Jeux olympiques d'été de 1976

Jeux d’été de la XXIe olympiade, à Montréal, Canada
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Les Jeux olympiques d'été de 1976, Jeux de la XXIe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Montréal, dans la province de Québec, au Canada, du 21 juillet au . Montréal est la seconde ville francophone à accueillir les Jeux d'été après Paris.

Jeux olympiques d’été de 1976
Logo
Localisation
Pays hôte Drapeau du Canada Canada
Ville hôte Montréal
Date Du 17 juillet au
Ouverture officielle par Élisabeth II
Reine du Canada
Participants
Pays 92
Athlètes 6 028
(4 781 masc. et 1 247 fém.)
Compétition
Nombre de sports 21
Nombre de disciplines 27
Épreuves 198
Symboles
Serment olympique Pierre Saint-Jean
Haltérophile canadien
Flamme olympique Stéphane Préfontaine
et Sandra Henderson
Deux athlètes âgés de 16 et 15 ans
Mascotte Amik, le castor

92 nations et 6 084 sportifs (dont 1 260 femmes) prirent part à 198 compétitions sportives dans vingt-et-un sports. L'héroïne de ces Jeux fut la gymnaste roumaine Nadia Comăneci.

Des polémiques furent engagées sur le coût des installations sportives et sur le boycott de la majorité des pays africains en raison de la présence de la Nouvelle-Zélande.

Quatre ans après la tragédie de Munich, la sécurité est renforcée. Près de 100 millions de dollars sont affectés à la protection des athlètes et des délégations étrangères. 16 000 policiers et soldats sont mobilisés.

Élection de la ville hôte

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Le Comité international olympique confie l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1976 à la ville de Montréal au cours de la 69e session du à Amsterdam.

Résultats officiels du scrutin
Villes Pays Tour 1 Tour 2
Montréal   Canada 25 42
Moscou   Union soviétique 28 28
Los Angeles   États-Unis 17

Emblèmes

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La torche olympique des Jeux de Montréal.
 
Amik, la mascotte des Jeux, sur une affiche.

Le logo officiel est l'œuvre du graphiste Georges Huel. Il représente les cinq anneaux olympiques surmontés d'un podium ou d'une piste d'athlétisme, lieu privilégié des jeux. On peut également deviner la lettre « M », initiale de Montréal. L'artiste a voulu donner comme signification « la fraternité universelle que propose l'idéal olympique, la gloire des vainqueurs, l'esprit chevaleresque de leurs luttes et l'accession de Montréal au rang de ville olympique »[1]. L'artiste a également conçu, avec Michel Dallaire, le flambeau olympique.

La mascotte des Jeux de 1976 se nomme « Amik », terme tiré de la langue algonquine signifiant « castor ». Cet animal a été choisi comme mascotte car il est reconnu pour sa patience et son ardeur au travail. Par ailleurs, il est un grand symbole national au Canada où on le retrouve sur certaines pièces de monnaie, et des timbres-poste.

La musique de ces Jeux de Montréal est l'œuvre du pianiste-compositeur André Mathieu. Le directeur musical et chef d’orchestre était Vic Vogel. La chanson Bienvenue à Montréal, écrite par Vogel et Mathieu sur des paroles de Claude Lacombe et chantée par René Simard (dans des versions en français[2] et en anglais[3]), a été publiée avant les jeux comme outil de promotion mais sera boudée par les stations radio, la considérant trop générique[4]. L'auteur-compositeur Stéphane Venne organise donc un concours pour trouver une nouvelle chanson et elle fut remplacée par Je t'aime écrite par Jean Robitaille et Christian Saint-Roch, interprété par Estelle Ste-Croix, ces deux derniers membres du groupe Ville Émard Blues Band[5].

Sites olympiques

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Polémique sur le coût des constructions

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La construction du Stade olympique de Montréal a couté un milliard de dollars[6], soit trois fois plus que la somme prévue initialement. Ce surcout est dû notamment aux retards accumulés et aux mauvaises planifications financières du comité d'organisation mais également aux nombreuses innovations techniques voulues. Pour la première fois, la piste d'athlétisme, entièrement synthétique, fut construite par la société italienne Mondo mettant fin au Tartan : une "Sportflex Super X Performance" rouge.

