« Messe » : différence entre les versions
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[[Fichier:Pontifical Mass - 15th Century - Project Gutenberg eText 16531.jpg|vignette|upright=1.1|Une messe au {{
La '''messe''' est une cérémonie [[Christianisme|chrétienne]] au cours de laquelle le ou les [[prêtre]]s officiants célèbrent l’[[
Au sein de l'[[Église catholique]], la messe peut être célébrée tous les jours par les [[Prêtre catholique|prêtre]]s, à l'exception
Étant donné l'importance de la musique dans les liturgies chrétiennes, le terme de « [[messe (musique)|messe]] » désigne par extension l'ensemble des œuvres musicales interprétées au cours d'une célébration. Il s'agit donc de l'un des genres de la [[musique religieuse]].
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Le nom vient du [[latin]] ''missa'' (''mittere'', « envoyer ») qui signifie « renvoi » et a donné « mission ».
Ce terme est issu de la formule finale de la messe en latin : ''{{lang|la|[[Ite, missa est]]}}'', « Allez, c'est l'envoi ». Au {{s-|IV}}, la formule désignait la fin d'une réunion ou d'un office<ref>Éthérie, ''Journal de voyage'', éd. F. Pétré, col. "Sources chrétiennes". {{n°|21}}, éd. Cerf ; voir particulièrement : 28, 2 ; 30, 2, 3 ; 37, 1, 7 à 9 ; 46, 6. Référence citée dans Dom A. Nogent osb, "Messe" dans ''Catholicisme hier, aujourd'hui, demain''. Letouzey et ané, 1979.</ref>. Par la formule ''Ite missa est'', le [[Diacre (christianisme)|diacre]] invite le peuple à partir. Ce dernier a maintenant une « mission » d'[[évangélisation]] à accomplir après avoir été enseigné et nourri par la Parole de Dieu et la communion au Corps du Christ. Le peuple est « envoyé » en mission dans le monde.
{{refnec|L'expression vient peut-être aussi de l'époque antérieure au {{s-|VIII}} où, à la fin de la première partie de la messe, dite messe des [[catéchumène]]s parce que les futurs baptisés pouvaient y assister, les catéchumènes et les pénitents étaient renvoyés par le diacre par la formule ''Les choses saintes pour les saints, que les indignes se retirent''. Ce renvoi solennel a donné son nom à la célébration de l'
=== La messe, convocation du peuple de Dieu ===
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Pendant des siècles, l'Église utilise la messe pour transmettre les « rudiments de la foi » à travers une forme d'enseignement collective, le [[wikt:prône|prône]], et un acte individuel, la [[confession]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jean-Marie Mayeur]], [[Charles Pietri]], [[André Vauchez (historien)|André Vauchez]], [[Marc Venard]]|titre=Histoire du christianisme des origines à nos jours. Le temps des confessions (1530-1620/30)|éditeur=Desclée|date=1992|passage=957}}.</ref>.
Dans le catholicisme, deux des [[commandements de l'Église]] concernent des obligations des fidèles vis-à-vis de la messe et de la réception du sacrement de l'Eucharistie : le premier leur demande de « sanctifier » le dimanche ainsi que les principales fêtes liturgiques avant tout en participant à la messe qui rassemble la communauté chrétienne, et en s'abstenant de travailler. Le troisième commandement stipule que « Tout fidèle est tenu par l’obligation de recevoir la [[Communion|Sainte Communion]] au moins chaque année à Pâques »<ref>Rappelé dans le [[Catéchisme de l'Église catholique]], {{n°|2042}}.</ref>. En effet la messe est le rassemblement du peuple de Dieu convoqué par son Seigneur (« Vous ferez ceci en mémoire de moi ») pour venir lui rendre un « culte parfait »<ref>[http://viechretienne.catholique.org/messe/2509-la-sainte-synaxe La sainte synaxe].</ref>.
== Catholicisme ==
=== L'
Au milieu du {{s-|XVI}}, le [[concile de Trente]] confirme, contre les idées des [[Réformateur protestant|Réformateurs]], la liste des sept [[sacrement]]s antérieurement définis par l'Église : [[baptême]],
[[Fichier:DomMuseum-03-3.jpg|thumb|[[Calice (liturgie)|Calice]] et [[patène]], c.1400 ([[Brême]]).]]
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=== Messe et liturgie ===
{{article détaillé|Rites de l'Église catholique|Églises catholiques orientales}}
La liturgie de la messe a suivi différents rites selon les lieux et les époques. Aujourd'hui, on peut les classer en deux grandes catégories : les rites latins (dont principalement le rite romain, mais également d'autres rites maintenus pour des raisons historiques ou instaurés pour des raisons pastorales) et les rites orientaux, au nombre de six (copte, byzantin, maronite, chaldéen, arménien, guèze).
