Mémoire
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Facult des Sciences et de la Technologie et des Sciences de la Matire Dpartement des Sciences et de la Technologie Filire de Gnie Civil
Mmoire de fin dtudes en vue de lobtention du diplme de Master Spcialit : Gnie Civil Option : Ouvrages dArt et Infrastructures Prsent par : FLITTI Mohamed El-Amine MAAMAR Mohamed Reda
Sujet du mmoire
Remerciements En premier nous remercions chaleureusement lencadreur de notre projet de fin dtudes, monsieur HADj Bekki. Nous lui exprimons notre parfaite reconnaissance pour ses conseils et le soutien quil nous a accord durant ce travail, sa patience, sa disponibilit nous ont aid surmonter les obstacles rencontrs pour llaboration de notre projet. Nous remercions galementle jury compos de M. A. krim, M. Y. Tlidji , Melle Z. Rennak et Melle A. Draoui , pour avoir accept dvaluer ce travail de mmoire. Nous tenons remercier toutes lquipe de LTPO, directeur, ingnieurs et techniciens pour leur prcieux soutien, leurs aides durant les expriences et leurs sympathies. Je ddicace ce mmoire a mon trs cher oncle dcd HACHELEF Souheil et ces deux enfants Djihen et Ayoub. Enfin, nos chaleureux remerciements vont, particulirement, nos Parents, pour leur soutien, leurs conseils et leur aide et tous qui ont contribu, de prs ou de loin, pour la ralisation de notre mmoire de fin dtudes. Nous tenons souhaiter la russite tous nos collgues et amis.
RESUME Rcemment, un programme trs consistant a t lanc, en matire de ralisation de routes et dautoroutes, cependant, ces projets ncessitent lutilisation de grandes quantits de matriaux de bonne qualit, qui ne sont pas toujours disponibles au voisinage des projets, en plus les gisements naturels en matriaux nobles spuisent dune faon continue. Cest la raison pour laquelle, il est intressant de valoriser les matriaux locaux par une technique de traitement et cela pour palier au dficit en matriaux nobles, dune part et de rpondre aux aspects conomiques et environnementaux, dautre part. Le prsent travail constitue une contribution dans ce sens dans lequel on tudiera linfluence du traitement la chaux sur lamlioration de la consistance et des performances mcaniques du tuf de Sidi El-Abed situ, une dizaine de kms de la Ville de Tiaret, en direction de Sougueur, en vue de son utilisation en remblai. Ltude exprimentale mene montre que la chaux agit, dune faon trs significative, sur lamlioration des caractristiques physico-chimiques du matriau trait. MOTS-CLS : Traitement de sols, chaux, tufs calcaires, essais, performances mcaniques. Abstract Recently, a very substantial program was launched to realize roads and highways, however, these projects require the use of large quantities of good quality materials, which are not always available in the vicinity of the projects, natural deposits are exhausted continually in noble materials too. This is why it is interesting to valorize the local materials by a treatment processing to fill in the deficit in quality materials, on the one hand and to satisfy economic and environmental aspects, on the other hand. This work constitutes a contribution in this field in which we will study the influence of lime treatment on improving the consistency and mechanical performance of the tuff of Sidi El-Abed located about ten miles from the City of Tiaret in the direction to Sougueur city, for its use in embankment. The experimental study shows that the lime acts positively and offers a very significant improvement on the physico-chemical characteristics of the treated material. KEY WORDS: Treatment of soil / lime / calcareous tuff, tests, mechanical improvments. , . , 14 . . . : , , , ,
Liste des figures....A Liste des tableaux.C Liste des notations....D Introduction gnrale...1 Chapitre I : Techniques de ralisation des remblais..3 I.1) Constitution des chausses.3 I.1.1) Les diffrentes couches.3 I.1.1.1) La couche de surface..3 I.1.1.2) La couche d'assise...4 I.1.1.3) La couche de forme....4 I.2) Les diffrentes structures de chausses.........5 I.3) Les caractristiques gomtriques5 I.3.1) Trac en plan........5 I.3.2) Profil en travers....6 I.3.3) profil en travers type....8 I.3.4) Profil en long.....9 I.4) classification des sols....10 I.4.1) Paramtres retenus pour la classification des sols.11 I.4.1.1) Paramtres de nature.....11 a)La granularit...11 b)Largilosit....12 I.4.1.2) Paramtres de comportement mcanique....12 I.4.1.3) Paramtres dtat...13 I.5) Types de remblai.13 I.5.1) Remblai dargile..13 I.5.2) Remblai denrochement..14 I.5.3) Remblai demprunt..14 I.6) Engins de compactage.15
Chapitre II : Traitement des sols pour la ralisation des remblais17 II.1) Dfinition et objet du traitement..17 II.2) Avantages de la technique du traitement....18 II.2.1) Avantages techniques.18 II.2.2) Avantages conomiques.....18 II.2.3) Avantages cologiques et environnementaux..19 II.3) Les liants et les diffrents types de traitements...19 II.4) Action du ciment et des liants hydrauliques routiers (LHR) sur les sols...20 II.5) Dfinition de la chaux.21 II.6) Diffrent type de la chaux...21 II.6.1) La chaux vive..21 II.6.2) La chaux teinte.21 II.6.3) La chaux arienne..21 II.6.4) La chaux hydraulique.22 II.7) Proprits physiques et chimiques de la chaux vive et de la chaux teinte..22 II.8) Action de la chaux sur les sols.23 II.9) Ralisation du traitement avec la chaux....26 II.9.1) Prparation du sol traiter...27 II.9.2) Ajustement de ltat hydrique du sol....27 II.9.3) pandage du liant...27 II.9.4) Malaxage.....28 II.9.5) Compactage partiel....29 II.9.6) Rglage.....30 II.9.7) Compactage final31 II.9.8) Protection de surface..31
Chapitre III : Excution du traitement des sols la chaux...32 III.1) Introduction.32 III.2)Problme dhomognit.32 III.3) Ralisation des essais...33 III.3.1) Situation de la carrire..33 III.4) Programme des essais..........33 III.4.1) Classification des essais34 III.5) Essais didentification.35 III.5.1) teneur en eau naturelle (w%)...35 III.5.2) Analyse granulomtrique..35 III.5.3) Limite dAtterberg36 III.5.4) Valeurs au bleu de mthylne VBS..37 III.5.5) Dtermination de la teneur en carbonates..39 III.6) Essais de faisabilit..40 III.6.1) Essai de gonflement volumique40 III.6.1.1) Mode opratoire...40 III.6.2) Essai de stabilit des grumeaux42 III.7) Essais de portance43 III.7.1) Essai Proctor..43 III.7.1.1) L'essai Proctor normal43 III.7.1.2) L'essai Proctor modifi...44 III.7.2) Essai CBR...44 III.7.2.1) Indice portant immdiat.45 III.7.2.2) CBR aprs immersion.45 III.8) Essais mcaniques46 III.8.1) Essai rsistance la compression.46 III.8.2) Essai rsistance la traction.47 III.9) Essaie de durabilit..49 III.9.1) mode opratoire.49
Chapitre IV : Excution du traitement des sols la chaux...53 IV.1) Essais didentification..53 IV.1.1) teneur en eau naturelle (w%)...53 IV.1.2) Analyse granulomtrique..53 IV.1.3) Limite dAtterberg (sans traitement)...55 IV.1.4) Valeur de bleu de mthylne.57 IV.1.5) teneur en carbonates CaCO358 IV.2) classement du sol..58 IV.3) Essais de faisabilit.59 IV.3.1) Essai gonflement volumique.59 IV.3.2) Essai de stabilit des grumeaux59 IV.4) Essais raliss sur sol trait.59 IV.4.1) Limite dAtterberg avec 3% de la chaux59 IV.4.2) Limite dAtterberg avec 5% de la chaux61 IV.4.3) Influence du dosage en chaux sur la limite datterberg.63 IV.4.4) Essai Proctor modifi64 IV.4.5) Essai CBR...65 IV.4.5.1) Indice CBR immersion...65 IV.4.5.2) Indice portant immdiat..66 III.5) Essais mcaniques...67 III.5.1) Essais de rsistance la compression..67 III.5.2) Essais rsistance la traction...68 IV.6) Efficacit et durabilit du traitement68 IV.6.1) Critre de jugement..68 IV.6.2) Essai de durabilit.69 Conclusion gnrale et perspectives..70 Bibliographie..72 Normes73
Figure I.1: les diffrentes couches d'une chausse...3 Figure I.2: Profil en travers d'une route...6 Figure I.3: Profil en long..9 Figure I.4: Compacteur pneus.15 Figure I.5: Compacteur vibrant cylindres lisses..15 Figure I.6: Compacteurs mixte...16 Figure I.7: Compacteur vibrant pieds dameurs...16 Figure I.8: Compacteur statique pieds dameurs..16 Figure II.1: Action de la chaux sur les sols aprs malaxage.25 Figure II.2: Aspect visuel dun sol aprs traitement.26 Figure II.3: vue gnrale dun chantier de traitement de sol.27 Figure II.4: Epandage de la chaux.28 Figure II.5: malaxage.29 Figure II.6: Compactage partiel.30 Figure II.7: Compactage final...31 Figure II.8: protection de surface..31 Figure III.1: Photo arienne du site de la carrire de Mechal El-chahid (Sidi el Abed)...33 Figure III.2: srie de tamis ncessaire pour lessai granulomtrique36 Figure III.3: Appareil dessai au bleu de mthylne.38 Figure III.4: Feuille filtre avec des taches au bleu38 Figure III.5: Appareil calcimtre pour la dtermination de la teneur en carbonates...39 Figure III.6: Echantillon dmoul pour essai de gonflement volumique..41 Figure III.7: Echantillon couvert avec la membrane.41 Figure III.8: Echantillon immerg dans un bain marie.42 Figure III.9: Dame et moule Proctor modifi44
Figure III.10: Moules CBR avant immersion...45 Figure III.11: prouvette pour essai de compression...47 Figure III.12: Eprouvette aprs crasement..47 Figure III.13: prouvette pour essai de traction...48 Figure III.14: prouvette aprs crasement..49 Figure III.15: Conservation des chantillons dans lenceinte climatique.51 Figure III.16: Conservation des prouvettes dans le bain marie..51 Figure III.17: Mesure des dimensions de lchantillon laide dun pied coulisse52 Figure III.18: Eprouvette aprs un cycle...52 Figure III.19: application des coups la brosse mtallique sur lchantillon..52 Figure IV.1: Courbe de lanalyse granulomtrique du tuf avant traitement..55 Figure IV.2: Courbe de la limite de liquidit (sans traitement).56 Figure IV.3: limite de liquidit avec 3% de la chaux.60 Figure IV.4: courbe de limite de liquidit avec 5% de la chaux62 Figure IV.5: courbe de linfluence du dosage en chaux sur la limite datterberg............................................................................................................63 Figure IV.6: courbe des rsultats de lessai Proctor modifi.65 Figure IV.7: courbe des rsultats de lessai CBR immersion....66 Figure IV.8: courbe des rsultats de lessai indice portant immdiat67
Tableau II.1 les principales caractristiques physico-chimiques de la chaux vive et de la chaux teinte...23 Tableau IV.1: Rsultats de lanalyse granulomtrique..54 Tableau IV.2: Rsultats de la sdimentomterie54 Tableau IV.3: Rsultats de la limite de liquidit (sans traitement)56 Tableau IV.4: Rsultats de la limite de plasticit (sans traitement)..57 Tableau IV.5: classement du sol58 Tableau IV.6: Rsultats de lessai de gonflement volumique59 Tableau IV.7: Rsultats de la limite de liquidit avec 3% de la chaux..60 Tableau IV.8: Rsultats de la limite de plasticit avec 3% de la chaux.61 Tableau IV.9: Rsultats de la limite de liquidit avec 5% de la chaux..61 Tableau IV.10: Rsultats de la limite de plasticit avec 5% de la chaux....62 Tableau IV.11: Influence du dosage en chaux sur la limite datterberg63 Tableau IV.12: rsultats de lessai Proctor modifi...........64 Tableau IV.13: rsultats de lessai CBR immersion..65 Tableau IV.14: rsultats de lessai indice portant immdiat..66 Tableau IV.15: rsultats de lessai de rsistance la compression67 Tableau IV.16: rsultats de lessai de rsistance la traction....68 Tableau IV.17: Valeurs du rapport de lindice CBR sur IPI..69
Dsignation : Teneur en eau : Teneur en eau naturelle : Teneur en eau optimum Proctor : Limite de liquidit : Limite de plasticit : Indice de plasticit : Diamtre du plus gros lment : Valeur au bleu de mthylne bleu/100g de sol
Unit % % % % % % mm g de
: Californien Bearing Ratio : Indice Portant Immdiat : Temprature C : Liant Hydraulique Routier
-% C --
I.1) Constitution des chausses : I.1.1) Les diffrentes couches : Les chausses se prsentent comme des structures multicouches mises en uvre sur un ensemble appel plate-forme support de chausse constitue du sol terrass (dit sol support) surmont gnralement d'une couche de forme (FigureI.1).
I.1.1.1) La couche de surface La couche de surface est constitue : de la couche de roulement, qui est la couche suprieure de la structure de chausse sur laquelle s'exercent directement les agressions conjugues du trafic et du climat, et le cas chant d'une couche de liaison, entre les couches d'assise et la couche de roulement.
C'est l'interface entre la couche de surface et la couche de base que l'on trouvera ventuellement les dispositifs visant ralentir la remonte des fissures des couches d'assises traites aux liants hydrauliques. Des caractristiques de surface de la couche de roulement dpendent pour une large part de la qualit d'usage de la chausse. La couche de surface contribue en outre la prennit de la structure de chausse en particulier par la fonction d'tanchit vis--vis de l'assise.
I.1.1.2) La couche d'assise : L'assise de chausse est gnralement constitue de deux couches, la couche de fondation surmonte de la couche de base. Ces couches en matriaux labors (le plus souvent lis pour les chausses trafic lev) apportent la chausse la rsistance mcanique aux charges verticales induites par le trafic. Elles rpartissent les pressions sur la plate-forme support afin de maintenir les dformations ce niveau dans des limites admissibles.
I.1.1.3) La couche de forme Cette couche de transition entre le sol support et le corps de chausse a une double fonction : pendant la phase de travaux, elle protge le sol support, elle tablit une qualit de nivellement et permet la circulation des engins pour l'approvisionnement des matriaux et la construction des couches de chausse. vis--vis du fonctionnement mcanique de la chausse, elle permet de rendre plus homognes et ventuellement d'amliorer les caractristiques disperses des matriaux de remblai ou du terrain en place ainsi que de les protger du gel. [3]
I.2) Les diffrentes structures de chausses L'une des caractristiques du rseau routier fronais est l'existence d'une grande diversit de structures de chausse, que l'on classe dons les familles suivantes :
Les chausses souples. Les chausses bitumineuses paisses. Les chausses assise traite aux liants hydrauliques. Les chausses structure mixte. Les chausses structure inverse. Les chausses en bton de ciment. Les chausses semi-rigides. Les chausses rigides. I.3) Les caractristiques gomtriques Les caractristiques gomtriques dune route sont illustres par le trac en plan, le profil en travers, le profil en travers type et le profil en long. I.3.1) Trac en plan Llaboration de tout projet routier commence par la recherche de lemplacement de la route dans la nature et son adaptation la plus rationnelle la configuration de terrain. Le trac en plan est la projection sur un plan horizontal de laxe de la route, il est constitu par des alignements droits raccords par des courbes ; il est caractris par la vitesse de rfrence appel ainsi vitesse de base qui permet de dfinir les caractristiques gomtriques ncessaires a tout amnagement routier. Le raccordement entre les alignements droits et les courbes entre elles dautre part se fait laide de courbes clothodes ou de courbes circulaires qui assurent soit un raccordement progressif ou un raccordement non progressif. Pour laborer un bon trac en plan, il est indispensable de respecter certaines recommandations : Ladaptation du trac en plan au terrain naturel afin dviter les grands terrassements. Le raccordement du nouveau trac au rseau routier existant. Eviter de passer sur des terrains agricoles et des zones forestires. Eviter au maximum les proprits prives.
Eviter le franchissement des oueds afin de minimiser le nombre douvrages darts et cela pour des raisons conomiques.
I.3.2) Profil en travers Le profil en travers dune chausse est la coupe perpendiculaire laxe de la chausse par un plan vertical, la largeur de cette chausse est en fonction de limportance et de lhtrognit du trac couler, elle comprend aussi plusieurs voies, dont le choix est bien dtermin. (Figure I.2).