Une commission d'enquête présidée par le juge Albert Malouf blâma sévèrement[7] l'administration du maire Jean Drapeau, dans un rapport, rendu public en 1980. Le remboursement de l'hypothèque des installations comprenant le Village olympique, le Vélodrome et sa transformation en Biodôme, ainsi que le stade fut terminé en juin 2006.

La construction de la tour du stade olympique n'était pas terminée lors de la tenue des Jeux en 1976, en particulier sa grande tour penchée de dix-huit étages longue de 168,40 m qui n'atteignit que la moitié de sa hauteur prévue. Par ailleurs, le gazon du stade fut posé le , veille des cérémonies d'ouverture. Le stade fut achevé en 1987.

Les autorités québécoises ont contracté une hypothèque de 30 ans sur une somme de 1,47 milliard de dollars pour le stade, sa tour, le vélodrome, la piscine olympique et le village olympique, vendu et transformé en appartements. Les coûts des Jeux de 1976 ont été remboursés par les contribuables québécois en 2007[8].

Sites des compétitions

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Le stade olympique de Montréal. La tour n'était pas construite lors des Jeux.
 
Le vélodrome olympique devenu par la suite le Biodôme de Montréal, devant le stade olympique.
 
Le Forum en 1976.

Parc olympique

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Montréal

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Sites à l'extérieur de Montréal

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Installations

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Un peu avant le début des jeux, afin de loger les touristes visitant Montréal, le maire Jean Drapeau propose au premier ministre Robert Bourassa et son ministre des Finances, Raymond Garneau d'acheter le paquebot France qui était à vendre et de le transformer en hôtel flottant[9]. Le ministre des Finances trouve tout de suite l'idée saugrenue, puisque le projet ne lui est présenté qu'à quelque mois du début des jeux, et qu'il aurait nécessité de couper les cheminées du paquebot pour lui permettre de passer tous les ponts jusqu'à Montréal, un projet que le maire Drapeau avait prévu confier au chantier de Lauzon.

Cérémonie d'ouverture

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Bundesarchivs

Malgré toutes les polémiques autour du coût de la construction du stade olympique, plus de 70 000 spectateurs assistent, le , à la cérémonie d'ouverture en présence d'Élisabeth II, reine du Canada, de Pierre Elliott Trudeau, Premier ministre canadien, et de Lord Killanin qui assiste à ses premiers Jeux en tant que président du Comité international olympique. Par ailleurs, Jean Drapeau, maire de Montréal qui a beaucoup œuvré pour l'organisation de ces Jeux, reçoit une ovation des spectateurs de plus de cinq minutes.

Les derniers porteurs de la flamme olympique sont deux athlètes canadiens, Sandra Henderson de Toronto et Stéphane Préfontaine de Montréal. Ces jeunes athlètes symbolisent les deux peuples fondateurs. Après l'envolée de milliers de pigeons du stade olympique, la reine Élisabeth II proclame l'ouverture officielle des Jeux de Montréal. La cérémonie se conclut par l'interprétation de l'hymne national Ô Canada par l'orchestre de l'ensemble olympique.

Nations boycottant les Jeux

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Les nations boycottant les Jeux de Montréal sont indiquées en jaune.
Voir aussi le boycott des Jeux paralympiques de 1976 à Toronto, en raison de la participation de l'Afrique du Sud.

Ces Jeux olympiques sont marqués par le boycott de 22 nations[10] africaines qui protestent contre la présence de la Nouvelle-Zélande. Elles reprochent à cette dernière d'avoir envoyé son équipe de rugby participer à une tournée en Afrique du Sud, pays pratiquant l'apartheid[11],[12],[13],[14].