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==== Du Moyen Âge au {{s-|XIX}} ====
Contrairement au climat de recueillement qui règne lors des offices religieux actuels, c'est le bruit qui prédomine. {{"|Certaines notations qui figurent dans les sermons laissent deviner un public turbulent, inattentif, indocile et parfois clairsemé}}<ref>{{ouvrage
Il peut même s'y comporter avec indécence et irrespect : des bousculades lors de la [[communion]], des bagarres ne sont pas rares dans l'édifice sacré, les individus pouvant même jouer, manger, badiner, voire discuter des nouvelles du jour ou faire des affaires pendant les sermons<ref>{{ouvrage
Si la vie de la majorité des individus a longtemps été encadrée par la religion catholique, la pratique religieuse est historiquement plus ambiguë : du [[Moyen Âge]] à l'[[époque moderne]], la masse des fidèles en France se déplace à l'église lors des [[Fête religieuse|grandes fêtes]] mais n'assiste pas à la messe dominicale<ref>{{ouvrage
Les fidèles n'hésitent pas à sortir {{"|durant la messe afin d'éviter la promiscuité oppressante de l'assistance, les odeurs souvent pestilentielles que dégagent les corps ensevelis sous les dalles, ou pour se soustraire aux [[wikt:prône|prônes]] interminables et répétitifs}}<ref name="+1">{{ouvrage|auteur=[[Alain Cabantous]]|titre=Le Dimanche, une histoire. Europe occidentale (1600-1830)|passage=128|éditeur=Le Seuil|date=2013}}.</ref>. Le clergé se montre parfois aussi indiscipliné<ref>{{ouvrage|auteur=[[Alain Cabantous]]|titre=Le Dimanche, une histoire. Europe occidentale (1600-1830)|éditeur=Le Seuil|date=2013|passage=127}}.</ref>. Enfin, {{"|les mentalités magiques prédominent, les superstitions et les survivances du paganisme l'emportant sur le christianisme}}, si bien que les messes sont empreintes de religion populaire faite d'un mélange de christianisme et de pratiques obscures<ref>{{ouvrage
L'observation de l'assistance à la messe dominicale (prescription canonique excluant les « empêchés » et « excusés » par l'âge, la maladie ou le travail) sous l'[[Société d'Ancien Régime|Ancien Régime]] fait l'objet de rapports des évêques qui montrent que la norme, pour les fidèles du commun, est d'assister à la messe au moins un dimanche sur trois<ref name="+1"/>.
==== {{
[[Fichier:Missale Romanum.jpg|thumb|Dernière édition (2002) du ''[[Missel romain]]''.]]
Au début du {{S|XX}}, le [[Mouvement liturgique]] (commencé au siècle précédent) prend de l'ampleur, et aboutit à la publication de l'encyclique ''[[Mediator Dei]]'' par [[Pie XII]] en [[1947]].
La dernière modification de la messe du [[rite romain]] a été codifiée par les papes [[Paul VI]] en 1969 et [[Jean-Paul II]] en 2002. C'est sous cette forme que la messe est très majoritairement pratiquée, même si quelques-uns célèbrent encore selon les formes précédemment employées, notamment la forme codifiée par le pape [[Jean XXIII]] en 1962. Elle est le plus souvent célébrée dans la langue locale (''vernaculaire''), même si elle peut être célébrée aussi en [[latin]]. ▼
▲
[[Jean-Paul II]] a permis aux évêques diocésains d'autoriser la messe de 1962 dans certaines circonstances (''[[Ecclesia Dei]]'')<ref>Cf. ''[[Quattuor abhinc annos]]'' et ''[[Ecclesia Dei]]''.</ref>, mais en dehors des églises paroissiales. [[Benoît XVI]] a autorisé en 2007 ([[Summorum Pontificum (motu proprio)|''Summorum Pontificum'']]) l'usage du missel de 1962 en tant que {{cita|forme extraordinaire}} du rite romain<ref>Cf. ''[[Summorum Pontificum (motu proprio)|Summorum Pontificum]]''.</ref>, mais, en 2021, le [[pape François]] (''[[Traditionis custodes]]'') décréta au contraire que les livres liturgiques de 1969 et 2002 {{cita|sont la seule expression de la ''[[lex orandi]]'' du rite romain}} et que l'utilisation du missel de 1962 sous des conditions strictes (« selon les directives du Siège Apostolique ») relève {{cita|de la compétence exclusive de l'évêque diocésain}}<ref>Cf. ''[[Traditionis custodes]]'' et [http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fround-lake.dustinice.workers.dev%3A443%2Fhttps%2Ffr.zenit.org%2F2021%2F07%2F16%2Ftraditionis-custodes-un-motu-proprio-sur-lusage-du-missel-de-jean-xxiii%2F ''Traditionis custodes'', articles 1 et 2.]</ref>.
