Geneviève Almouzni
| Naissance |
Algérie française |
|---|---|
| Nationalité | française |
| Diplôme | docteure en microbiologie |
|---|---|
| Directeur de thèse | Marcel Méchali |
| Renommée pour | épigénétique |
| Distinctions | Femme de science décerné par l'organisation européenne de biologie moléculaire — 2013 |
| Site | www.institut-curie.org/profile/almouzni-002952 |
Geneviève Almouzni née le en Algérie française est une biologiste membre de l'Académie des Sciences depuis le [1], spécialiste de l’épigénétique et directrice du centre de recherches de l'Institut Curie[2].
Biographie
Geneviève Almouzni fait ses études à l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses de 1980 à 1985. Elle soutient en 1988 à l'Université Pierre-et-Marie-Curie une thèse en microbiologie sur l'utilisation d'un système dérivé d’œufs de xénope pour étudier la réplication et l'assemblage en chromatine de l'ADN sous la direction de Marcel Méchali[3].
De 1988 à 1989 et de 1991 à 1993, elle part aux États-Unis travailler comme post-doc dans le centre de recherche des National Institutes of Health de Bethesda, dans le laboratoire du professeur Alan Wolffe.
Elle est directrice de recherche du CNRS depuis janvier 2000.
Elle étudie la transmission de l'information génétique et épigénétique dans la cellule eucaryote et l'impact des erreurs potentielles de régulation, en particulier sur les cellules cancéreuses.
En 2013, elle prend la direction de la recherche de l’Institut Curie et devient ainsi la troisième femme à occuper ce poste après Marie Curie et Irène Joliot-Curie[4]. Ses travaux portent sur la prévention du cancer notamment le rôle de certaines protéines sur le développement des tumeurs.
En 2013, elle se voit décerner le prix Femme de science par l'Organisation européenne de biologie moléculaire[5] pour ses travaux de recherche dans le domaine de l'épigénétique, en particulier le rôle des histones et de la chromatine dans le contrôle de l'activité des gènes.
Geneviève Almouzni est également membre du Comité de rédaction de la revue Cell[6].
Travaux scientifiques
Geneviève Almouzni étudie la transmission de l'information génétique et épigénétique dans la cellule eucaryote, notamment à travers les mécanismes d'assemblage de la chromatine, et l'impact des erreurs potentielles à ce niveau de régulation, en particulier sur le cancer[7].
Prix et Distinction
- 2000, Médaille d'argent du CNRS
- 2011, Chevalier de la Légion d'honneur
- 2013, Femme de science décerné par l'organisation européenne de biologie moléculaire[5] et la fédération des sociétés européennes de biochimie
- 2013, Membre élue à l'association américaine pour l'avancement des sciences[8]
- 2016, Officier de la Légion d'honneur[9]
Notes et références
- « Académie des sciences »
- « Geneviève Almouzni devient directrice du Centre de Recherche de l’Institut Curie », Journal des femmes, (lire en ligne)
- https://www.theses.fr/1988PA066018
- « Geneviève Almouzni, l'art de la science », La Tribune, (lire en ligne)
- « Women in Science Award »
- https://www.cell.com/cell/editorial-board
- « Rencontre avec Geneviève Almouzni »
- « AAAS Council Elects 388 New AAAS Fellows »
- « Décret du 13 mai 2016 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier », sur Journal Officiel,
Liens externes
- Biographie sur le site de l'Académie des Sciences
- Ressources relatives à la recherche :
