Groupe Ionis
IONIS Education Group[1], aussi appelé Groupe IONIS, fondé en 1980, est une société par actions simplifiée[2] française spécialisée dans la gestion, le rachat et la création d’établissements d'enseignement supérieur privé[3].
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| Fondation |
|---|
| Type |
Groupe privé d'enseignement supérieur français |
|---|---|
| Forme juridique |
Société par actions simplifiée (d) |
| Fondateur |
Marc Sellam (d) |
| Président |
Marc Sellam (d) |
| Directeur |
Charline Avenel (jusqu'en ) |
| Devise |
Former les nouvelles intelligences des entreprises |
| Site web |
| Pays | |
|---|---|
| Localisation |
En 2024, il est présidé par son fondateur, Marc Sellam[4].
Historique
modifierLe groupe est fondé en 1980. En 1986, l'ISEG créé un premier campus en région à Bordeaux[5].
En 1994, le groupe rachète l'École pour l'informatique et les techniques avancées (EPITA) (école d'ingénieurs en informatique créée en 1984)[6] et prend sa forme juridique définitive[7]. En 1997-1998, il rachète l'Institut polytechnique des sciences avancées (école d'ingénieurs en aéronautique créée en 1961)[8] et l'Institut supérieur de gestion[4].
En 1999, le groupe Ionis ouvre[9] l'École pour l'informatique et les nouvelles technologies (EPITECH)[10].
Le groupe prend le nom de Ionis Education Group en 2002[11]. En 2004, il intègre un nouveau secteur d'activités, les biotechnologies, par la fondation de l'école Sup'Biotech[12]. L'ESME-Sudria (école d'ingénieurs généraliste créée en 1905) est incorporée dans le groupe en 2006[13]. Les années 2007 et 2008 voient l'implantation en province à travers l'ouverture des campus de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Nice, Montpellier[14].
En août 2020, le groupe rachète l'école d'informatique Supinfo[15] en dépôt de bilan et dont il ne conserve que cinq campus : Paris, Caen, Lille, Lyon et Tours[16]. Le rachat suscite une controverse[15],[16].
En 2021, le groupe créé l'école d'intelligence artificielle IA Institut[17].
Liste des filiales
modifierÉcoles d'ingénieurs
modifierLe groupe gère quatre écoles d'ingénieurs :
- l'École pour l'informatique et les techniques avancées (EPITA) qui délivre un enseignement supérieur dans les technologies de l'information et de la communication[18],
- l'ESME Sudria (anciennement École spéciale de mécanique et d'électricité) dans les domaines du génie électrique, de l'électronique, des télécommunications et de l'informatique[19],
- l'Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA) qui propose une formation dans le domaine aéronautique en cinq ans après le baccalauréat[20],
- l’Institut supérieur des biotechnologies de Paris qui propose un cursus tourné vers les biotechnologies[21].
Écoles de commerce, marketing & communication
modifierLe Groupe Ionis possède plusieurs écoles de commerce, d'expertise comptable et de mode.
Écoles technologiques, digitales et design
modifierDans les autres filiales techniques, le groupe possède entre autres l'École pour l'informatique et les nouvelles technologies (EPITECH), qui délivre un enseignement supérieur en informatique et nouvelles technologies[22], l'IA Institut, école d'enseignement supérieur créée en 2021 et qui délivre un cursus en 6 ans orienté vers l'intelligence artificielle[23], Epitech Digital, établissement privé d'enseignement supérieur créé en 2019 et qui forme aux métiers de la transformation digitale et du numérique[24], Epitech Executive, centre de formation continue en informatique[25], Supinfo, école créée en 1965 par Léo Rozentalis et rachetée par le groupe en août 2020[26] et l'École des technologies numériques avancées (ETNA), établissement d'enseignement privé de formation en informatique par l'alternance. Les deux premières années du cursus sont gratuites[27] et financées par un mécanisme de solidarité intergenerationnelle : les élèves arrivant en 3e année s'engagent moralement à financer les études des nouveaux entrants[28],[29].
Egalement, on trouve la Coding Academy, cursus proposé par Epitech depuis 2015 et qui forme en 20 semaines des développeurs en informatique[30], la Web@cademie, établissement gratuit (financé par des fonds publics et des entreprises comme Microsoft, Huawei[31]) créé en qui forme des jeunes entre 18 et 25 ans en situation d'échec scolaire aux métiers de l'informatique[32], XP School, école créée en 2018 et qui forme aux métiers de l'e-sport[33] et la PHG Academy, centre de formation qui forme de potentiels futurs joueurs professionnels du secteur de l’Esport[34].
Autres entités
modifierIonis gère aussi le Concours Advance, qui donne accès aux quatre écoles d'ingénieurs du groupe[35].
Dans les autres entités du groupe on trouve notamment SecureSphere by EPITA, centre de formation continue en cybersécurité et en numérique[36].
Données économiques
modifierEn 2015, Ionis et ses filiales opèrent 25 écoles ou organismes de formation (y compris un incubateur)[37].