Il existe un courant
=== Autres rites latins ===
{{article détaillé|Rites de l'Église catholique}}
Outre le [[rite romain]], il existe quelques rites particuliers, maintenus pour des raisons historiques dans certaines régions (rites [[rite ambrosien|ambrosien]], [[rite mozarabe|mozarabe]], [[rite de Braga|de Braga]]) ou communautés (rites [[rite dominicain|dominicain]] et [[rite cartusien|cartusien]]), ou bien des
=== Rites catholiques orientaux ===
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Il existe en outre des fonctions particulières, les ministères (acolyte, lecteur, chantre, etc.), qui peuvent être remplies par des clercs ou des laïcs, et parfois par des enfants : les ''enfants de chœur'' ou ''[[servant d'autel|servants d'autel]]''.
Les papes successifs depuis [[Pie X]] ont insisté de plus en plus fortement sur la nécessité d'une [[Participatio actuosa|participation active (''
=== Déroulement général de la messe ===
{{article détaillé|Rite romain|Messe de Paul VI}}
La messe comporte deux parties principales : la ''liturgie de la Parole'' et la ''liturgie eucharistique'', qui sont considérées comme étroitement liées et formant « un seul acte de culte ». Pour manifester cette liaison, il est courant de parler des ''deux tables'' (l'[[Ambon (meuble)|ambon]] de la Parole et l'[[Autel (religion)|autel]] du sacrifice eucharistique) où les fidèles trouvent à se nourrir. En outre, certains rites ouvrent la célébration et la concluent. C'est ainsi que, dans la forme ordinaire du rite romain, la messe s'ordonne selon quatre parties successives<ref>Présentation générale du missel romain: {{"|[http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html#I_-_STRUCTURE_G%C3%89N%C3%89RALE_DE_LA_MESSE structure générale de la messe]}}.</ref>.
==== Les rites initiaux ====
Ils ont pour but de rassembler les fidèles et de les préparer à célébrer dignement l'
==== La liturgie de la Parole ====
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==== La liturgie de l'Eucharistie ====
{{Article connexe|Eucharistie}}
La présentation générale du missel romain indique que la célébration de la liturgie eucharistique est organisée en parties qui correspondent aux paroles et aux actes du Christ lors de la dernière [[Cène]]. Le célébrant doit observer de nombreux gestes rituels (génuflexions, encensement, élévations, rite du [[lavabo]], commixtion…) ; il prononce différentes prières prévues par le missel (et dont une part s'adapte aux fêtes ou circonstances particulières) et à plusieurs moments il dialogue avec l'assemblée.
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Alors débute la [[prière eucharistique]] qui est le sommet de la célébration. Le prêtre rend grâce à Dieu au nom du peuple assemblé, qui répond par l'acclamation du ''[[Sanctus]]'' (Saint, le Seigneur). Le prêtre invoque l'[[Esprit-Saint]] et procède à la [[Transsubstantiation|consécration]] du pain et du vin en reprenant les paroles et les actions du Christ. Pour les croyants, c'est à ce moment que les offrandes deviennent réellement corps et sang du Christ, selon la doctrine de la [[transsubstantiation]]. Une nouvelle acclamation, l'[[Anamnèse (liturgie)|anamnèse]], salue la mémoire du Christ crucifié et ressuscité. La communion de l'Église entière est affirmée dans les prières d'offrande et d'intercession : on y mentionne ainsi l'évêque du lieu, le pape, et également les défunts.
Les fidèles se préparent à communier en disant ensemble la prière reçue du Christ, le [[Notre Père]], puis en échangeant un geste de paix. Le prêtre rompt alors le pain consacré tandis que l'assemblée acclame l'[[Agneau de Dieu]]. Le prêtre communie sous les deux espèces, puis les fidèles avancent en procession pour communier à leur tour, en recevant en général uniquement le pain consacré. Le [[Communion|rite de communion]] se conclut par une courte oraison.
==== Les rites de conclusion ====
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=== Terminologie ===
Les [[langues scandinaves]] et [[finnois]]e, de même que l’[[anglais]], ont conservé l’usage du mot correspondant dans leur langue au français « messe » pour leurs services religieux<ref>Nicholas Hope, ''German and Scandinavian Protestantism, 1700 to 1918'' (Oxford University Press 1995 {{ISBN|0-19-826994-3}}), p. 18.</ref>, de même qu’il n’y a pas eu dans ces pays, de rupture entre le catholicisme médiéval et le [[protestantisme]] qui lui a succédé. Les protestants francophones, [[Luthéranisme|luthériens]] comme [[Calvinisme|réformés]] ou [[Évangélisme|évangéliques]], utilisent généralement le mot « [[Culte protestant|culte]] » pour désigner le service religieux et le terme de « [[sainte cène]] » pour désigner l’eucharistie. Dans la plupart des églises protestantes de langue anglaise ou de langue allemande, on parle de « service divin » (''Gottesdienst''), de « sainte [[communion]] », ou de « sainte eucharistie ». Ces différences de terminologie relèvent davantage de la tradition que de la théologie.