Le boycott est décidé quelques jours à peine avant l'ouverture des jeux, alors que les délégations olympiques sont arrivées sur place. Vingt-deux pays africains choisissent finalement de se retirer. Le Cameroun, l'Égypte, l'Irak, le Maroc et la Tunisie participent au début des épreuves avant de s'aligner sur les autres nations africaines et de quitter les Jeux[14]. Le Sénégal et la Côte d'Ivoire décident de ne pas s'associer à ce boycott.

Le Comité international olympique est surpris par ce boycott. Il le conteste car l'Afrique du Sud n'est plus invitée aux Jeux depuis plus de dix ans, et que le rugby à XV n'est plus un sport olympique.

Par ailleurs, le gouvernement du Canada refuse de laisser concourir les athlètes de Taïwan sous une autre bannière que celle de la république populaire de Chine. Taïwan refuse et ne participe donc pas aux Jeux.

Ce boycott massif préfigure de nouvelles absences de nations pour motif politique aux Jeux de 1980 et de 1984.

Les 25 nations boycottant les Jeux de 1976 :
Afghanistan
Algérie
Birmanie
Cameroun
Centrafrique
Tchad
Congo
Égypte
Éthiopie
Gabon
Gambie
Ghana
Guyana
Irak
Kenya
Libye
Madagascar
Malawi
Mali
Maroc
Niger
Nigeria
Soudan
Sri Lanka
Tunisie

Nations participantes

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Pays participants en 1976.
  • Pays participant pour la première fois.
  • Pays ayant déjà participé.

Quatre-vingt-douze nations ont pris part à ces Jeux olympiques de 1976. Trois d'entre elles y ont fait leur première apparition : Andorre, Antigua (bien qu'Antigua-et-Barbuda ne soit indépendant qu'en 1981) et les Îles Caïmans.

Comme lors des Jeux précédents, le Comité international olympique décide d'exclure l'Afrique du Sud en raison de sa politique d'apartheid. Deux semaines seulement avant le début de ces Jeux olympiques, l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV entame une tournée (en) de trois mois et de 24 matchs en Afrique du Sud. Pour protester contre cette participation, 22 pays africains ont décidé de boycotter ces Jeux la veille de la cérémonie d'ouverture[15],[16]. Le Guyana, l'Irak et huit autres pays africains ont rejoint le boycott dans les jours qui ont suivi et finalement, la Côte d'Ivoire et le Sénégal sont les seuls pays africains à participer à l'intégralité de la compétition et un total de 441 athlètes africains sont contraints de déclarer forfait[16].

La République de Chine (Taïwan) s'est retiré la veille de la cérémonie d'ouverture, à la suite du refus du gouvernement canadien de la reconnaître sous le nom de République de Chine[15], et ce en dépit du fait que la République de Chine (Taïwan) était membre du CIO depuis 16 ans. Le différend remonte à octobre 1970, lorsque le Canada est devenu l'un des premiers pays occidentaux à reconnaître la République populaire de Chine et qu'il a suspendu ses relations diplomatiques avec la République de Chine (Taïwan). Bien que le CIO ait tenté de trouver un compromis, le Canada n'a pas autorisé les athlètes du futur Taipei chinois à concourir sous le nom et le drapeau de République de Chine[15]. La République populaire de Chine n'est quant à elle pas reconnue par le mouvement olympique et n'est donc pas présente.

Enfin, d'autres pays comme le Salvador et le Zaïre ne participent pas pour raisons économiques[16].

Les 92 délégations participantes et, entre parenthèses, le nombre d'athlètes engagés
Afrique Amériques Asie Europe Océanie
6 puis 2 pays 33 pays 18 pays 31 pays 4 pays
  1. a b c et d Les athlètes du Cameroun, d'Égypte, du Maroc et de la Tunisie participèrent aux compétitions du 18 au 20 juillet 1976 avant de quitter les Jeux olympiques.

Compétition

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Comme lors des Jeux de Munich en 1972, 21 sports figurent au programme de ces Jeux de Montréal. 196 épreuves donneront lieu à 198 cérémonies de remise de médailles[17] Parmi les nouveautés, les femmes participent pour la première fois aux compétitions d'aviron, de basket-ball et de handball.

