Post de Quentin Delachaux

L’association Les Petits Frères des pauvres appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour lutter contre la "mort solitaire". Ce mardi 21 janvier, l’association Les Petits Frères des pauvres, qui lutte depuis 2022 contre l’abandon et l’isolement des personnes âgées, a alerté les pouvoirs publics en appelant à la création d’un observatoire sur le sujet de "la mort #solitaire". Ce phénomène touche les personnes âgées qui vivent seules, qui n’ont pas, voir peu, de visites de leurs proches, qui décèdent seules et sont retrouvées des semaines, des mois, voire des années après leur mort. Elle dénonce également "l’absence de statistiques officielles complètes", qui rendent difficile "la prise de conscience de l’ampleur de ce problème #social", sur son site internet. Elle écrit également qu'"en France, chaque année, de nombreuses personnes décèdent dans l’#isolement le plus total, sans que personne ne s’en aperçoive". "En France, il n’existe aucune base de données publique centralisée permettant de recenser les morts solitaires", s’indigne l’association. Ni l’#INSEE ni les services de #santé publique ne mettent en place de bases de données sur ces #personnesâgées qui décèdent seules. Les Petits Frères des Pauvres indiquent être les seuls à publier, depuis 2022, ce bilan qu’ils qualifient "d’alarmant". Ce manque de données s’explique par "l’absence d’obligation légale pour les services funéraires de signaler les #morts #solitaires", mais aussi par des "#procédures administratives floues pour identifier les personnes décédées sans entourage". Yann Lasnier

🛑 Les morts solitaires des personnes âgées : un appel à la mobilisation citoyenne ! 🛑 🔍 En 2024, 30 personnes âgées ont été retrouvées mortes chez elles, parfois plusieurs années après leur décès. Ces drames, révélateurs d’un isolement extrême, nous interrogent : que faisons-nous pour nos aînés les plus vulnérables ? 🤝 Les Petits Frères des Pauvres dressent un bilan glaçant et proposent des solutions concrètes pour éviter ces tragédies invisibles : 🏠 Création d’un observatoire de la mort solitaire pour mieux comprendre ce phénomène. ⚡ Systèmes d’alerte préventive (via banques, énergie, La Poste) pour signaler les anomalies inquiétantes. 🌍 Renforcement de la coordination entre services sociaux, professionnels de santé, et acteurs locaux. 💛 Solidarité de voisinage pour recréer du lien humain autour des plus isolés. Professionnels du médico-social et du sanitaire, vous êtes au cœur de cette lutte ! 🙋♀️🙋♂️ 💬 Et vous, quels sont vos idées ou retours d’expérience ? Partagez-les avec nous ! #Solidarité #MédicoSocial #Isolement #BienVieillir

MONALISA (Mobilisation nationale contre L'isolement des âgés) a participé à l'article de l'#AgenceFrancePresse sur les morts solitaires en France. ❌ Souvenons-nous de la canicule meurtrière de 2003 qui avait révélée ses situations de solitudes absolues et du 4 septembre ou en présence du président de la République, Jacques Chirac, du maire de Paris, Bertrand Delanoë, et du ministre de la Santé, Jean-François Mattei, près de 60 personnes ont été enterrées dans la 58e division de ce cimetière du Val-de-Marne, réservée à ceux qu'on nommait autrefois les "indigents". 👉 Connaître les morts solitaires des personnes âgées est un défi méthodologique et statistique, car ce phénomène est souvent difficile à identifier précisément. En effet, une "mort solitaire" n'est pas une catégorie formellement définie dans les systèmes de classification des décès. 👉 Le dénombrement des morts solitaires des personnes âgées nécessite une approche pluridisciplinaire et coopérative, en croisant les données des registres de décès, les rapports des professionnels de santé, les pompes funèbres et les enquêtes locales. ✅ L'amélioration du suivi de l’isolement des personnes âgées et de la surveillance des décès pourrait permettre une estimation plus précise de ce phénomène sous-estimé. ✔️ Le collectif #MonalisaFrance reste pleinement engagé pour agir à chaque instant contre ce phénomène choquant et indigne. Francoise Fromageau-Sivignon Isabel Madrid Myriam Boiroux Jean-Luc GLEYZE Jean Luc Brustis

La triple invisibilisation A la rue, essentiellement des hommes, pour moitié des étrangers Il est des points aveugles sur certaines situations et inégalités qui perdurent... Dommage que le Collectif Les Morts de La Rue n'ait pas autant d'impact et ne soulève pas autant d'intérêt par son recensement que d'autres collectifs recenseurs. ""La vie 'à la rue' est meurtrière." Au moins 735 personnes sans abri sont mortes en 2023, annonce le collectif Les Morts de la rue, mercredi 30 octobre, dans son 12e rapport annuel de recensement de la mortalité des SDF. L'association, soutenue par le gouvernement, évoque "un triste record" après un chiffre déjà inédit de 638 décès comptabilisés en 2022. "Cette augmentation par rapport aux années précédentes pourrait être le reflet à la fois d'une détérioration des conditions de vie pour ces populations, mais aussi d'une amélioration du recensement", souligne-t-elle. Le collectif s'inquiète d'une "mortalité massive et précoce" des personnes vivant à la rue, dans un habitat de fortune ou dans une structure d'hébergement. Il met en lumière "un âge moyen de décès de seulement 48,8 ans" contre 79,9 ans dans la population générale. Près de neuf victimes sur dix sont des hommes. Une sur deux est française. " https://lnkd.in/dZJGs827