=== Un sujet de discorde théologique ===
La messe est l'une des pierres de discorde majeures entre catholiques et protestants. Dès l’origine, la [[Théologie protestante|théologie]] de [[Luther]] se démarque fortement de la [[théologie catholique]] sur les questions de la [[Grâce (christianisme)|grâce de Dieu]] et du rôle des œuvres. S'appuyant notamment sur les [[épîtres de Paul]], Luther, et après lui tous les protestants (luthériens, réformés, [[anglicans]], évangéliques), retiennent que :
* L’homme, [[Péché|pécheur]] par nature, est «
* C'est le sacrifice unique du Christ sur la croix qui assure à l'homme le pardon de Dieu et le salut<ref>{{"|Jésus est donc le grand-prêtre qu'il nous fallait. Il est uni à Dieu, sans défaut, sans péché ; il a été séparé des pécheurs, et élevé très haut dans les cieux. Il n'est pas comme les autres grands-prêtres : il n'a pas besoin d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, et ensuite pour ceux du peuple. Cela, il l'a fait une fois pour toutes, quand il s'est offert lui-même.}}<br>[[Épître aux Hébreux]], 7/26-27, [https://lire.la-bible.net/lecture/hebreux/7/26/ traduction TOB.]</ref>{{,}}<ref name=MPV/>.
* Tous les baptisés ont un égal accès à Dieu et au salut, et donc, même s'il existe bien des différences de fonctions dans l'église, tous les chrétiens sont prêtres ([[sacerdoce universel]])<ref>{{"|Mais vous, vous êtes la lignée choisie, la communauté royale de prêtres, la nation qui appartient à Dieu, le peuple qu'il a fait sien. Il vous a appelés à passer de l'obscurité à son admirable lumière, afin que vous alliez annoncer ses œuvres magnifiques.}}<br>[[Première épître de Pierre]] 2/9, [https://lire.la-bible.net/lecture/1+pierre/2/5 traduction TOB.]</ref>{{,}}<ref name=MPV/>.
Ces convictions fortes qui, selon les protestants, forment le cœur de la foi chrétienne remettent en question le sens des sacrements et toute l'économie de la messe :
* Les [[sacrements]], et en particulier l'[[eucharistie]], sont «
* Le sacrifice unique et parfait du Christ sur la croix n'a pas à être renouvelé par l'entremise d'un prêtre, que ce soit pour le salut des vivants ou ''a fortiori'' pour celui des morts<ref name=MPV/>.
Les [[Apologétique|apologètes]] catholiques reprochent aux protestants le «
* 1 Négation du caractère sacrificiel de la Messe, qui ne serait qu’un simple mémorial de la Passion pour instruire les fidèles et leur rappeler le sacrifice du Calvaire, afin de provoquer un acte de Foi (si Luther parle de sacrifice, c’est uniquement dans le sens de sacrifice de louanges et d’action de grâces).
* 2 Négation de la Transsubstantiation (conversion instantanée de toute la substance du pain et du vin en celle du Corps et du Sang du Christ, de telle sorte qu’il ne demeure rien de la substance précédente).
* 3 Négation du sacerdoce particulier du prêtre, qui ne serait qu’un président d’assemblée qui n’agit plus « ''in persona Christi'' »
=== Luthéranisme : le rite révisé et réformé ===
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Toutefois, en raison des divergences théologiques exposées plus haut, [[Martin Luther|Luther]] apporte nombre de modifications substantielles à la messe :
* La messe sera expurgée de tout élément « sacrificiel » car {{"|le saint Sacrement n'a pas été institué pour que l'on en fasse un sacrifice expiatoire {{incise|car ce sacrifice a déjà été consommé sur la croix}} mais pour qu'il serve à réveiller en nous la foi, et à réconforter les consciences ; en effet, le Sacrement nous rappelle que la grâce et la rémission des péchés nous sont assurées par Jésus-Christ. Par conséquent, ce Sacrement exige la foi, et sans la foi, on s'en sert en vain<ref name="CA">''Confession d’Augsbourg'', article XXIV, [http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/CA/AC2iemePartie.html lire en ligne.]</ref>.}}
* La promesse de [[Grâce (christianisme)|grâce]] reçue par la foi étant essentielle dans l'eucharistie, la parole liturgique doit être comprise par les fidèles car la [[communion]] ne peut être prise sans être comprise<ref>{{"|… car si quelqu'un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même.}}<br>[[Première épître aux Corinthiens]] 11/29, [https://lire.la-bible.net/lecture/1+corinthiens/11/29 lire en ligne.]</ref>. Les offices religieux seront donc célébrés dans la langue du peuple et non en latin<ref name=MPV/>.
