Salles-la-Source
Salles-la-Source, Salles-Comtaux (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Salles-la-Source | |||||
Commune de Salles-la-Source : vue de son bourg chef-lieu. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Rodez | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Conques-Marcillac | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Alibert 2020-2026 |
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Code postal | 12330 | ||||
Code commune | 12254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Salles-Sourçois | ||||
Population municipale |
2 302 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 14″ nord, 2° 30′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 290 m Max. 613 m |
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Superficie | 78,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Vallon (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen du Genevrier, classé en 1889, l'église Saint-Paul, classée en 1937, l'église Saint-Austremoine, classée en 1942, l'église de Souyris, inscrite en 1944, une maison, inscrite en 1947, une croix, inscrite en 1947, le château de la Garde, inscrit en 1976, le dolmen de Saint-Antonin, classé en 1989, le château de Cougousse, inscrit en 1993, le dolmen de Montaubert 1, inscrit en 1993, le dolmen de Pérignagol 1, inscrit en 1994, le château du Colombier, inscrit en 1995, le dolmen de Perignagol II, inscrit en 1997, le dolmen des Vézinies 3, inscrit en 1997, l'église Saint-Amans, inscrite en 2004, les vestiges du théâtre antique de Cadayrac, inscrits en 2015, et la tour de la Vayssière, inscrite en 2016.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune se situe dans le sud du Massif central et fait partie du département de l'Aveyron, de l'arrondissement de Rodez et du canton de Marcillac-Vallon. Son territoire est vaste : elle s'étend sur 7 803 hectares. Le bourg chef-lieu de la commune de Salles-la-Source se trouve sur la route qui va de Rodez (la préfecture du département, distante d'une douzaine de kilomètres) à Conques, qui est à une vingtaine de kilomètres.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Druelle Balsac, Marcillac-Vallon, Mouret, Muret-le-Château, Onet-le-Château, Rodelle, Sébazac-Concourès et Valady.
Marcillac-Vallon | Mouret | Muret-le-Château | ||
Valady | N | Rodelle | ||
O Salles-la-Source E | ||||
S | ||||
Druelle Balsac | Onet-le-Château | Sébazac-Concourès |
Paysages et relief
modifierPour les deux tiers de sa superficie, Salles-la-Source occupe la pointe ouest du causse Comtal, plateau calcaire dans le prolongement des Grands Causses. La faille sud du causse Comtal, où la rivière du Créneau a creusé sa vallée, sépare la commune en deux. Son altitude moyenne est de 408 mètres, son point le plus haut culmine à 613 mètres[réf. souhaitée].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de Cruou, Bras du Créneau, le Goungou, le ruisseau de Cassanhettes, le ruisseau de la Base, le ruisseau de Vanc et le ruisseau le créneau et par divers petits cours d'eau[1].
Le Créneau, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[2].
Gestion des cours d'eau
modifierLa gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[3],[4],[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 123 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | −0,5 | 2,1 | 4,5 | 8 | 11,4 | 13,4 | 13,4 | 9,9 | 7,5 | 3,2 | 0,5 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 3,9 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 17,2 | 19,5 | 19,6 | 15,6 | 12,1 | 7,1 | 4,3 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,3 | 12,1 | 14,9 | 18,9 | 23 | 25,7 | 25,8 | 21,3 | 16,6 | 10,9 | 8 | 16,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−25,2 16.01.1985 |
−16,1 05.02.12 |
−14,5 01.03.05 |
−6,2 04.04.22 |
−2,7 06.05.19 |
1,3 05.06.14 |
3 17.07.00 |
3 30.08.1986 |
−2 21.09.1977 |
−6,1 25.10.03 |
−11,5 06.11.1980 |
−13,2 03.12.1973 |
−25,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,9 01.01.22 |
23,5 24.02.1990 |
25 26.03.1989 |
26,5 28.04.23 |
33,1 21.05.22 |
38,9 27.06.19 |
38,8 30.07.1983 |
38,9 23.08.23 |
34,4 18.09.1987 |
30,9 01.10.23 |
25,8 05.11.1972 |
21 29.12.1983 |
38,9 2023 |
Ensoleillement (h) | 847 | 1 249 | 1 715 | 1 927 | 2 189 | 2 558 | 2 822 | 2 738 | 2 182 | 1 647 | 1 038 | 102 | 2 193 |
Précipitations (mm) | 74,9 | 54,1 | 62,6 | 84,3 | 96,9 | 64,2 | 55,6 | 59,9 | 77,5 | 75,8 | 85,3 | 78 | 869,1 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Un espace protégé est présent sur la commune : Le Causse du Puech Hiver, objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 16,7 ha[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Salles-la-Source comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 1],[13] :
- le « Cadayrac et causse de Lanhac » (2 580 ha), couvrant 3 communes du département[14] ;
- les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (569 ha), couvrant 4 communes du département[15] ;
- les « Falaises et causse à Salles-la-Source » (677,10 ha)[16] ;
- le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (2 151 ha), couvrant 4 communes du département[17] ;
- le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (315,2 ha), couvrant 3 communes du département[18] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :
- le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[19] ;
- la « Vallée du Dourdou » (5 964 ha), qui s'étend sur 16 communes de l'Aveyron[20].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Salles-la-Source est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), terres arables (14,3 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[24].
