Festival de Cannes 1997

50e édition du Festival du film de Cannes

La 50e édition du Festival de Cannes a lieu du 7 au . La maîtresse de cérémonie fut l'actrice française Jeanne Moreau. Exceptionnellement, une Palme des Palmes a été décernée par tous les réalisateurs palmés vivants lors de la soirée d'ouverture. Ingmar Bergman en fut le récipiendaire.

Festival de Cannes 1997
Image liée à la cérémonie
Isabelle Adjani, présidente du jury 1997.
50e Festival de Cannes
Détails
Dates du
au
Lieu Palais des festivals, Cannes
Drapeau de la France France
Président du jury Isabelle Adjani
Film d'ouverture Le Cinquième Élément
Film de clôture Les Pleins Pouvoirs
Site web http://www.festival-cannes.com
Résumé
Palme d’or L'Anguille (ex æquo)
Le Goût de la cerise (ex æquo)
Grand prix De beaux lendemains
Prix du jury Western
Chronologie

Déroulement et faits marquants

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Modifications de la sélection

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Plusieurs modifications eurent lieu après la conférence de presse. Ainsi, Le Goût de la cerise fut jusqu'au bout compromis durant sa sélection, les autorités iraniennes étant mal à l'aise avec le suicide, principale thématique du film. La Chine empêcha la projection de Keep Cool en bloquant la sortie des copies du pays en représailles de la sélection de East Palace West Palace. Le Baiser du serpent devait à l'origine faire l'ouverture de la section Un certain regard avant d'être transféré en compétition. Idem pour Le Destin qui devait être projeté d'abord hors-compétition[1].

Délibérations du jury

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Dans le chapitre qu'il consacre à la 50e édition dans ses mémoires, La Vie passera comme un rêve, Gilles Jacob, à l'époque délégué général du Festival de Cannes, explique l'influence déterminante de Nanni Moretti sur le choix de la Palme d'or[2]. Cette année-là, Isabelle Adjani souhaite que son jury assiste groupé aux projections afin d'éviter les clans[3]. Elle exige par ailleurs une délibération après chaque séance et désire rester la maîtresse de l'emploi du temps collectif, également pour l'horaire et le choix des repas[3]. En conséquence, elle rencontre l'hostilité des autres jurés nonobstant un excellent discernement sur les films, selon l'avis de Gilles Jacob[4]. Pour l'ultime délibération, à la villa Domergue, Nanni Moretti soutient avec insistance Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami[2]. Cependant, le vote préliminaire est clairement en faveur d'une Palme indiscutable à L'Anguille de Shōhei Imamura, déjà lauréat de cette récompense pour La Ballade de Narayama. Par le biais d'une argumentation efficace, Moretti convainc progressivement les autres jurés d'accepter le principe d'égalité pour le film iranien[5]. Au second vote indicatif, Le Goût de la cerise passe de la seule voix de Moretti à cinq voix. D'autre part, tous les jurés savent qu'Isabelle Adjani souhaite que la Palme aille à De beaux lendemains du Canadien Atom Egoyan. Moretti et elle s'entendent pour faire accepter l'idée d'une Palme d'or ex æquo ce qu'interdit le règlement. Gilles Jacob accorde alors une dérogation exceptionnelle, pensant que le film d'Imamura n'est « pas son meilleur » et que donner la Palme à ce seul long métrage serait mal vu par la presse[2]. Jacob explique plus tard que c'est paradoxalement ce choix qui lui sera reproché car « couper la Palme en deux affaiblit sa portée »[2].

Adjani pense, en faisant cette demande, que l'autre demi-palme ira à Atom Egoyan et que Moretti l'appuiera[2]. Mais une fois que la Palme est acquise pour Le Goût de la cerise, le cinéaste porte son second vote sur L'Anguille qui l'emporte très largement. Devant ce résultat incontestable, De beaux lendemains ne reçoit que le Grand prix du jury ce qui déclenche la colère de la présidente[5]. Adjani, dans les interviews qui suivent le festival, qualifie Moretti de « Machiavel[2] ». Cette année-là, la comédienne est aussi en conflit ouvert avec Mike Leigh[2]. Ils s'entendent néanmoins pour faire attribuer le Prix d'interprétation féminine à Kathy Burke pour Ne pas avaler de Gary Oldman[3]. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Adjani le traite de « nain de jardin »[3]. Moretti est également en profond désaccord avec Leigh[2]. À noter que Tim Burton, juré cette année-là, présidera le jury de la 63e édition cannoise et Moretti, celui du 65e Festival. Alors que le cinéaste italien avait affirmé qu'il ne serrerait jamais la main de l'auteur de Funny Games (en compétition) qui l'avait profondément choqué, il attribue avec ses jurés la Palme d'or à Amour du même réalisateur[6]. Ironie de l'histoire, Kiarostami, en compétition la même année qu'Amour avec Like Someone in Love, repartira bredouille.