Figure I.2: Profil en travers d'une route Emprise : Cest la surface de terrain appartenant la collectivit et affecte la route ou ses dpendances, elle concide gnralement avec le domaine public. Assiette : Surface de terrain rellement occup par la route, ses limites sont les pieds de talus en remblai et la crte de talus en dblai. En zone urbaine, elle est limite par le parement des habitations ou leurs cltures. Plate forme : Cest la surface de la route situe entre les fosss ou les crtes de talus de remblais, comprenant la chausse et les accotements, ventuellement les terre-pleins et les bandes darrts. Chausse : Au sens gomtrique du terme : cest la surface amnage de la route sur laquelle circulent normalement les vhicules.
Au sens structurel : cest lensemble des couches de matriaux superposes de faon permettre la reprise des charges. Ses caractristiques gomtriques sont : une largeur, une sur largeur, une pente transversale, un dvers . Accotements : Se sont les zones latrales de la plate forme que borde extrieurement la chausse, ils peuvent tre dras ou surlevs. Ils comportent gnralement les lments suivants : Une sur largeur de chausse. Une bande darrt. Une berme extrieure engazonne. Ils assurent la transition avec les fosss, les talus ou les murs et le terrain naturel. Ils assurent les fonctions suivantes : Augmenter le dgagement latral pour les arrts durgences, marge de manuvre en cas de perte de contrle du vhicule, etc.. Augmenter la visibilit en courbe. Permettre la mise en place de la signalisation routire et les quipements de scurit. Protger le corps de chausse des infiltrations des eaux pluviales, etc.. Les accotements sont au mme niveau que le bord de chausse incline de 4 5 % vers lextrieur pour permettre lcoulement instantan des eaux vers les fosss. Les accotements doivent tre raliss avec des matriaux slectionns puisquils sont occasionnellement circuls. Berme : Plate-forme ou espace conserv entre une fouille et les dblais qui en proviennent, il s'agit aussi de la partie externe et non rouable de l'accotement. Foss : Le foss est un ouvrage hydraulique destin recevoir les eaux de ruissellement recueillies de la route et des talus (ventuellement les eaux du talus). Il peut tre revtu (bton, maonnerie, etc.) ou non. On peut le trouver sous forme triangulaire ou sous forme trapzodal.
Le dimensionnement dun foss doit tenir compte de : La quantit deaux vacuer. Lemplacement des exutoires. La pente du profil en long. La nature du sol.
I.3.3) profil en travers type Le profil en travers type reprsente une coupe transversale du corps de chausse, gnralement de deux demi profil opposs (dblais-remblais), reprsente tous les lments constructifs de la route projete, il permet par application sur le profil en travers naturel de calculer l'avant mtre des terrassements. Il contient toutes les dimensions et tous les dtails constructifs (largeurs des voies, chausses et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions des couches de la superstructure, systme dvacuation des eaux etc.).
I.3.4) Profil en long Cest une coupe longitudinale du terrain suivant un plan vertical passant par laxe de la route. Il se compose de segments de droite, de dclivit en rampe et en pente et des raccordements circulaires, ou paraboliques. Ces pentes et rampes peuvent tre raccordes par des angles saillants ou par des angles rentrants. La courbe de raccordement la plus utilise est le raccordement parabolique qui facilite limplantation des points du projet (Figure I.3).
Figure I.3: Profil en long Le profil en long donne une ide sur la forme du terrain naturel, afin de choisir la ligne du projet, en tenant compte des facteurs suivants : Equilibrer les surfaces remblais et dblais et dviter les grands terrassements. Assurer une bonne visibilit. Assurer un confort dynamique pour lusager. Permettre lvacuation des eaux en prenant des dclivits suprieures ou gales 0,5%. Une limitation des dclivits suivant les normes. Un rayon de courbure minimum (condition de confort pour les angles rentrants et condition de visibilit pour les angles saillants)[3]
I.4) classification des sols Les diffrents systmes de classifications gotechniques des sols et des matriaux rocheux proposs jusqu prsent ont t tablis avec le souci de servir lingnieur dans lensemble des diffrents domaines du Gnie Civil o ces matriaux sont concerns (ouvrages en terre, fondations, stabilit des pentes, assises de chausse ou laboration des granulats...). Cette recherche duniversalit sest avre trop ambitieuse car la complexit des comportements des sols fait que les proprits qui sont significatives pour un certain usage ne sont souvent plus les mmes ds que lon sintresse un autre usage. Ceci conduit alors rechercher des classifications spcifiques chaque grand domaine dutilisation de ces matriaux. Ainsi, pour la ralisation des remblais et des couches de forme, les diffrentes classifications en usage au niveau international se sont montres mal adaptes soit
parce quelles taient tablies sur la base de paramtres nayant pas, ou peu, de signification vis--vis des problmes rencontrs (par exemple le coefficient duniformit dans le cas des matriaux granulaires), soit surtout parce quelles occultaient certains aspects capitaux (ltat hydrique des sols sensibles leau, le caractre volutif de certains matriaux rocheux, ou encore la dimension maximale des plus gros lments prsents dans le sol).
La classification des sols a t tablie prcisment en fonction des problmes poss par leur utilisation dans la construction des remblais et des couches de forme, et sappuyant sur les paramtres didentification et de comportement jugs les plus reprsentatifs cet gard. La classification des sols et matriaux rocheux ont fait lobjet de la norme AFNOR (NF P 11-300). Tout sol ou matriau rocheux peut donc tre rang selon ce systme de classification ds lors que les valeurs des paramtres sur lesquels il sappuie sont connues et que les essais permettant de les dterminer sont reconnus significatifs sur le sol ou le matriau rocheux considr. Cette classification reste cependant axe sur les conditions de rutilisation et, en particulier, ne rend pas compte des problmes lis aux difficults dextraction. I.4.1) Paramtres retenus pour la classification des sols Les paramtres retenus se rangent en trois catgories : paramtres de nature; paramtres de comportement mcanique, paramtre dtat.
I.4.1.1) Paramtres de nature Ils se rapportent des caractristiques intrinsques, cest--dire qui ne varient pas ou peu, ni dans le temps ni au cours des diffrentes manipulations que subit le sol au cours de sa mise en uvre. Les paramtres retenus concernent la granularit et largilosit.
a) La granularit Le Dmax : cest la dimension maximale des plus gros lments contenus dans le sol. Ce paramtre est dterminant pour prjuger des ateliers de terrassements utilisables et notamment pour valuer lpaisseur des couches lmentaires et les conditions de malaxage ventuel avec un liant. Cest galement un paramtre important connatre pour apprcier la reprsentativit des essais de laboratoire. Toutefois la dtermination de ce paramtre peut tolrer une certaine imprcision et en rgle gnrale une estimation visuelle est suffisante. b) Largilosit Lindice de plasticit Ip (norme NF P 94-051) : cest le paramtre le plus couramment utilis pour caractriser largilosit des sols. Son interprtation est dautant plus fiable que la proportion pondrale de la fraction 0/400 m (fractions servant lessai) contenue dans le sol tudi est importante et que largilosit de cette fraction est grande. La valeur de bleu de mthylne VBS : il sagit dun autre paramtre permettant de caractriser largilosit dun sol mais dont lapplication lidentification des sols remonte seulement quelques annes. Ce paramtre reprsente la quantit de bleu de mthylne pouvant sadsorber sur les surfaces externes et internes des particules du sol, ou autrement dit une grandeur directement lie la surface spcifique du sol. I.4.1.2) Paramtres de comportement mcanique Ces paramtres ne sont pris en considration que pour juger de lutilisation possible des sols en couche de forme. Ils distinguent les matriaux dont la fraction granulaire est susceptible de rsister au trafic et qui de ce fait peuvent tre utiliss tels quels dans la construction des couches de forme, de ceux qui risquent de se fragmenter pour se transformer en un sol constitu en majorit dlments fins, inutilisable dans son tat naturel sans dispositions particulires (traitement...). Les paramtres de comportement considrs dans la classification sont : les coefficients Los Angeles (LA) (norme P 18-573) et micro-Deval en prsence deau (MDE) (norme P 18-572), mesurs sur la fraction granulaire 10/14(1) (ou dfaut sur
la fraction 6,3/10(1)) et le coefficient de friabilit des sables (FS) mesur sur la fraction 0/1 ou 0/2 mm (norme P 18-576). I.4.1.3) Paramtres dtat Il sagit des paramtres qui ne sont pas propres au sol mais en fonction de lenvironnement dans lequel il se trouve. Pour les sols meubles sensibles leau, le seul paramtre dtat considr dans la prsente classification est ltat hydrique : son importance est capitale vis--vis de tous les problmes de remblai et de couche de forme. I.5) Types de remblai I.5.1) Remblai dargile Largile prenant beaucoup de temps se tasser delle-mme, chacune des couches doit tre bien densifie et ne doit pas dpasser 30 cm dpaisseur pour faciliter le travail. Comme toujours, chaque couche doit tre dpose sur la pleine largeur du remblai. Si largile est trop sche, elle doit tre arrose et parfois scarifier pour faciliter la pntration de leau. Si largile est trop humide, elle doit tre assche par hersage ou par scarification. On peut aussi lasscher en la saupoudrant de chaux. Par temps pluvieux, en peut tendre sur une couche dargile dj pose une couche de sable de 15 30 cm dpaisseur, ce qui permet lasschement et facilite la circulation des engins de construction. Lorsquon dispose de matriaux argileux et de matriaux granulaires pour la prparation dun remblai, il est prfrable de placer les matriaux granulaires la base, cause de leur poids plus lev que celui de largile I.5.2) Remblai denrochement Tout remblai fait de blocs de rocher provenant de coupes doit tre rig avec soin, car il ne doit plus se tasser une fois la route ralise. Les blocs ne doivent pas dpasser 1m. Ils sont placs en couches dun mtre dpaisseur sur la pleine largeur du remblai (le roc schisteux est plac en couche de 45 cm dpaisseur). La dernire couche sous la ligne de sous fondation doit avoir 30 cm dpaisseur et tre compose de pierres dont le diamtre ne dpasse pas 15 cm. Chacune des couches doit tre bien compacte ou roule uniformment avec loutillage de construction.
