« Yoon Suk-yeol » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Yoon (homonymie)}}
 
{{Nom asiatique|Yoon|langue=[[coréen]]|nom complet=Yoon Suk-yeol}}
 
{{Lié à un événement en cours}}
 
{{Infobox Personnalité politique
| charte = chef d'État
| nom = Yoon Suk-yeol<br />{{lang|ko|윤석열}}
| image = South Korea President Yoon Suk Yeol portrait.jpg
| taille image =
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| profession = [[Avocat (métier)|Avocat]]
| hommage =
| religion = [[Christianisme|Chrétien]] [[Catholicisme|catholique]]
| résidence =
| site web =
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}}
 
'''Yoon Suk-yeol''' (en [[coréen]] : {{Langue|ko-Hang|윤석열}}, {{MSAPI|/jun sʰʌ̹k̚.jʌ̹ɭ/}}), né le {{date de naissance|18 décembre 1960}} à [[Séoul]] ([[Corée du Sud]]), est un [[Avocat (métier)|avocat]] et [[homme d'État]] [[Corée du Sud|sud-coréen]], [[président de la république de Corée]] depuis le {{Date|10|mai|2022}}. Il est membre du parti conservateur [[Pouvoir au peuple (Corée du Sud)|Pouvoir au peuple]].
 
[[Procureur général de Corée du Sud]] de 2019 à 2021 lors du mandat du président [[Moon Jae-in]], il joue un rôle clé dans la condamnation de l'ancienne présidente [[Park Geun-hye]].
 
Sa présidence est marquée par plusieurs évènements qui ternissent son image, notamment lorsqu'il décrète la [[Loi martiale sud-coréenne de 2024|loi martiale en décembre 2024]]. Sa gestion de la [[bousculade d'Halloween à Itaewon]] en 2022 et de la crise médicale en 2024 font l'objet de nombreuses critiques.
Désigné candidat du parti [[Conservatisme|conservateur]] [[Pouvoir au peuple (Corée du Sud)|Pouvoir au peuple]], principale formation d'opposition, dans le cadre de l'[[Élection présidentielle sud-coréenne de 2022|élection présidentielle de 2022]], il l'emporte de peu face à [[Lee Jae-myung]], ramenant la [[Droite (politique)|droite]] à la tête du pays.
 
EnSa tantprésidence queest président,marquée Yoonpar aplusieurs reçuévènements desqui notesternissent d'approbationson trèsimage faibles.et Lacontribuent catastropheà dele ladiscréditer [[bousculadeauprès dde l'Halloweenopinion àpublique. Itaewon]]Sa enpopularité 2022<ref>{{Lienchute, notamment web|langue=en|titre=Des milliersraison de personnesla assistent à des veillées aux chandelles pour les victimescatastrophe de la catastrophe[[bousculade d'Halloween enà CoréeItaewon]] du Sud|url=https://amp.abc.net.au/article/101621248|site=ABC news|date=5 novembreen 2022}}</ref> et lad'une crise médicale sud-coréenne en 2024. se sont produitsDe sous son administrationplus, cettela dernièreCorée étantdu toujoursSud enaurait cours<ref>{{Lienconnu web|langue=en|auteur=Leeune Hyo-jin|titre=Tenace[[érosion oudémocratique]] têtusous ?son Leadministration planet de réforme médicale de Yoonil est confrontél'objet àd'accusations unede crise|url=https://www[[corruption]].koreatimes.co.kr/www/nation/2024/10/113_382036.html|site=The Korea Times|date=7 septembre 2024}}</ref>. Les critiques ont alléguéAlors que, sousson Yoon,parti la Corée du Sud a connusubit une [[érosion démocratique]]. Largementlarge défaitdéfaite aux [[Élections législatives sud-coréennes de 2024|élections législatives de 2024]], faisantil l'objet d'enquêtes et d'accusations de corruption, etentre en conflit avec l'[[Assemblée nationale (Corée du Sud)|Assemblée nationale]], ilet décrète cette même année la [[Loi martiale sud-coréenne de 2024|loi martiale]] enavant décembrede se raviser au bout de quelques heures, sous la mêmepression année]].politique Ilet populaire ; il fait face à une [[Destitution|procédure de destitution]] ledans mêmeles jour<ref>{{lienjours web|langue=kr|auteur1=박경준qui 기자|titre=野suivent, 尹압박mais 최고조…"軍celle-ci 동원해ne 내란죄,recueille 오늘중pas 탄핵안le 발의"(종합)|périodique=|date=04/12/2024|lirenombre ende ligne=https://www.yna.co.kr/view/AKR20241204014951001?input=tw}}</ref>voix nécessaires.
 