Calendrier

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Calendrier des Jeux olympiques de 1976
juillet et 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 01 Spectateurs
Cérémonie d'ouverture 67.050
Athlétisme 2 3 4 6 6 4 5 7 786.042
Aviron (sport) 6 8 55.025
Basket-ball 1 1 168.707
Boxe 11 128.625
Canoë-kayak 6 5 35.175
Cyclisme 1 1 1 2 1 35.917
Équitation 2 1 1 1 1 187.607
Escrime 1 1 1 1 1 1 1 1 24.517
Football 1 581.469
Gymnastique 1 1 2 4 6 172.359
Haltérophilie 1 1 1 1 1 1 1 1 1 33.275
Handball 2 60.483
Hockey sur gazon 1 98.427
Judo 1 1 1 1 1 1 68.015
Lutte 10 10 45.869
Natation 2 4 4 4 4 4 6 3 193.344
Pentathlon moderne 2 17.338
Tir 1 1 1 1 2 1 6.232
Tir à l'arc 2 12.502
Voile 6 2.078
Volleyball 2 139.348
Cérémonie de clôture 68.197
juillet et 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 01 Spectateurs

Résultats et faits saillants

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Athlétisme

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Le Cubain Alberto Juantorena réalise le premier doublé 400 m/800 m de l’histoire. Autre doublé, celui du Finlandais Lasse Virén sur 5 000 m et 10 000 m. Il avait réalisé ce même exploit quatre ans plus tôt à Munich. Le Soviétique Viktor Saneïev remporte sa troisième médaille d’or au triple saut alors que, le Français Guy Drut devient le premier Européen à remporter le 110 m haies olympique.

Basket-ball

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L'URSS remporte le premier tournoi olympique féminin. Elle dispose des américaines en finale. Chez les hommes, les États-Unis récupèrent leur titre perdu quatre ans plus tôt.

Les frères Michael et Leon Spinks remportent, sous des catégories de poids différentes, une médaille d'or chacun. Avant sa grande carrière professionnelle, Sugar Ray Leonard remporte le titre olympique en super-légers.

Canoë-kayak

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Les rameurs soviétiques s'adjugent 6 des 11 épreuves au programme. Toutes les médailles reviennent à des pays européens.

Cyclisme

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Équitation

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Le cavalier Edmund Coffin et les États-Unis s'adjugent les deux titres du concours complet. L'Allemagne de l'Ouest remporte sept médailles au total, dont les titres du dressage par équipe et du saut d'obstacles individuel.

Escrime

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Viktor Krovopouskov remporte deux médailles d'or au sabre dans une discipline dominée par l'URSS.

Football

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L'Allemagne de l'Est s'impose en finale face à la Pologne. L'URSS complète le podium en disposant du Brésil dans la petite finale.

Gymnastique

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La gymnaste roumaine Nadia Comăneci réalise l'exploit de ces Jeux en remportant cinq médailles dont trois d’or. Elle s'impose au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre. Elle monte par ailleurs à deux autres reprises sur le podium (médaille d'argent par équipe et médaille de bronze au sol). Nadia Comăneci[18], âgée alors de 14 ans et demi, obtient la note parfaite de 10 à sept reprises. Aux barres asymétriques, elle réalise une démonstration somptueuse, qui se termine par un saut périlleux avant avec demi-tour. Elle obtient un 20 sur 20, soit quatre fois la note maximale. Ses exploits sont d'autant plus retentissants qu'elle dut faire face à une concurrence relevée, notamment de la part des gymnastes soviétiques. Durant ces jeux de Montréal, la Roumaine bénéficia du soutien total du public canadien. Autre héros, le soviétique Nikolai Andrianov remporte sept médailles au total, dont quatre d'or.

Haltérophilie

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Handball

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L'URSS remporte les deux tournois olympiques de handball, face à la Roumanie chez les hommes et face à l'Allemagne de l'Est chez les femmes.

