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- At 9 am on November 5, 2018, two buildings in Marseille, numbers 63 and 65 Rue d'Aubagne, collapsed in the center of Marseille, killing eight people in the crowded neighborhood of Noailles. Number 63 was unoccupied, belonging since 2016 to the economic improvement company Marseille Habitat, but number 65 was occupied with people living in the building. Eight bodies were found in the rubble, when the search for survivors came to an end on 9 November. Emergency services immediately demolished the building next to number 67, as it was unoccupied and equally fragile. The local government, overwhelmed by the management of this drama, evacuated at least 4,500 Marseille locals from 578 dangerous buildings during the months following the accident, but many are still lodged in their "temporary" housing. Most of the evacuees were from the ethnic minorities living in these buildings, and were moved from their houses to safer accommodation. The management crisis became the norm: one year after the accident, the "Haute Comité au logement" spoke of a humanitarian crisis. Three years after the accident, 1,500 people still live in their temporary lodging. After the collapse, the tenants of the houses in the center of Marseille cited laziness on the part of the town hall because most buildings in the center of Marseille are dilapidated and not maintained. During a march to honour the victims on 10 November, which gathered 8,000 people, according to the authorities, a balcony collapsed, injuring three. The indictments began in November 2020 with those of Marseille Habitat (owner of No. 63), Julien Ruas (close to Jean-Claude Gaudin and his deputy in charge of the risk management and prevention department), and the Liautard firm (co-ownership manager in charge of No. 65). The investigation could last for many years. (en)
- L'effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille se produit le 5 novembre 2018 à 9 heures et provoque la mort de huit personnes. Il s'agissait de deux immeubles vétustes du centre-ville, aux nos 63 et 65 rue d'Aubagne, dans le quartier populaire de Noailles. Le no 63, inoccupé, appartenait depuis 2016 à la société d’économie mixte Marseille Habitat ; le no 65 était une copropriété habitée. Les secours démolissent immédiatement l'immeuble adjacent au no 67, inoccupé et également fragilisé. La municipalité, débordée par la gestion du drame, évacue dans les mois qui suivent l'accident au moins 4 500 Marseillais habitant dans 578 immeubles dangereux, dont un tiers à proximité de l'accident. La gestion de la crise s'éternise. Un an après l'accident, des centaines de ménages sont toujours relogés dans des hôtels, le Haut Comité au logement parle de crise humanitaire. Trois ans après, 1 500 personnes évacuées vivent toujours dans des logements temporaires. Le drame révèle les dysfonctionnements des services de la ville et de la métropole, qui avaient été alertés par des experts à de multiples reprises avant l'effondrement, et la politique d'urbanisme défaillante de la municipalité dont Jean-Claude Gaudin est le maire depuis 1995. Six élus LR sont épinglés pour la location ou la vente de logements insalubres. L’association un centre-ville pour tous et le collectif du 5 novembre dénoncent la politique de gentrification du centre-ville. La mairie se défend en rejetant la responsabilité de l'accident sur les fortes pluies qui ont précédé l'accident, l'inertie administrative et les propriétaires privés. Une information judiciaire contre X, pour « homicides involontaires » aggravés « par violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité » est confiée trois semaines après le drame à un pôle de trois juges d'instruction. Ils reçoivent mi-juin 2020 un rapport d'expertise selon lequel l'effondrement a été déclenché par la rupture d'un poteau supportant le plancher du rez-de-chaussée du no 65. Les experts estiment que le drame est la conséquence d’un grand nombre de « manquements majeurs », de la part de la municipalité mais aussi de plusieurs spécialistes informés de l’état des immeubles depuis 2014. Les mises en examen débutent en novembre 2020 avec celle de Marseille Habitat (propriétaire du no 63), de Julien Ruas (proche de Jean-Claude Gaudin et son adjoint chargé du service de gestion et prévention des risques), et du cabinet Liautard (syndic de copropriété chargé du no 65). L'instruction pourrait durer encore de nombreuses années. En parallèle, à la suite de dizaines d'enquêtes pour des faits relevant de l’insalubrité, plusieurs marchands de sommeil marseillais sont condamnés, certains d'entre eux à des peines de prison. (fr)
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- At 9 am on November 5, 2018, two buildings in Marseille, numbers 63 and 65 Rue d'Aubagne, collapsed in the center of Marseille, killing eight people in the crowded neighborhood of Noailles. Number 63 was unoccupied, belonging since 2016 to the economic improvement company Marseille Habitat, but number 65 was occupied with people living in the building. Eight bodies were found in the rubble, when the search for survivors came to an end on 9 November. Emergency services immediately demolished the building next to number 67, as it was unoccupied and equally fragile. (en)
- L'effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille se produit le 5 novembre 2018 à 9 heures et provoque la mort de huit personnes. Il s'agissait de deux immeubles vétustes du centre-ville, aux nos 63 et 65 rue d'Aubagne, dans le quartier populaire de Noailles. Le no 63, inoccupé, appartenait depuis 2016 à la société d’économie mixte Marseille Habitat ; le no 65 était une copropriété habitée. Les secours démolissent immédiatement l'immeuble adjacent au no 67, inoccupé et également fragilisé. (fr)
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