Coupe intercontinentale

ancienne compétition de football

La Coupe intercontinentale (ou Coupe européenne/sud-américaine ou Toyota Cup[1]) est une ancienne compétition annuelle de football ayant eu lieu entre 1960 et 2004, organisée par l'UEFA et la CONMEBOL[2],[3],[4] qui opposait les clubs vainqueurs respectivement de la Ligue des champions de l'UEFA et de la Copa Libertadores.

Coupe intercontinentale
Description de l'image Manganoyzubeldía1968.jpg.
Généralités
Sport FootballVoir et modifier les données sur Wikidata
Création 1960
Disparition 2004
Organisateur(s) CONMEBOL
UEFA
Éditions 43
Catégorie International
Périodicité Annuelle
Participants 2
Statut des participants Professionnels
Site web officiel conmebol.com
uefa.com
fifa.com

Palmarès
Plus titré(s) AC Milan (3)
Club Nacional (3)
Peñarol (3)
Real Madrid (3)
Boca Juniors (3)
Meilleur(s) buteur(s) Pelé (7)
Plus d'apparitions AC Milan (7)

En 2017, le Conseil de la FIFA a reconnu officiellement tous les vainqueurs de la Coupe intercontinentale comme « clubs champions du monde »[5],[6], titre jusqu'alors réservé uniquement aux clubs remportant la Coupe du monde des clubs de la FIFA[7],[8].

La Coupe intercontinentale s'est déroulée dans deux formats différents durant son histoire. Initialement, entre sa date de création en 1960 et 1979, l'opposition entre les deux clubs se faisait par match aller-retour dans leurs stades respectifs (en cas d'égalité de points à l'issue des matchs aller-retour, un troisième match était organisé en appui), puis entre 1980 et sa dernière édition en 2004 il a été décidé d'organiser la confrontation sur un match unique et sur terrain neutre. Ce match avait lieu au Japon, d'abord au Stade olympique de Tokyo entre 1980 et 2001, puis au Yokohama International Stadium entre 2002 et 2004.

Histoire

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La Coupe intercontinentale fut créée en 1960. Elle se déroulait à l'origine en matchs aller-retour. Jusqu'en 1968, la Coupe était attribuée uniquement aux points (2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul). Peu importait donc le nombre de buts marqués. C'est pourquoi certaines éditions ont vu la tenue d'un match d'appui.

Après que certaines rencontres se furent terminées par des bagarres, plusieurs champions européens refusèrent d'y participer et laissèrent la place au finaliste de la Coupe des clubs champions européens. L'Atlético de Madrid remporta ainsi la Coupe intercontinentale en 1974 sans avoir gagné la Coupe des clubs champions précédente. En 1975 et 1978, la Coupe intercontinentale ne fut même pas disputée.

À partir de 1980, la Coupe intercontinentale a été sponsorisée par Toyota et s'est jouée sur un seul match au Stade national d'athlétisme de Kasumigaoka à Tokyo de 1980 à 2001 puis au Yokohama International Stadium à Yokohama à partir de 2002. La Fédération japonaise de football, avec la Toyota, organisait l'événement en mettant à disposition le terrain de jeu[9], mais l'organisation de la compétition était toujours commandée par l'UEFA et la CONMEBOL[2],[3],[4],[10].

Depuis 2004, elle a été remplacée par la Coupe du monde des clubs.

L'Olympique de Marseille est le seul club de l'histoire vainqueur de la coupe d'Europe des champions (1993) à ne pas avoir joué une seule finale de cette compétition ; en effet la rencontre prévue en novembre 1993 a été annulée, car le club en avait été exclu par la FIFA à la suite de l'affaire VA-OM.

Les équipes gagnantes ont été honorées par les médias, par la communauté sportive internationale et par la FIFA elle-même (avec des textes des productions du News Center et non répertoriés sur le site Web de la FIFA comme documents officiels de l'entité)[5] avec le titre honorifique (de facto) de « champion du monde »[6].

Initialement, le titre de champion du monde des clubs était réservé aux vainqueurs de la Coupe du monde des clubs de la FIFA. En 2017, le Conseil de la FIFA a reconnu rétrospectivement avec document officiel (de jure) tous les vainqueurs de la Coupe intercontinentale avec le titre officiel[Note 1] de clubs de football champions du monde[11],[8]. En procédant ainsi, la FIFA reconnaît l'antériorité de la Coupe Intercontinentale, dont le vainqueur de chaque édition est désormais officiellement considéré « champion du monde » à une époque où la Coupe du monde des clubs n'existait pas. Dans les faits, la Coupe intercontinentale des clubs et la Coupe du monde des Clubs se sont chevauchées sur une courte période (2000-2004), avec une seule année, 2000, où le titre de champion du monde est effectivement doublement attribué, au vainqueur de la coupe du monde d'un côté, et au vainqueur de la coupe intercontinentale de l'autre[12]. La succession entre les deux compétitions délivrant ce fameux titre mondial intervient entre 2004 (dernière édition de la coupe intercontinentale) et 2005 (année à partir de laquelle l'organisation de la Coupe du monde des clubs devient annuelle).

Un exemple similaire est celui des champions nationaux argentins : au fil des années, sept fédérations différentes ont organisé le championnat ; l'Association du football argentin (AFA), l'actuelle fédération argentine, bien qu'elle différencie les tournois dans la liste des gagnants précisant qu'ils étaient organisés par différentes entités, reconnaît tous les titres comme officiels[13],[14].

Participation internationale

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Trophées de la Coupe intercontinentale et de la Coupe Toyota, ainsi que maillots portés, exposés au musée de Porto (à gauche), Estudiantes de La Plata et San Siro

Toutes les équipes gagnantes de la Coupe intercontinentale étaient considérées comme les champions du monde de facto des clubs[15],[16],[17],[18]. Selon certains textes sur FIFA.com, en raison de la supériorité des clubs européens et sud-américains par rapport au reste du monde, déjà reflétée dans le tournoi des équipes nationales, les clubs vainqueurs de la Coupe intercontinentale étaient considérés comme des champions du monde et pouvaient revendiquer le titre symbolique de champions du monde[19],[20] lors d'un championnat mondial des clubs "symbolique", tandis que la Coupe du monde des clubs de la FIFA aurait une autre dimension[21] en tant que véritable affrontement mondial des clubs[22],[23],[24]. Ceci a été créé car, avec le temps et le développement du football en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Sud, il était devenu "irréaliste" de continuer à conférer le titre symbolique de champion du monde aux vainqueurs de la Coupe intercontinentale[25], l'idée de l'élargir étant mentionnée pour la première fois en 1967 par Stanley Rous lorsque la CONCACAF et l'AFC avaient établi leurs compétitions continentales des clubs et demandé leur participation[26],[27], une expansion qui n'a eu lieu qu'en 2000 avec le Championnat du monde des clubs de la FIFA 2000. Néanmoins, certains champions européens ont commencé à décliner leur participation au tournoi après les événements de 1969. Bien que "symbolique" ou de facto en tant que championnat du monde des clubs, la Coupe intercontinentale a toujours été un titre officiel au niveau interconfédéral, l'UEFA et la CONMEBOL ayant toujours considéré toutes les éditions de la compétition comme faisant partie de leurs honneurs[28].

Trophée

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À partir de 1980, un deuxième trophée (en plus de la Coupe intercontinentale) a été remis au vainqueur, la Coupe Toyota, offerte par le sponsor du tournoi.

Palmarès

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Par match aller-retour (1960-1979)

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Année Équipe - domicile Score Équipe - extérieur Stade
1960   Peñarol 0 - 0   Real Madrid Stade Centenario, Montevideo
  Real Madrid 5 - 1   Peñarol Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Le Real Madrid gagne par trois points à un.
1961   Benfica 1 - 0   Peñarol Estádio da Luz, Lisbonne
  Peñarol 5 - 0   Benfica Stade Centenario, Montevideo
  Peñarol 2 - 1   Benfica Stade Centenario, Montevideo
Deux points partout, Peñarol remporte le match d'appui.
1962   Santos FC 3 - 2   Benfica Maracanã, Rio de Janeiro
  Benfica 2 - 5   Santos FC Estádio da Luz, Lisbonne
Santos FC gagne par quatre points à zéro.
1963   AC Milan 4 - 2   Santos FC Stade San Siro, Milan
  Santos FC 4 - 2   AC Milan Maracanã, Rio de Janeiro
  Santos FC 1 - 0   AC Milan Maracanã, Rio de Janeiro
Deux points partout, Santos FC remporte le match d'appui.
1964   CA Independiente 1 - 0   Inter Milan La Doble Visera, Avellaneda
  Inter Milan 2 - 0   CA Independiente Stade Giuseppe Meazza, Milan
  Inter Milan 1 - 0 ap   CA Independiente Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Deux points partout, l'Inter Milan remporte le match d'appui.
1965   Inter Milan 3 - 0   CA Independiente Stade Giuseppe Meazza, Milan
  CA Independiente 0 - 0   Inter Milan La Doble Visera, Avellaneda
L'Inter Milan gagne par trois points à un.
1966   Peñarol 2 - 0   Real Madrid Stade Centenario, Montevideo
  Real Madrid 0 - 2   Peñarol Stade Santiago-Bernabéu, Madrid
Peñarol gagne par quatre points à zéro.
1967   Celtic FC 1 - 0   Racing Hampden Park, Glasgow
  Racing 2 - 1   Celtic FC Stade Président Perón, Avellaneda
  Racing 1 - 0   Celtic FC Stade Centenario, Montevideo
Deux points partout, le Racing remporte le match d'appui.
1968   Estudiantes 1 - 0   Manchester United La Bombonera, Buenos Aires
  Manchester United 1 - 1   Estudiantes Old Trafford, Manchester
Estudiantes gagne à la différence de buts (score cumulé 2-1).
1969   AC Milan 3 - 0   Estudiantes Stade San Siro, Milan
  Estudiantes 2 - 1   AC Milan La Bombonera, Buenos Aires
AC Milan gagne à la différence de buts (score cumulé 4-2).
1970   Estudiantes 2 - 2   Feyenoord Rotterdam La Bombonera, Buenos Aires
  Feyenoord Rotterdam 1 - 0   Estudiantes Feyenoord Stadion, Rotterdam
Feyenoord Rotterdam gagne à la différence de buts (score cumulé 3-2).
1971   Panathinaïkos[29] 1 - 1   Club Nacional Stade Karaïskaki, Le Pirée
  Club Nacional 2 - 1   Panathinaïkos Stade Centenario, Montevideo
Club Nacional gagne à la différence de buts (score cumulé 3-2).
1972   CA Independiente 1 - 1   Ajax Amsterdam La Doble Visera, Avellaneda
  Ajax Amsterdam 3 - 0   CA Independiente Olympisch Stadion, Amsterdam
Ajax Amsterdam gagne à la différence de buts (score cumulé 4-1).
1973   Juventus 0 - 1   CA Independiente Stadio Olimpico, Rome
CA Independiente gagne le titre sur un match[30].
1974   CA Independiente 1 - 0   Atlético de Madrid[31] La Doble Visera, Avellaneda
  Atlético de Madrid 2 - 0   CA Independiente Stade Vicente Calderón, Madrid
Atlético de Madrid gagne à la différence de buts (score cumulé 2-1).
1975 pas de Coupe intercontinentale entre les vainqueurs de 1975.
1976   Bayern Munich 2 - 0   Cruzeiro Olympiastadion München, Munich
  Cruzeiro 0 - 0   Bayern Munich Stade Mineirão, Belo Horizonte
Bayern Munich gagne à la différence de buts (score cumulé 2-0).
1977   Boca Juniors 2 - 2   Borussia Mönchengladbach[32] La Bombonera, Buenos Aires
  Borussia Mönchengladbach 0 - 3   Boca Juniors Wildparkstadion, Karlsruhe
Boca Juniors gagne à la différence de buts (score cumulé 5-2).
1978 pas de Coupe intercontinentale entre les vainqueurs de 1978.
1979   Malmö FF[33] 0 - 1   Club Olimpia Malmö Stadion, Malmö
  Club Olimpia 2 - 1   Malmö FF Estadio Defensores del Chaco, Asuncion
Club Olimpia gagne à la différence de buts (score cumulé 3-1).

Sur un match (1980-2004)

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Année Vainqueur Score Finaliste Stade
1980   Club Nacional 1 - 0   Nottingham Forest FC Stade olympique, Tokyo
1981   Flamengo 3 - 0   Liverpool Stade olympique, Tokyo
1982   Peñarol 2 - 0   Aston Villa Stade olympique, Tokyo
1983   Grêmio 2 - 1 ap   Hambourg SV Stade olympique, Tokyo
1984   CA Independiente 1 - 0   Liverpool Stade olympique, Tokyo
1985   Juventus 2 - 2 ap   Argentinos Juniors Stade olympique, Tokyo
4-2 aux tirs au but
1986   River Plate 1 - 0   Steaua Bucarest Stade olympique, Tokyo
1987   FC Porto 2 - 1 ap   Peñarol Stade olympique, Tokyo
1988   Club Nacional 2 - 2 ap   PSV Eindhoven Stade olympique, Tokyo
7-6 aux tirs au but
1989   AC Milan 1 - 0 ap   Atlético Nacional Stade olympique, Tokyo
1990   AC Milan 3 - 0   Club Olimpia Stade olympique, Tokyo
1991   Étoile rouge Belgrade 3 - 0   Colo Colo Stade olympique, Tokyo
1992   São Paulo FC 2 - 1   FC Barcelone Stade olympique, Tokyo
1993   São Paulo FC 3 - 2   AC Milan[34] Stade olympique, Tokyo
1994   Vélez Sársfield 2 - 0   AC Milan Stade olympique, Tokyo
1995   Ajax Amsterdam 0 - 0 ap   Grêmio Porto Alegre Stade olympique, Tokyo
4-3 aux tirs au but
1996   Juventus 1 - 0   River Plate Stade olympique, Tokyo
1997   Borussia Dortmund 2 - 0   Cruzeiro Stade olympique, Tokyo
1998   Real Madrid 2 - 1   Vasco da Gama Stade olympique, Tokyo
1999   Manchester United 1 - 0   Palmeiras Stade olympique, Tokyo
2000   Boca Juniors 2 - 1   Real Madrid Stade olympique, Tokyo
2001   Bayern Munich 1 - 0 ap   Boca Juniors Stade olympique, Tokyo
2002   Real Madrid 2 - 0   Club Olimpia Yokohama International Stadium, Yokohama
2003   Boca Juniors 1 - 1 ap   AC Milan Yokohama International Stadium, Yokohama
3-1 aux tirs au but
2004   FC Porto 0 - 0 ap   Once Caldas Yokohama International Stadium, Yokohama
8-7 aux tirs au but

Statistiques

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Arbitres

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À voir : Liste des arbitres ayant officié au moins un match de la Coupe intercontinentale

Bilan par pays

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Palmarès par nation
Rang Pays Victoires Finales perdues
1   Argentine 9 9
2   Italie 7 5
3   Brésil 6 5
4   Uruguay 6 2
5   Espagne 4 3
6   Allemagne 3 2
7   Pays-Bas 3 1
8   Portugal 2 2
9   Angleterre 1 5
10   Paraguay 1 2
11   Yougoslavie 1 0
12   Colombie 0 2
13   Écosse 0 1
13   Grèce 0 1
13   Suède 0 1
13   Roumanie 0 1
13   Chili 0 1

Bilan par club

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Palmarès par club
Rang Club Victoires (éditions) Finales perdues (éditions)
1   AC Milan 3 (1969, 1989, 1990) 4 (1963, 1993, 1994, 2003)
2   Peñarol 3 (1961, 1966, 1982) 2 (1960, 1987)
2   Real Madrid 3 (1960, 1998, 2002) 2 (1966, 2000)
4   Boca Juniors 3 (1977, 2000, 2003) 1 (2001)
5   Club Nacional 3 (1971, 1980, 1988) 0
6   CA Independiente 2 (1973, 1984) 4 (1964, 1965, 1972, 1974)
7   Juventus 2 (1985, 1996) 1 (1973)
8   Santos FC 2 (1962, 1963) 0
8   Inter Milan 2 (1964, 1965) 0
8   São Paulo FC 2 (1992, 1993) 0
8   Ajax Amsterdam 2 (1972, 1995) 0
8   Bayern Munich 2 (1976, 2001) 0
8   FC Porto 2 (1987, 2004) 0
14   Estudiantes 1 (1968) 2 (1969, 1970)
14   Club Olimpia 1 (1979) 2 (1990, 2002)
16   Grêmio 1 (1983) 1 (1995)
16   Manchester United 1 (1999) 1 (1968)
16   River Plate 1 (1986) 1 (1996)
19   Racing 1 (1967) 0
19   Feyenoord Rotterdam 1 (1970) 0
19   Atlético de Madrid 1 (1974) 0
19   Flamengo 1 (1981) 0
19   Étoile rouge de Belgrade 1 (1991) 0
19   Vélez Sársfield 1 (1994) 0
19   Borussia Dortmund 1 (1997) 0
26   Benfica 0 2 (1961, 1962)
26   Liverpool 0 2 (1981, 1984)
26   Cruzeiro 0 2 (1976, 1997)
29   Celtic Glasgow 0 1 (1967)
29   Panathinaïkos 0 1 (1971)
29   Borussia Mönchengladbach 0 1 (1977)
29   Malmö FF 0 1 (1979)
29   Nottingham Forest 0 1 (1980)
29   Aston Villa 0 1 (1982)
29   Hambourg SV 0 1 (1983)
29   Argentinos Juniors 0 1 (1985)
29   Steaua Bucarest 0 1 (1986)
29   PSV Eindhoven 0 1 (1988)
29   Atlético Nacional 0 1 (1989)
29   Colo Colo 0 1 (1991)
29   FC Barcelone 0 1 (1992)
29   Vasco da Gama 0 1 (1998)
29   Palmeiras 0 1 (1999)
29   Once Caldas 0 1 (2004)

Bilan par confédération

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Palmarès par club
Rang Confédération Victoires
1 CONMEBOL (Amérique du Sud) 22
2 UEFA (Europe) 21

Hommes du match

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Depuis 1980.

Année Joueur Équipe
1980   Waldemar Victorino   Nacional
1981   Zico   Flamengo
1982   Jair   Peñarol
1983   Renato Gaúcho   Grêmio
1984   José Percudani   Independiente
1985   Michel Platini   Juventus
1986   Antonio Alzamendi   River Plate
1987   Rabah Madjer   FC Porto
1988   Santiago Ostolaza   Nacional
1989   Alberigo Evani   AC Milan
1990   Frank Rijkaard   AC Milan
1991   Vladimir Jugović   Étoile rouge de Belgrade
1992   Raí   São Paulo FC
1993   Cerezo   São Paulo FC
1994   Omar Asad   Vélez Sársfield
1995   Danny Blind   Ajax
1996   Alessandro Del Piero   Juventus
1997   Andreas Möller   Borussia Dortmund
1998   Raúl   Real Madrid
1999   Ryan Giggs   Manchester United
2000   Martín Palermo   Boca Juniors
2001   Samuel Kuffour   Bayern Munich
2002   Ronaldo   Real Madrid
2003   Matías Donnet   Boca Juniors
2004   Maniche   Porto

Meilleurs buteurs

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Palmarès des meilleurs buteurs toutes éditions confondues
Rang Joueur Équipe Buts Détail
1   Pelé   Santos FC 7 5 en 1962, 2 en 1963
2   Alberto Spencer   Peñarol 6 1 en 1960, 2 en 1961, 3 en 1966
3   José Sasía   Peñarol 3 3 en 1961
3   Joaquim Santana   Benfica 3 3 en 1962
3   Pepe   Santos FC 3 1 en 1962, 2 en 1963
3   Sandro Mazzola   Inter Milan 3 1 en 1964, 2 en 1965
3   Luis Artime   Nacional 3 3 en 1971

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

modifier
  1. Le mot officiel est utilisé pour désigner ce que est émane des autorités compétentes ou publiquement reconnu par l'autorité elle-même. cfr. .larousse.fr, « officiel, officielle » Est synonyme de approuvé, valide. cfr. unicaen.fr, « Dictionnaire Electronique des Synonymes »