* La communion sera prise par tous sous les deux espèces instituées par le Christ : le pain et le vin<ref name=MPV/>.
* Le rituel sera simplifié mais Luther souhaite opérer les changements dans le domaine cultuel de manière prudente<ref>{{citation bloc|Quand le Christ lui-même a institué ce sacrement, il n’y avait ni tonsure, ni chasuble, ni chant, ni pompe (…) Ces ajouts et ces différences extérieures peuvent tout au plus susciter sectes et désunion, ils ne peuvent en aucun cas améliorer les messes. Bien que je ne veuille ni ne puisse supprimer ou rejeter tous ces ajouts, il est indispensable, vu le caractère dangereux d’un tel faste, que nous ne nous laissions pas détourner de la simplicité de l’institution du Christ ni de l’usage correct de la messe.|Martin Luther, ''Sermon sur le Nouveau Testament, à savoir la sainte messe'', Œuvres de Luther, volume 1, [[Bibliothèque de la Pléiade]], Gallimard, Paris, 1999, p. 679}}</ref>. Lorsqu’il publie ses premiers formulaires liturgiques en 1523, ceux-ci sont très conservateurs, maintenant même des passages en latin, mais amputant tout ce qui pouvait rappeler la conception sacrificielle de la messe<ref name="ML99"> Marc Lienhard, Introduction au recueil des Œuvres de Luther, volume 1, La Pléiade, Gallimard, Paris, 1999, p. XXXIV.</ref>.
* Des [[Hymne religieux|cantiques évangéliques]] en allemand seront ajoutés. Lui-même en composera 36<ref name=ML99/>.
* Il n’y aura plus d’ « abus de toutes sortes » en matière de messe, en particulier, on ne pourra plus les célébrer pour de l’argent et en faire commerce. On ne fera plus non plus de messe en faveur d’une personne particulière, car seule la conception de la messe comme un sacrifice pour ôter leurs péchés aux vivants et aux morts a fait {{"|qu'on a discuté la question si une messe célébrée pour beaucoup à la fois avait autant de “valeur” qu'une messe célébrée pour chacun individuellement. De là vint l'immense multiplication des messes, par lesquelles on prétendait obtenir de Dieu tout ce dont on avait besoin. Il va sans dire qu'ainsi la foi en Christ et le véritable service divin sont tombés dans l'oubli<ref name=CA/>.}}
Conservatrice sur la forme, la révision du rite de la messe par Luther est donc radicale sur le fond : {{"|Tu me demandes : “Que demeure-t-il donc de la messe qui puisse lui valoir l’appellation de sacrifice, vu qu’il est tellement question de sacrifice dans sa liturgie ?” Je réponds qu’il n’en demeure rien. (…) elle n’est pas et ne peut pas être un sacrifice}}, écrit-il dans son ''Sermon sur le Nouveau Testament''<ref>Martin Luther, {{opcit}}, p. 694.</ref>.
Dès lors, la messe devient un [[culte protestant]], un moment que le chrétien passe avec Dieu, une occasion d’instruction, de louange et de prière et d’offrande<ref>Martin Luther, {{opcit}}, p. 695.</ref>. L’emploi du terme messe pour ces cultes peut alors devenir source de confusion.
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==== Rituels des offices luthériens ====
[[File:Culte Sainte Cène église protestante Saint-Pierre-le-Jeune Strasbourg 18 avril 2014 06.jpg|thumb|Culte avec Sainte Cène en l'[[Église Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg|église protestante Saint-Pierre-le-Jeune]] de Strasbourg en 2014.]]