I.5.3) Remblai demprunt Tout remblai est construit avec les matriaux provenant des dblais ou des gites demprunt. On appelle ordinairement les emprunts qui sont faits de matriaux quelconques, mais utilisables pour la construction dune route ; on appelle emprunts granulaires ceux qui sont faits de sable, gravier ou pierre. On doit valuer la capacit portante du sol avant de commencer lapprovisionnement en matriaux de remblai et, si cest ncessaire, le consolider ou le compacter. Tous les matriaux doivent tre dposs sur la pleine largeur des remblais, en couches uniformes dune paisseur maximale de 30 cm aprs tassement. Le remblayage dans leau doit tre excut en une seule couche, jusqu' 60 cm environ au-dessus de la surface de leau, avec un emprunt granulaire. Les ornires causes par les engins de construction doivent tre limines chaque niveau. Chacune des couches du remblai doit tre compacte sparment en fonction de la densit exige. La surface de chacune des couches doit avoir une pente de 2 vers les fosss ; dans les courbes horizontales la pente est celle du dvers. Cette surface doit tre goutte et libre de glace ou de neige avant la pose dune nouvelle couche. [5] I.6) Engins de compactage : Il existe plusieurs types de compacteurs (Figures I.4 jusquau Figure I.8). Chaque modle est plus adapt (efficace) pour un type donn de sol.
Les techniques damlioration des sols consistent modifier les caractristiques dun sol par une action physique (vibrations par exemple) ou par linclusion dans le sol ou le mlange au sol dun matriau plus rsistant, dans le but de : Augmenter la capacit portante et/ou la rsistance au cisaillement, diminuer les tassements, tant absolus que diffrentiels, et le cas chant les acclrer. Diminuer ou liminer le risque de liqufaction en cas de tremblement de terre ou de vibrations importantes.
dans le second cas, on recherche une rsistance mcanique pour la plate-forme. Le choix des oprations est alors tudi pour obtenir un matriau relativement noble par rapport au matriau naturel.
II.4) Action du ciment et des liants hydrauliques routiers (LHR) sur les sols :
Le traitement des sols au ciment ou aux LHR permet damliorer les caractristiques initiales des matriaux et sappliquent des sols fins prtraits la chaux ou des sols peu ou pas plastiques, dont les teneurs naturelles en eau trop leves ne permettent pas de raliser des remblais ou des couches de forme dans de bonnes conditions et avec des garanties suffisantes de qualit. Il est surtout utilis dans le but dobtenir un dveloppement rapide et durable des rsistances mcaniques et des stabilits leau et au gel. Compte tenu de leurs proprits, le ciment et les LHR modifient de faon sensible le comportement des sols peu ou pas plastiques, grce deux actions distinctes : Des modifications immdiates et long terme des proprits gotechniques et mcaniques du sol. Les ractions du ciment et du LHR avec un sol consistent essentiellement en une hydratation des silicates et aluminates de calcium anhydres, avec passage par la phase solut suivie de la cristallisation des produits hydrats : cest la prise hydraulique. La croissance des microcristaux forms, leur enchevtrement, leur feutrage progressif, enrobent et relient les grains du matriau entre eux, formant des ponts de plus en plus nombreux et solides. Ce qui conduit rapidement au durcissement du mlange, lobtention de caractristiques mcaniques leves et sa stabilit leau et au gel. Une diminution de la teneur en eau La teneur en eau dun mlange sol-ciment ou sol-LHR se trouve abaisse en raison de : Lapport de matriaux secs ; La consommation de leau ncessaire la prise hydraulique du ciment ou du LHR ; Lvaporation deau par laration du sol lors du malaxage. En revanche, on ne note pas de modifications importantes de la courbe Proctor.[6]
II.5) Dfinition de la chaux La chaux est obtenue partir dun calcaire trs pur, qui, port une temprature de plus de 1000 degrs, et suite une raction chimique, se dcompose en chaux vive et en gaz carbonique. II.6) Diffrent type de la chaux II.6.1) La chaux vive Aprs cuisson, la chaux vive garde le mme aspect physique, mais sa masse volumique apparente devient plus faible. Elle avide dhumidit et ragit au contact de leau avec un fort dgagement de chaleur, puis se transforme en une poudre blanche appele chaux teinte II.6.2) La chaux teinte Est employe dans de nombreuse domaines tels que le btiment lindustrie, la dpollution, lors quelle se combine avec le gaz carbonique, elle redevient calcaire. II.6.3) La chaux arienne On obtient les chaux ariennes en calcinant des pierres calcaires (ou dolomites pures) qui ne contiennent pas plus de 5% de matires argileuses. Ce type de chaux, lorsquelles sont trs pures en carbonates (plus de 95%), et cause de lonctuosit quelles donnent aux ptes fabriques en les mlangeant avec de leau, ont aussi t appel, dans le pass, des chaux grasses. Quand la puret en carbonates est infrieure et que le pourcentage dargile atteint 5%, ces chaux ariennes sont appeles chaux maigres parce que la pte obtenue est moins onctueuse. Les ptes sont donc des mlanges de sable (ou de poudre de marbre) et de chaux en pte dont le dosage varie (ce qui donne des ptes maigres ou grasses). II.6.4) La chaux hydraulique Quand la pierre calcine contient des mlanges de marnes et dargiles riche en silice, en alumine et en fer, on obtient des chaux dites hydraulique, parce quelles durcissent aussi bien au contact de lair que de leau. Une chaux est dite faiblement hydrauliques (taux dargile infrieur 8%) ; moyennement hydrauliques (taux dargile de 20%). Les rsistances (taux dargile 14 19%) et minemment hydraulique ( partir de 20% dargile). Les rsistances
mcaniques de toutes ces chaux sont plus rapides, mais il ne faut pas confondre les chaux hydrauliques avec la chaux hydrate (hydroxyde de calcium ou chaux teinte). Cette dernire, comme nous lavons dj dcrit, rsulte de lhydratation, ou de lextinction, de chaux vives de leau.
