tout en vevenan}),Pamalye Ov dncours Spa comme oe din costar, anaes souvent ines, tas ot ngiemp inelbe z ste de cet poston importance cnséqunces qu on pou sere dest points “Tout aber our ks paces dons (oii taal): cela mpliqoe ue exigence de transdlocplinart cane, Dae pa pou adel cone rvs oleegnre A Fappevpeion de erates. omplences, convient en ae dead atk condtos dl demande Dern pla souvent eperen dees du secteur ings Ia patie de Fame dv dc conte en Son pint de darn ‘hands ps noins ane ewe maf des mca nears ‘Schéma récaptulatit : ‘Cete représenttion du champ lnguistiqe, entend comme champ de savoir fet comme pratiques de communication, permet de visualise les questions shordées dans Jes deux points précédents. Aussi concerant Je stat et 1a place de analyse du discours, il convient en oute de distinguer entre Te contexte de la production (igri par les diferentes disciplines comnenes et ddmsines «activités auxquels #artiule Vanalyse du discous en tant que o Sl sacra ra pratique théorique) et le contexte ‘intervention qu détermine le cadre etc. lif de son execice LANGAGE (4 seienees du) contexte. ‘CONTEXTE D'INTERVENTION DE PRODUCTION (pratiquesd’analyse) —(pratiques series) Histoire Sociologie Litérature Paychologiefpsychanalyse freudienne “lacanienne ~jungienne Droit Situations de travail (entreprises, sins, secteur social et.) “Transmission de connaissance, ee. Versant discursit LANGUE _DISCOURS Leas des régulartésformelles tn te ete Tne cos cme an in Rappelons nit oP Bourfc td 1. Porshe (1987, 8) que « pur aut st cha, fat qu'il ya des ene et dex acteun, cent etek Bens tlc aymboigus) et des agents indivi, proupes, aa, son) ies porsuiven slo des srg gles I1y 2 done dane pat hte eat es sets champ pour a mse da champ, mais ate fat et en méme temps, sliarié ene et pou le preserves come champ Conte es outside)» ern ny day di os one pot eve 5 premiesthrsations come ds premiers marquages intone We in des ants sone, I1 covet sans dow ensue ete Son per top stig en ist ct sues apo de competi tes 2 sean pci atte ccm | liens de wansverslité qui carctrsent 8 ses debuts du moins, e d&veloppe- iment de analyse du discours Point de vue historique [Varire-plan théorique est, de manigre dominant, celui un marxisme sithussérien dont les questionnements (déologie) et les objets (héorie du pouvoir, tes sociales et politiques) constituent le fonds commun des théo- Ficiens frangais, hence et adapateurs du mode forge pa le inguisteamé- sicain Z. Haris. [Les €vénements de Mai 1968 cristalisent bien des préoccupations théo- siques, nhérentes au demsine naissant, sur le moti spéeifique di discours politique. Aussi il est d'usage de egrouper sous la dénominaton a Beole Francaise danalyse du discours cette prmiére configuration instttionnelle cet théorique PParalllement& cette orientation, quoigue en marge des instttions qui relayent offciellement les debuts de analyse du discours, les recherches de J.P. Faye articulent, a méme époque (A pari du grovpe de Ia revoe Change). une théotie di rapport discous-pouvor, plus proche par ses 3s théoriques dela grammaie générative de Chomsky. La problématique et les méthodes neuves avancée, 3 la me. époque, par ‘Miche! Foucault, dans L’Archéologie du savoir (1969) permettent de nuancer _eirospectivementce premier état de la question, puisque ete contribution majeure tla théorie de Pénoneé ouvrra peu peu de nouvelles voies& Yana Iyse du discours. ‘A la Tignes de Iéoole frangaise analyse du discours, fit pendant proche résolument sémantique intiée por AJ. Greimas (frtement influeneé per Ia lectured linguist dancis L, Hjelmslev t par es travaux des formalist russes, notamment de V. Propp) L'ensemble des recherches ‘conduits selon les normes de cette autre mouvance are Ia dénomination 'Eeole de Pars Les institutions et les acteurs [Cemergence d'un champ spéifigue analyse du discours doit we mise en perspective relativement a deux dates qui marquent un renouvellement ‘Complet de a lingustiquefranais. L’année 1960, tout d'abord,consacre It 93 Sila ioe soo formation