Références

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  1. Toyota Cup : en référence à l'entreprise Toyota, sponsor de l'évènement de 1980 à 2004.
  2. a et b (en) « Regulation of the UEFA Champions League 2003/04 » [PDF], Union des Associations Européennes de Football, , p. 2
  3. a et b « UEFA club competition » [PDF], Union des Associations Européennes de Football, (consulté le ), p. 99
  4. a et b (es) « Competencias oficiales de la CONMEBOL », Confederación Sudamericana de Fútbol, (consulté le ), p. 99; 107
  5. a et b « FIFA OFFICIAL DOCUMENTS », sur fifa.com
  6. a et b (en) fifa.com, « We are the champions », (version du sur Internet Archive)
  7. Ce titre a été conféré avec documents officiels (catalogués dans la section "Official Documents" sur le site de la FIFA) délivré par décision du Conseil de la fédération mondiale (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12.
  8. a et b (pt) « "Para milagres, pergunte a outro", diz Infantino sobre mundial do Palmeiras », uol.com.br, (consulté le )
  9. (pt) Union of European Football Associations, « Rede do futebol mundial »
  10. (en) « Zidane back at Madrid: the Champions League super-coaches », uefa.com,
  11. Le titre mondial aux vainqueurs de la Coupe intercontinentale a été conféré avec documents officiels (catalogués dans la section "Official Documents" sur le site de la entité) délivré par décision du Conseil de la fédération mondiale, ergo est officiellement un titre mondial de la FIFA. cfr. (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12. cfr.
  12. (en) « FIFA Club World Cup Qatar 2019™ » [PDF] p. 12. cfr.
  13. (es) « Campeones de Primera División » (consulté le )
  14. Le mot officiel est utilisé pour désigner ce qui émane des autorités compétentes ou qui est publiquement reconnu par l'autorité elle-même. cfr. .larousse.fr, « officiel, officielle » Est synonyme de approuvé, valide. cfr. unicaen.fr, « Dictionnaire Electronique des Synonymes »
  15. « FIFA Club World Championship TOYOTA Cup: Solidarité - le nom du jeu », Fédération Internationale de Football Association, Zurich,‎ avril 2004 – mai 2005, p. 60 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  16. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  17. « Dix conseils sur le tournoi de clubs le plus important de la planète », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. « Nous sommes les champions », Fédération Internationale de Football Association,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  19. « We are the Champions » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « [...] les clubs qui ont été nommés champions du monde [...] »
  20. « Ten things you never knew » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Parmi les six représentants de cette année, Sao Paulo du Brésil est la seule équipe qui peut revendiquer le titre de champion du monde. »
  21. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « À partir de 2005, la Coupe Toyota, traditionnellement un match unique entre les champions d'Europe et d'Amérique du Sud, prendra une toute nouvelle dimension lorsqu'elle deviendra le Championnat du monde des clubs de la FIFA, disputé par les champions des six continents. »
  22. « Le Japon accueille le monde à bras ouverts » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Les fans japonais, qui ont grandi en regardant le choc annuel entre l'Europe et l'Amérique du Sud, comptent les jours avant le début du véritable affrontement mondial des clubs. »
  23. « Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Selon le nouveau format, qui entre en vigueur en 2005, une fois encore au Japon, les vainqueurs respectifs des six "coupes de champions" de chaque confédération se qualifieront pour le Championnat du monde des clubs de la FIFA. « Je suis convaincu que c'est la meilleure formule pour tout le monde », affirme Michel Platini, membre du Comité exécutif de la FIFA et ancien vainqueur de la Coupe Toyota en 1985. « Les voyages des clubs ne seront pas plus longs, mais en jouant un match supplémentaire, le club couronné cette fois-ci sera le véritable champion du monde », a poursuivi l'ancien meneur de jeu de la Juventus. »
  24. « Les champions continentaux se préparent pour le tirage à Tokyo » [archive du ], sur FIFA, (consulté le ) : « Initialement un match unique entre les champions d'Amérique du Sud et d'Europe, la Coupe Toyota, qui a remplacé la Coupe intercontinentale en 1980, a été revue par la FIFA pour s'ouvrir à toutes les confédérations et associations du monde entier, de sorte que les vainqueurs puissent vraiment être considérés comme la meilleure équipe de club au monde. »
  25. Goodbye Toyota Cup, hello FIFA Club World Championship, FIFA.com. Consulté le 10 décembre 2004. Consulté le 08/03/2015 : Avec le temps, il est apparu qu'il était irréaliste de continuer à conférer le titre symbolique de "champion du monde des clubs" sur la base d'un seul match entre les champions européens et sud-américains.
  26. « ABC Madrid 03-11-1967 », sur abc.es, (consulté le ), p. 97
  27. (es) « La Copa Intercontinental de futbol debe ser oficial », sur El Mundo Deportivo (consulté le )
  28. « Real Madrid CF », UEFA
  29. l'Ajax Amsterdam, champion d'Europe, refuse de participer
  30. l'Ajax Amsterdam, champion d'Europe, refuse de participer et la finale est jouée en un seul match
  31. le Bayern Munich, champion d'Europe, refuse de participer et est remplacé par l'Atlético de Madrid, vice-champion d'Europe.
  32. Liverpool, champion d'Europe, refusa de participer.
  33. Nottingham Forest, champion d'Europe, refusa de participer.
  34. l'Olympique de Marseille, champion d'Europe, était suspendu à la suite de l'affaire VA-OM