== Jeunesse et études ==
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Il annonce vouloir engager un vaste programme de [[privatisation]] pour renforcer la concurrence, réduire la taille de l'État et lutter contre le déficit des finances publiques. Un appel d'offres pour la vente de [[Hyundai Merchant Marine]] (HMM), la plus grande entreprise publique de transport maritime par conteneurs du pays, est officiellement annoncé durant l'été 2023. Il s'agit de la deuxième grande privatisation dans le secteur du transport maritime depuis la vente majoritaire de Hanwha Ocean Company en septembre 2022. Les activités ont été acquises par le groupe [[Hanwha]], la septième plus grande entreprise de Corée du Sud. Le gouvernement s'apprête également à privatiser [[Korea Aerospace Industries]] (KAI). De fortes réductions d'impôts sont également prévues, notamment en ce qui concerne l'impôt sur le revenu des sociétés.
 
Une importante crise médicale intervient en 2024<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Lee Hyo-jin|titre=Tenace ou têtu ? Le plan de réforme médicale de Yoon est confronté à une crise|url=https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2024/10/113_382036.html|site=The Korea Times|date=7 septembre 2024}}</ref>.
 
=== Gestion des conflits sociaux ===
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Le président Yoon a plusieurs fois affirmé son hostilité au [[mouvement ouvrier]], allant jusqu'à affirmer que « les gens qui font grève sont aussi dangereux que les ogives nucléaires nord-coréennes »<ref name=":2" />.
 
=== Bousculade d'Halloween de 2022 ===
Sa réaction à la [[bousculade d'Halloween à Itaewon]] en 2022 est jugée insuffisante<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Des milliers de personnes assistent à des veillées aux chandelles pour les victimes de la catastrophe d'Halloween en Corée du Sud|url=https://amp.abc.net.au/article/101621248|site=ABC news|date=5 novembre 2022}}</ref>.
 
=== Relations extérieures ===
==== G7 ====
Bien que la Corée du Sud ne soit pas membre du [[G7]], elle est considérée comme un prochain membre potentiel en cas d'élargissement du G7. Er leLe gouvernement a fait la promotion de l'initiative du G7+<ref>{{Lien web|langue=en|titre=S. Korea not invited to G7 summit meeting this year: sources|url=https://en.yna.co.kr/view/AEN20240419003600315|site=Yonhap|date=19 avril 2024}}</ref>. Lors du sommet du G7 en mai 2023, Yoon Suk-yeol a rencontré les dirigeants des nations [[Dialogue quadrilatéral pour la sécurité|Quad]]. Il a appelé à relever les défis régionaux et à fournir des infrastructures et une aide au développement. Dans un discours prononcé devant les membres du G7, le président Yoon a souligné l'engagement continu de la Corée du Sud en faveur du maintien de l'État de droit international et la nécessité de protéger la liberté et la paix de l'Ukraine<ref>{{Lien web|langue=en|titre=PacNet #45 – G7 attendance highlights South Korea's growing stature|url=https://pacforum.org/publications/pacnet-45-g7-attendance-highlights-south-koreas-growing-stature/|site=Pacific Forum|date=14 juin 2023}}</ref>.
 
==== États-Unis ====
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Le 18 août 2023, il participe à une réunion avec les chefs d’états américain et japonais pour discuter de la question des menaces chinoises et nord-coréennes<ref name=":3" />.
 
=== Scandale politique de la Première dame de 2024 ===
Myung Tae-kyun est un homme d'affaires et journaliste sud-coréen connu pour être une figure clé du scandale politique de 2024 impliquant la Première dame [[Kim Keon-hee]] et plusieurs hommes politiques conservateurs.
 
Le 19 septembre 2024, News Tomato (뉴스토마토), un petit média, a émis des soupçons selon lesquels, lors de l'élection partielle de 2022, le président Yoon et son épouse Kim Keon-hee ont soudainement fait pression pour la nomination de Kim Young-sun à [[Uichang]], [[Changwon]], et le [[Gyeongsang du Sud]], après un appel avec Myung Tae-kyun<ref>{{Lien web|langue=ko|titre=(단독)"대통령과 여사에게 전화했다. 내일 김영선 발표" |url=https://www.newstomato.com/ReadNews.aspx?no=1240469|site=News Tomato (뉴스토마토)|date=19 septembre 2024}}</ref>. Kim Young-sun a été nommée et élue candidate du [[Pouvoir au peuple (Corée du Sud)|PPP]] lors de l'élection partielle et a été membre de l'[[Assemblée nationale (Corée du Sud)|Assemblée nationale]] jusqu'en 2024.
 