Planification
modifierLa loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre[25].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[27].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Salles-la-Source est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[28],[29].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques[31], approuvé le 3 décembre 2015[32].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Risques particuliers
modifierLa commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salles-la-Source est classée à risque moyen à élevé[40]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[41] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].
Toponymie
modifierSalles signifie probablement grottes (en vieux français) et une source abondante et une cascade s'y trouvent. La communauté a porté le nom de « Salles Comtaux » (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution française où, après être devenue commune, elle fut rebaptisée durant la Terreur et, à la différence de nombreuses communes ayant subi un sort identique, ne recouvra pas son ancien nom une fois les troubles apaisés. À défaut d'en avoir adopté un officiellement, le gentilé Salles-Comtois - Salles-Comtoise est parfois utilisé.
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierÉpoque moderne
modifierÉpoque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Salles-la-Source est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].
-
Salles-la-Source dans l'intercommunalité en 2020.
-
Salles-la-Source dans le canton du Vallon en 2020.
-
Salles-la-Source dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections de 2020
modifierTête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Jean-Louis Alibert | 589 | 60,22 % | 16 | 4 |
Olivia Maillebuau | 389 | 39,77 % | 3 | 1 |
Le conseil municipal de Salles-la-Source, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[45], pour un mandat de six ans renouvelable[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[47]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,8 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Louis Alibert et trois issus de celle d'Olivia Maillebuau[48]. Jean-Louis Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [49].
Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Louis Alibert (4) et liste d'Olivia Maillebuau (1)[48].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2021, la commune comptait 2 302 habitants[Note 4], en évolution de +4,83 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 852 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 045 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 470 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] ( % dans le département).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 3,3 % | 4,2 % | 4,1 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 255 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 470 emplois en 2018, contre 493 en 2013 et 457 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 978, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 8].
Sur ces 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier150 établissements[Note 8] sont implantés à Salles-la-Source au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 150 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
20 | 13,3 % | (17,7 %) |
Construction | 28 | 18,7 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
26 | 17,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 6 | 4 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 5,3 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 10 | 6,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
29 | 19,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
12 | 8 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 11 | 7,3 % | (7,8 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 150 entreprises implantées à Salles-la-Source), contre 12,4 % au niveau départemental[I 12].
Entreprises
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
- Jadical, supermarchés (13 439 k€) ;
- SAS Vermorel, autres travaux spécialisés de construction (3 885 k€) ;
- Air 12, services auxiliaires des transports aériens (615 k€) ;
- Issalis Et Fils, travaux d'installation électrique dans tous locaux (520 k€) ;
- P. Imbert Travaux Acrobatiques, autres travaux spécialisés de construction (476 k€).
Une chute d'eau présente dans le village est utilisée pour produire de l'énergie via une centrale hydroélectrique construite en 1928. Une conduite de 840 mètres transporte l'eau depuis un petit barrage souterrain jusqu'à la micro centrale située 133 mètres plus bas. L'énergie produite est revendue à EDF. Depuis de nombreuses années, elle exerce également un attrait touristique important, qui pourrait et devrait être développé selon l'association Ranimons la cascade !.
Agriculture
modifierLa commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 98 | 65 | 70 | 51 |
SAU[Note 11] (ha) | 4 473 | 4 564 | 4 427 | 3 803 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 65 en 2000 puis à 70 en 2010[60] et enfin à 51 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 473 ha en 1988 à 3 803 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 75 ha[60].
Avec plus de soixante exploitations agricoles, l'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage de brebis et de vaches pour la production de broutards destinés à l'engraissement. Les éleveurs traient le lait de leurs brebis pour l'industrie et l'artisanat de Roquefort-sur-Soulzon, de leurs vaches pour d'autres fromages AOP comme le bleu des causses ou pour leur production fromagère fermière. Les adrets sont complantés de vignes par les agriculteurs qui produisent du vin de Marcillac (AOC). Une diversification existe, tournée vers le tourisme rural.
Culture locale et patrimoine
modifierPatrimoine religieux
modifier- Église Saint-Paul de Salles-la-Source. Classé MH (1937)[62] est une église romane du (XIIe siècle), contenant un Christ roman.
