Au départ de Dunkerque, le parcours rejoint les Monts des Flandres, avec la côte de Cassel (1,7 kmà 4,2 %, 4e catégorie). Ensuite, l'itinéraire prend la direction de l'ouest, par Saint-Omer (km 49,7) et le sprint intermédiaire de Lumbres (km 63,2), puis traverse le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, avec quatre ascensions en près de cinquante kilomètres : la côte de Remilly-Wirquin (1,1 km à 6,8 %, 4e catégorie), la côte de Nielles-lès-Bléquin (1,1 km à 7,7 %, 4e catégorie), la côte de Harlettes (1,3 km à 6 %, 4e catégorie) et la côte de Ventus (1,1 km à 4,8 %, 4e catégorie).
En bord de mer et sur des routes potentiellement exposées au vent, depuis Marquise (km 153,4), les vingt derniers kilomètres pourraient se révéler décisifs, aussi bien pour la victoire d'étape que pour la victoire finale, en cas de bordure. Dernière des six ascensions au programme, la côte du Cap Blanc-Nez (0,9 km à 7,5 %) se situe à dix kilomètres de l'arrivée. La ligne d'arrivée est tracée sur l'Avenue Pierre de Coubertin, au pied de la Citadelle de Calais.
La victoire d'étape est propice à un puncheur - sprinteur[1].
Avant le départ fictif, une minute d'applaudissements est respectée, en mémoire des victimes de la fusillade de Copenhague[2], survenue deux jours après le grand départ donné dans la capitale danoise.
Dès le kilomètre zéro, le Français Anthony Perez (Cofidis) s'échappe en compagnie de l'homme fort de ce début de Tour de France, le maillot à pois danois Magnus Cort Nielsen (EF Education-EasyPost).
Au sommet de la côte de Cassel (1,7 km à 4,2 %, 4e catégorie), Magnus Cort Nielsen devance Anthony Perez, avec quatre minutes et cinquante secondes d'avance sur le peloton. Au passage dans Saint-Omer (km 50), l'écart entre les deux groupes est de six minutes. Au sprint intermédiaire de Lumbres (km 63,2), Anthony Perez précède Magnus Cort Nielsen ; le peloton compte un débours de près de sept minutes, dans lequel le Néerlandais Fabio Jakobsen (Quick-Step Alpha Vinyl) devance le maillot jaune belge Wout van Aert (Jumbo-Visma).
Le coureur danois passe en tête des quatre montées successives : la côte de Remilly-Wirquin (1,1 km à 6,8 %, 4e catégorie), la côte de Nielles-lès-Bléquin (1,1 km à 7,7 %, 4e catégorie), la côte de Harlettes (1,3 km à 6 %, 4e catégorie) et la côte de Ventus (1,1 km à 4,8 %, 4e catégorie). D'abord de sept minutes et trente secondes, l'écart entre l'échappée et le peloton n'est plus que d'une minute et quinze secondes au sommet de cette dernière. Magnus Cort Nielsen se relève, il est repris à quarante kilomètres de l'arrivée. Devant, Anthony Perez résiste tant bien que mal ; au passage dans Marquise, le coureur de Cofidis compte plus d'une minute d'avance. Il est finalement récupéré dans l'ultime ascension, la côte du Cap Blanc-Nez (0,9 km à 7,5 %, 4e catégorie), là même où Wout van Aert passe à l'attaque. Seuls son coéquipier danois Jonas Vingegaard et le Britannique Adam Yates (Ineos Grenadiers) parviennent à le suivre jusqu'au sommet. Le maillot jaune bascule en tête et est le seul à pouvoir poursuivre son effort. Rapidement, il obtient une marge de vingt secondes avec un peloton dans lequel les sprinteurs se replacent difficilement. À chaque fois deuxième sur les trois premières étapes du Tour de France, Wout van Aert s'impose dans les rues de Calais. Remportant le sprint du peloton à huit secondes du vainqueur, Jasper Philipsen explose de joie sur la ligne d'arrivée car il pense avoir gagné l'étape[3].
Au niveau des différents classements, Wout van Aert conforte ses maillots jaune et vert, et Magnus Cort Nielsen son maillot à pois. Le Slovène Tadej Pogačar (UAE Emirates) garde le maillot blanc. La Jumbo-Visma affirme sa domination au classement par équipes.
Classements à l'issue de l'étape
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