Nos élu,e,s jouent à quoi? Ok pour plus de refuges et services immédiats mais la plupart de ces individus sont morts par intoxication. Pas un mot de votre part sur la vraie cause de ces trop nombreux décès soit l'intoxication létale provoquée par des tueurs en série qui importent, transforment ces drogues et les vendent en toute impunité à ces gens vulnérables et sans espoirs. Vos solutions sont pertinentes à court terme mais superficielles et manquent de courage pour éradiquer ces vendeurs de la mort en série et pire, ne créent que de la dépendance, comme des pigeons dans les parcs. Il faut des actions politiques, policières et communautaires musclées de répression majeure contre ces criminels inhumains. Il faut aussi plus de centres de désintoxication que de centres d'injections supervisés, plus de logements de transition et un maximum de services de rehabilitation au travail pour ceux qui le peuvent et le veulent; ils sont plus nombreux que vous pensez. Les autres, il faut les institutionnaliser, ils sont gravement malades. Vous dépensez des dizaines de millions en fonds publics pour 5 à 6 000 itinérants à Montréal. L'enjeu n'est plus l'argent mais les stratégies de redressement avant que ce soit bien pire. À vous écouter, l'itinérance est-elle devenue, consciemment ou pas, une nouvelle industrie d'économie sociale au profit de vos ti-namis du communautaire qui manquent sérieusement d'objectifs ambitieux?

Le Collectif Les Morts de La Rue (CMDR) présentait hier son rapport épidémiologique sur la mortalité des personnes sans chez-soi en France en 2023. En 2023, 826 personnes sont mortes de la rue en France (sans chez-soi ou anciennement sans chez-soi), un nombre qui n'a jamais été aussi élevé mais sans prétention d'exhaustivité. Parmi elles, 735 décès concernaient des personnes sans chez-soi. Au-delà de mettre en valeur à quel point la rue continue de tuer, le rapport illustre les années de vie perdues : les personnes sans chez-soi décèdent en moyenne à 49 ans, contre 80 ans pour la population générale. Cette différence de moyenne d'âge aux décès criante met en évidence la mortalité précoce et la grande vulnérabilité des personnes sans chez-soi. Sur ces 735 personnes décédées, on retrouve : ♂️ 86% d'hommes 🏥 32% de décès sur la voie publique et 30% dans des lieux de soins ou en détention ⭕ 46% des personnes avaient entre 45 et 65 ans. Le Collectif Les Morts de La Rue s'est intéressé plus en détails cette année à la question des décès par suicide, et aux personnes vieillissantes en situation de rue. Il n'y a ni hasard, ni fatalité à mourir du sans-abrisme. Être sans chez-soi est un problème sociétal majeur qui a déjà brisé des milliers de vies (plus de 9000 décès recensés par le CMDR depuis sa création), et qui continue de faucher des vies. Depuis sa création, le Collectif Les Morts de La Rue plaide pour un logement décent pour toutes et tous. En 2023 comme c'est le cas depuis des années, vivre à la rue tue. Cela a tué David, Jérôme, Mohamed, Ana, Yveline, Arnaud ou Valérie. Cela a tué des hommes et des femmes de 0 à 90 ans, partout en France. Rapport épidémiologique 2024 disponible sur le site internet du Collectif Les Morts de La Rue : https://lnkd.in/e7_Vv7Vh #VivreALaRueTue 🗞️ https://lnkd.in/evkB-MkP

Le rapport annuel du Collectif Les Morts de La Rue est tombé ce matin : 735 personnes sans abri sont décédées en 2023, contre 630 en 2022.   Encore une information qu'on peut qualifier de "triste record".   C’est le chiffre le plus élevé jamais établi par le Collectif en douze ans d'existence, et ce chiffre est terrifiant.  Terrifiant parce qu'il démontre qu'en 2024, en France, on peut toujours mourir à la rue,   Terrifiant parce qu'il est une preuve, s'il en fallait une, que la mobilisation de nos politiques est clairement insuffisante,   Terrifiant parce qu'il signifie que 735 personnes ont été ignorées, contournées, oubliées, alors qu'elles étaient sous nos yeux.     Ce chiffre nous terrifie, mais il doit également nous indigner. Nous refusions la misère la semaine dernière, refusons aussi l'invisibilisation et l'inaction.  La visibilisation des personnes sans-domicile passera par le renforcement de leur pouvoir d'agir, la mise en capacité de décider par et pour elles-mêmes.   Le passage à l'action passe notamment par l'engagement bénévole. 96% des français·es affirmaient en 2016, dans une étude portée par Ticket for change et Occurrence,  vouloir s’engager contre la grande exclusion mais sans savoir comment s’y prendre.   Associations, continuons de dénoncer l'inaction et donnons à ces 96% de français et françaises la possibilité de passer à l'action afin que 2024 et les années à venir ne rentrent pas, à leur tour, dans la catégorie "triste record".  https://lnkd.in/e7XCb_RG La Cloche

