Jim Jordan
James Daniel Jordan dit Jim Jordan, né le à Urbana (Ohio), est un homme politique américain, membre du Parti républicain.
Jim Jordan | |
Fonctions | |
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Président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis | |
En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 4 jours) |
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Législature | 118e |
Prédécesseur | Jerry Nadler |
Représentant des États-Unis | |
En fonction depuis le (17 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Élection | 7 novembre 2006 |
Réélection | 4 novembre 2008 2 novembre 2010 6 novembre 2012 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 3 novembre 2020 8 novembre 2022 5 novembre 2024 |
Circonscription | 4e district de l'Ohio |
Législature | 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e, 116e, 117e et 118e |
Prédécesseur | Mike Oxley |
Sénateur de l'Ohio | |
– (5 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Circonscription | 12e district |
Prédécesseur | Robert R. Cupp |
Successeur | Keith Faber |
Représentant de l'Ohio | |
– (5 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Circonscription | 85e district |
Prédécesseur | Jim Davis |
Successeur | Derrick Seaver |
Biographie | |
Nom de naissance | James Daniel Jordan |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Urbana (Ohio, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université du Wisconsin à Madison Université d'État de l'Ohio |
Religion | Christianisme |
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Depuis 2007, il représente le 4e district de l'Ohio à la Chambre des représentants des États-Unis, dont il dirige la commission judiciaire.
Biographie
modifierPendant ses études de droit, il a été lutteur de haut niveau[1].
Jordan commence sa carrière politique au sein de l'Assemblée générale de l'Ohio, d'abord comme membre de la Chambre des représentants pendant trois mandats de 1995 à 2000, puis comme membre du Sénat de 2001 à 2006.
Jordan est élu au Congrès au cours des élections de 2006, succédant au républicain Mike Oxley qui ne se représente pas.
De 2011 à 2013, il est le président du Republican Study Committee, un groupe d'élus conservateurs notamment connus pour leur position en faveur d'une réduction des dépenses du gouvernement fédéral[2]. En janvier 2015, il fait partie des 9 membres fondateurs du Freedom Caucus[3], un groupe d'élus ultra-conservateurs qu'il dirige pendant le 114e congrès[4].
De 2014 à 2016, il est membre de la commission d'enquête de la Chambre sur l'attaque du consulat américain de Benghazi en 2012.
En 2018, après que le président de la Chambre Paul Ryan a annoncé ne pas être candidat à sa succession[5], Jordan annonce sa candidature qui prendra toutefois fin avec la défaite des républicains lors des élections de mi-mandat. Il maintient cependant sa candidature au poste de leader des républicains de la Chambre mais il est battu par Kevin McCarthy[6].
En mars 2020, il remplace son collègue Doug Collins comme ranking member (principal représentant du parti minoritaire) de la la commission judiciaire de la Chambre[7]. Il occupe cette fonction jusqu'en janvier 2023 où il devient président de la commission après la victoire des républicains aux élections de mi-mandat.
Après l'éviction de Kevin McCarthy du poste de président de la Chambre des représentants en octobre 2023, il déclare sa candidature à son remplacement[8] et obtient notamment le soutien de l’ancien président Donald Trump[9]. Le 11 octobre, il est cependant battu par Steve Scalise lors d'un vote informel auprès des représentants républicains[10]. Après le retrait de Scalise, il est désigné par un nouveau vote le 13 octobre, sans obtenir la majorité des voix nécessaire à son élection[11]. Lors du vote devant les représentants, il échoue à être élu une première fois le 17 octobre, en obtenant 200 voix sur les 217 nécessaires[12], puis une seconde fois le lendemain avec 199 voix favorables[13]. Le 20 octobre, après un troisième vote infructueux, Jordan est désavoué par les républicains et se retire de la course[14].
Positionnement
modifierJordan fait partie de l'aile trumpiste du parti républicain et des soutiens indéfectibles de l'ancien président Donald Trump[15]. Pendant la présidence de ce dernier, il a essayé de discréditer les enquêtes sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016 et a organisé un sit-in pour empêcher une audience d'enquête de destitution de Trump sur la controverse téléphonique Trump-Zelensky.
Après que Joe Biden a remporté l'élection présidentielle de 2020 et que Trump a refusé de concéder sa défaite en affirmant qu'il y avait eu fraude électorale, Jordan a soutenu les actions en justice visant à invalider les résultats de l'élection et a voté pour ne pas certifier les résultats du collège électoral. Il a refusé de coopérer avec la commission spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis sur la prise d'assaut du Capitole du 6 janvier 2021, qui l'a cité à comparaitre en mai 2022[16].
Devenu président de la commission à la justice, il se concentre tout particulièrement sur les auditions visant Joe Biden, son fils Hunter, le FBI et les juges qui ont inculpé Donald Trump[17].
Il fait partie du Freedom Caucus, qui rassemble au Congrès la frange la plus radicale du Parti républicain[17].
Historique électoral
modifierChambre des représentants
modifierAnnée | Jim Jordan | Démocrate | Lib |
---|---|---|---|
2006 | 59,99 % | 40,01 % | — |
2008 | 65,17 % | 34,63 % | — |
2010 | 71,49 % | 24,74 % | 3,77 % |
2012 | 58,35 % | 36,49 % | 5,16 % |
2014 | 67,67 % | 32,33 % | — |
2016 | 67,99 % | 32,01 % | — |
2018 | 65,41 % | 34,59 % | — |
2020 | 67,85 % | 29,31 % | 2,83 % |
2022 | 69,02 % | 30,08 % | — |
Notes et références
modifier- (en) Daniel McGraw, « This Tea Party congressman happens to be one of the best wrestlers ever », sur SBNation.com, (consulté le )
- (en) « Rep. Jim Jordan selected to chair Republican Study Committee », sur cleveland.com, (consulté le )
- (en) « 9 Republicans launch House Freedom Caucus », sur Politico, (consulté le )
- (en) « It's official: Rep. Jim Jordan now chairs the House Freedom Caucus », sur cleveland.com, (consulté le )
- (en) « Conservative Ohio Rep. Jim Jordan to run for House speaker », sur CNN, (consulté le )
- (en) « After Midterm Losses, House Republicans Elect McCarthy As Top Leader », sur NPR, (consulté le )
- (en) « Jim Jordan picked to be top Republican on Judiciary panel », sur Politico, (consulté le )
- (en) « Jim Jordan announces run for Speaker », sur The Hill, (consulté le )
- (en) « Trump Endorses Jim Jordan in Race for House Speaker », sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « Republicans Nominate Steve Scalise for House Speaker Over Jim Jordan », sur Wall Street Journal, (consulté le )
- « Etats-Unis : le républicain Jim Jordan désigné candidat au poste de speaker de la Chambre des représentants », sur Le Monde,
- « Au Congrès américain, des républicains modérés résistent à l'aile droite », Les Échos,
- Reuters, « USA-Nouvel échec de Jim Jordan pour le poste de 'speaker' de la Chambre », sur investing.com,
- « Etats-Unis : le républicain Jim Jordan n’est plus candidat au poste de speaker de la Chambre des représentants », sur Le Monde,
- (en) « Ohio Rep. Jordan rejects Jan. 6 panel request for interview », sur AP NEWS, (consulté le )
- (en-US) « January 6 committee subpoenas 5 GOP lawmakers close to Trump, including McCarthy », sur www.cbsnews.com (consulté le )
- « Aux Etats-Unis, le Freedom Caucus, ces élus républicains en chasse contre l’Etat fédéral », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- (en) « OH - District 04 - History », sur www.ourcampaigns.com (consulté le )
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :