Parti démocratique gabonais

parti politique gabonais

Le Parti démocratique gabonais (PDG) est un parti politique gabonais dont les origines remontent aux tout premiers jours de l'indépendance du pays de la France.

Parti démocratique gabonais
Présentation
Premier vice-président Paul Biyoghe Mba
Fondation 1953 : BDG,
 : PDG
Fondateur Omar Bongo
Secrétaire générale Angélique Ngoma
Positionnement Centre droit
Idéologie Conservatisme
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Couleurs Vert
Site web pdg-gabon.com
Représentation
Députés
32  /  98
Sénateurs
8  /  70

Il est fondé en 1953 sous le nom de Bloc démocratique gabonais (BDG) avant de prendre son nom actuel en 1968. Il a pour devise : « Dialogue, Tolérance, Paix ». Depuis mars 2024, sa secrétaire général est Angélique Ngoma.

Histoire

modifier

Le parti est d'abord connu sous le nom de Bloc démocratique gabonais sous la direction de Léon Mba. Avec l'accession de Mba à la présidence, le parti devient dominant. Devenu président du Gabon en 1967, Albert Bernard Bongo, renomme le parti en Parti démocratique gabonais, le . Le président Bongo rend illégaux tous les autres partis, faisant du PDG le parti unique du Gabon.

Au cours des deux décennies du monopartisme, le PDG prend de l'essor et conforte sa position sur l'échiquier politique national, ce qui explique son hégémonie. Il est le seul parti avec une présence réelle dans toutes les provinces du Gabon.

La fin du parti unique en 1991 ne change rien à la mainmise du PDG sur la politique gabonaise. L'appareil d'État est quasi entièrement composé de fonctionnaires membres du PDG et la presse, qu'elle soit étatique ou privée, reste dans la plupart des cas le porte-voix du PDG et surtout du président Bongo.

Lors des élections législatives du , le PDG remporte 88 des 120 sièges de l'Assemblée nationale gabonaise.

Aujourd'hui, une constellation de partis politiques s'est formée autour du PDG pour constituer le bloc de la majorité présidentielle du Gabon.

Aux élections législatives du , le PDG remporte 80 sièges sur 120[1].

Après de graves dissensions internes[2], le PDG a nommé Ali Bongo comme candidat à l'élection présidentielle anticipée de 2009[3], qui fait suite à la mort d'Omar Bongo. Ali Bongo, ministre de la Défense et fils du président défunt est élu le [4].

Le président Bongo est renversé lors d'un coup d'État le . Le secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko, est mis en résidence surveillée par la junte arrivée au pouvoir et remplacé à titre intérimaire par Luc Oyoubi, secrétaire général adjoint[5].

En mars 2024, Paul Biyoghe Mba est nommé premier vice-président du parti. Ali Bongo est démis de sa fonction de président du parti et sa mère Patience Dabany est exclue du parti[6]. Angélique Ngoma devient secrétaire générale le [7].

Fonctionnement

modifier

Le programme politique du parti est articulé dans ses statuts et son règlement intérieur. Ces documents ont été mis à jour lors du 8e Congrès du PDG qui a eu lieu du 19 au .

Le PDG compte de nombreuses fédérations à l'étranger, dont les plus importantes sont en France et aux États-Unis.

Présidents

modifier

Secrétaires généraux

modifier

Notes et références

modifier
  1. Le parti du président Bongo remporte les législatives, BBC Afrique, 22 décembre 2006.
  2. « Gabon : Le PDG fait monter le suspense pour désigner son candidat », sur GabonEco, .
  3. (en) « Bongo son set for Gabon candidacy », sur BBC News, .
  4. AFP, « L'élection de Bongo validée au Gabon », .
  5. Jeanne Le Bihan, « Au Gabon, Missambo et Ndongou nommés au Sénat et à l’Assemblée », Jeune Afrique,
  6. « Gabon: l’ex-parti au pouvoir démet Ali Bongo de sa présidence et annonce une nouvelle direction », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Yves-Laurent Goma, « Gabon: Angélique Ngoma devient la nouvelle secrétaire générale de l'ex-parti au pouvoir », Radio France internationale,
  8. a et b Charles Nestor Nakny, « Crise au PDG : Faustin Boukoubi poussé à la démission », sur Gaboneco.com,
  9. « Gabon : Steeve Nzegho Dieko, l’homme auquel Ali Bongo Ondimba a confié son parti », sur JeuneAfrique.com (consulté le )

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier