中法对照:A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU III 追忆似水年华 第三卷(233)
中法对照:A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU III 追忆似水年华 第三卷(233)
Le Côté de Guermantes 盖尔芒特家那边
作者:Marcel Proust 马塞尔-普鲁斯特
Deuxième Partie 第二部
编辑整理:WANGGUOTONG
— Tu as raison, répondit à sa nièce Mme de Villeparisis, ce sont des pommiers du Midi. C’est une fleuriste qui m’a envoyé ces branches-là en me demandant de les accepter. Cela vous étonne, monsieur Vallenères, dit-elle en se tournant vers l’archiviste, qu’une fleuriste m’envoie des branches de pommier ? Mais j’ai beau être une vieille dame, je connais du monde, j’ai quelques amis, ajouta-t-elle en souriant par simplicité, crut-on généralement, plutôt, me sembla-t-il, parce qu’elle trouvait du piquant à tirer vanité de l’amitié d’une fleuriste quand on avait d’aussi grandes relations.
“你讲对了,”德-维尔巴里西斯夫人对她侄女说。“这是南方的苹果树。一个卖花女给我送来的,她要我收下。法尔内尔先生,一个卖花女给我送苹果枝,这让您觉得意外了,是不是?虽然我上了年纪,但我还认识一些普通人,还有几个朋友,”她笑眯眯地补充说。一般人会以为她老实才这样讲的,但依我看,却是因为她觉得自己的朋友中不但有名人雅士,还有一个卖花女郎,这很新鲜,可以显得自己与众不同,高人一等。
Bloch se leva pour venir à son tour admirer les fleurs que peignait Mme de Villeparisis.
布洛克起身,也走过来欣赏德-维尔巴里西斯夫人的画。
— N’importe, marquise, dit l’historien regagnant sa chaise, quand même reviendrait une de ces révolutions qui ont si souvent ensanglanté l’histoire de France — et, mon Dieu, par les temps où nous vivons on ne peut savoir, ajouta-t-il en jetant un regard circulaire et circonspect comme pour voir s’il ne se trouvait aucun « mal pensant » dans le salon, encore qu’il n’en doutât pas, — avec un talent pareil et vos cinq langues, vous seriez toujours sûre de vous tirer d’affaire. L’historien de la Fronde goûtait quelque repos, car il avait oublié ses insomnies. Mais il se rappela soudain qu’il n’avait pas dormi depuis six jours, alors une dure fatigue, née de son esprit, s’empara de ses jambes, lui fit courber les épaules, et son visage désolé pendait, pareil à celui d’un vieillard.
“这不要紧的,侯爵夫人,”历史学家回到座位上后说,“哪怕再爆发一场曾多次血染法国历史那样的革命——我的上帝,在我们当今这个时代,什么样的事都可能发生,”他审慎地环视一下周围,仿佛要看看大厅里有没有“不怀好意的人”,尽管他相信没有,——“象您这样才华盖世、通晓五种语言的人,是肯定能摆脱困境的。”投石党历史学家在体会休息的滋味,因为他忘记自己有失眠症了。可他蓦地想起已有六天未曾合眼,一种发自大脑的难以忍受的疲劳感使他双腿疲软,肩膀收缩,脑袋下垂,面色憔悴,他的脸变成了一个老头脸。
Bloch voulut faire un geste pour exprimer son admiration, mais d’un coup de coude il renversa le vase où était la branche et toute l’eau se répandit sur le tapis.
布洛克想做一个手势,以表示他对画的赞美,不料胳膊肘碰翻了插着苹果枝的花瓶,水流到地毯上了。
— Vous avez vraiment des doigts de fée, dit à la marquise l’historien qui, me tournant le dos à ce moment-là, ne s’était pas aperçu de la maladresse de Bloch.