-
Église romane Saint-Paul, avec son clocher octogonal.
- Église Saint-Amans de Cadayrac date du 4° quart des XVe et XVIe siècles Inscrit MH (2004)[63].
- Église Saint-Austremoine de Salles-la-Source est une église romane Classé MH (1942)[64].
- Chapelle Saint-Laurent[65] aujourd'hui partiellement ruinée, est d'origine romane.
- Église Saint-Jacques de Souyris. Inscrit MH (1944)[66] des XIIIe et XIVe siècles.
- Église Notre-Dame-de-Vanc de Seveyrac à Vanc.
- Église Saint-Denis de Cougousse.
- Église Saint-Loup de Salles-la-Source.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Solsac.
- Église Notre-Dame-et-Saint-Jean de Mondalazac.
- Croix monumentale Inscrit MH (1947)[67] datée de 1789, elle se compose de trois parties monolithes.
Patrimoine civil
modifierMégalithes
modifierTrès riche en témoignages du Néolithique, la commune possède 67 dolmens et plus de 200 tumulus selon un dernier inventaire[68], construits il y a environ 4 500 ans. C'est sur le causse Comtal que l'on trouve la plus grande concentration de dolmens de France[réf. souhaitée].
- Dolmen et tumulus du Genévrier Classé MH (1889)[69] :
- Dolmen de Montaubert : Site archéologique du dolmen I de Montaubert Inscrit MH (1993)[70].
- Dolmens de Pérignagol : Site archéologique du dolmen de Pérignagol I du Néolithique Inscrit MH (1994)[71].
- Site archéologique du dolmen de Seveyrac ou de Perignagol II du Néolithique Inscrit MH (1997)[72].
- Dolmen de Saint-Antonin Classé MH (1989)[73].
- Site archéologique du dolmen III des Vézinies du Néolithique Inscrit MH (1997)[74].
Vestiges gallo-romains
modifierCes vestiges sont situés au sud de Cadayrac et comprennent notamment un théâtre[75].
Châteaux
modifier- Château de Billorgues[76]
- Château de Cadayrac[76]
- Château du Chanoine[76]
- Château du Colombier Inscrit MH (1995)[77] des XIVe et XVe siècles, représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue.
- Château de Cougousse Inscrit MH (1993)[78] est un exemple d'architecture de maison de vignes des XVIe et XVIIe siècles.
- Château du Crès[76]
- Château de la Garde Inscrit MH (1976)[79] du XVIIe siècle.
- Château des Ondes[80]
- Château de Peyrinhac[76]
- Château de Saint-Laurent ou Château de la Calmontie[80]
- Château Saint-Paul[80]
- Château de Saunhac à Vanc[76], château disparu.
- Château de Solsac[76]
Patrimoine naturel
modifier- Tindoul de la Vayssière, il s'agit d'un gouffre dont la cavité mesure 2 365 m.
Cascade de Salles-la-Source
modifierSalles-la-Source présente une particularité assez rare : une chute d'eau qui tombe au milieu du village, ce qui attire un certain nombre de touristes actuellement en équilibre avec le mode de vie paisible de la population locale. Cette cascade est alimentée par une rivière souterraine qui coule depuis le tindoul de la Vayssière. Cette rivière est constituée de plusieurs bras dont l'un a été dès le XIXe capté pour faire tourner une roue implantée sur un des pignons de la filature construite au cœur du village, juste à côté de la cascade. Avec l'électrification, la filature n'a plus utilisé l'énergie hydraulique. L'eau a été canalisée pour alimenter une centrale hydroélectrique construite pour cette occasion en 1928.
Le débit de la rivière souterraine est très variable, proche de 0 litre à près de 700 litres par seconde selon la saison. La chute comme la centrale vivent sur cette variabilité des débits.
-
Cascade lors d'un débit faible. -
Cascade lors d'un débit élevé.
- Divergence d'intérêts à propos de la cascade
En 2010, la municipalité et une partie des habitants réunis en association[81] contestent l'utilisation du cours d'eau pour alimenter la centrale hydroélectrique. La commune ne perçoit plus l'indemnité liée à la concession qui a couru de 1972 à 2005. Une argumentation patrimoniale, écologique et surtout d'intérêt économico-touristique est mise en avant : le débit de la cascade conditionnerait l'afflux de touristes attirés par le spectacle d'une chute d'eau abondante, qu'elle soit courante ou figée par le gel. Ils estiment que la très faible quantité d'énergie produite ne justifie pas l'atteinte visuelle portée au site[82],[83],[84].