de la Soci d'étude de a langue frangaise (qui comple parm ses membres fondateurs et arimateurs 1. Wagner et 6, Gougenticim auxquels se Joleneat de jeunes chercheurs: 1. Dubois, 1-C. Chevalier, H. Miterand). ‘Lange 1962 voit nafire le Cente de linguistque quantitative de Pars, embryon de la Revue Langages (od se ctojent dans un can profondément novateur R. Barthes, B,Potier,B. Quémada, N. Ruwet, et). C'est donc sur fond de refonte des études linguistiques frangaises qu'il convient de ‘comprendre les orientations spécitiques de analyse da discours, ‘Du point de vue insituionne, ses différentes tendancesprennent corps, autour de projets théoriqus sensiblement distncs, pari de quatre eux. ‘L’unversté de Pars X-Nanterre rssemble autor de J. Dubois, taducteur du texte fondateur de 2. Haris, une équpe de chercheursperiuliérement mpliqués dans ce qu'il et convenu d'appeler« analyse hrtsenne |L'Bcole normale supérieure de Seint-Cloud développe, autour de M. Tour- nie, It lexicoméire politique, méthode fondée sur le traitement statistique es données. La revue Mots constitve le principal organe de diffusion des teavaux ists de cet approche. Crest a Tuniversté de Paris VI, en association avec le Labortoire de psychologic sociale du CNRS que M, Pécheur, fortement influence parla réflexion de L. Althusser sur idlogi,élaborera les principes d'une théorie «du langage inspiration marxiste et psychanalytique, dans le cadre de ‘ MTom Pte Aim {tint cles mentee fies sie pee ere fous oir! eae meeanes rere ‘Shoe Sine sce 9 evel enna Ti Liabiecmnaie ‘dun WF, Carte sso) owe Mon) 95 5 Se 2, LES CADRES PHILOSOPHIQUES DE L? ANALYSE DU DISCOURS A intervallesréguiers, ls grandes impulsions théoriques de analyse da scours lui ont été données par des modelesphilosophiques, Celi de Louis Althusser et de Michel Foucault, largementrlayés par les théoricien et les Praticins de analyse da discours, mt pour particulate placer la concep 'walsation de « oje-lscous » au cenre de leur flexion, 2.1 Louis Althusser et la théorie de Pidéologie ‘large dans le cadre de a philosophic markste, mais & Paune dea tad ‘ion éistémologique francaise (Bachelard, Canguithem), Ia pensée de Louis Althusser veut poser ls conditions dun dscours scientifique en rupture avec "idéologe. Sa rélexion a pour point de départl dsintion liminaie entre «me théore de idolopie en général» et «une théore des idéologies part culires, qui expriment toujours, quelle que soit leur forme (religieuse, ‘mova, juridique politique) des postions de classe» (1976, 98). Loriginalité «Althusser, grand lecteur du théeriien italien Grams, consis & eprendre nouveau fais la topique marxist. Dans le schéma d'une formation sociale, ‘0 Marx oppose Ia superstructure (instance de 'idéologie) et V'infastructure Gnstance économique des rappors sociaux de prodtion), Akhusseravance "hyposhése de autonomic relative de Ia superstructure et de son action ex ‘etour sur 'infastructure. L’objeci de sa réflexion est de parvenr & dSpager les mécanismes de tute idgologie, en montant comment, parson mode de fonctionnement meine, cell-ci contribu, 8 proportion de son efficace, 2 la reproduction des rapport sociaux (et par conséquent& la reproduction des ‘apports de domination qui s'y ariculent) Pour afiner eete perspective, ‘Althusser disrimine, A cbf de « Vappareilrépressifd'Esat » (p97), «un ensemble institutions distnctes et specialises » (p. 96), les appari ido- Jogiqus d'Etat(AIE, en abrég). Selon Althusser, « aucune clase ne peut mas apparent «ses carctisiqus intinsogues» (pp. 131-132) I convient tutfos de dstngver netement entre es « énoneéseux- ames » et leur « eprodueton » (pp. 134-135. Ais Te texte des Fleurs ca Mal de hares Bauiclare ne 4 cnfond pas ave ses éitins successive. Cate dsinction crtnale, oi présente Tavantage de dsiper wn «paradoxe apparent» (malgé sa mitral I'énoncé peut etre repeé », p. 134) permet de site la poblématigue de Ténonee par apport une double Foosn como Alster, contibue 8 In sbverson de a nai classique dan Sujet ul cavicteerit ot son autonome, ev operant ot fenerement das 1 feppot te Penonitear 8 enone Ain Ge apt de ened et ane place ‘dering ode gu peat te effetiverent rege par des nvidus ferents» ads pp 125 12) enor « Deco formato en tan quence ce aes fh anser bs sapors ene Paar et ce gist (oo val de, 00 tans oul) ue dein: gullet ponte que pate dt oceoper tu indivi ‘ours re ej» Gb p 138). 