“您真是心灵手巧,”历史学家夸奖侯爵夫人说。此刻他背朝我,没有看见布洛克干的蠢事。
Mais celui-ci crut que ces mots s’appliquaient à lui, et pour cacher sous une insolence la honte de sa gaucherie :
可是,布洛克以为历史学家的话是冲他来的,他故意装出傲慢的样子,好掩饰刚才的笨拙带给他的羞愧:
— Cela ne présente aucune importance, dit-il, car je ne suis pas mouillé.
“这没什么,”他说,“我的衣服没有湿。”
Mme de Villeparisis sonna et un valet de pied vint essuyer le tapis et ramasser les morceaux de verre. Elle invita les deux jeunes gens à sa matinée ainsi que la duchesse de Guermantes à qui elle recommanda :
德-维尔巴里西斯夫人摇摇铃,就有一个仆人来擦干地毯,捡走花瓶的碎片。她邀请两个年轻人参加她的日场演出会,也邀请了德-盖尔芒特夫人,并吩咐她说:
— Pense à dire à Gisèle et à Berthe (les duchesses d’Auberjon et de Portefin) d’être là un peu avant deux heures pour m’aider, comme elle aurait dit à des maîtres d’hôtel extras d’arriver d’avance pour faire les compotiers.
“记住,让希塞尔和贝特,就是奥贝雄公爵夫人和博特凡公爵夫人,让她们两点前来帮忙。”她说话的口气就好象在命令临时膳食总管提前来做果酱似的。
Elle n’avait avec ses parents princiers, pas plus qu’avec M. de Norpois, aucune de ces amabilités qu’elle avait avec l’historien, avec Cottard, avec Bloch, avec moi, et ils semblaient n’avoir pour elle d’autre intérêt que de les offrir en pâture à notre curiosité. C’est qu’elle savait qu’elle n’avait pas à se gêner avec des gens pour qui elle n’était pas une femme plus ou moins brillante, mais la sœur susceptible, et ménagée, de leur père ou de leur oncle. Il ne lui eût servi à rien de chercher à briller vis-à-vis d’eux, à qui cela ne pouvait donner le change sur le fort ou le faible de sa situation, et qui mieux que personne connaissaient son histoire et respectaient la race illustre dont elle était issue. Mais surtout ils n’étaient plus pour elle qu’un résidu mort qui ne fructifierait plus ; ils ne lui feraient pas connaître leurs nouveaux amis, partager leurs plaisirs. Elle ne pouvait obtenir que leur présence ou la possibilité de parler d’eux à sa réception de cinq heures, comme plus tard dans ses Mémoires dont celle-ci n’était qu’une sorte de répétition, de première lecture à haute voix devant un petit cercle. Et la compagnie que tous ces nobles parents lui servaient à intéresser, à éblouir, à enchaîner, la compagnie des Cottard, des Bloch, des auteurs dramatiques notoires, historiens de la Fronde de tout genre, c’était dans celle-là que, pour Mme de Villeparisis — à défaut de la partie du monde élégant qui n’allait pas chez elle — étaient le mouvement, la nouveauté, les divertissements et la vie ; c’étaient ces gens-là dont elle pouvait tirer des avantages sociaux (qui valaient bien qu’elle leur fît rencontrer