Un rapport de suivi publié le même jour indique que Myung Tae-kyun et la première dame étaient également impliqués dans le processus de nomination du PPP pour les élections législatives de 2024. Après que Kim Young-sun ait finalement été éliminé de la candidature de 2024, il a été rapporté qu'il avait rencontré le représentant Lee Jun-seok du Parti de la Nouvelle Réforme (개혁신당, New Reform Party) au temple Chilbulsa dans la montagne Jiri et avait exigé la première place dans la représentation proportionnelle du Parti de la Nouvelle Réforme. La condition était de révéler le complot avec [[Kim Keon-hee]]<ref>{{Lien web|langue=ko|titre="여사가 전화왔어" 김건희 여사 공천개입 논란‥"소설 같은 이야기" 반박|url=https://imnews.imbc.com/replay/2024/nwdesk/article/6638295_36515.html|site=MBC NEWS|date=19 septembre 2024}}</ref>.
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Le président Yoon a opposé son veto à un projet de loi spécial sur le procureur chargé d'enquêter sur les allégations de corruption liées à lui-même et à son épouse [[Kim Keon-hee]]. Il a reçu des critiques pour cela<ref>{{Lien web|langue=ko|titre=지난 대선 땐 "죄 지었으니 특검 거부"…오늘은 "특검은 반헌법적"|url=https://news.jtbc.co.kr/article/NB12222260?influxDiv=JTBC|site=JTBC|date=7 novembre 2024}}</ref>. Des professeurs de diverses universités sud-coréennes ont plaidé pour sa démission<ref>{{Lien web|langue=ko|titre="권력 사유화 윤석열 퇴진" 고려대·국민대 교수들도 시국선언|url=https://news.jtbc.co.kr/article/NB12223102|site=JTBC|date=14 novembre 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ko|titre=멈추지 않는 '윤 퇴진' 시국선언.."권력 사유화"|url=https://imnews.imbc.com/replay/2024/nwtoday/article/6656432_36523.html|site=MBC NEWS|date=15 novembre 2024}}</ref>.
 
=== Crise politique et appels à la démission deen président Yoon Suk-yeol ennovembre 2024 ===
En novembre 2024, plus de {{Unité|3 000|professeurs}} et chercheurs de diverses universités ont signé une déclaration demandant à Yoon de démissionner. Une personne interrogée a émis l'hypothèse que cette déclaration était la plus grande action de ce type de la part d'universitaires depuis le [[Scandale Choi Soon-sil]] en 2016<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Over 3,000 university professors demand President Yoon Suk Yeol's resignation|url=https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2024/11/281_386904.html|site=The Korea Times|date=23 novembre 2024}}</ref>.
 
Le 28 novembre, 1 466 prêtres catholiques sud-coréens ont demandé la destitution de Yoon. Ils ont publié une déclaration intitulée « Comment une personne peut-elle être ainsi » et ont affirmé qu'« il est un épouvantail d'intérêts privés qui n'a aucune idée de ce qu'elle fait ni de qui il est et qui a remis à [[Kim Keon-hee|sa femme]] l'autorité que lui a confiée le peuple »<ref>{{Lien web|langue=ko|titre="윤석열, 사람이 어째서 그 모양인가"..천주교 사제 1466년 시국선언|url=https://imnews.imbc.com/news/2024/society/article/6660796_36438.html|site=MBC NEWS|date=28 novembre 2024}}</ref>.
 
