Jules Martha
Joseph-Jules Martha ( à Strasbourg - à Paris) est un universitaire et un archéologue français.
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Biographie
modifierFils de Benjamin-Constant Martha, il est élève de l'École normale supérieure de 1872 à 1875 et agrégé des lettres en 1875. Membre de l'École française de Rome de 1875 à 1876, puis de l'École française d’Athènes de 1876 à 1879, il devient maître de conférences à la faculté des lettres de Montpellier en 1879, à la faculté des lettres de Dijon en 1881, à la faculté des lettres de Lyon en 1882, à la faculté des lettres de Paris en 1884 où il donne des cours de langues et littérature latines et à l'École normale supérieure de Paris dès 1891[1].
Le 13 février 1882, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse aux sacerdoces athéniens[3]. La deuxième, en latin, pose la question de la signification des figures sépulcrales des Néréides[4]. De 1884 à 1900, il participe à de nombreuses soutenances de thèses de doctorat, en qualité de membre du jury[2].
Martha est nommé chargé de cours à la faculté des lettres de Paris en 1892, puis professeur d’éloquence latine de 1895 à 1923.
Il est membre de la Société des antiquaires de France.
Publications
modifier- Inscriptions doliarires latines : marques de briques relatives à une partie de la gens Domitia recueillies et classées (1880)
- Catalogue des figurines en terre cuite du Musée de la Société archéologique d'Athènes, Paris, Ernest Thorin éditeur, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 16 », , XXXV & 233 p. (lire en ligne), 8 planches
- Les Sacerdoces athéniens (1882), thèse de doctorat ès lettres
- Quid signifaverint sepulcrales Nereidum figurae (1882), thèse de doctorat ès lettres
- Manuel d'archéologie étrusque et romaine (1884)
- L'Art étrusque (1889)
- La Fuite de Dédale, note sur une stèle étrusque à sujets mythologiques trouvée à Bologne (1891)
- Œuvres de Cicéron : Brutus. Texte latin. Revu et publié d'après les travaux les plus récents (1892)
- Pline le Jeune : Le Bonheur domestique de Pline le Jeune : Comment Pline le Jeune arrangeait sa vie : Sa Familia : Ses Sentiments religieux : Sa correspondance avec Trajan (1898)
- La Langue étrusque (1913)
Traductions
modifier- Cicéron, Brutus, Paris, Les Belles lettres, , 264 p.
- Cicéron (trad. avec Henri de La Ville de Mirmont), Discours, t. IV : Seconde action contre C. Verrès - Livre III, Paris, Les Belles lettres, , 273 p.
- Cicéron, Des termes extrêmes des Biens et des Maux, t. I : Livres I-II, Paris, Les Belles lettres, , 244 p.
- Cicéron, Des termes extrêmes des Biens et des Maux, t. II : Livres III-V, Paris, Les Belles lettres, , 326 p.
Notes et références
modifier- Christophe Charle, « 82. Martha (Joseph, Jules) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 133–134 (lire en ligne, consulté le )
- https://eslettres.bis-sorbonne.fr/notice/Doctorant/5515, consulté le 18 décembre 2023.
- Jules Martha, Les Sacerdoces athéniens [en ligne], Paris, E. Thorin, 1882, 184 p., URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5335938j, consulté le 18 décembre 2023.
- Jules Martha, Quid significaverint sepulcrales Nereidum figurae [en ligne], Paris, E. Thorin, 1881, 124 p., URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5335939x, consulté le 18 décembre 2023.
Liens externes
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