Dalkhan Khodjaïev
Dalkhan Khodjaïev (ce) Хожаев Далхан (ru) Далхан Хожаев | ||
Surnom | Dalkhan Benoïevski[1] | |
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Nom de naissance | Dalkhan Abdoulazizovitch Khodjaïev | |
Naissance | Grozny |
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Décès | (à 39 ans) Valerik (en) |
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Origine | tchétchène | |
Allégeance | République tchétchène d'Itchkérie | |
Arme | Forces armées de la république tchétchène d'Itchkérie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1994 – 2000 | |
Commandement | État-major d'Akhmed Zakaïev | |
Conflits | Première guerre de Tchétchénie Crise de l'entre-deux-guerres en Itchkérie (ru) Seconde guerre de Tchétchénie |
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Faits d'armes | Bataille de Grozny (1994–1995) Affrontements entre nationalistes et wahhabites à Goudermes Bataille de Grozny (1999-2000) |
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Distinctions | Ordre de l'Honneur de la Nation (ru) | |
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Dalkhan Abdoulazizovitch Khodjaïev, né le à Grozny et mort le à Valerik (en), est un historien, homme politique et militaire tchétchène.
Général de brigade des forces armées de la république tchétchène d'Itchkérie, il est, pendant la seconde guerre de Tchétchénie, le chef d'état-major d'Akhmed Zakaïev ainsi que son plus proche associé.
Situation personelle
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Dalkhan Khodjaïev est né le à Grozny au sein d'une famille tchétchène appartenant au clan (taïp) de Benoï (ru)[1]. Son père, Abdoul-Aziz Khodjaïev, est un employé de commerce et sa mère, Zoura Biboulatova, une professeure de langues tchétchène et russe. Ses deux parents sont originaires du village de Novye Atagi (en).
Formation
[modifier | modifier le code]En 1983, il ressort diplômé de la faculté d'histoire de l'université d'État tchétchéno-ingouche.
Carrière
[modifier | modifier le code]Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]De 1985 à 1991, il travaille comme chercheur au musée républicain tchétchéno-ingouche des traditions locales (ru) (actuel musée national de la république tchétchène (ru)). Parallèlement, il publie des articles sur l'histoire des Tchétchènes dans des journaux de la RSSA de Tchétchénie-Ingouchie comme Tribu Komosomol[2],[3]. Après l'indépendance, il poursuit cette activité au sein du périodique Itchkeria. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du mouvement de libération nationale de la Tchétchénie au XIXe siècle.
Avant la première guerre de Tchétchénie, il dirige le centre national des archives de la république tchétchène[4].
Carrière politico-militaire
[modifier | modifier le code]Il est l'un des organisateurs du premier congrès national du peuple tchétchène (en)[3], qui se déroule du au à Grozny. À partir de 1994, il siège au sein du Cabinet des ministres et du Conseil de défense de l'État de la république tchétchène d'Itchkérie. Pendant les guerres de Tchétchénie, il commande une brigade spéciale sous la supervision de Rouslan Guelaïev. Le , alors qu'il dort chez l'habitant dans le village de Valerik (en), il est tué par un tir de fusil de sniper. Les autorités tchétchènes, dans la clandestinité, tiennent les Russes pour responsable de sa mort tandis que ces derniers l'imputent à Arbi Baraïev, un rival de longue date de Guelaïev, qui aurait voulu lui faire payer sa loyauté envers celui-ci[5].
Publications
[modifier | modifier le code]En sa qualité d'historien militaire, il est l'auteur de nombreux livres et articles, dont :
- (ru) Чеченцы в Русско-Кавказской войне [« Les Tchétchènes dans la guerre russo-caucasienne »], Grozny, Seda, , 397 p. (ISBN 5-85973-012-8, lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dalkhan Khozhaev » (voir la liste des auteurs).
- (ru) Maryam Vakhidova, « Далхан Беноевский к 50-летию ученого » [archive du ], sur Proza.ru (ru)
- (ru) Kh. Korigov, S. Merjoïev et M.V. Belkhoroïev, « Последнее слово — за нами », Tribu Komsomol, vol. 5555, no 44,
- (ru) D. A. Khodjaïev, « Кто такие чеченцы? », Tribu Komsomol, vol. 5551, no 40,
- (ru) Zarina Amaïeva, « Национальный архив восстает из пепла » [« Les Archives nationales renaîtront de leurs cendres »], sur Вечерний Грозный (consulté le )
- (ru) Olga Allenova (ru) et Maxime Stepenine, « "К сожалению, военные к смерти Хожаева отношения не имеют" », Kommersant, no 141, , p. 3 (lire en ligne)