=== Tentative d'auto-coup d'État et procédure de destitution ===
=== Proclamation de la loi martiale ===
{{Article détaillé|Loi martiale sud-coréenne de 2024}}
 
Lors d'une allocution télévisée prononcée le {{date|3 décembre 2024}}, Yoon Suk-yeol décrète l'instauration de la [[Loi martiale sud-coréenne de 2024|loi martiale]], prétextant qu'elle est nécessaire pour lutter contre les {{Citation|forces communistes nord-coréennes}} qui auraient pris le pouvoir au parlement par le truchement du [[Parti Démocratedémocrate (Corée du Sud, actuel)|Parti démocrate]]. Les activités des partis politiques sont interdites et le [[Bâtiment de l'Assemblée nationale (Corée du Sud)|bâtiment]] abritant l'[[Assemblée nationale (Corée du Sud)|Assemblée nationale]] est aussitôt placé sous scellés<ref>{{Lien web|titre=Corée du Sud : le président décrète la loi martiale contre les "forces communistes nord-coréennes"|url=https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20241203-cor%C3%A9e-du-sud-pr%C3%A9sident-yoon-d%C3%A9cr%C3%A8te-loi-martiale-cor%C3%A9e-nord|site=france24.com|périodique=[[France 24]]|date=3 décembre 2024|consulté le=3 décembre 2024}}.</ref>.
 
C'est la première fois depuis le rétablissement de la démocratie en 1979 que la [[loi martiale]] est décrétée. Le président accuse l'opposition dominée par le [[Parti démocrate (Corée du Sud, actuel)|Parti démocrate]] de soutenir la [[Corée du Nord]]. Cette mesure, qui s'apparente à un [[auto-coup d'État]], est rejetée par le Parti démocrate, mais également le[[Choo Kyung-ho]], chef du parti présidentiel [[Pouvoir au peuple (Corée du Sud)|Pouvoir au peuple]] (PPP)<ref>{{Lien web|auteur=|titre=En Corée du Sud, le président déclare la loi martiale par surprise, l’accès au parlement empêché|date=|url=https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/en-coree-du-sud-le-president-declare-la-loi-martiale-par-surprise-lopposition-dans-le-viseur-20241203_LPCLMH65SFDCLOCLT4YJO567YY|site=Libération|éditeur=Libération|consulté le= 3 décembre 2024}}.</ref>. La loi martiale est levée par le parlement dans la foulée, bien que des doutes sur la valeur du vote existent, étant donné que la loi martiale suspend les travaux parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=DIRECT. Loi martiale en Corée du Sud : toutes les activités politiques interdites, des policiers tentent d'entrer dans le Parlement |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-sud/direct-loi-martiale-instauree-en-coree-du-sud-toutes-les-activites-politiques-sont-interdites_6933938.html |site=Franceinfo |date=2024-12-03 |consulté le=2024-12-03}}</ref>. Sous la pression politique et populaire, et en vertu de la [[Constitution de la Corée du Sud|Constitution]], le président se résout finalement à lever la loi martiale le lendemain matin {{date|4 décembre 2024-}}, quelques heures seulement après l'avoir proclamée<ref>{{Article|langue=fr|titre=Corée du Sud : le Parlement contraint le président Yoon Suk Yeol à lever la loi martiale|périodique=Le Monde|date=2024-12-03|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/03/coree-du-sud-le-parlement-contraint-le-president-yoon-suk-yeol-a-lever-la-loi-martiale_6427667_3211.html|consulté le=2024-12-05}}</ref>.
 
