Étienne Soubre

compositeur belge

Étienne Soubre, né à Liège le et mort dans la même ville le , est un compositeur belge.

Étienne Soubre
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LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Frère aîné du peintre Charles Soubre et père de six enfants dont Charles Étienne Soubre, Étienne Joseph Soubre entre au Conservatoire de Liège en 1827, année de sa création, et y étudie l'harmonie, le contrepoint et la fugue. À dix-huit ans, il est nommé professeur-adjoint de solfège. En 1841, il obtient le prix de Rome belge grâce à sa cantate Sardanapale[1]. Après avoir voyagé, aux termes du règlement du Concours qui lui avait accordé une pension de 2500 francs pendant quatre ans, il rentra en Belgique en 1844 et se fixa à Bruxelles où il s'adonne au professorat. Il est surtout connu à son époque comme compositeur de chœur.

Son Hymne à Godefroid de Bouillon pour chœur et orchestre est interprété à Anvers par 1500 exécutants issus de 46 sociétés lyriques belges, allemandes et hollandaises le . Pendant plusieurs années, il prend la direction de la Société Philharmonique de Bruxelles. En 1861, il est nommé par le gouvernement inspecteur des cours élémentaires de musique des établissements d'enseignement moyen ; mais l'année suivante, il est appelé à la direction du Conservatoire de Liège, en remplacement de Louis-Joseph Daussoigne-Méhul.

Il est inhumé au cimetière de Robermont à Liège[2].

Distinction

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Œuvres

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  • Symphonie fantastique (1836, inspirée de la symphonie éponyme de Berlioz)
  • Symphonie triomphale (1853)
  • Isoline, opéra (1855)
  • Requiem (1859)
  • Hymne à Godefroid de Bouillon
  • Stabat
  • Ave Verum
  • Chants ossianiques
  • Prière avant le combat
  • La branche d'Amandier

Étienne Joseph Soubre a en outre composé différents hymnes, chœurs, etc.

Galerie

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Notes et références

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  1. Albert Van der Linden, « Considérations historiques sur le "Prix de Rome" de musique au XIXe siècle », Bulletins de l'Académie royale de Belgique, vol. 25,‎ , p. 229-251 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Thierry Luthers, Derniers domiciles connus : guide des personnalités enterrées en province de Liège, , 347 p. (ISBN 978-2-9603349-1-3), p. 259.
  3. Lucien Hochsteyn, L'ordre de Léopold : Liste de tous les dignitaires depuis la fondation de l'ordre jusqu'au 31 décembre 1886, Bruxelles, Lucien Hochsteyn, , 221 p. (lire en ligne), p. 199.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Isabelle Nennig, Étude bio-bibliographique sur Étienne Soubre (1913-1871), thèse de doctorat, université de Liège, 1990
  • Bibliothèque du Conservatoire Royal de Musique, Liège, inv. 33706
  • Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des Sciences, des Lettres et des Arts en Belgique, tome second, Editions l'Avenir Bruxelles, 1936, p. 928
  • Biographie nationale de l'Académie Royale de Belgique, Tome 23, p. 252
  • Dictionnaire des musiciens (compositeurs) par René Vannes, musicologue. Editeur : Maison Larcier Bruxelles
  • Eric Contini, Une ville et sa musique : Les concerts du conservatoire de musique de Liège de 1827 à 1914, Editions Pierre Mardaga
  • Dédicace de Franz Liszt à Étienne Soubre, Bibliothèque du Conservatoire Royal de Musique, inv. 33706

Articles connexes

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Liens externes

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