Tableau II.1 les principales caractristiques physico-chimiques de la chaux vive et de la chaux teinte.
la chaux vive Nom Formule chimique Aspect Odeur Point de fusion Point d'bullition Inflammabilit MVA Poids spcifique Solubilit dans l'eau pH ( 25C) oxyde de calcium CaO roche, granuls, poudre, blanc sans 2614C 2850C non 0,7 1,2 t/m3 3350 kg/m3 ( 20C) 1,4 Kg/m3 0C; 1,25 Kg/m3 20C 12,4 en solution sature Raction avec l'eau et les acides, avec fort dgagement de chaleur la chaux teinte hydroxyde de calcium Ca(OH)2 poudre blanche sans dcomposition 580C se transforme CaO) 2850C non 0,2 0,8 t/m3 2200 Kg/m3 ( 20C) 1,85 Kg/m3 0C; 1,65 Kg/m3 20C 12,4 en solution sature Raction avec l'aluminium en prsence d'eau, forte raction exothermique en prsence d'acides,
Ractivit
manipulation sur chantier devient aise, son comportement la mise en uvre et sa portance sont amliors. Lhomognit quil acquiert le place dans des conditions idales pour subir le traitement au ciment ou au liant hydraulique routier. Des modifications long terme La chaux, en tant que base forte, lve le pH du sol et provoque lattaque des constituants du sol (silice et alumine). Il se forme alors des aluminates et des silicates de calcium hydrats (raction pouzzolanique) qui, en cristallisant, agissent comme un liant entre les grains. Il est noter que lintensit et la vitesse de ces ractions long terme dpendent dun certain nombre de caractristiques du sol : pH, teneur en matires organiques, quantit et la nature de la fraction argileuse, teneur en eau, dosage en chaux maximal (fonction de la quantit maximale de chaux consommable par largile prsente dans le sol) et surtout temprature. La figure II.1 nous montre la raction dans les sols aprs malaxage, tandis que la figure II.2 montre laspect visuel dun sol aprs traitement. [4]
II.9.4) Malaxage
Pour assurer une bonne homognit du matriau et une profondeur importante du malaxage, il est judicieux de retenir un malaxeur ou un pulvimixer rotor horizontal. Dautre part, le malaxage foisonnant normment les matriaux, il faut veiller lorsquon traite par bandes jointives mordre suffisamment (20 cm) dans la partie dj foisonne, pour ne pas laisser de matriau non malax en bordures de bandes, voir figure II.5.
paisseur unitaire de compactage (Q tant le volume de sol compact pendant un temps donn et S la surface balaye par le compacteur pendant le mme temps). Latelier de compactage, ainsi que le nombre de passes ncessaires, seront dfinis sur une planche dessais de compactage, en respectant les paisseurs de couches compacter et en appliquant un plan de balayage rpartissant lnergie de compactage sur toute la surface de la couche. Le compactage partiel doit suivre sans tarder la fin du malaxage pour ne pas laisser un matriau foisonn expos aux intempries et doit apporter 70 80 % de lnergie exige pour obtenir la qualit de compactage recherche suivant la couche considre.
II.9.6) Rglage
Le rglage dfinitif doit se faire par rabotage sur toute la largeur rgler et en aucun cas par comblement des points bas par les matriaux provenant de lcrtage des bosses. Il se fait le plus souvent la niveleuse. Les matriaux provenant du rabotage doivent tre vacus. Lpaisseur raboter doit tre prise en compte au stade du traitement, en prvoyant une surpaisseur suffisante du matriau trait (environ 3 cm), voir Figure II.6
Chapitre III : Excution du traitement des sols la chaux III.1) Introduction Le traitement des sols est une technique trs ancienne, dont lapplication tant au niveau des travaux de terrassement quau niveau de la rfection des routes ainsi que les pistes daccs aux terrains agricoles, connat actuellement un essor trs important au niveau international et en particulier en Amrique du Nord et en Europe. Le recours massif cette technique qui valorise les matriaux en place et entrane une diminution notable des cots, est du principalement : La rarfaction des gisements naturels de matriaux nobles; Le souci cologique croissant imposant de prserver dune part les ressources naturelles existantes en optimisant leur utilisation et de limiter dautre part la mise en dpt des matriaux impropres la rutilisation en remblais ou en couches de forme; Le renchrissement des matriaux de substitution et des transports; Le dveloppement notable des performances et de la fiabilit des matriels de traitement des sols en place ou en centrale. III.2) Problme dhomognit Durant le prlvement des chantillons, nous avons rencontr un problme dhomognit qui est d lhtrognit des couches qui sont de nature diffrentes. Pour remdier a ce problme on a d prendre notre chantillon en faisant attention de prlever dune mme couche qui prsente des caractristiques homognes.
Nous allons dvelopper le travail exprimental li lexcution des essais, pour chacun dentre eux, nous dcrivons le matriel et le mode opratoire utilis puis nous prsenterons nos rsultats. III.3.1) Situation de la carrire La carrire de Mechal El-chahid se trouve aux lieux dit Sidi El Abed, situe peu prs 18 kms k au sud du chef lieu de la wilaya de Tiaret sur la route national RN 23 menant Sougeur.
N
Carrire de tuf Mechal Elchahid (Sidi el Abed)
Vers RN 23
Figure III.1: Photo arienne du site de la carrire de Mechal El-chahid (Sidi el Abed). III.4) Programme des essais Nous avons ralis des essais physico-chimiques et mcaniques au laboratoire LTPO (laboratoire des travaux public douest) sur les chantillons prlevs partir de la carrire cite ci-dessus.
III.4.1) Classification des essais Les essais raliss sont classs selon lorganigramme prsent ci-dessous :
III.5) Essais didentification III.5.1) teneur en eau naturelle (w%) On dsigne par teneur en eau la quantit d'eau contenue dans un chantillon de matire, la quantit tant value par un rapport pondral ou volumtrique. En mcanique des sols et des roches, la dfinition de la teneur en eau est pondrale1 :
O Ww est le poids d'eau et Ws est le poids des grains, ou fraction sche du sol. III.5.2) Analyse granulomtrique L'analyse granulomtrique permet de dterminer et dobserver les diffrents diamtres de grains qui constituent un granulat, en utilisant une srie de tamis normaliss (Figure III.2). La procdure dessai et les manipulations sont dcrites par la norme NF P 18-560. Elle concerne les granulats dun diamtre suprieur 100 micromtres (0.001mm). Le but de lessai est de dterminer la grosseur et le pourcentage en poids de diffrentes formes de granulats constituants les chantillons.
III.5.3) Limite dAtterberg L'essai s'effectue en deux phases : Recherche de la limite de liquidit l'aide de l'appareil de Casagrande. Recherche de la limite de plasticit par formation de rouleaux de 3 mm de diamtre. La consistance d'un sol peut varier dans de larges limites avec : la quantit d'eau interstitielle que contiennent ses pores, l'paisseur des couches d'eau absorbe qui enrobent ses grains. Les limites sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils entre le passage d'un sol de l'tat liquide a l'tat plastique (limite de liquidit) : Wl le passage d'un sol de l'tat plastique a l'tat solide (limite de plasticit): Wp Ces limites ont pour valeur la teneur en eau du sol l'tat de transition considr, exprime en pourcentage du poids du matriau sec. La diffrence = WL -Wp qui dfinit l'tendue du domaine plastique, est particulirement importante, c'est l'indice de plasticit. III.5.4) Valeurs au bleu de mthylne VBS Lessai de dtermination de la Valeur au Bleu des sols utilise la proprit d'adsorption du bleu de mthylne par la fraction argileuse du sol test. Il est aussi appel ESSAI A LA TACHE (Figure III.3). Il mesure lactivit et la quantit de la fraction argileuse dun chantillon (NF P 94-068, EN-933.9). Le dosage seffectue en ajoutant successivement des quantits de solution de bleu et en contrlant labsorption au fur et mesure du test. Cet essai a pour but de caractriser la surface spcifique et l'argilosit du matriau, pour identifier le risque de gonflement. La mesure de la surface spcifique des particules prsentes dans un sol offre une caractrisation slective de l'argilosit du sol, puisque cette surface spcifique varie de faon trs importante avec la nature des particules. L'essai au bleu de mthylne permet de le faire dans des conditions simples et
rapides, en utilisant la proprit de la molcule de bleu de mthylne de s'adsorber sur la surface des particules minrales (Figure III.4).
III.5.5) Dtermination de la teneur en carbonates CaCO3 L'essai consiste dterminer le volume de dioxyde de carbone (CO) dgag sous l'action d'acide chlorhydrique en excs (dans des conditions de temprature et de pression atmosphriques connues) par un chantillon prpar pour l'essai, lappareil utilis est appel le calcimtre (Figure III.5) . Le but de lessai est la dtermination conventionnelle du pourcentage de la fraction carbonate contenue dans un sol, une roche ou un matriau.
Figure III.5: Appareil calcimtre pour la dtermination de la teneur en carbonates. III.6) Essais de faisabilit Pour vrifier la faisabilit du traitement du sol la chaux, on peut sappuyer sur les deux essais indicatifs suivants :
III.6.1) Essai de gonflement volumique : Lessai de gonflement volumique est ralis en utilisant la norme NF P 94-100. Il sagit de prparer un chantillon de sol et de le mettre dans un bain marie pendant 4 jours ensuite mesurer le gonflement volumique de lchantillon. Cet essai permet de justifier la ncessit du traitement la chaux si le rapport suivant est ralis : V/V 5%
III.6.1.1) Mode opratoire Prparer un chantillon non trait dans un moule ayant le rapport h/d=1 nous avons choisis le moule CBR (15cm/15cm=1) (Figure III.6). Dmouler lchantillon et le couvrir dune membrane de faon le laisser se gonfler librement (Figure III.7). Mesurer hauteur et diamtre dans 03 points diffrent pour chaque grandeur. Immerger lchantillon pendant 04 jours (Figure III.8). Faire sortir lchantillon de leau et laisser reposer pendant 01 heure et prendre de nouveau les mesures dans les mmes points.