Le {{date|5 décembre 2024-}}, une motion pour destituer le président est déposée par les députés de six partis d’opposition majoritaires à l'Assemblée, mais nécessitant le ralliement d'au moins huit députés du parti présidentiel pour pouvoir initier la procédure de [[destitution]]<ref>{{lien web|langue=kr|auteur1=박경준 기자|titre=野, 尹압박 최고조…"軍 동원해 내란죄, 오늘중 탄핵안 발의"(종합)|date=04/12/2024|lire en ligne=https://www.yna.co.kr/view/AKR20241204014951001?input=tw}}</ref>. Yoon Suk-yeol est accusé d’avoir « gravement violé la Constitution et la loi ». Il est également visé par une [[enquête de police]] pour « rébellion »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Corée du Sud : après le coup de force du président Yoon Suk Yeol, le Parlement de Corée du Sud examine sa destitution|périodique=Le Monde|date=2024-12-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/05/coree-du-sud-bras-de-fer-au-parlement-autour-de-la-motion-de-destitution-visant-yoon-suk-yeol_6430956_3210.html|consulté le=2024-12-05}}</ref>. Le chef du Pouvoir au peuple Choo Kyung-ho, déclare cependant que son parti s'opposera à la destitution, appelant toutefois le président à quitter le parti<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud: le président Yoon, menacé de destitution, s'accroche au pouvoir {{!}} TV5MONDE - Informations |url=https://information.tv5monde.com/international/coree-du-sud-le-president-yoon-menace-de-destitution-saccroche-au-pouvoir-2751442 |site=information.tv5monde.com |date=2024-12-05 |consulté le=2024-12-05}}</ref>. Finalement, Yoon Suk-yeol, accusé d'autoritarisme et d'avoir secrètement conspiré pour faire arrêter certains dirigeants politiques de l'opposition, perd le soutien de son propre parti, dont le chef appelle à sa démission ou à sa suspension, au regard du risque d'une nouvelle instauration de la loi martiale<ref>{{Article|langue=fr|titre=En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol lâché par son propre parti, l’opposition campe dans le Parlement|périodique=Le Monde|date=2024-12-06|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/06/en-coree-du-sud-le-president-yoon-suk-yeol-lache-par-son-propre-parti-l-opposition-campe-dans-le-parlement_6432761_3211.html?_staled_|consulté le=2024-12-06}}</ref>. Après plusieurs jours de silence, il présente ses excuses le {{date|7 décembre 2024-}}, jour du vote sur sa possible destitution, mais ne démissionne pas<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud : menacé de destitution, le président Yoon s'excuse mais ne démissionne pas |url=https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241207-loi-martiale-le-pr%C3%A9sident-sud-cor%C3%A9en-yoon-s-excuse-mais-ne-d%C3%A9missionne-pas |site=France 24 |date=2024-12-07 |consulté le=2024-12-07}}</ref>. Le PPP refuse de voter la destitution, et 107 de ses parlementaires, boycottent le scrutin, empêchant ainsi le quorum d'être atteint et entraînant l'invalidité du vote<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud: les députés du parti de Yoon boycottent le vote |url=https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/cor-e-du-sud-les-d-put-s-du-parti-de-yoon-boycottent-le-vote-2477285.html |site=blue News |consulté le=2024-12-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud: faute de quorum, la motion de destitution du président Yoon Suk-yeol a échoué |url=https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20241207-cor%C3%A9e-du-sud-faute-de-quorum-la-motion-de-destitution-du-pr%C3%A9sident-yoon-suk-yeol-a-%C3%A9chou%C3%A9 |site=RFI |date=2024-12-07 |consulté le=2024-12-07}}</ref>. Le PPP annonce privilégier une démission dans les prochains mois plutôt qu'une destitution, voir un retrait de certaines de ses fonctions<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud : le président Yoon poussé à la démission par son parti |url=https://www.lefigaro.fr/international/coree-du-sud-le-president-yoon-pousse-a-la-demission-par-son-parti-20241208 |site=Le Figaro |date=2024-12-08 |consulté le=2024-12-09}}</ref>. Cette possibilité est dénoncée par l'opposition qui dénonce une atteinte à la constitution, et annonce déposer une nouvelle motion de destitution, tandis que le ministre de la Défense [[Kim Yong-hyun (général)|Kim Yong-hyun]], démissionne et est arrêté par la [[Agence nationale de la police (Corée du Sud)|police]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud : l’opposition relance la destitution du président Yoon Suk Yeol |url=https://www.lepoint.fr/monde/coree-du-sud-l-opposition-relance-la-destitution-du-president-yoon-suk-yeol-08-12-2024-2577469_24.php |site=Le Point |date=2024-12-08 |consulté le=2024-12-09}}</ref>. Le {{date|8 décembre 2024-}}, c'est au tour du ministre de l'Intérieur Lee Sang-min de démissionner, et le lendemain {{date|9 décembre 2024-}}, le président Yoon Suk-yeol se voit notifier l'interdiction de quitter le territoire dans le cadre de l'enquête pour rébellion<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Corée du Sud: le ministre de l'Intérieur démissionne après le fiasco de la loi martiale |url=https://www.bfmtv.com/international/asie/coree-sud/coree-du-sud-le-ministre-de-l-interieur-demissionne-apres-le-fiasco-de-la-loi-martiale_AN-202412080216.html |site=BFMTV |consulté le=2024-12-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=En Corée du Sud, le président, Yoon Suk Yeol, a interdiction de quitter le territoire, après sa tentative avortée d’imposer la loi martiale|périodique=Le Monde|date=2024-12-09|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/09/en-coree-du-sud-le-president-yoon-suk-yeol-a-interdiction-de-quitter-le-territoire-apres-sa-tentative-avortee-d-imposer-la-loi-martiale_6438076_3210.html|consulté le=2024-12-09}}</ref>.
 
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