Lavault-Sainte-Anne
Lavault-Sainte-Anne | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Montluçon Communauté | ||||
Maire Mandat |
Samir Triki 2020-2026 |
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Code postal | 03310 | ||||
Code commune | 03140 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lavaultois[1] | ||||
Population municipale |
1 143 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 126 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 39″ nord, 2° 36′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 203 m Max. 332 m |
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Superficie | 9,08 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Montluçon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montluçon-4 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | lavault-ste-anne.fr | ||||
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Lavault-Sainte-Anne est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Lavaultois[1]
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Lavault-Sainte-Anne est située au sud de Montluçon.
Ses communes limitrophes sont[2] :
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par les routes départementales 2144 (ancienne route nationale 144, liaison de Montluçon à Néris-les-Bains et Clermont-Ferrand), 1089 (ancienne route nationale 689, liaison de Montluçon à Marcillat-en-Combraille), 50 (vers Saint-Genest et Évaux-les-Bains), 304 (vers Lignerolles), 504 et 604[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montluçon à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 637,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lavault-Sainte-Anne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montluçon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,6 %), forêts (27 %), terres arables (13,3 %), zones urbanisées (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune se nomme La Vau Sente Ana en marchois[15],dialecte qui est traditionnellement parlé dans la région de Montluçon[16]. La commune fait, en effet, partie du Croissant, zone où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl (ici berrichon)[17].
Valis Sancti Anna, en latin, au XVIe siècle[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]La graphie du nom de la commune semble s'être « stabilisée » sous sa forme actuelle vers la fin du XVIIIe siècle puisque la commune est ainsi répertoriée sur le Bulletin des lois de 1801[19].
Cependant, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom de La Vau-sur-Cher[19] également orthographié Lavault-sur-Cher ou Lavaux-sur-Cher[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le maire sortant, Samir Triki, a été réélu le à la suite des élections municipales, tenues le . Le conseil municipal a désigné quatre adjoints[21].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 1 143 habitants[Note 3], en évolution de −0,95 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- Le Groupe 2Mi, installé dans la commune, conçoit et réalise des outillages de précision et des maquettes et prototypes pour l'industrie automobile et l'aéronautique. Il emploie une cinquantaine de personnes.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Anne, du XIIe siècle, avec un autel du XIIe siècle.
- Établissement psychiatrique de la Charité du XIXe siècle.
- Chapelle de la Charité du XIXe siècle.
- Moulin Bréchaille.
- Château de Bisseret (privé).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu le [21].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « Lavault-Sainte-Anne (03310) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- Géoportail (consulté le 30 avril 2017).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lavault-Sainte-Anne et Montluçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montluçon », sur la commune de Montluçon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montluçon », sur la commune de Montluçon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE, , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
- Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
- « Histoire de la commune de Lavault-sainte-anne dans le 03 Allier », sur lavault-ste-anne.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Il était une fois Lavault sur le site officiel de la commune, consulté le 29 juin 2012.
- « Samir Triki retrouve son écharpe de maire », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 26 juin 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.