🔴 Victimes de mort solitaire, ignorées de tous ❗ En 2024, plus de 30 personnes âgées ont été retrouvées mortes chez elles des semaines, des mois, voire des années après leur décès. Des situations inacceptables qui ne font l'objet d'aucune statistique officielle aujourd'hui en France : au-delà des cas recensés chaque année par les Petits Frères des Pauvres, combien restent encore dans l'ombre ? Découvrez nos propositions et repérez les signes de la mort solitaire 👉 lien en commentaire

C’est un chiffre qui glace le sang. En 2023, 735 personnes sans domicile fixe sont mortes dans la rue selon une étude alarmante du Collectif des morts de la rue. Un triste record qui soulève l’indignation des associations. Comment expliquer une telle hécatombe ? Quelles sont les réactions face à cette crise humanitaire ? Des chiffres qui n’ont “jamais été aussi élevés” Les données recueillies par le Collectif font froid dans le dos. Jamais autant de SDF n’avaient perdu la vie dans la rue en une seule année. Un triste record qui dépasse de loin les 624 décès recensés en 2022. Et encore, ces chiffres seraient en-deçà de la réalité selon les auteurs de l’étude, une part significative des morts échappant à leur décompte. Le bilan est encore plus lourd si l’on inclut les personnes décédées après avoir connu la rue, portant le total à 826. Car même pour ceux qui ont pu retrouver un logement, les années d’errance laissent des séquelles durables. Résultat, l’espérance de vie moyenne des SDF est de seulement 49 ans, soit 30 ans de moins que la population générale. Un tiers des décès dans les espaces publics Derrière ces statistiques se cachent des drames humains. Près d’un tiers des SDF sont morts directement dans la rue, dans l’indifférence générale. 22% ont perdu la vie suite à des causes externes comme des accidents ou des agressions. Seuls 30% ont pu bénéficier d’une prise en charge médicale en fin de vie, un chiffre en légère hausse mais qui traduit la difficulté d’accès aux soins pour les plus démunis. La rue tue, dans l’indifférence quasi générale. Le collectif des morts de la rue Les causes d’une hécatombe silencieuse Pour le Collectif, cette hécatombe s’explique d’abord par la crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Selon la Fondation Abbé Pierre, la France comptait 330 000 sans-abri en 2023, soit plus du double qu’en 2012. Une situation qui rend les SDF toujours plus vulnérables face aux aléas de la rue. Mais au-delà du manque de logements, c’est surtout l’indifférence de la société qui est pointée du doigt. Certaines mesures comme l’interdiction des distributions alimentaires dans plusieurs villes aggravent encore la précarité des SDF. Sans parler des difficultés pour accéder aux soins, cruellement illustrées par les causes de décès. Des mesures d’urgence réclamées Face à ce constat accablant, les associations réclament des actions immédiates des pouvoirs publics. Parmi les mesures d’urgence figurent : Un plan massif de création de logements très sociaux et de places d’hébergement La fin des arrêtés anti-mendicité et anti-distribution alimentaire Un meilleur accès aux soins, avec des maraudes médicales renforcées Des accueils de jour ouverts toute l’année pour offrir des services essentiels Une sensibilisation accrue du grand public à la situation des SDF Mais au-delà des dispositifs, c’est surtout un changement de regard sur les sans-abri qui est attendu. Car derrière les statistiques se cachent des femmes et des...

🆘😢 Au moins 735 personnes sans abri sont mortes en 2023, annonce le collectif Les Morts de la rue, dans son douzième rapport annuel de recensement de la mortalité des SDF. En 2022, le chiffre déjà inédit de 638 décès avait été atteint. Le collectif s'inquiète d'une « mortalité massive et précoce » des personnes vivant à la rue, dans un habitat de fortune ou dans une structure d'hébergement. L’âge moyen de décès est de 48,8 ans pour les SDF contre 79,9 ans dans la population générale. Près de neuf victimes sur dix sont des hommes. Les décès se produisent en premier lieu dans la rue et dans l'espace public ou dans un lieu de soins. L'hiver est la saison la plus meurtrière. Le nombre estimé de personnes vivant sans domicile fixe a doublé en une décennie, atteignant 330 000 hommes et femmes, déplore le collectif Les Morts de la rue. Un tel rapport vise donc à les « rendre visibles » bien que de nombreux décès attribuables au sans-abrisme échappent à l'association. Selon elle, « le nombre réel de décès des personnes sans abri et sans logement personnel pourrait être six fois plus important ». source : https://lnkd.in/em99p7yU