Remise la Palme d'or

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Abbas Kiarostami scandalise les autorités iraniennes pour s'être laissé embrasser par une femme en public, Catherine Deneuve, qui lui remettait la Palme d'or.

Palme des palmes

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À l'occasion du cinquantenaire du festival, en ouverture, une Palme des palmes est décernée au cinéaste suédois Ingmar Bergman par tous les lauréats de la Palme d'or présents à Cannes. Sa fille, Linn Ullmann, vient chercher le prix qui lui est remis par sa mère, l'actrice Liv Ullmann[7].

Constitution

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Alors qu'elle avait décliné la proposition de présider le jury en 1990, ne s'estimant pas prête, Isabelle Adjani accepte d'être la présidente de la 50e édition. Elle demande néanmoins au Festival d'être consultée sur la composition du jury. Elle exprime aussi le souhait que le jury soit « jeune » et constitué uniquement d'artistes. Elle donne son accord pour que Patrice Chéreau soit écarté d'emblée, jugé par la direction trop proche d'elle depuis La Reine Margot. Comme metteur en scène de théâtre et d'opéra et réalisateur de films, le Suisse Luc Bondy est choisi à sa place. Plusieurs artistes envisagés ne peuvent participer à l'édition, car indisponibles à l'instar d'Emma Thompson et Ralph Fiennes. Kristin Scott-Thomas donne un accord de principe mais souhaite tenir le premier rôle de L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux de Robert Redford pour lequel elle est pressentie (Elle sera néanmoins membre du jury en 2000). Elle fait part de la proposition du Festival au réalisateur qui décide de l'engager. Arnaud Desplechin accepte puis se désiste[8] (Il sera néanmoins membre du jury en 2016). Jodie Foster refuse, souhaitant uniquement présider le jury[8] (poste qu'elle acceptera un temps en 2001 avant de se désister de nouveau pour participer à Panic Room de David Fincher). Paul Auster suggère la participation de Michael Ondaatje, l'auteur de L'Homme flambé dont Le Patient anglais est adapté. Tim Burton, Mike Leigh, Gong Li et Nanni Moretti se rendent disponibles. Comme il manque un nom français, le danseur étoile Patrick Dupond est sollicité. Mira Sorvino termine un film le jour de l'ouverture du festival. Mais elle souhaite vivement participer au jury et accepte la proposition qui lui est faite[8].

Compétition

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Caméra d'or

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Sélection

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Sélection officielle

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Compétition

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La sélection officielle en compétition se compose de 20 films[9] :

Titre Réalisation Pays Distribution
Assassin(s) Mathieu Kassovitz   France Michel Serrault, Mathieu Kassovitz
Funny Games Michael Haneke   Autriche Susanne Lothar, Ulrich Mühe, Arno Frisch, Frank Giering
Happy Together Wong Kar-wai   Hong Kong Leslie Cheung, Tony Leung Chiu-wai
Le Prince de Hombourg Marco Bellocchio   Italie Andrea Di Stefano, Barbora Bobulova, Toni Bertorelli
Kini et Adams Idrissa Ouedraogo   Burkina Faso Vusi Kunene, David Mohloki
L.A. Confidential Curtis Hanson   États-Unis Kevin Spacey, Russell Crowe, Guy Pearce, Kim Basinger
La Femme défendue Philippe Harel   France Isabelle Carré, Philippe Harel
La Trêve Francesco Rosi   Italie John Turturro, Rade Serbedzija
Ne pas avaler (en compétition pour la Caméra d'or) Gary Oldman   Royaume-Uni Ray Winstone, Kathy Burke
She's So Lovely Nick Cassavetes   États-Unis Sean Penn, Robin Wright, John Travolta, James Gandolfini
Le Goût de la cerise Abbas Kiarostami   Iran Homayun Ershadi, Abdolrahman Bagheri
The Brave (en compétition pour la Caméra d'or) Johnny Depp   États-Unis Johnny Depp, Marlon Brando
The End of Violence Wim Wenders   États-Unis Bill Pullman, Andie MacDowell, Gabriel Byrne
Ice Storm Ang Lee   États-Unis Kevin Kline, Joan Allen, Sigourney Weaver, Henry Czerny
Le Baiser du serpent (en compétition pour la Caméra d'or) Philippe Rousselot   Royaume-Uni Ewan McGregor, Greta Scacchi, Pete Postlethwaite, Richard E. Grant
De beaux lendemains Atom Egoyan   Canada Ian Holm, Caerthan Banks, Sarah Polley
Le Puits (en compétition pour la Caméra d'or) Samantha Lang   Australie Pamela Rabe, Miranda Otto
L'Anguille Shōhei Imamura   Japon Kôji Yakusho, Misa Shimizu
Bienvenue à Sarajevo Michael Winterbottom   Royaume-Uni Stephen Dillane, Woody Harrelson, Marisa Tomei
Western Manuel Poirier   France Sergi López, Sacha Bourdo, Élisabeth Vitali