Figure III.8: Echantillon immerg dans un bain marie. III.6.2) Essai de stabilit des grumeaux Cet essai se base sur l'augmentation de la stabilit l'eau des grumeaux produite par la chaux. La mesure de cette augmentation permet d'apprcier l'aptitude de la plupart des sols l'amlioration la chaux. La mthode consiste tamiser sous eau, sur un tamis ouverture de maille fine anim d'un mouvement sinusodal, des grumeaux humides de sol trait et de sol non trait. Cette opration peut se faire soit manuellement, soit au moyen d'une machine
spciale. Les grumeaux de sol non trait se dsintgrent et disparaissent travers les mailles du tamis alors que les grumeaux de sol trait restent sur le tamis. On dfinit la stabilit des grumeaux par la diffrence entre les deux refus restant sur les tamis. Ce mode opratoire ne demande qu'un chantillon de 1 kg de sol examiner et ne prend qu'une deux heures de temps d'oprateur. Cet essai, de par sa rapidit et sa simplicit, est intressant comme test d'apprciation de l'aptitude des sols l'amlioration la chaux.
III.7) Essais de portance III.7.1) Essai Proctor L'ingnieur amricain Proctor a montr que pour une nergie de compactage donne, la teneur en eau du matriau avait une grande influence sur la compacit obtenue. L'essai Proctor consiste compacter dans un moule normalis, avec une nergie de compactage normalise (dame de masse normalise tombant d'une hauteur constante), un chantillon du matriau diffrentes valeurs de teneur en eau pour en dduire : L a t en e u r e n ea u o p t i m a l e . La densit sche maximale correspondante. Lnergie de compactage est gale Hauteur de chute poids de la dame Nb de coups Nb de couches / volume total du moule. Lessai Proctor est ralis selon la norme NF P 94- 093, il a pour but de dterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai donn et des conditions de compactage fixes, qui conduit au meilleur compactage possible ou encore capacit portante maximale. Loptimum Proctor Normal ou Modifi (OPN ou OPM) est la teneur en eau pour laquelle le sol atteint, pour une nergie de compactage donne, une densit maximale. L'nergie de compactage dpend de la destination de l'ouvrage, on distingue :
III.7.1.1) L'essai Proctor normal Energie de compactage modre pour remblais en terre (barrages en terre, digues,)
III.7.1.2) L'essai Proctor modifi Energie de compactage intense pour fondation de chausses, (pistes, arodromes). Il correspond au compactage maximum que l'on peut obtenir sur les chantiers avec des engins de compactages puissants.
III.7.2) Essai CBR La charge apporte par le pneu sur la chausse poinonne le sol de fondation. Ce poinonnement est dautant plus petit que lpaisseur de la chausse est grande. On peut reproduire ce phnomne en compactant le matriau dans les conditions de l'essai Proctor dans un moule CBR (Figure III.10) puis en mesurant les forces appliquer sur un poinon cylindrique pour le faire pntrer vitesse constante dans une prouvette de ce matriau. Lessai CBR est un essai de portance (aptitude des matriaux supporter les charges) des remblais et des couches de formes compactes des ouvrages routiers.
Il sagit de dterminer exprimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent dtablir une classification des sols. dvaluer la traficabilit des engins de terrassement. dterminer lpaisseur des chausses.
Figure III.10: Moules CBR avant immersion. III.7.2.1) Indice portant immdiat : Mesure la rsistance au poinonnement dun sol compact sa teneur en eau naturelle ou dans la plage de teneur en eau dans lequel il est susceptible dvoluer, il caractrise laptitude du sol permettre la circulation des engins en phase de chantier. Le matriau est compact lnergie Proctor normal dans le cas dun sol et lnergie Proctor modifi dans le cas dun matriau dassise de chausse. III.7.2.2) CBR aprs immersion Mesure la rsistance au poinonnement dun sol compact diffrentes teneurs en eau puis immerg pendant 04 jours. Il caractrise lvolution de la portance dun sol compact et soumis des variations de rgime hydrique. III.8) Essais mcaniques III.8.1) Essai de Rsistance la compression (Rc) L'essai de compression simple vise dterminer la rsistance la compression (Rc) d'un matriau compact et stabilis.
L'essai consiste appliquer une pression verticale sur une prouvette cylindrique compacte et conserve pendant une priode dtermine et l'augmenter progressivement jusqu' la rupture, lessai a t ralis selon la norme EN 13 286-41 Lessai est ralis selon le mode opratoire suivant : Prparer deux chantillon pour chaque pourcentage de traitement et sans
traitement (10 couches 55coups pour chaque couche) dans un moule ayant le rapport h/d=02. Pour nos essais, nous avons choisi le moule de fabrication des prouvettes de bton (32cm/16cm=2) (voir Figure III.11). Dmouler les chantillons et programmer les diffrents ges dcrasement (07 jours, 14 jours et 28 jours) (Figure III.12).
Figure III.12: Eprouvette aprs crasement. III.8.2) Essai de Rsistance la traction (Rtb) L'essai de traction vise dterminer la contrainte de rupture dune prouvette soumise un effort de compression appliqu sur deux gnratrices opposes. Essentiellement, il consiste effectuer un essai de compression diamtrale sur une prouvette compacte et conserve pendant une priode dtermine, lessai est ralis selon la norme EN 13286-42. Lessai est ralis selon le mode opratoire suivant : Prparer deux chantillons pour chaque pourcentage de traitement et sans traitement (05 couches 55coups pour chaque couche) dans le moule CBR (Figure III.13). Conserver et programmer les diffrents ges dcrasement (07 jours et 14 jours) (Figure III.14). Aprs conservation, les prouvettes sont soumises un essai de traction. Des bandes de chargement (paisseur 4 mm +/- 1 mm) sont utiliser afin de bien rpartir la charge sur toute la longueur de l'prouvette. La mise en charge de l'prouvette se fera de manire continue, uniforme et sans chocs, avec une
Figure III.14: prouvette aprs crasement. III.9) Essaie de durabilit Lessai de durabilit permet de vrifier la durabilit du traitement des sols avec la chaux. Par manque de Norme franaise NF ou europenne EN, on utilis la norme ASTM D 559 96. Cette dernire couvre les procdures de dtermination des pertes dans le sol-liant, les variations dans la teneur et les changements dans le volume (Gonflement, fissuration) produites par des cycliques dhumidification et de schage des chantillons de sol trait. Cette norme est applicable aux sols traits au ciment, mais elle peut tre gnralise pour lensemble des liants de traitement. Les chantillons sont compacts dans un moule aprs avoir mlang le sol avec la chaux pour obtenir d max la teneur en eau optimale, ce qui nous amne utiliser le moule Proctor et prendre les valeurs de loptimum Proctor.
III.9.1) mode opratoire a- Prparer deux chantillons (E1 et E2) traits un seul dosage de chaux dans un moule Proctor Normal, WOPN. b- Mettre lchantillon dans le moule par couches de 5 cm et le compacter en utilisant la dame Proctor. c- Scarifier la couche prcdente avant de mettre la suivante. d- Durant cette opration prendre une petite quantit du matriau trait pour dterminer la teneur en eau. e- Dmouler et mesurer le poids total (moule + chantillon) pour E1 et E2, et dduire d (pour les deux chantillons) f- Dterminer la hauteur moyenne et le diamtre moyen et calculer le volume et peser E1 seulement et laisser E2 comme chantillon tmoin. g- Mettre E1 et E2 dans une enceinte climatique 20c pendant 07jours (Figure III.15). h- Aprs 07 jours peser et prendre la hauteur et le volume de lchantillon E1. i- Mettre E1 et E2 dans un bain marie pendant 05h puis peser et prendre la hauteur et le volume de E1 (Figure III.16). j- Mettre E1 et E2 dans ltuve 71c pendant 42h ensuite peser et prendre la hauteur et le volume de E1 (Figure III.17). k- Appliquer 02coups sur la surface latrale et les 02 faces de lchantillon E2. l- Rpter lopration 12 fois, partir de la phase i. m- A la fin mettre E1 et E2 dans ltuve 110c et peser les deux chantillons. n- Les donnes recueillies permettent de dterminer les changements de volume et de la teneur en eau pour E1 (pour chaque cycle), et la perte en matriau (sol-chaux) aprs les 12 cycles.
