« Yoon Suk-yeol » : différence entre les versions
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Lors d'une allocution télévisée prononcée le {{date|3 décembre 2024}}, Yoon Suk-yeol décrète l'instauration de la [[loi martiale]], prétextant qu'elle est nécessaire pour lutter contre les {{Citation|forces communistes nord-coréennes}} qui auraient pris le pouvoir au parlement par le truchement du [[Parti démocrate (Corée du Sud, actuel)|Parti démocrate]]. Les activités des partis politiques sont interdites et le [[Bâtiment de l'Assemblée nationale (Corée du Sud)|bâtiment]] abritant l'[[Assemblée nationale (Corée du Sud)|Assemblée nationale]] est aussitôt placé sous scellés<ref>{{Lien web|titre=Corée du Sud : le président décrète la loi martiale contre les "forces communistes nord-coréennes"|url=https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20241203-cor%C3%A9e-du-sud-pr%C3%A9sident-yoon-d%C3%A9cr%C3%A8te-loi-martiale-cor%C3%A9e-nord|site=france24.com|périodique=[[France 24]]|date=3 décembre 2024|consulté le=3 décembre 2024}}.</ref>.
C'est la première fois depuis le rétablissement de la démocratie en 1979 que la [[loi martiale]] est décrétée. Le président accuse l'opposition dominée par le [[Parti démocrate (Corée du Sud, actuel)|Parti démocrate]] de soutenir la [[Corée du Nord]]. Cette mesure est rejetée par le Parti démocrate, mais également le chef du parti présidentiel [[Pouvoir au peuple (Corée du Sud)|Pouvoir au peuple]]<ref>{{Lien web|auteur=|titre=En Corée du Sud, le président déclare la loi martiale par surprise, l’accès au parlement empêché|date=|url=https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/en-coree-du-sud-le-president-declare-la-loi-martiale-par-surprise-lopposition-dans-le-viseur-20241203_LPCLMH65SFDCLOCLT4YJO567YY|site=Libération|éditeur=Libération|consulté le= 3 décembre 2024}}.</ref>. La loi martiale est levée par le parlement dans la foulée, bien que des doutes sur la valeur du vote existent, étant donné que la loi martiale suspend les travaux parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=DIRECT. Loi martiale en Corée du Sud : toutes les activités politiques interdites, des policiers tentent d'entrer dans le Parlement |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-sud/direct-loi-martiale-instauree-en-coree-du-sud-toutes-les-activites-politiques-sont-interdites_6933938.html |site=Franceinfo |date=2024-12-03 |consulté le=2024-12-03}}</ref>. Sous la pression politique et populaire, le président accepte finalement de lever la loi martiale, quelques heures seulement après l'avoir proclamée<ref>{{Article|langue=fr|titre=Corée du Sud : le Parlement contraint le président Yoon Suk Yeol à lever la loi martiale|périodique=Le Monde|date=2024-12-03|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/03/coree-du-sud-le-parlement-contraint-le-president-yoon-suk-yeol-a-lever-la-loi-martiale_6427667_3211.html|consulté le=2024-12-05}}</ref>.
Le {{date|5 décembre 2024-}}, une motion pour destituer le président est déposée par les députés de six partis d’opposition majoritaires à l'Assemblée, mais nécessitant le ralliement d'au moins 8 députés du parti présidentiel pour pouvoir initier la procédure de destitution. Yoon Suk-yeol est accusé d’avoir « gravement violé la Constitution et la loi ». Il est
=== Popularité ===
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