Les cultes luthériens traditionnels reflètent la prudence de Luther dans les changements qu'il apporte aux services religieux. Ceux-ci respectent pour l'essentiel la structure héritée du rite catholique tout en étant systématiquement célébrés en langue vernaculaire. Le culte commence, après l’accueil, par la confession publique récitée par tous et une déclaration de pardon (et non une [[Absolution (christianisme)|absolution]] car le pardon a déjà été acquis par le Christ<ref>{{lien web|url=http://jrmoret.ch/Devoir_histoire_confession.pdf|titre=La confession privée chez les réformateurs : nature et utilité.|année=2011| en ligne le=25 juin 2011}}</ref>.) dite par le [[Pasteur (christianisme)|pasteur]]. Suivent l'hymne d'entrée ou introït, le kyrie, le gloria, la collecte, les [[Lecture à voix haute|lectures]] avec alléluia, l'homélie (ou sermon) et la récitation du [[symbole de Nicée]] ou d’une autre [[profession de foi]]. La liturgie de [[sainte cène]], qui peut ne pas être célébrée lors de tous les cultes mais seulement en fréquence, par exemple une semaine sur deux, comprend la prière de l'Église, la préface, le sanctus et la prière eucharistique, l'élévation de l'hostie et du calice et l'invitation à l'
Les églises luthériennes actuelles ont toutefois actualisé ces rituels. Nombreuses sont celles qui ont modifié en profondeur leur liturgie, supprimé certains rites (comme l'introït, le kyrie et le gloria, et remplacé les prières et invocations héritées de la tradition par des textes plus actuels. En pratique, très peu de différences subsistent alors avec un culte [[Calvinisme|réformé]]<ref>{{lien web|auteur=Laurent Trécourt|titre="Pas de différence de doctrine" entre luthériens et réformés|site=le site du Monde des Religions|url=http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/pas-de-difference-de-doctrine-entre-lutheriens-et-reformes-14-05-2013-3114_118.php|consulté le=22 octobre 2019}}.</ref>. Pourtant les réformés ont suivi le cheminement inverse : autant Luther a voulu conserver tout ce qui n’était pas défendu ou contraire à la Bible, autant Zwingli et Calvin ont fait table rase et n’ont voulu instituer que ce qui était prescrit dans la Bible<ref name="GOU">{{lien web|auteur=[[André Gounelle]]|titre= Luthériens et Réformés hier et aujourd'hui|site=le site d’André Gounelle|url= http://andregounelle.fr/eglise/lutheriens-et-reformes-hier-et-aujourd-hui.php|consulté le=22 octobre 2019}}.</ref>.
Le chant des [[Hymne religieux|hymnes]] en chœur par toute l’assemblée reste un marqueur des cultes luthériens (et réformés) de même que la durée de l’homélie (appelée [[Prédicateur (religion)|sermon]]) qui atteint et dépasse parfois les 20 minutes.
Luther préconisait de célébrer la [[communion]] chaque dimanche<ref name=CA/>, mais de grandes variations ont été observées au cours de l’histoire. La pratique générale est de le faire toutes les deux semaines. Il existe une grande diversité d'opinions à ce sujet, certains pasteurs luthériens étant favorables à une célébration hebdomadaire<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Klemet Preus|titre=Communion Every Sunday Why?|site=storage.cloversites.com/|url=http://storage.cloversites.com/gloryofchrist/documents/COMMUNION%20EVERY%20SUNDAY.htm#_ftnref8|consulté le=24 octobre 2019}}.</ref>.
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=== La messe dans l'anglicanisme ===
==== La Réforme anglicane ====
Selon la doctrine [[Anglicanisme|anglicane]] classique décrite par les [[Trente-neuf articles]], les églises de la [[Communion anglicane]] célèbrent deux sacrements : le [[baptême]] et
L'ordre du culte anglican trouve son origine principalement dans les réformes de [[Thomas Cranmer]], qui, selon un raisonnement proche de celui de Luther, a mis en place un ordre liturgique similaire à celui de l'Église d'avant la Réforme, mais simplifié, moins varié selon les [[temps liturgique]]s et utilisant l'anglais plutôt que le [[latin]]. Tout cela fut officialisé dès 1549 dans le ''[[Livre de la prière commune]]''. Un culte anglican n'est donc pas sans rappeler la tradition catholique. Pour l’essentiel, l’ordre du culte détaillé dans le ''Livre de la prière commune'' est toujours utilisé par l'ensemble des églises anglicanes, même si de nombreuses églises anglicanes utilisent maintenant un large éventail de liturgies modernes.
Le culte anglican est toutefois aussi diversifié que l’est la théologie anglicane. Un culte contemporain «
Entre ces deux extrêmes, il y a une grande variété de styles de cultes, impliquant souvent une chorale et l'utilisation de l'orgue pour accompagner le chant et pour fournir de la musique avant et après le service. Il est habituel pour la congrégation de s'agenouiller pour certaines prières mais de se tenir debout pour les hymnes et d'autres parties du service comme le Gloria, la collecte, la lecture évangélique, le Credo et soit la Préface soit la prière eucharistique dans son ensemble. Les anglicans ''{{lang|en|high church}}'' sont susceptibles de faire des génuflexions ou des signes de croix comme des catholiques romains.