Un certain regard

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La section Un certain regard comprend 22 films[10]. L'ouverture de la section s'est faite avec le court métrage Sans titre suivit de Marius et Jeannette[11].

Film Réalisateur Pays
12 Storeys (Shier lou) Eric Khoo   Singapour
A,B,C… Manhattan Amir Naderi   Iran
Le Voyage d'une montre (Akrebin Yolculuğu) Ömer Kavur   Turquie
Américain impekable (American Perfekt) Paul Chart   États-Unis
Le Frère (Брат, Brat) Alekseï Balabanov   Russie
Derrière la cité interdite (东宫西宫, Dōng gōng xī gōng) Zhang Yuan   Chine
Entretiens privés (Enskilda samtal) Liv Ullmann   Suède
Gudia Goutam Ghose   Inde
Histoire(s) du cinéma Jean-Luc Godard   France
En compagnie des hommes (In the Company of Men) Neil LaBute   États-Unis /   Canada
Inside/Out Rob Tregenza   États-Unis
L'Écho du vent en moi (court-métrage) Jeon Soo-il   Corée du Sud
La Bonne Étoile (La Buena Estrella) Ricardo Franco   Espagne
La Cruz Alejandro Agresti   Argentine
Amour et mort à Long Island (Love and Death on Long Island) Richard Kwietniowski   Royaume-Uni /   Canada
Marcello Mastroianni: mi ricordo, sì, io mi ricordo Anna Maria Tatò   Italie
Marius et Jeannette Robert Guédiguian   France
La Dame de Windsor (Mrs. Brown) John Madden   Royaume-Uni /   États-Unis
Post coïtum animal triste Brigitte Roüan   France
Sunday Jonathan Nossiter   États-Unis
A Casa Šarūnas Bartas   Lituanie
Witman Fiuk János Szász   Hongrie

Hors compétition

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Séances spéciales

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Film Réalisateur Pays
Ghosts Stan Winston   États-Unis
Hamlet Kenneth Branagh   États-Unis   Royaume-Uni
Nirvana Gabriele Salvatores   Italie
The Blackout Abel Ferrara   États-Unis

Courts métrages

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Film Réalisateur Pays
Birdhouse Richard C. Zimmerman
Camera Obscura Stefano Arduino
Final Cut Justin Case
Is It the Design on the Wrapper? (Est-ce à cause du dessin sur l'emballage ?) Tessa Sheridan
Joe Sasha Wolf
Leonie Lieven Debrauwer
Les Vacances Emmanuelle Bercot
Makom Tov (Le Bon Endroit) Ayelet Bargur
Over the Rainbow Alexandre Aja
Quasi niente (Presque rien) Ursula Ferrara
Rubicon Gil Alkabetz

Quinzaine des réalisateurs

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Film Réalisateur Pays
Buud Yam Gaston Jean-Marie Kaboré   Burkina Faso
Cosmos Film à sketchs[12]   Canada
Dakan Mohamed Camara   Guinée   France
Il bagno turco - Hamam (Hammam, le bain turc) Ferzan Ozpetek   Italie   Turquie
J'ai horreur de l'amour Laurence Ferreira Barbosa   France
Kicked In The Head (en) Matthew Harrison   États-Unis
Kisses Lynne Stopkewich   Canada
L'Autre Côté de la mer Dominique Cabrera   France
La Buena vida David Trueba   Espagne
La Vie de Jésus Bruno Dumont   France
Courts métrages
Liberté chérie Jean-Luc Gaget   France
Ma 6-T va crack-er Jean-François Richet   France
Ma vie en rose Alain Berliner   Belgique
Suzaku (Moe No Suzaku) Naomi Kawase   Japon
Murmur of Youth Lin Cheng-sheng   Taïwan
My Son the Fanatic Udayan Prasad   États-Unis
Priatiel Pakoinika Viatcheslav Krichtofovitch   Ukraine
Savrseni Krug (Le Cercle parfait) Ademir Kenović   Bosnie-Herzégovine
Sinon, oui Claire Simon   France
Soyons amis ! Thomas Bardinet   France
Taafe Fanga (Le pouvoir du pagne) Adama Drabo   Mali
Taxi de nuit Marco Castilla   France

