Dominique Laboubée
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Dominique Laboubée est un chanteur, auteur, musicien et compositeur français, connu comme leader et fondateur des Dogs, groupe de rock de la ville de Rouen[1],[2]. Dominique Laboubée est né le 16 avril 1957 à Rouen et mort le à Worcester aux États-Unis, des suites d'un cancer du poumon[1] lors d'une tournée américaine[3],[4].
| Naissance |
Rouen |
|---|---|
| Décès |
(à 45 ans) Worcester (États-Unis) |
| Activité principale | Chanteur, auteur et compositeur |
| Genre musical | Garage rock, punk rock, post-punk, new wave, power pop |
| Années actives | 1973 - 2002 |
Dogs : 1973 - 2002
modifierEn 1973, le groupe se forme en Normandie, à Rouen. La formation comprend le chanteur et guitariste Dominique Laboubée, le guitariste Paul Peschenaert, le bassiste François Camuzeaux et le batteur Michel Gross. La dénomination du groupe est choisie par Laboubée, en référence aux nombreux titres de chansons comportant le mot « dog » qu'il affectionne. Le groupe reprend des classiques pop et rock comme notamment ceux des Flamin’ Groovies, des Kinks ou du Velvet Underground. Les créations s'orientent principalement en anglais. Le groupe débute sur quelques scènes de la côte normande, parmi lesquelles on note le casino de Saint-Valery-en-Caux.
Après un premier 45t en 1977, les Dogs publient une dizaine d'albums entre 1979 et 2002 dont Too Much Class for the Neighbourhood (1982) et Legendary Lovers (1983).
Collaborations
modifierEn 1984 il participe à un album des Calamités[5].
Il compose les chansons du premier album de Louise Féron sorti en 1991, album produit par John Cale[6],[1].
En 1993, il participe à l'album N comme Never Again de Dani.
Hommages
modifierDepuis le 12 juillet 2007, la place de la rue Massacre[7] à Rouen, située devant l'ancien disquaire Mélodies Massacre porte le nom de « place Dominique-Laboubée, auteur-compositeur, 1957-2002 ». Cette place s'orne à présent d'un portrait de Dominique Laboubée, réalisé par le pochoiriste Jef Aérosol.
En 2015 The Fleshtones lui consacrent une chanson publiée sur un 45 tours[8].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Catherine Laboubée, Too much class… : Dogs, l'histoire, La Belle Saison, (ISBN 979-1091323031)
- François Gay, Cécile-Anne Sibout et Loïc Vadelorge (préf. Jean-Pierre Chaline), Rouen 1900-2000 : Un siècle de vie, Fécamp, éd. des Falaises, coll. « Mémoires de ville », , 200 p. (ISBN 2-84811-003-1, OCLC 52812305), p. 160
Références
modifier- yves bigot, « Les Dogs restent sans voix », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Les chiens (5/5): Carte blanche musicale - le French rock des Dogs (1973-2002), France Culture, 21 février 2014.
- “Et Dieu reconnaîtra les chiens” : mort de Dominique Laboubée, Jérôme Soligny, Rock & Folk, novembre 2002.
- Hommage de Jean-Jacques Aillagon à Dominique Laboubée, Jean-Jacques Aillagon, 11 octobre 2002.
- Les Calamités, somnambulisme aigu, François Gorin, Télérama.fr, 3 octobre 2014.
- Louise Feron, François Gorin, Télérama.fr, 20 août 2009.
- Plan sur OpenStreetMap
- https://www.discogs.com/fr/release/7293630-The-Fleshtones-I-Surrender-BW-Dominique-Laboub%C3%A9e
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