Dans le monde anglican, le terme utilisé montre souvent les opinions théologiques que professe sur l'Eucharistie celui qui l'utilise : les termes classiquement employés sont « la sainte [[communion]] », « la sainte Eucharistie », « la Cène du Seigneur » ou « sainte Cène », « la Divine Liturgie », à côté du terme « messe » (en anglais : ''{{lang|en|mass}}''), souvent considéré comme un terme [[anglo-catholicisme|anglo-catholique]]. Les anglicans qui se disent « du juste milieu » (''{{lang|en|Middle-of-the-road Anglicans}}'') se servent presque uniformément du mot d'introduction récente, « Eucharistie » (''{{lang|en|Eucharist}}'' en anglais), pour désigner l'ensemble de la célébration eucharistique.
==== Structure du rite ====
Ligne 214 ⟶ 217 :
* La réunion de la communauté : elle débute par une salutation faisant référence à la [[Trinité chrétienne|Trinité]] ou une acclamation variant selon l'année liturgique ; suivent la collecte de purification, le ''[[Gloire à Dieu|{{lang|la|Gloria in Excelsis Deo}}]]'' ou un autre chant de louange, le ''[[Kyrie eleison]]'', et/ou le [[Trisagion]], et enfin la collecte du jour. Pendant le [[Carême]], et/ou l'[[Avent]] en particulier, cette partie du service peut commencer ou se terminer par un rite pénitentiel.
* La proclamation de la Parole : habituellement, deux ou trois [[Lecture à voix haute|lectures]] de l'Écriture, dont l'une est toujours tirée de l'[[Évangile]], ainsi qu'un [[psaume]] (ou une partie de psaume) ou un cantique entre les lectures. Elle est suivie d'un [[sermon]] ou d'une [[homélie]] ; la récitation du [[Symbole des Apôtres]], celui de Nicée ou d'[[Athanase d'Alexandrie|Athanase]]; les prières de la congrégation ou d'une intercession générale, une confession générale et l'absolution, le tout conclu par la formule : « La Paix du Seigneur soit avec vous. ».
* La célébration de l'Eucharistie: on apporte alors le pain et le vin, avec d'autres offrandes (comme l'argent de la quête et/ou de la nourriture pour une banque alimentaire{{etc.}}), et on récite une prière de l'[[offertoire]]. Ensuite est récitée une prière eucharistique (appelé « ''{{lang|en|The Great Thanksgiving}}'' »). Cette prière se compose d'un dialogue (''{{lang|la|[[Sursum Corda]]}}''), d'une préface, du ''[[Sanctus]]'' (dont le ''Benedictus''), des paroles de l'Institution, de l'anamnèse, d'une [[Épiclèse (liturgie)|épiclèse]], d'une supplique pour le salut et de la [[doxologie]]. La Prière du Seigneur précède la [[fraction du pain]], suivie par la ''{{lang|en|Prayer of Humble Access}}''<ref>Dans la liturgie anglicane cette prière correspond à peu près au ''Seigneur, je ne suis pas digne…'' du rite romain (''{{lien|lang=nl|trad=Domine, non sum dignus|texte={{lang|la|Domine non sum dignus}}}}'' dans la liturgie tridentine) qui précède immédiatement la communion.</ref> et/ou de l’''{{lang|la|[[Agnus Dei]]}}'' et de l'administration des espèces consacrées (le pain et le vin). Après la [[communion]] de tous ceux qui ont désiré la faire vient une prière d'action de grâces pour la post-communion. Le service religieux se termine par une bénédiction au nom de la Trinité et le renvoi.
La liturgie se divise en deux parties : la liturgie de la Parole et la liturgie de l'Eucharistie, mais on considère que la liturgie elle-même fait tout entière partie de la Sainte Eucharistie. Les parties et l'ordre de la liturgie sont presque identiques à ceux du rite romain, si ce n'est que, dans la liturgie anglicane en usage en Amérique du Nord, la confession des péchés termine la liturgie de la Parole, tandis que dans le rite romain et dans les rites anglicans du reste du monde, la confession se fait peu après le début du service. Certaines paroisses anglo-catholiques, en particulier dans l'[[Église d'Angleterre]], utilisent pour célébrer la messe la forme actuelle ordinaire du Rite romain.