« L’entremêlement des statuts juridiques, commerciaux et associatifs » de ce groupe qui revendique « 17 enseignes et 54 établissements » en 2015, et le décompte largement incomplet effectué à partir des sites des enseignes, rend les données fournies par cette firme difficilement vérifiables d'après les analyses du chercheur et sociologue Aurélien Casta[37].
Plusieurs de ses écoles ont le statut d'association loi de 1901, ce qui pose la question du montage financier, par exemple, « sur les exonérations d’impôts dont bénéficient ces associations » « ou alors sur leurs holdings qui vendent au prix fort des prestations supports (communication, informatique, matériel pédagogique) aux écoles des groupes sous statut non commercial »[37]. Il fait partie, « aux dires de la presse professionnelle du secteur », d'un des plus importants du secteur[37]. C'est en 2010, selon Le Nouvel Économiste, le premier « opérateur privé de l’enseignement supérieur »[38],[39].
Références
modifier- « Biographie Marc Sellam », L'Etudiant (consulté le )
- (en) « Fineduc Ionis Groupe SAS - Company Profile and News », sur Bloomberg.com (consulté le )
- Carole Bellemare avec Caroline Beyer, « Marc Sellam, « maître » des écoles supérieures privées en France », Le Figaro, (consulté le )
- « Les secrets de Marc Sellam (IONIS), fondateur du premier réseau privé de grandes écoles », Entreprendre (consulté le )
- sudouest.fr, « Campus au Jardin public », Le nouvel Economiste, (consulté le )
- « Epita », Usine Nouvelle, (consulté le )
- « IONIS GROUPE », https://www.verif.com (consulté le )
- « Marc Sellam : "Ionis doit rester une entreprise familiale" », L'Etudiant, (consulté le )
- Epitech, nid de hackers, 15/10/2013, consulté sur site https://www.usine-digitale.fr le 24 janvier 2024
- Epitech : des stages en entreprise de 3 jours par semaine, 04/06/2004, consulté sur site https://bfmbusiness.bfmtv.com/ le
- MARC SELLAM, consulté sur site http://www.letudiant.fr le 24 janvier 2024
- Données certifiées, consulté sur site https://www.cti-commission.fr le 24 janvier 2024
- Décision no 2013/04-05 relative à l’habilitation de l’École spéciale de mécanique et d’électricité à délivrer le titre d’ingénieur diplômé, consulté sur site https://www.cti-commission.fr le
- « L'incubateur Ionis 361 s'installe à Montpellier », sur La Tribune (consulté le )
- « L’été difficile des étudiants de Supinfo », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « ENQUÊTE : à Nantes, les étudiants de Supinfo dénoncent une arnaque », sur France 3 Pays de la Loire, (consulté le )
- « L'EPITA IA Institut, une nouvelle formation en six ans aux enjeux de l'intelligence artificielle », sur L'Etudiant (consulté le )
- « L’EPITA, cette école qui forme à Toulouse des ingénieurs en cybersécurité », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
- « ESME-Sudria, ESIEA, ISEN: les écoles jouent la carte de l'expansion », sur www.lemondeinformatique.fr, (consulté le )
- « Mélanie Le Gac prend la tête du campus aéronautique IPSA de Toulouse », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
- « A Villejuif, l'école d'ingénieurs Sup'Biotech s'agrandit », sur Les Échos, (consulté le )
- « L'Epitech obtient le visa du ministère de l’Enseignement supérieur pour son programme grande école », sur www.aefinfo.fr, (consulté le )
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- « L’été difficile des étudiants de Supinfo », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
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- Michèle Longour, « Etudes d'informatique en alternance : deux nouveautés pour les bacheliers et les bac+2 », sur Réussir sa vie : des pistes de réflexion pour construire son projet de vie (consulté le )
- L'Etna ouvre une prépa intégrée gratuite, pariant sur la générosité de ses élèves
- « La Coding Academy forme des développeurs en 4 mois et demi - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique, (consulté le )
- « Huawei s engage en France aupres des jeunes pour les metiers du numerique », sur huawei (consulté le )
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- « Powerhousegaming, école esport, rejoint le groupe Ionis », sur AFJV, (consulté le )
- « Le concours Advance, commun à quatre écoles, adapte ses épreuves au nouveau calendrier du baccalauréat », sur www.aefinfo.fr, (consulté le )
- « SECURESPHERE by EPITA remporte la médaille d'argent des Trophées de la Sécurité 2018 pour son Diplôme d'Université « Mise en œuvre de la sécurité numérique » », sur Global Security Mag Online, (consulté le )
- Aurélien Casta, « L’enseignement supérieur à but lucratif en France à l’aune des porosités public/privé : un état des lieux », Formation Emploi, no 132, , p. 148 (lire en ligne).
- admin, « Groupe Ionis - 1er opérateur privé de l'enseignement supérieur », sur Le nouvel Economiste, (consulté le )
- « Ionis Group va investir 5 M€ sur l'enseignement supérieur à Montpellier », sur La Tribune, 2015-03-09cet13:39:00+0100 (consulté le )
Liens externes
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