Hockey sur gazon

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La Nouvelle-Zélande remporte le tournoi olympique pratiqué pour la première fois sur gazon artificiel.

Le lutteur soviétique Levan Tediashvili s’impose chez les lourds-légers quatre ans après sa victoire chez les moyens.

Natation

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L’Italien Klaus Dibiasi devient le premier plongeur à remporter trois médailles d’or consécutives. La nageuse Est-allemande Kornelia Ender remporte cinq médailles, dont quatre en or.

Pentathlon moderne

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Le médaillé d’argent Boris Onishchenko (URSS) est exclu des compétitions, pris en flagrant délit de tricherie lors de l'épreuve d'escrime du pentathlon moderne. Il provoquait l’allumage de l’ampoule témoin grâce à un interrupteur.

Tir à l'arc

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Volley-ball

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L'équipe de Pologne remporte le tournoi masculin en battant l'URSS en finale. Le Japon s'adjuge le titre féminin, également face aux Soviétiques.

Water-polo

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L'équipe de Hongrie remporte le tournoi masculin de water-polo en battant l'Italie en finale, et son 6e titre olympique.

Records de médailles par athlète

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Sportifs les plus médaillés aux Jeux de Montréal en 1976
Athlète Pays Sport       Total
Nikolai Andrianov   Union soviétique Gymnastique 4 2 1 7
Kornelia Ender   Allemagne de l'Est Natation 4 1 0 5
John Naber   États-Unis Natation 4 1 0 5
Nadia Comăneci   Roumanie Gymnastique 3 1 1 5
Nellie Kim   Union soviétique Gymnastique 3 1 0 4
Jim Montgomery   États-Unis Natation 3 0 1 4
Ulrike Richter   Allemagne de l'Est Natation 3 0 0 3

Tableau des médailles par pays

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Au bilan des médailles, les athlètes d'URSS dominent la compétition avec 125 médailles, dont 49 d'or. Derrière, la RDA se classe devant les États-Unis grâce à un plus grand nombre de médailles d'or. Les Bermudes deviennent le pays le moins peuplé (53 500 habitants) à obtenir une médaille aux Jeux olympiques d'été (grâce au boxeur Clarence Hill dans la catégorie poids-lourds). Enfin, le Canada, pays hôte, n'obtient aucun titre olympique[19].

Tableau des médailles officiel[20]
Rang Pays / Équipe       Total
1   Union soviétique 49 41 35 125
2   Allemagne de l'Est 40 25 25 90
3   États-Unis 34 35 25 94
4   Allemagne de l'Ouest 10 12 17 39
5   Japon 9 6 10 25
6   Pologne 7 6 13 26
7   Bulgarie 6 9 7 22
8   Cuba 6 4 3 13
9   Roumanie 4 9 14 27
10   Hongrie 4 5 13 22
11   Finlande 4 2 0 6
12   Suède 4 1 0 5
13   Royaume-Uni 3 5 5 13
14   Italie 2 7 4 13
15   France 2 3 4 9
16   Yougoslavie 2 3 3 8
17   Tchécoslovaquie 2 2 4 8
18   Nouvelle-Zélande 2 1 1 4
19   Corée du Sud 1 1 4 6
20   Suisse 1 1 2 4
21   Jamaïque 1 1 0 2
  Corée du Nord 1 1 0 2
  Norvège 1 1 0 2
24   Danemark 1 0 2 3
25   Mexique 1 0 1 2
26   Trinité-et-Tobago 1 0 0 1
27   Canada 0 5 6 11
28   Belgique 0 3 3 6
29   Pays-Bas 0 2 3 5
30   Portugal 0 2 0 2
  Espagne 0 2 0 2
32   Australie 0 1 4 5
33   Iran 0 1 1 2
34   Mongolie 0 1 0 1
  Venezuela 0 1 0 1
36   Brésil 0 0 2 2
37   Autriche 0 0 1 1
  Bermudes 0 0 1 1
  Pakistan 0 0 1 1
  Porto Rico 0 0 1 1
  Thaïlande 0 0 1 1
Total 198 199 216 613