La tradition anglicane comprend des rites distincts pour les messes de mariage, les messes d'enterrement, et les messes votives. L'
==== Cérémonial ====
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== Rapprochement œcuménique ==
Le rapprochement des positions catholiques et protestantes sur la question de la messe a été une tâche ardue à laquelle s’est notamment attelé un ensemble de théologiens appelé le [[Groupe des Dombes]]<ref>{{ouvrage|nom1=de Taizé|prénom1=Frère Max|titre=Une seule
Malgré ces avancées importantes, selon le ''Directoire pour l'application des principes et des normes sur l'œcuménisme'' publié par le [[Secrétariat pour l'unité des chrétiens|Secrétariat romain pour l'unité des chrétiens]] en 1993, l’[[Église catholique]] se déclare relativement ouverte à accorder l’hospitalité eucharistique aux [[chrétiens orthodoxes]] mais n’appelle pas à cette même ouverture envers les [[Églises protestantes]], des exceptions étant possibles sous réserve de l'accord de l'évêque du lieu<ref name="LC19">{{lien web|titre=Pourquoi l'hospitalité eucharistique fait-elle problème ?|site=''le site du journal'' [[La Croix]]|url=https://croire.la-croix.com/Definitions/Sacrements/Eucharistie/Pourquoi-l-hospitalite-eucharistique-fait-elle-probleme|date=|consulté le=24 octobre 2019}}.</ref>.
Un document appelé la « ''{{lang|la|Charta oecumenica}}'' », signé à [[Strasbourg]] le {{date-|22 avril 2001}}, par le [[Conseil des Conférences épiscopales d'Europe]] (CCEE, catholique) et la [[Conférence des Églises européennes]] (KEK, protestante) dit ce qui suit : {{citation bloc|Des différences essentielles dans la foi empêchent encore l'unité visible. Il s'agit surtout de conceptions différentes de l'Église et de son unité, des sacrements et des ministères. Nous ne devons pas nous en satisfaire. Jésus-Christ, sur la Croix, nous a révélé son amour et le mystère de la réconciliation. À sa suite, nous voulons faire tout notre possible pour surmonter les problèmes et les obstacles qui séparent encore les Églises<ref name="LC19"/>.}}
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==== Ouvrages théologiques ====
===== Ouvrage de référence ou encyclopédiques =====
{{Autres projets
| wikisource = Dictionnaire de théologie catholique/MESSE I. La messe d'après la sainte Ecriture 1. Etat de la question
| wikisource titre = Dictionnaire de théologie catholique sur la messe
}}
* Finkenzeller, J., Handbuch der Dogmengeschichte, iv/1a. Die Lehre von den Sakramenten im allgemeinen, von der Schrift bis zur Scholastik. Freiburg: Herder, 1980.
* Kilmartin, E. J., Christian Liturgy: Theology and Practice, i. Systematic Theology of Liturgy. Kansas City: Sheed and Ward, 1988.
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* [[Maurice Brouard]]<!-- Wikidata : Q55721820 --> (dir.), ''Eucharistia, Encyclopédie de l’Eucharistie'', [[Éditions du Cerf|Cerf]], 2002.
* [[Robert Cabié]]<!-- Wikidata : Q77661242 -->, ''L’Eucharistie''. Paris 1983 ({{coll|L’Église en {{nobr|prière 2}}}}).
* [[Arnaud Join-Lambert]], ''Guide pour comprendre la messe'', 250{{nb p.}} Paris, [[Mame (maison d'édition)|Mame]], 2002.
* [[Pierre Jounel]], ''La messe hier et aujourd’hui''. Paris 1986.
* [[Charles Journet]], ''La messe, présence du sacrifice de la Croix'', [[Éditions Desclée de Brouwer|DDB]], 1961
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* [[René Prophète]], ''Mémoire, Sacrifice, Présence réelle, langages eucharistiques'', 276{{nb p.}}, Ed. Profac Lyon, 2000.
* [[Pierre Teilhard de Chardin]], ''[[La Messe sur le monde]]'' (1923) [http://www.diocesedegap.com/article-1026324.html Texte en ligne].
* [[Max Thurian]], ''Le mystère de
* [[Joseph Ratzinger]], ''L'Esprit de la liturgie'', Paris, Ad Solem, 2001
* Marie-Dominique Chenu, « Anthropologie de la liturgie », La Liturgie après Vatican II, Paris, Cerf, 1967.
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* Davy-Rigaux Cécile, Dompnier Bernard et Odon-Hurel Daniel (dir.), ''Les cérémoniaux catholiques en France à l’époque moderne. Une littérature de codification des rites liturgiques'', Turnhout, Brepols, 2009
==== La liturgie au
* de Bremond d’Ars Nicolas, La liturgie catholique : quarante ans de pratiques en France, préface de D. Hervieu-Léger, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Sciences des religions », 2015, 216 p.
* Bugnini Annibale, La réforme de la liturgie (1948-1975), trad. P.-D. Nau et Ph. de Lacvivier, Paris-Perpignan, Desclée de Brouwer, 2015, 1 034 p.
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* [http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/index_fr.htm Congrégation pour le culte divin au Vatican]
* [http://www.aelf.org/office-messe Lectures de la messe du jour] (AELF)
* [https://www.lejourduseigneur.com/revoir-lemission
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