Ryuichi Abe
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Ryūichi Abe (en japonais : 阿部 龍一) est né en au Japon. Il est professeur de religions japonaises à l’Institut Reischauer, université Harvard, Cambridge (Massachusetts), département des langues et civilisations de l'Asie de l'Est (Department of East Asian Languages and Civilizations (EAMC).
Biographie
[modifier | modifier le code]Ryūichi Abe (japonais : 阿部 龍一) naît au Japon en . Il étudie d'abord l’économie, à Tokyo puis aux États-Unis, où il obtient une maîtrise en affaires internationales à l’université Johns-Hopkins, Baltimore, État du Maryland[1].
Il décide ensuite d’orienter sa carrière dans une autre direction et se spécialise dans l’étude des religions. Il obtient un doctorat à l’université Columbia, New York[2].
Il publie des articles et des ouvrages en japonais et en anglais sur la culture religieuse de son pays, qu’il contribue à faire connaître dans le monde occidental[2].
Spécialiste du bouddhisme ésotérique japonais (shingon), il enseigne dans plusieurs universités américaines.
Il est récipiendaire du prix Phillip et Ruth Hettleman décerné par l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill.
Formation
[modifier | modifier le code]Au Japon
[modifier | modifier le code]- Diplôme de premier cycle en économie à l’université Keiō (japonais : 慶應義塾大学) de Tokyo (année ?)[1].
Aux États-Unis
[modifier | modifier le code]- Maîtrise en affaires internationales, École des affaires internationales avancées, université Johns-Hopkins, Baltimore, Maryland, (année ?)[1].
- Master en philosophie, université Columbia, New York, (année ?)[2].
- Doctorat en études religieuses, université Columbia, New York, (année ?)[2].
Fonctions
[modifier | modifier le code]Il a été professeur de religions japonaises et de l'Asie de l'Est dans les établissements suivants :
- Université Columbia (années ?)[3] ;
- Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (années ?) ;
- Institut Reischauer, l’université Harvard, Cambridge (Massachusetts) , département des langues et civilisations de l'Asie de l'Est (Department of East Asian Languages and Civilizations (EALC), depuis... (année ?)[2].
Travaux
[modifier | modifier le code]Ses travaux abordent différents aspects de la culture religieuse au Japon (religions prémodernes et anciennes) et en Asie de l’est[1] : la culture visuelle dans le bouddhisme, la théorie bouddhique du langage, l’histoire du bouddhisme ésotérique japonais, l’intéraction bouddhisme-shintoïsme, bouddhisme et littérature, bouddhisme et genre.
Ses articles et ouvrages consacrés aux moines Kūkai et Saichō permettent une meilleure compréhension du bouddhisme japonais. Ainsi, dans The Weaving of Mantra: Kūkai and the Construction of Esoteric Buddhist Discourse (« Le tissage du mantra : Kūkai et la construction du discours bouddhiste ésotérique ») il met en lumière l’influence de Kūkai sur la civilisation japonaise du IXe siècle, à une époque où la pensée confucéenne prédominait au Japon.
Il a également traduit des poèmes, lettre et autres écrits du moine poète et calligraphe Ryōkan[3].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustive :
Auteur (ouvrages et articles)
[modifier | modifier le code]- (en) The Weaving of Mantra : Kūkai and the Construction of Esoteric Buddhist Discourse, New York, Columbia University Press, , 620 p. (ISBN 9780231112871, présentation en ligne).
- (en) « Saicho and Kukai : A Conflict of Interpretations », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 22, nos 1/2, , p. 103-137 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) « Revisiting the dragon Princess :Her role in Mediaval Stories and Their implications in Reading the Lotus Sutra », Japanese Journal of Religious Studies, vol. 42, no 1, , p. 27-70 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Mantra, Hinin, and the Feminine: On the Salvational Strategies of Myōe and Eizon », Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 13, , p. 101-125 (lire en ligne, consulté le ).
Traducteur
[modifier | modifier le code]- (en) (avec Peter Haskel), Great Fool : Zen Master Ryokan. Poems, Letters, and Other Writings, Honolulu, University of Hawai’i Press, , 302 p. (ISBN 978-0-8248-6270-1, lire en ligne)
Directeur de thèse
[modifier | modifier le code]- (en) Tomoko Sugahara, Beyond ancestors : a meta-discourse on the life of the dead in comtemporary Japan (thèse de doctorat), Ann Arbor, université du Michigan, (lire en ligne).
Récompenses
[modifier | modifier le code]Le Prix Phillip & Ruth Hettleman (Phillip and Ruth Hettleman Prize) lui est attribué en (?) par l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Ce prix est décerné chaque année aux membres de la faculté ayant réalisé des travaux érudits. (Remarque : l’attribution de ce prix est mentionné en quatrième de couverture de l’ouvrage The Weaving of Mantra : Kūkai and the Construction of Esoteric Buddhist Discourse).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ryūichi Abe » (voir la liste des auteurs).
- (en) Harvard University, « Department of East Asian Languages end Civilizations », sur ealc.fas.harvard.edu, (consulté le ).
- (en) Reischauer Institute of Japanese Studies (RIJS), « Ryūichi Abé », sur rijs.fas.harvard.edu, (consulté le ).
- (en) ID-Id Ref (Identifiants et référenciels pour l’enseignement supérieur et la recherche), « Abe Ryūichi », sur idref.fr, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Étudiant de l'université Keiō Gijuku
- Étudiant de l'université Johns-Hopkins
- Étudiant de l'université Columbia
- Professeur à l'université Columbia
- Professeur à l'université Harvard
- Japonais expatrié aux États-Unis
- Écrivain japonais du XXe siècle
- Écrivain japonais du XXIe siècle
- Historien des religions
- Bouddhisme au Japon