quelquefois, sans qu’ils la connussent jamais, la duchesse de Guermantes) : des dîners avec des hommes remarquables dont les travaux l’avaient intéressée, un opéra-comique ou une pantomime toute montée que l’auteur faisait représenter chez elle, des loges pour des spectacles curieux. Bloch se leva pour partir. Il avait dit tout haut que l’incident du vase de fleurs renversé n’avait aucune importance, mais ce qu’il disait tout bas était différent, plus différent encore ce qu’il pensait : « Quand on n’a pas des domestiques assez bien stylés pour savoir placer un vase sans risquer de tremper et même de blesser les visiteurs on ne se mêle pas d’avoir de ces luxes-là », grommelait-il tout bas. Il était de ces gens susceptibles et « nerveux » qui ne peuvent supporter d’avoir commis une maladresse qu’ils ne s’avouent pourtant pas, pour qui elle gâte toute la journée. Furieux, il se sentait des idées noires, ne voulait plus retourner dans le monde. C’était le moment où un peu de distraction est nécessaire. Heureusement, dans une seconde, Mme de Villeparisis allait le retenir. Soit parce qu’elle connaissait les opinions de ses amis et le flot d’antisémitisme qui commençait à monter, soit par distraction, elle ne l’avait pas présenté aux personnes qui se trouvaient là. Lui, cependant, qui avait peu l’usage du monde, crut qu’en s’en allant il devait les saluer, par savoir-vivre, mais sans amabilité ; il inclina plusieurs fois le front, enfonça son menton barbu dans son faux-col, regardant successivement chacun à travers son lorgnon, d’un air froid et mécontent. Mais Mme de Villeparisis l’arrêta ; elle avait encore à lui parler du petit acte qui devait être donné chez elle, et d’autre part elle n’aurait pas voulu qu’il partît sans avoir eu la satisfaction de connaître M. de Norpois (qu’elle s’étonnait de ne pas voir entrer), et bien que cette présentation fût superflue, car Bloch était déjà résolu à persuader aux deux artistes dont il avait parlé de venir chanter à l’œil chez la marquise, dans l’intérêt de leur gloire, à une de ces réceptions où fréquentait l’élite de l’Europe. Il avait même proposé en plus une tragédienne « aux yeux purs, belle comme Héra », qui dirait des proses lyriques avec le sens de la beauté plastique. Mais à son nom Mme de Villeparisis avait refusé, car c’était l’amie de Saint-Loup.