Figure III.17: Mesure des dimensions de lchantillon laide dun pied coulisse.
Dans ce chapitre, on prsentera les rsultats dessais raliss sur le sol tufeux avant et aprs traitement, en commenant par les essais didentification, puis les essais de faisabilit, ensuite les essais de portance et enfin les essais mcaniques et de durabilit. IV.1) Essais didentification IV.1.1) teneur en eau naturelle (w%) Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-050 La teneur en eau d'un sol est dfinie par le rapport entre la masse d'eau du sol et la masse du sol sec: W= 100 x Mh Ms Ms Avec : Mh = masse du sol humide Ms = masse du sol sec Mh = 800 g Ms = 752 g W = ((800-752)/752) x100 = 6.38%
IV.1.2) Analyse granulomtrique Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 18-560. Les tableaux IV.1 et IV.2 rsument, respectivement, les rsultats de lessai danalyse granulomtrique par tamisage (par voie humide) et lessai de sdimentomtrie. Lanalyse granulomtrique du tuf (figure IV.1) montre que la courbe est bien gradu (Cu >>15) et que le pourcentage passant travers le tamis 0.08 mm est 36%.
tamist (%) 84 83 82 78 76 74 65 57 55 47 42 40 39 37 36
CAILLOUX
GRAVIERS
GROS SABLE
SABLE FIN
LIMON
ARGILE
100 90 80 70 60 50 40 30 20
100 90 80 70 60 50 40 30 20
10
0
10
0 100 20 1
0,2
0,08
0,01
Figure IV.1: Courbe de lanalyse granulomtrique du tuf avant traitement. IV.1.3) Limite dAtterberg (sans traitement) Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-051 Le tableau IV.3 rcapitule les mesures de lessai de limite de liquidit et le tableau IV.4 rsume les rsultats de lessai de la limite de plasticit. Lindice de plasticit est calcul selon la formule : IP= WL-WP WL=29.60 % WP=19.98 % IP = 9.62
IV.1.4) Valeur de bleu de mthylne Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-068 M = 30g VBS = V / M*C VBS = 0.62 (g/100g de sol) Avec : M: la masse de sol V: volume de bleu de mthylne adsorb par le sol C: le pourcentage de tamist de 5mm. V = 34cl C =55
IV.1.5) teneur en carbonates CaCO3 Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-048 V=90 cm3 CaCo3= 80% M2=0.40g le sol fortement carbonat Avec : V: volume dacide chlorhydrique M2: masse dtermin partir de la courbe dtalonnage.
IV.2) classement du sol Daprs les rsultats obtenus (tableau IV.5) et en utilisant le tableau de classification GTR (voir annexe), on peut dfinir notre sol comme tant : Limon peu plastique, de classe A1s
Tableau IV.5: classement du sol. Dmax (mm) 31.5 Passant au 80m (%) Wn (%) WOPN (%) 8.76 CaCo3 (%) Classe Sous classe
IP
VBs
36
9.62
0.62
6.38
80
A1
A1s
IV.3) Essais de faisabilit : IV.3.1) Essai gonflement volumique Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-100 Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant :
5%
IV.3.2) Essai de stabilit des grumeaux Aprs lajout de la chaux au tuf, on a remarqu que le sol change de consistance et passe dun tat collant un tat daspect sableux, ce qui justifie lintrt de la technique du traitement de ce sol la chaux.
IV.4) Essais raliss sur sol trait IV.4.1) Limite dAtterberg avec 3% de la chaux On prsente dans les tableaux IV.7 et IV.8 les rsultats des essais de dtermination de la limite de liquidit et de plasticit. Lindice de plasticit IP = 7.05
IV.4.2) Limite dAtterberg avec 5% de la chaux On prsente dans les tableaux IV.9 et IV.10 les rsultats des essais de dtermination de la limite de liquidit et de plasticit. Lindice de plasticit IP = 6.80
IV.4.3) Influence du dosage en chaux sur la limite datterberg Daprs le tableau IV.11, on remarque que lindice de plasticit a diminu de 9.62 7.05 pour 3% de chaux et 6.80 pour 5% ce qui signifie que largilosit a diminu. On remarque que la limite de plasticit a augment en ajoutant la chaux au sol avec un taux plus grand que celui de laugmentation de limite de liquidit , ce qui permet de rduire lindice de plasticit. Tableau IV.11: Influence du dosage en chaux sur la limite datterberg.
teneur en chaux wl % Wp % Ip 0% 29,6 18,98 9,62 3% 35,20 28,15 7,05 5% 36,90 30,09 6,80
IV.4.4) Essai Proctor modifi Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-093 Daprs les rsultats obtenus on constate que la densit diminue et que la courbe saplatie (figure IV.6) en fonction du pourcentage de chaux, ce qui rend le matriau moins sensible au compactage. Tableau IV.12: rsultats de lessai Proctor modifi.
0 % chaux essai 01 masse du moule + chantillon (g) chantillon sec (g) teneur en eau (%) densit sche 14550 4513,92 6,67 1,96 3 % chaux essai 01 masse du moule + chantillon (g) chantillon sec (g) teneur en eau (%) densit sche 14530 4405,14 8,85 1,91 5 % chaux essai 01 masse du moule + chantillon (g) chantillon sec (g) teneur en eau (%) densit sche 14400 4245,8 10,42 1,84 essai 02 14570 4292,53 12,75 1,86 essai 03 14620 4267,49 14,47 1,85 essai 04 14670 4234,59 16,54 1,83 essai 02 14670 4447,54 10,96 1,93 essai 03 14675 4401,28 12,24 1,91 essai 04 14715 4368,42 14,41 1,89 essai 02 14770 4629,46 8,76 2,01 essai 03 14755 4538,88 10,6 1,97 essai 04 14785 4487,29 12,54 1,95
2,1
2,05 2 densit sche 1,95 1,9 1,85 1,8 0 % chaux 3 % chaux 5 % chaux
1,75
1,7 5 7,5 10 12,5 teneur en eau % 15 17,5 20
Figure IV.6: courbe des rsultats de lessai Proctor modifi. IV.4.5) Essai CBR Lessai a t ralis suivant la norme suivante : NF P 94-078 IV.4.5.1) Indice CBR immersion : Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant : Tableau IV.13: rsultats de lessai CBR immersion.
55 coups/couche teneur en chaux (%) indice portant 2,5 mm (%) indice portant 5 mm (%) 0 23,29 29,96 3 63,00 77,00 5 68,00 88,50
25 coups/couche teneur en chaux (%) indice portant 2,5 mm (%) indice portant 5 mm (%) 0 13,33 14,98 3 33,00 38,00 5 33,00 43,00
10 coups/couche teneur en chaux (%) indice portant 2,5 mm (%) indice portant 5 mm (%) 0 6,66 8,31 3 17,00 20,00 5 17,00 22,00
Daprs la courbe (prsente sur la figure IV.7), on remarque que lindice CBR immersion augmente avec le pourcentage de chaux, nanmoins avec un taux plus lev pour le premier dosage, ce qui nous permet de constater la notion du pourcentage conomique.
100,00 90,00
80,00
70,00 Indice CBR 60,00 50,00 40,00 30,00 20,00 10,00 0,00 0 1 2 3 teneur en chaux % 4 5 6
55 coups/couche
25 coups/couche 10 coups/couche
IV.4.5.2) Indice portant immdiat : Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant : Tableau IV.14: rsultats de lessai indice portant immdiat.
55 coups/couche teneur en chaux (%) indice portant 2,5 mm (%) indice portant 5 mm (%) 25 coups/couche teneur en chaux (%) indice portant 2,5 mm (%) indice portant 5 mm (%) 0 3,00 8,00 3 7,00 15,00 5 10,00 17,00 0 12,00 17,00 3 20,00 30,00 5 27,00 33,00
La courbe prsente sur la figure IV.8 nous permet de tirer la mme conclusion que lindice CBR immesrion.
35,00
30,00 25,00 IPI % 20,00 15,00 10,00 5,00
55 coups/couche
25 coups/couche
0,00
0 2 4 6 teneur en chaux %
III.5) Essais mcaniques III.5.1) Essais de rsistance la compression Lessai a t ralis suivant la norme suivante : EN 13 286-41 Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant : Tableau IV.15: rsultats de lessai de rsistance la compression.