Le litige porte sur l'existence ou non d'une clause contractuelle de débit minimum imposé à l'industriel privé disposant de la concession. Un des arguments des opposants est l'utilisation partielle du domaine public pour le fonctionnement de la centrale sans contrepartie[81]. Début 2011, l'association a reçu de nombreux soutiens (Conseil général, personnes politiques[85],[86], etc.), la préfecture de l'Aveyron n'agrée quant à elle toujours pas les arguments des opposants. Le , une marche de protestation symbolique est effectuée de Salles-la-Source à la préfecture de l'Aveyron à Rodez. De nombreuses personnes y affirment leur soutien, dont Christian Teyssèdre, maire de Rodez, des conseillers généraux, Yves Garric et José Bové[87]. Le , une délégation de « Ranimons la cascade ! » a sensibilisé la ministre de l’Écologie et du Développement durable Ségolène Royal sur la valorisation du site de la cascade. Yves Garric, vice-président de l'association, a remis en cadeau une photo de la cascade à la ministre en présence de José Bové[88],[89]. Une étape importante est franchie le avec le rapport interministériel qui donne la décision de gestion de la cascade au préfet de l'Aveyron[90].
Patrimoine culturel
modifierDialecte
modifierLa commune fait partie de l'ancienne province du Rouergue dans le Midi de la France où l'occitan (langue vivante minoritaire non officielle[91]) a longtemps été la langue véhiculaire[92]. En ce qui concerne la commune, il existe une variante, le rouergat, qui est un sous-dialecte du dialecte languedocien[91].
Personnalités liées à la commune
modifier- L'abbé Charles Carnus (1749-1792), spéléologue, pionnier dans le domaine aérien, scientifique, né à Peyrinhac près de Salles-la-Source.
- Denis Frayssinous (1765-1841) évêque, membre de la Chambre des pairs, ministre, et membre de l'Académie française, né à Salles-la-Source
- Jean-Joseph Tarayre (1770-1855), général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Solsac, hameau de Salles-la-Source.
Bibliographie
modifier- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. José Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, BNF 38803935)
- Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898)
Articles connexes
modifier- Histoire de l'Aveyron
- Liste des communes de l'Aveyron
- Musée des arts et métiers traditionnels (Salles-la-Source)
Liens externes
modifier- Site officiel
- Aperçu du patrimoine
- Musée des Arts et Métiers traditionnels du Rouergue à Salles la Source sur Photo Aveyron 1re partie
- Musée des Arts et Métiers traditionnels du Rouergue à Salles la Source sur Photo Aveyron 2e partie
- Insee - Chiffres clés : Salles-la-Source.
- Visite virtuelle de la cascade de Salles-la-Source
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Salles-la-Source » (consulté le ).
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Autres sources
modifier- « Fiche communale de Salles-la-Source », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Créneau »
- « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
- site officiel du SMB2
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodez-Aveyron » (commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodez-Aveyron » (commune de Salles-la-Source) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Salles-la-Source - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
- Notice no PA00094177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La chapelle de Saint Laurent
- Notice no PA00094179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Patrimoine sur le site de la commune
- Notice no PA00094176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00125558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00132665, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094175, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site de la mairie de Salles-la-Source
- Notice no PA00135446, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00125559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Live Street map - Salles La Source », sur livestreetmap.com.
- Ranimons la cascade site de l'association de contestation à l'utilisation actuelle de la cascade, consultés le 8 février 2011
- Salles-la-Source. Soutien des élus en… cascade., La Dépêche du Midi, 17/12/2010
- Salles-la-Source. La cascade mobilise., La Dépêche du Midi, 10/11/2010
- Salles-la-Source. La cascade fait toujours des remous., Anaïs Arnal, La Dépêche du Midi, 05/10/2010
- Soutien de responsables d'Europe Écologie
- Soutien d'un sénateur
- Vidéo et discours du rassemblement devant la préfecture, le 18 juin.
- « Ranimons la cascade a offert une photo de la cascade à Ségolène Royal », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Yves Garric, Qu'est-ce qu'elle a ma voix ?, Saint-Affrique, Fleurines, , 510 p. (ISBN 978-2-912690-58-6), Photos p6 "Oh ! Quelle belle cascade ! ", s'est exclamée Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, lorsque je lui ai remis cette photo du joyau de Salles-la-Source, l'ami José Bové m'ayant utilement ouvert la voie jusqu'à elle.
- « «Etape capitale» pour le collectif Ranimons la cascade ! », sur Centrepresseaveyron.fr (consulté le ).
- IDD du Parcours Roman - Langues et dialectes sur le site du collège Hugo-Lavelanet, consulté le 30 novembre 2010
- Centre culturel occitan du Rouergue sur site du Centre culturel occitan du Rouergue, consulté le 30 novembre 2010