德-维尔巴里西斯夫人同我,同历史学家、戈达尔大夫和布洛克说话时,彬彬有礼,和颜悦色,但同她的侄儿们,同德-诺布瓦先生说话时,就不这样和蔼了。在她看来,他们的用处就是为我们的好奇心提供精神食品。因为她知道,她在他们眼里不是一个出众的女人,而是他们父亲或舅舅的敏感而又得罪不起的姐妹,她认为没有必要同他们讲礼节。在他们面前炫耀自己是毫无意义的,不管她炫耀什么,地位高也好,低也好,他们都不会相信。他们比谁都了解她的历史,比谁都尊重她的显赫家族。但是,他们对于她更象是一根枯树枝,不会再开花结果,不会把他们的新朋友介绍给她,使她分享他们的快乐。她只能争取到他们来参加她下午五点的招待会,或在招待会上谈起他们,就象她后来在回忆录中叙述的那样。这种招待会可以说是她的回忆录的预演,她在向一个小圈子第一次朗读她的著作。所有这些贵族亲戚,仅仅是她的御用工具,用以吸引象戈达尔、布洛克和有名望的剧作家、形形色色的投石党历史学家一类人,使他们兴高采烈,目炫神迷,乐而忘返。而对于德-维尔巴里西斯夫人来说,这一伙人——因为优雅之士不光临她的沙龙——就是运动,就是新鲜事物和娱乐,就是生活。恰恰是这些人为她提供了社交生活(他们完全值得她把盖尔芒特公爵夫人介绍给他们,尽管他们永远也不可能同公爵夫人来往):同一些有名望的并有作品使她倾倒的人物共进晚餐,请剧作家到她家里组织一场滑稽剧演出或精心排练一幕哑剧,去剧院看奇妙的节目等等。布洛克起身准备告辞。刚才他大声地说打翻花瓶不要紧,可他低声咕哝的却完全是另外一回事,心里想的就更不一样了:“既然家里的仆人没有经过严格训练,不知道把花瓶摆到合适的地方,那就干脆不用这些奢侈品,免得弄湿甚至碰伤客人。”他是一种气量窄、容易“神经过敏”的人,做了什么笨拙的蠢事就会感到有失面子(而且他不承认自己做了蠢事),认为发生这样的事,这一天就别想过得愉快。他恼羞成怒,感到种种阴郁的念头涌入心中,再也不想回社交界来了。碰上这种情况,就应该设法使他分心。幸亏德-维尔巴里西斯夫人立即出来挽留他。也许因为她知道她朋友们的观点,知道反犹太主义浪潮正在掀起,也可能一时疏忽,刚才没有把他介绍给在座的客人。可他对社交习俗了解甚微,觉得离开时应该同大家随便打个招呼,认为这是社交礼节的需要。他接连点了几次头,把胡子拉碴的下巴埋进衬衣的活领子中,透过夹鼻眼镜,用冷淡而不满的目光把在座的人挨个儿扫了一遍。但是德-维尔巴里西斯夫人不让他走。她还要同他商量将在她家演出的短剧。再说,她还没有把他介绍给德-诺布瓦先生,她不愿意让他带着这个遗憾离开她家(她心中纳闷,为什么德-诺布瓦先生迟迟不来),尽管这种介绍是多余的,因为布洛克已答应说服他谈起过的那两个演员到侯爵夫人的招待会上演歌剧,不收报酬,而是为了他们的荣誉,因为欧洲的杰出人物经常参加她的招待会。此外,他甚至还给她推荐了一个“长着碧蓝的眼睛、和天后赫拉一样美丽”的悲剧演员,说她朗诵抒情散文有一种艺术造型美。可是,德-维尔巴里西斯夫人一听名字就回绝了,因为这个演员是圣卢的情妇。
— J’ai de meilleures nouvelles, me dit-elle à l’oreille, je crois que cela ne bat plus que d’une aile et qu’ils ne tarderont pas à être séparés, malgré un officier qui a joué un rôle abominable dans tout cela, ajouta-t-elle. (Car la famille de Robert commençait à en vouloir à mort à M. de Borodino qui avait donné la permission pour Bruges, sur les instances du coiffeur, et l’accusait de favoriser une liaison infâme.) C’est quelqu’un de très mal, me dit Mme de Villeparisis, avec l’accent vertueux des Guermantes même les plus dépravés. De très, très mal, reprit-elle en mettant trois t à très. On sentait qu’elle ne doutait pas qu’il ne fût en tiers dans toutes les orgies. Mais comme l’amabilité était chez la marquise l’habitude dominante, son expression de sévérité froncée envers l’horrible capitaine, dont elle dit avec une emphase ironique le nom : le Prince de Borodino, en femme pour qui l’Empire ne compte pas, s’acheva en un tendre sourire à mon adresse avec un clignement d’œil mécanique de connivence vague avec moi.
“我有好消息,”她悄悄对我说,“我相信他们已经陷入困境,很快就会分手的。尽管有一个军官在这里面起了很坏的作用,“她又加了一句。(因为德-鲍罗季诺上尉在理发师的恳求下,批准罗贝到布鲁日去度假,罗贝家里人恨他恨得要死,指责他怂恿一种可耻的暧昧关系。)“这个人太坏了,”德-维尔巴里西斯夫人用盖尔芒特——甚至是最堕落的盖尔芒特——的一本正经的声调对我说。“太…太…太…坏了,”她又重复一遍,把“太”拉长了三个音。我感到,她毫不怀疑德-鲍罗季诺上尉在罗贝同他情妇的放荡生活中,起着推波助澜的作用。但是,因为和蔼待人是侯爵夫人的一贯原则,尽管她在提到鲍罗季诺亲王的名字时,语气夸张而揶揄,仿佛法兰西帝国在她眼里一文不值,但到最后,她对这个可憎的上尉表露出来的蹙额皱眉的严肃表情,却化作对我的温柔微笑,朝我机械地眨眨眼睛,好象我也模模糊糊成了她的同伙似的。
