Guy Hamilton

réalisateur britannique

Guy Hamilton, né le dans le 15e arrondissement de Paris[2] (France) et mort le à Majorque (Espagne)[3], est un réalisateur britannique.

Guy Hamilton
Description de cette image, également commentée ci-après
Guy Hamilton — en veste claire au centre, derrière Sean Connery — sur le tournage du film Les diamants sont éternels à Amsterdam en juillet 1971.
Nom de naissance Mervyn Ian Guy Hamilton
Naissance [1]
Paris 15e (France)
Nationalité Drapeau de la Grande-Bretagne Britannique
Décès (à 93 ans)
Majorque (Espagne)
Profession Réalisateur
Films notables Goldfinger,
Les Diamants sont éternels,
Vivre et laisser mourir,
L'Homme au pistolet d'or,
La Bataille d'Angleterre,
L'Ouragan vient de Navarone

Il est connu pour avoir réalisé quatre films de James Bond : Goldfinger (1964) et Les Diamants sont éternels (1971) avec Sean Connery dans le rôle-titre, puis Vivre et laisser mourir (1973) et L'Homme au pistolet d'or (1974) avec Roger Moore. Guy Hamilton est aussi connu avoir réalisé d'autres films comme L'Ouragan vient de Navarone ou encore La Bataille d'Angleterre.

Biographie

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Son père était attaché de presse à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, et c'est dans cette ville que Guy Hamilton passa les huit premières années de sa vie. Il commence sa carrière au cinéma en 1939 aux studios de la Victorine à Nice, comme assistant-réalisateur de Julien Duvivier sur le tournage d'Untel père et fils.

En 1940, il part s'installer à Londres, où il devient monteur aux actualités Paramount. Il est mobilisé dans la Royal Navy durant la guerre, et une fois celle-ci terminée, il devient l'assistant-réalisateur de cinéastes déjà établis, comme Alberto Cavalcanti, Sidney Gilliat, et surtout Carol Reed avec qui il collaborera sur le tournage de Première Désillusion (The Fallen Idol, 1948), Le Troisième Homme (The Third Man, 1949) et Le Banni des îles (Outcast of the Islands, 1952).

En 1952, il est assistant de John Huston sur le tournage de L'Odyssée de l'African Queen (The African Queen), puis il passe lui-même à la mise en scène avec L'assassin a de l'humour (The Ringer, 1952). Suivent les films Un inspecteur vous demande (An Inspector Calls, 1954) et Les Indomptables de Colditz (The Colditz Story, 1955).

Grâce à ses compétences et à la réputation qu'il s'est acquise sur ces tournages, il est engagé pour tourner, en alternance avec Terence Young, les aventures de l’espion amateur de Martini dry : James Bond. Il en signera quatre, en commençant par Goldfinger, sorti en 1964, et qui est considéré comme l'un des épisodes les plus réussis de la série. Les trois autres sont Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever, 1971, dernier James Bond interprété par Sean Connery avant qu'il ne reprenne le rôle, en 1983, dans le non officiel Jamais plus jamais), Vivre et laisser mourir (Live and Let Die, 1973) — premier James Bond de Roger Moore — et enfin L'Homme au pistolet d'or (The Man with the Golden Gun, 1974) — également avec Moore.

Hamilton mettra par ailleurs en scène les aventures de Harry Palmer, un autre espion, joué par Michael Caine dans Mes funérailles à Berlin (Funeral in Berlin, 1966). Il tourne également deux films de guerre, considérés comme des réussites du genre La Bataille d'Angleterre (Battle of Britain, 1969) et L'Ouragan vient de Navarone (Force 10 from Navarone, 1978). Au début des années 1980, il dirige deux adaptations de romans d'Agatha Christie : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd, 1980) d'après le roman éponyme, et Meurtre au soleil (Evil Under the Sun, 1982), tiré du roman Les Vacances d'Hercule Poirot.

Il épouse en secondes noces l'actrice française Kerima (née en 1925), restée sa veuve.

Anecdote

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Hamilton fut pressenti pour réaliser le film Superman (1978), après que les producteurs eurent renoncé à engager Steven Spielberg, trop cher. Finalement, ce fut le succès de La Malédiction qui les décida à se tourner vers Richard Donner, lequel était aussi moins gourmand financièrement.

Filmographie

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Assistant-réalisateur

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Réalisateur

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Adrien Gombeaud, « Bloc-notes avril 1976. Guy Hamilton  », Positif, no 664, Institut Lumière/Actes Sud, Paris, , p. 57, (ISSN 0048-4911)

Liens externes

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