Age teneur en chaux (%) 0 3 5 E1 25 KN 27,7 KN 26,1 KN 7 E2 29 KN // 27,5 KN E1 15,3 KN 25,1 KN 12 KN 14 E2 26,2 KN 22,2 KN 21,9 KN
On sattendait avoir une augmentation de la rsistance la compression, mais on a remarqu linverse, c'est--dire une diminution ce qui est contradiction avec les la littrature. Ceci est d au dmoulage des chantillons qui a provoqu des microfissures saccentuant avec lge ce qui fragilise nos chantillons.
III.5.2) Essais rsistance la traction Lessai a t ralis suivant la norme suivante : EN 13286-42. Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant : Tableau IV.16: rsultats de lessai de rsistance la traction.
Age teneur en chaux (%) 3 5 E1 4,5 KN 4,6 KN 7 E2 4,5 KN 4,9 KN E1 5 KN 4,8 KN 14 E2 3,5 KN 4 KN
La mme conclusion peut tre faite que pour les essais de compression simple.
IV.6) Efficacit et durabilit du traitement : IV.6.1) Critre de jugement : Les rsultats obtenus doivent vrifier si notre traitement est efficace ou non. Pour cela, on doit vrifier le critre de jugement suivant :
Icbr immersion > 20 et (Icbr / IPI) 1 Les rsultats sont exprims dans le tableau suivant :
Daprs ces rsultats notre critre de jugement est vrifi, cela veut dire que le traitement utilis a abouti aux rsultats recherchs.
IV.6.2) Essai de durabilit : Les rsultats de cet essai sont rcapituls dans le tableau prsent en annexe n2. Les caractristiques, initiales et finales, de lchantillon 2 sont regroupes dans le tableau suivant :
Nbre cycles Etat initial Aprs 6 cycles H moy (mm) 117 117,66 moy vol. (mm) (cm3) 102 poids (gr) poids % vol. poids poids (gr/cm3) (gr) 1,765 1,634 // //
96,13 853,96
261 15,77
On remarque que la perte en masse pour E2 (soumis des coups la brosse mtallique) est relativement faible ce qui garantie une durabilit du traitement la chaux. Cette perte est de mme ordre que pour lchantillon E1, ce qui montre que le matriau trait peut supporter, galement, des chocs (dus au trafic).
Les objectifs fixs dans le cadre de ce travail taient dtudier linfluence du traitement la chaux sur lamlioration des caractristiques mcaniques des sols traits pour leur utilisation en remblais, en matire de rsistance la compression Rc et de rsistance la traction Rtb, et de prparer une planche dessai exprimentale sur un chantier rel. Le choix du gite de tuf a t orient, beaucoup plus, selon limportance du gisement, mais aussi pour arranger lentreprise ralisatrice de la planche dessai, mais on tait confront au problme dhtrognit du matriau et on a d changer lendroit de prlvement plusieurs fois. Les essais didentification et de portance raliss sur le tuf calcaire avant et aprs traitement ont permis de confirmer lintrt de lapport de chaux pour atteindre des performances mcaniques leves. Ces rsultats constituent, en fait, la base de donnes ncessaire lexcution dune planche dessai exprimentale sur un chantier rel. Les essais le plus intressants qui ont t raliss dans le cadre de ce travail sont lessai de gonflement volumique et lessai de durabilit du traitement puisquils constituent des critres dcisifs pour la technique de traitement choisie. Pour les essais de compression et de traction, on a rencontr un problme li au dmoulage des prouvettes. En effet, au cours de cette opration, lchantillon subit des microfissures qui saccentuent avec lge des prouvettes suite au collage du sol sur les parois du moule et du fait quon a utilis des moules non dmontables, do lobtention de faibles rsistances. En plus, on tait trs contraint par le temps pour refaire ces essais du fait que lge des prouvettes devra avoir 28 jours et plus, voire 90 jours pour les essais de traction Rtb, en prparant, de nouveau, des prouvettes au moyen de moules dmontables (en demi-coquilles). Pour la ralisation de la planche dessai, on a rencontr beaucoup de problmes lis lhtrognit du tuf, dune part et au programme de lentreprise ralisatrice de la planche dessai, dautre part. Cest la raison pour la quelle, il serait trs intressant
dappliquer les rsultats trouvs sur un chantier rel, du fait que toutes les donnes ont t prpares cet effet. Il est prfrable de faire une comparaison entre le traitement la chaux et au ciment, dun cot et avec un traitement mixte (chaux ciment), dun autre cot.
Bibliographie [1]. J.H. Duran. (1959), les sols rouges et les crotes en ALGERIE, SES Alger. [2]Document techniques de loffice de protection et de promotion de la valle du MZab La chaux et le STUC, dition EYROLLE 2004 [3] LCPC SETRA, Paris (2004).Conception et dimensionnement des structures de chausse, guide technique ministre de lquipement des transports et du tourisme. [4] LCPC SETRA (2004). Documentation technique Routes n89 Septembre 2004 [5] LCPC SETRA (2000). Guide Technique-Ralisation des remblais et des couches de forme, document technique. [6] LCPC SETRA (2000).Guide Technique-Traitement des sols la chaux et/ou aux liants hydrauliques. Application la ralisation des remblais et des couches de forme. [7] CRR (2004).Code de bonne pratique pour le traitement des sols la chaux et/ou au ciment.
Normes
NF P 11-300 Excution des terrassements : Classification des matriaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme dinfrastructures routires, 1998. NF P 94-051 Dtermination des limites dAtterberg. Limite de liquidit la coupelle Limite de plasticit au rouleau, 1993. NF P 18-573 Essai Los Angeles, dcembre 1990. NF P 18-572 Essai micro deval, dcembre 1990. NF P 18-576 Mesure du coefficient des friabilits des sables, dcembre 1990. NF EN 459-1 Chaux de construction, octobre 2002. NF P 98-101 Chaux arienne calcique pour sols et routes, juillet 1991. NF EN 197-1 Ciment, fvrier 2001. NF P15-108 et ENV 13 282 Liants hydrauliques routiers, dcembre 2000. NF P 18-560 Analyse granulomtrique. Mthode par tamisage sec aprs lavage, 1996. NF P 94-068, EN-933.9 Dtermination de la valeur de bleu de mthylne dun sol, lessai la tache, 1998. NF P 94-100 Essai dvaluation de laptitude sol au traitement, 199. NF P 94- 093 Essai Proctor normal Essai Proctor modifi, 1999. EN 13 286-41 Essai de rsistance la compression. EN 13286-42 Essai de rsistance la traction.
Normes
NF P 94-050 Dtermination de la teneur en eau pondrale des matriaux. Mthode par tuvage, 1995 NF P 94-048 Dtermination de la teneur en carbonates. Mthode du calcimtre 2eme tirage janvier 2003 NF P 94-078 Indice CBR aprs immersion Indice portant immdiat, 1997. ASTM D 559 96 Essai de durabilit.
Nbre cycl
Conservation
Hmoy (mm)
moy (mm)
vol. (cm3)
poids (gr)
poids
% poids (gr)
% vol. (cm3)
(%)
// Initiale // bain marie 5h 1 tuve 42h bain marie 5h 2 tuve 42h bain marie 5h 3 tuve 42h bain marie 5h 4 tuve 42h bain marie 5h 5 tuve 42h bain marie 5h 6 tuve 42h
117,00 117,00 118,86 117,73 117,93 117,06 117,90 116,90 117,93 117,20 117,70 117,56 117,96 117,83
102,00 102,00 100,06 99,40 98,36 97,50 97,26 96,63 97,10 96,26 96,40 95,86 95,20 94,53
956,04 956,04 934,65 913,59 896,09 873,99 875,94 857,29 873,28 852,92 859,06 848,45 839,65 826,96
1656 1860 1813 1489 1710 1454 1658 1410 1632 1389 1606 1365 1576 1342
1,732 // 1,946 1,940 1,630 1,908 1,664 1,893 1,645 1,869 1,629 1,869 1,609 1,877 1,623 47 167 150 202 202 246 228 267 254 291 284 314,14 2,53 10,09 8,06 12,21 10,86 14,86 12,26 16,13 13,66 17,58 15,27 18,97 2,24 21,76 4,44 6,27 17,61 8,58 8,38 17,59 10,33 8,66 17,49 10,79 10,14 17,66 11,25 12,17 17,44 13,50 5,13 5,35 5,19 5,28 5,30 9,45 12,31 //