— J’aime beaucoup de Saint-Loup-en-Bray, dit Bloch, quoiqu’il soit un mauvais chien, parce qu’il est extrêmement bien élevé. J’aime beaucoup, pas lui, mais les personnes extrêmement bien élevées, c’est si rare, continua-t-il sans se rendre compte, parce qu’il était lui-même très mal élevé, combien ses paroles déplaisaient. Je vais vous citer une preuve que je trouve très frappante de sa parfaite éducation. Je l’ai rencontré une fois avec un jeune homme, comme il allait monter sur son char aux belles jantes, après avoir passé lui-même les courroies splendides à deux chevaux nourris d’avoine et d’orge et qu’il n’est pas besoin d’exciter avec le fouet étincelant. Il nous présenta, mais je n’entendis pas le nom du jeune homme, car on n’entend jamais le nom des personnes à qui on vous présente, ajouta-t-il en riant parce que c’était une plaisanterie de son père. De Saint-Loup-en-Bray resta simple, ne fit pas de frais exagérés pour le jeune homme, ne parut gêné en aucune façon. Or, par hasard, j’ai appris quelques jours après que le jeune homme était le fils de Sir Rufus Israël !
“我挺喜欢德-圣卢——昂——布雷,”布洛克说,“尽管是一条恶狗,但我喜欢他,因为他很有教养。我非常喜欢很有教养的人,现在这种人可是凤毛麟角呵,”他只管往下说,丝毫没有察觉到在座的人对他的话很反感,因为他自己是一个很没有教养的人。“我给你们举个例子,我感到这个例子足以说明他受过良好的教育。有一次,我遇见他和一个小伙子在一起。他正要上马车。马车的轮辋漂亮极了。他亲手把光灿灿的缰绳套到两匹马上,马吃饱了燕麦和大麦,不用闪光的鞭子抽打,也会跑得飞决。他给我和那个小伙子作了介绍,但我没有听清小伙子的名字。因为常常是这样,当别人给你介绍一个人时,你是听不清楚名字的,”他笑着又补充了一句,因为这是他父亲说过的一句玩笑话。“德-圣卢-昂-布雷还是一如既往在小伙子面前一点也不拘谨。然而,过了几天后,我无意中才知道这个小伙子原来是鲁弗斯-以色列爵士的公子!”
La fin de cette histoire parut moins choquante que son début, car elle resta incompréhensible pour les personnes présentes. En effet, Sir Rufus Israël, qui semblait à Bloch et à son père un personnage presque royal devant lequel Saint-Loup devait trembler, était au contraire aux yeux du milieu Guermantes un étranger parvenu, toléré par le monde, et de l’amitié de qui on n’eût pas eu l’idée de s’enorgueillir, bien au contraire !
故事的结尾不象开头那样有刺激性,因为人家听不懂是什么意思。的确,鲁弗斯-以色列爵士对布洛克和他父亲而言,几乎是一个国王般的人物,圣卢在他面前应该发抖。可是,对盖尔芒特圈子里的人说来,他不过是一个发迹的、得到上流社会宽容的外国人,他们绝对不会为有他的友谊而感到骄傲。绝对不会!
— Je l’ai appris, dit Bloch, par le fondé de pouvoir de Sir Rufus Israël, lequel est un ami de mon père et un homme tout à fait extraordinaire. Ah ! un individu absolument curieux, ajouta-t-il, avec cette énergie affirmative, cet accent d’enthousiasme qu’on n’apporte qu’aux convictions qu’on ne s’est pas formées soi-même.
“我是从鲁弗斯-以色列爵士的代理人那里知道的,”布洛克说,“那人是我父亲的朋友,一个不寻常的人。啊!一个绝对不可思议的人,”他补充说,语气肯定而有力,声调热情洋溢,只有确信一个人的成长不靠自己的人才会用这种语气和声调说话。
Bloch s’était montré enchanté de l’idée de connaître M. de Norpois.