101 5 « ralté», instittionnetle et spatio-temporelle, En effet, un énoncé doit pouvoir te étudi en vert de son principe de variation, c'est dre reaive- meat i des modes dppropeaton (champ de stabilisation) et des modes de fasion (champ d'utilisation ‘An total, cot ensemble de distinctions asigne & analyse de discous de ‘intreser ala positivité de V'énoncé que lui confrent les trois propiés “que sont la rareté (un nono est un évéement unique quoigue répétble en des occurences diferentes), extériorité (ce qui compte dans I'analyse, c'est e sisr 'éooneé dans sa manifestation, non dans une quelcongue «intério- Fite» subjective), fe earul (a production eta diffusion dun Enoncé prenment ‘comps sur fond duizes formulations qui le rappellen). Cete avancée théo- Figue conduit Foucaul & dfn le concept de discours comme «un ensemble ‘8enonces en tant quis relevent dela me formation discursive » (9.153). ‘Mais la ralité du diseoars, qui se sist au plan des énoncéseffectivement ‘produits, se comprend préaiablement comme mattice de production. Ce que Fuca identife en termes de pratique discursive et qu'il sugatre de cemer tel « un ensemble de rgles anonyines, historiques, toujours dterminées dans Te temps et espace qui ont defini & une époque donnée, et pour une aire sociale, €eonomique, e6ographigue ou linguistique donnée, les conditions ‘Pexercice de la fonction Gnonciative » (p. 154). Dans eette optique, la méthode archSologique doit se donner comme objectif Ia description de archive d'une sci, c'est Are la description de « ensemble des choses ites». Certs Foucault n'a pas produit de développement spéctique sur la ‘manire dont les pratgues non-iscusivess‘articulent aux événements de ‘iscours. Néanmeins, ls conceptalistion de la notion de pratique discursive cheve de site analyse do discours dans la perspective d'une réflexion sur efficacité de la fonction énoncative. 2.3 Des cadres philosophiques aux présupposés ‘Les deux modeles du discours pasés en revue déterminent deux horizons tkoriques ql convient & tout prix de disingue.Issus de famille de pensée radicalement distinct (marxiste dans leexsd° Althusser, netschéenne dans Celi de Foucault), chacun monte, a sa mane, que loin détre un objet eee ee naturel, une donnée immanent 3a élitéingistique ou sociale ediscours une donde construe. Aussi, de ce que les tories respectves PrESuppo- sent et dent de ler be, dépendent ls conceptions de I'analyseautant que Jes procéres mises en eure par celle<. $clon une orientation épistémologigue bien connue, chaque théorie ‘comauit yon objet. En ec, le domaine de analyse du discours ne droge fun dans son fonctonnement interme, & ce qi carats, pour Tessentiel, ‘ne sience da langage Ten vents ce qu diffrence es orientations principales qui & pari de Louis Althusser et de Michel Foucault, ont inspicé les développements de Fanalye dt discon, D. Maingueneau (1991, 27) fait observer qu'a chacune (irces deux conceptions du discourscoeespondentglobalement deux types 4 Gemarche une démarche « analyigue» (issue de la thérie de idologie { Atthsser) et une démarche« intégrative » Gssue de 'archéologie do savoir ‘de Fovcau), Lrapproche analytique présuppose que Te dscours offre des pes de éostnce, des strategies cachées que seule T'anayse peut metre au jour Male cote approche conait en fait deux versions: une version realist, qe Mon proposera d'eppeler Ia version forte; une version représetaive 08 ‘version faible. ‘Selon la version taliste Je approche analtique, le scours dit tout autre howe que ce qu'il prt dir, IT est source de mysificaion, parce qu'il dissi- nul se « véritables enjeux», ‘Selon la version représentative de approche anaytque, le discours fixe ses vertables ener 2 antant d' indies » (paticuligrement certains mots dont ta fréquence dans un texte se laisse interréter) qu'il convient de ‘comprendee comune des « sympttes » Mapproche integrative, quant elle, présuppose gun discours est cotsnble’ analyse moyentantsa mise en rapport avec d'autres parades ei Tol donnent sens. Cette perspective évoque la définiton que BakKiine “de Ténonce un enthyméme? qu, pour Eve dent interpret, exige ‘Se Fanalyte qu'il connase Ta station de discoun. 3, eiiynbe tat ue forme bred ylogame dans nue onsourenend Tan desde premier oun coelston. » Pe Rober 103, Mise en perspective de l'analyse du discours ‘Chacune de ees deux orientations impliquent done des manitres de teaaillerspeifiques. Non seulement une et autre conceptalisent la noion de discours en lui prtant des propités ditférentes, mais par voe de consé- ‘quence les techniques d'interrogation de leur objet terminent également des riorités théorique et pratiques différentes. A partic des distinction eff tuées, on peut diel schéma didactique suivant Analyse du discours approche analytique approche intgrative a ~ séaliste représenative| interdiscours Teste Tene Texte (issimolation) —_(ympttimes) (contextatistion) inconsistance condensation imerdépendance DESARTICULATION ARTICULATION, es composantes du dscours es comporants du discoars Au-deld de leurs particulritsintinsoques et de leurs tents tespectives, ces deux grades approches — analytique et itégrative — tndent faire de analyse du discon, ans que des différentes branches qu s'enréclament, lune activité constant d'éucidation. La notion méme analyse y apparit alors comme surinveste par un vérable travail dengoéte dans le premier ‘as (approche analytiqu) elle fait éco la pratique da psychanalst ; dans le second (approche inégratve, elle rappelle la mine de archivist En espace de trois décennes (fin des snaées soixante et fin des années qatre-ving-din), analyse du discours @ cornu de profondes mutations. Deux grandes césures marquent une pérodisation d'ensemble. La premigre Epoque, largement dominée par le structralisme, voit I'éelosion des ‘modéles fondateurs (analyse dite harrissenne, la lexicométee politique, AAD). On peut globalement consiérer que les premiers développements 104 ‘Mise en perspective de analyte ds iscours da discon, Phetropéne, u lacltion des eon tS ee 3 trves det enembles de ses.» Bonafou iid) 105 5 Mize en perspective de analysed dscours 3. LES CONCEPTS DESCRIPTIFS A pats d'une Iectare de Michel Foucault, Dominique Maingveneau a dérivé introdit nombre de concepts dans le domaine de analysed discours La Porte de ce dispsiifconceptuel ouvre Ta discipline des perspectives de ‘développement importantes, tut en hi conférant des asises soles. 3:1 La notion institution discursive “Trois priniipes-fores sont ffirmés pour artculr& travers la notion dinstta- tion discursive, le apport implication rcipraque qui existe entre la dimen sion énonciative des discourse eur dimension proprement insttutioanelle. ‘Ain de spécifer Ia notion d'insttution discursive, D. Mainguena lui substte celle de pratique discursive « pour désigner cote réversiblié essen Selle ente les deux faces, sociale et textelle, du dscour » (1987, p39) ‘Le premier de ces principes consist Apostle le prima de Iinterdiscours, Selon D. Maingueaeau (1984, 11) qui fonde ici st réflexion sur le postulat Aiatogique de Bakhine : « Funié analyse pertinente nest pas le disours mais un espace d'changes entre plusieurs dicours». Récusatt ccpendant le ‘aractée «trop vague » de cette notion, D. Maingueneau reconstrut Iie ou are Tose de eon lexcograpique praguce 8 Pntencton de lather di Ingage de Tne er eta Pate Ea. age ee, Fie disco pe agen it pura es exigenes dane ‘Véritable fonction critique. a : 14 BIBLIOGRAPHIE 1. Las livres essentils ‘Saussure Fenfinand de, Cours de linguistique générale, Paris, Payot, 1969 (emit éition, 1995). Lite tout partculiérement introduction consacrée & la déinition dela linguistiqe. 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