Semaine de la critique

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Film Réalisateur Pays
Longs-métrages
Junk Mail (Budbringeren) Pål Sletaune   Norvège
Faraw ! Abdoulaye Ascofaré   Mali
Liens secrets (This World, Then the Fireworks) Michael Oblowitz   États-Unis
Mains fortes (Le Mani forti) Franco Bernini   Italie
Karakter Mike van Diem   Pays-Bas
Bent Sean Mathias   Royaume-Uni
Insomnia Erik Skjoldbjærg   Norvège
Courts-métrages
Le Signaleur Benoît Mariage   Belgique
Marylou Todd Kurtzman et Danny Shorago   États-Unis
Adios Mama Ariel Gordon   Mexique
Tunnel of Love Robert Milton Wallace   Royaume-Uni
Muerto de amor Ramón Barea   Espagne
O Prego João Matias   Portugal
Le Voleur de diagonale Jean Darrigol   France

Sélection ACID

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Film Réalisateur Pays
C'est la tangente que je préfère Charlotte Silvera
Cour interdite Djamel Ouahab
Demain et encore demain Dominique Cabrera
Faire kiffer les anges Jean-Pierre Thorn
Familles, je vous hais Bruno Bontzolakis
Kaïrat Darejan Omirbaev
L'Amitié Serge Bozon
Mes dix-sept ans Philippe Faucon
La Vie sauve Alain Raoust
Le Silence de Rak Christophe Loizillon
Sur la plage de Belfast Henri-François Imbert
Courts métrages présentés en avant-programme

Palmarès

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Prix[13] Attribué à Pays
Palme d'or (ex æquo) L'Anguille de Shohei Imamura   Japon
Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami   Iran
Grand prix De beaux lendemains d'Atom Egoyan   Canada
Prix du cinquantième anniversaire du Festival Youssef Chahine pour Le Destin   Égypte
Prix d'interprétation masculine Sean Penn dans She's So Lovely   États-Unis
Prix d'interprétation féminine Kathy Burke dans Ne pas avaler   Royaume-Uni
Prix de la mise en scène Wong Kar-wai pour Happy Together   Hong Kong
Prix du scénario James Schamus pour The Ice Storm   États-Unis
Prix du jury Western de Manuel Poirier   France

Notes et références

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  1. « La Chine et l'Iran censurent Cannes. Zang Yimou et Kiarostami ne pourront pas y présenter leurs films », sur Libération,
  2. a b c d e f g et h Gilles Jacob, La Vie passera comme un rêve, Robert Laffont, , 385 p., p. 205-209
  3. a b c et d Jérémie Couston, « Présidents de Cannes : notre palmarès des plus dépensiers, machiavéliques, sévères, capricieux… », Télérama,‎ (lire en ligne).
  4. (fr) Allociné « 65e Festival de Cannes : Nanni Moretti Président du Jury ! », consulté le 24 novembre 2012.
  5. a et b (fr) Paris Match « Les goûts de Nanni Moretti », consulté le 22 novembre 2012.
  6. Frédéric Mercier, « Cannes 2012, le bilan », TCM,‎ (lire en ligne).
  7. Le Festival en dates sur le site du Festival de Cannes.
  8. a b et c Gilles Jacob, La Vie passera comme un rêve, Robert Laffont, , 385 p., p. 199-200.
  9. « La sélection – 1997 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes
  10. « La Sélection - 1997 - Un certain regard », site officiel du Festival de Cannes
  11. « Carax déjà en bas des marches », sur Cannes Fest Ecran Noir,
  12. André Turpin, Arto Paragamian, Denis Villeneuve, Jennifer Alleyn, Marie-Julie Dallaire et Marion Briand
  13. « Tout le Palmarès du 67e Festival de Cannes », Festival de Cannes, (consulté le )

Lien externe

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