布洛克对认识德·诺普瓦先生表示很高兴。
— Il eût aimé, disait-il, le faire parler sur l’affaire Dreyfus. Il y a là une mentalité que je connais mal et ce serait assez piquant de prendre une interview à ce diplomate considérable, dit-il d’un ton sarcastique pour ne pas avoir l’air de se juger inférieur à l’Ambassadeur.
——他说,他本来希望让他谈论德雷福斯事件。 “那里有一种我不熟悉的心态,采访这位重要的外交官将是非常令人兴奋的,”他用讽刺的语气说道,以免显得自己不如大使。
— Dis-moi, reprit Bloch en me parlant tout bas, quelle fortune peut avoir Saint-Loup ? Tu comprends bien que, si je te demande cela, je m’en moque comme de l’an quarante, mais c’est au point de vue balzacien, tu comprends. Et tu ne sais même pas en quoi c’est placé, s’il a des valeurs françaises, étrangères, des terres ?
“喂,告诉我,”布洛克对我说,声音很小,“圣卢大概有多少财产?你明白,即使我问你这个问题,也不能说明我对这感兴趣,我是从巴尔扎克的观点提出这个问题的,这你明白。如果他拥有法国的和外国的股票,拥有地产,你知道该怎样投资吗?”
Je ne pus le renseigner en rien. Cessant de parler à mi-voix, Bloch demanda très haut la permission d’ouvrir les fenêtres et, sans attendre la réponse, se dirigea vers celles-ci. Mme de Villeparisis dit qu’il était impossible d’ouvrir, qu’elle était enrhumée. « Ah ! si ça doit vous faire du mal ! répondit Bloch, déçu. Mais on peut dire qu’il fait chaud ! » Et se mettant à rire, il fit faire à ses regards qui tournèrent autour de l’assistance une quête qui réclamait un appui contre Mme de Villeparisis. Il ne le rencontra pas, parmi ces gens bien élevés. Ses yeux allumés, qui n’avaient pu débaucher personne, reprirent avec résignation leur sérieux ; il déclara en matière de défaite : « Il fait au moins 22 degrés 25 ! Cela ne m’étonne pas. Je suis presque en nage. Et je n’ai pas, comme le sage Anténor, fils du fleuve Alpheios, la faculté de me tremper dans l’onde paternelle, pour étancher ma sueur, avant de me mettre dans une baignoire polie et de m’oindre d’une huile parfumée. » Et avec ce besoin qu’on a d’esquisser à l’usage des autres des théories médicales dont l’application serait favorable à notre propre bien-être : « Puisque vous croyez que c’est bon pour vous ! Moi je crois tout le contraire. C’est justement ce qui vous enrhume. »
我什么也回答不上来。布洛克不再悄悄说话了,而是大声问能不能打开窗户,没等有人回答,他就朝窗口走去了。德-维尔巴里西斯夫人说不能开窗,她感冒了。“啊!既然如此,那就算了!”布洛克颇感失望地回答。“不过,确实是热!”说完放声大笑,眼睛扫视听众,想找个盟友共同对付德-维尔巴里西斯夫人。但在场的人都很有教养,没有一个支持他。他那双燃烧的眼睛没能把人们鼓动起来,无可奈何,只好恢复严肃的神情。但他不甘失败,又声明说:“至少有二十二度。就是说有二十五度,我也不会吃惊。我几乎浑身是汗。我可没有哲人安忒诺耳的本事,他是阿尔俄斐斯河神的儿子,为了止住汗水,先在他父亲的怀里浸一浸,然后坐进一只光滑的浴缸里,再往身上涂一层清香的圣油。”接着,就象有必要向别人概述医学理论,使他们明白这些理论对大家都有好处似的:“既然你们认为这样好,那就算了!我的看法和你们截然不同。怪不得你们会感冒呢。”——
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