Contrôles antidopages

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Plus de 2000 athlètes furent soumis à des contrôles antidopages durant ces Jeux olympiques de Montréal. Dix cas de dopage seront avérés. Les sportifs suivants furent disqualifiés et déchus de leur médaille éventuelle[21] :

Droits télévisés

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Attribution des droits à ABC aux États-Unis

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Les Jeux olympiques de Montréal ont été diffusés dans 124 pays. Après avoir sollicité les trois grands réseau de télévision américains (ABC, CBS et NBC), le Comité d'organisation reçoit le une proposition du réseau ABC s'élevant à 23 millions de dollars[22]. Cette proposition est formellement signée le et approuvée par le CIO en . Ce contrat marque une hausse de 85 % par rapport au prix payé pour la diffusion aux États-Unis des jeux de Munich (13,5 millions de dollars) 4 années plus tôt[23].

Désignation de CBC/Radio-Canada comme diffuseur hôte

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CBC/Radio-Canada est désigné comme diffuseur hôte de la compétition ainsi que diffuseur exclusif au Canada de la compétition (tant en anglais qu'en français) en [23].

Autres diffuseurs

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Le comité d'organisation des jeux établit de premiers contacts avec les syndicats de diffuseurs européens (UER) et japonais (NHK) en . La volonté du comité de répartir les frais globaux entre tous les diffuseurs entraîne une fronde de ces derniers. Sept diffuseurs s'associent à l'UER à l'issue de la deuxième conférence des organismes de diffusion dans un communiqué de presse pour déclarer :

« L'escalade continue et non justifiée des coûts de télévision des Jeux olympiques est tout simplement inacceptable »

— Déclaration commune des diffuseurs

L'impasse demeure jusqu'en , chaque session de négociation achoppant sur le partage des frais de production. Dans le même temps l'accord entre le comité d'organisation et le CIO est suspendu tant que le comité d'organisation ne verse pas un tiers des droits de diffusion perçus pour le Canada. Constatant l'impasse des négociations, le comité d'organisation publie en un rapport sur les 90 pays représentés par les 6 plus important syndicats de diffuseurs afin de publiciser sa position. Cette publication déclenche une forte crise : outragés, les diffuseurs menacent de boycotter la diffusion des jeux.

Un ultime sommet est organisé en entre le comité d'organisation et les syndicats de diffuseurs (hors États-Unis et Canada). Alors que les syndicats font une proposition à 8,5 millions de dollars, le comité remet son estimation (plus de deux fois plus importante) qui s'élève à 18,045 millions de dollars. La négociation échoue et les syndicats refusent de dépasser 9,5 millions et annoncent boycotter la diffusion des jeux en l'absence d'accord.

Le CIO quitte le sommet et fait pression sur le comité d'organisation pour aboutir à un accord. Ce dernier cède et attribue les droits de diffusions pour un total de 9,5 millions de dollars[23].

Autres faits

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Drapeau québécois lors de la cérémonie de clôture

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Le , l'émission satirique québécoise Infoman révèle un fait inconnu jusque là des Jeux olympiques de Montréal. Pendant la compétition équestre qui précède la cérémonie de clôture, un drapeau du Québec de 2,4 mètres de large sur 4,9 mètres de long apparaît mystérieusement sur l'anneau technique entre deux drapeaux olympiques, pour disparaître aussitôt après.

Le drapeau a été retrouvé un an après sa mystérieuse apparition sous les gradins du Stade olympique, dans un sac plastique, par le patron d'une ancienne employée du comité organisateur des Jeux. Il a proposé à cette employée de le garder et elle a accepté.[évasif] Trente ans plus tard, elle a confié le drapeau à son beau-frère, un professeur d'histoire et régisseur pendant les Jeux,[Qui ?] avec l'intention de le donner à l'indépendance du Québec.

 
Drapeau du Québec.

Selon le régisseur, le drapeau aurait été aperçu avant ou pendant les compétitions équestres qui avaient lieu le même jour que la cérémonie de clôture. Il soupçonne qu'un membre du comité organisateur des Jeux pourrait être responsable de son apparition.[évasif]

Lorsque la provocation a été révélée par Infoman, Cédric Essiminy, conseiller en relation publiques du Parc olympique, a déclaré que personne ne savait que cet acte avait été commis. Il a de plus affirmé que l'installation d'un drapeau de cette taille aurait nécessité une équipe de plusieurs personnes.

Le drapeau québécois était provocateur pour deux raisons : primo, le règlement des Jeux n'autorise pas de hisser un drapeau qui ne n'est pas celui d’un pays présent aux Jeux olympiques, secundo, le drapeau était plus grand que les drapeaux olympiques.

Finalement, Jean-René Dufort hisse à nouveau le drapeau pour commémorer le 75e anniversaire du drapeau du Québec dans le Stade olympique.[pas clair]

Jusqu'à présent, l'identité des individus responsables de cet action reste inconnue[évasif][24].

Le déficit des jeux olympiques a été estimé à 4 230 millions de francs français[25], que la ville de Montréal et la province de Québec mettront plusieurs décennies à rembourser[26].

Notes et références

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  1. Jeux de la XXIe Olympiade Montréal 1976 : Rapport officiel, p. 314.
  2. (en) « René Simard - Bienvenue A Montreal », sur Discogs (consulté le ).
  3. (en) « Vic Vogel - René Simard - André Mathieu - Claude Lacombe - Bienvenue À Montréal / Welcome To Montreal », sur Discogs (consulté le ).
  4. « Les chansons officielles des Jeux olympiques à travers le temps / Gravel le matin », sur Radio-Canada (consulté le ).
  5. « Musique aux Jeux olympiques / l'Encyclopédie Canadienne », sur encyclopediecanadienne.ca (consulté le ).
  6. http://www.olympes.info/page1.htm Villes organisatrices Olympes.info
  7. Dépôt du rapport sur le coût des Jeux olympiques de Montréal
  8. « Montréal 1976 : la dette achève », sur RDS.ca, (consulté le ).
  9. [1]
  10. « Africa and the XXIst Olympiad », Revue olympique, CIO, .
  11. (en) « Politics no stranger to Olympic Games », The Montreal Gazette,‎ (lire en ligne)
  12. (en) « The Montreal Olympics boycott | NZHistory.net.nz, New Zealand history online », Nzhistory.net.nz
  13. (en) « BBC on this day 17 jul. 1976 : African countries boycott Olympics », News.bbc.co.uk,
  14. a et b Éric Monnin et Christophe Maillard, Pour une typologie du boycottage aux Jeux Olympiques, Paris, Presses universitaires de France, 2015 passage=173-198 (lire en ligne).
  15. a b et c « Controverses diplomatiques », sur olympics.com, Comité international olympique, (consulté le ).
  16. a b et c (en) « Africa and the XXIst Olympiad » [PDF], Comité international olympique, (consulté le )
  17. Les meilleures équipes du pentathlon moderne et du concours complet d’équitation sont également couronnées
  18. Nadia Comaneci, le 10 parfait
  19. Le Canada est le seul pays à ne pas avoir remporté de médaille d'or alors qu'il était l'hôte des Jeux (Montréal 1976 et Calgary 1988), jusqu'aux Jeux olympiques d'hiver de 2010
  20. Source CIO 1976
  21. Liste des sportifs dopés aux Jeux olympiques
  22. En déduisant 2 millions de dollars de dépenses pour des installations au profit exclusif d'ABC.
  23. a b et c (en) Jeux de la XXIe Olympiade Montréal 1976, Rapport officiel, Montréal (lire en ligne), p. 76-80.
  24. Groupe des Nouveaux Médias, « Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement », sur Radio-Canada (consulté le )
  25. François Janin, « Le déficit des Jeux olympiques de Montréal atteindra 4 230 millions de francs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. B. L. G., « L'impôt olympique », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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